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VIIème TAC : Ivoiriens et Burkinabè ont rendez-vous à Yamoussoukro du 23 au 27 juillet

Publié le dimanche 22 juillet 2018 à 23h52min

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VIIème TAC : Ivoiriens et Burkinabè ont rendez-vous à Yamoussoukro du 23 au 27 juillet

Demain, lundi, 23 juillet, s’ouvrent les travaux du VIIème Traité d’amitié et de coopération entre le Burkina et la Côte d’Ivoire (TAC). En prélude à cet événement, le patron de la diplomatie burkinabè, Alpha Barry, a animé une conférence de presse ce dimanche, 22 juillet à Ouagadougou pour décliner les grands axes de ce rendez-vous.

En plus des accords et engagements à revisiter, ce sommet dans la capitale politique ivoirienne annonce d’autres projets d’Accord dans plusieurs autres domaines dont l’économie numérique et les postes, l’assainissement, l’urbanisme, la culture, le social avec les deux Médiateurs de la République, etc. Les sujets-phares seront les projets à l’ordre du jour, tels que l’autoroute Yamoussoukro-Bobo-Ouagadougou, la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya-Tembao, le projet d’approvisionnement en énergie électrique et en hydrocarbures, le projet sur la facilitation du transit sur le corridor Abidjan-Ouagadougou, la lutte contre la traite transfrontalière des enfants, les Fonds pour la jeunesse et pour la femme, la question du mont Péko.

Les innovations majeures de ce TAC sont le forum des hommes d’affaires Ivoiro-burkinabè et l’opérationnalisation du Fonds d’appui à la jeunesse (dont les premiers financements seront remis aux bénéficiaires au cours de cette rencontre). Il faut relever au passage que le forum des hommes d’affaires est une idée émise depuis le dernier sommet, à Ouagadougou, mais n’a pas pu se tenir, faute de calendrier. La mise en place d’un Fonds des femmes a également été une recommandation du TAC VI.

Les travaux du VIIème TAC commencent donc dès demain, lundi 23 juillet 2018 avec les experts. Viendront ensuite les travaux entre les deux gouvernements, le Forum des hommes d’affaires le 26 juillet sous la présidence des deux Premiers ministres burkinabè et ivoirien, Paul Kaba Thiéba et Amadou Gon Coulibaly. Le clou de la rencontre est sans conteste la rencontre qui va réunir les deux Chefs d’État, Alassane Dramane Ouattara et Roch Kaboré. Les deux personnalités sont attendues à Yamoussoukro dans l’après-midi de jeudi, 26 juillet.

OL
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Vos commentaires

  • Le 22 juillet 2018 à 23:56, par Maria de Ziniaré En réponse à : VIIème TAC : Ivoiriens et Burkinabè ont rendez-vous à Yamoussoukro du 23 au 27 juillet

    Je disais dans mon dernier propos sur le TAC qu’il faudrait que le transport aérien soit inclut dans le TAC afin de compléter le chapitre Transport du traité qui aborde déjà le volet maritime ( facilité du Burkina au port d’Abidjan) routier avec l’autoroute Abidjan-Ouaga et ferroviaire avec la réhabilitation de la régie Abidjan Niger. Cela permettra d’aborder l’avenir de Air Burkina ( qui est dans une impasse) et Air Côte d’Ivoire qui pourrait fusionner si les politiques le décident afin créer Air Burkina-Côte d’Ivoire comme Air France KLM entre la France et les Pays Bas celà créera une synergie qui pourrait attirer d’autres pays de la sous-région qui n’ont pas de compagnie Aérienne.
    Du fait de l’importance de la communauté Burkinabè en Côte d’Ivoire il est impératif que le nouveau dispositif d’exigence du passeport pour rentrer en Côte d’Ivoire pris récemment par les autorités ivoiriennes ( la presse sous régionales notamment sénégalaise en a parlé le 11/07/2018) et qui est contraire au règles en vigueur dans la CDEAO doit être abordé afin qu’une dérogation soit accordée aux Burkinabè. C’est sûr que la décision Ivoirienne si elle devrait être mise en application sera attaquée par les autres états au niveau de la CDEAO mais en attendant il vaut mieux anticiper par le biais du TAC et extirper les Burkinabè du champs d’application de la nouvelle disposition.

    • Le 23 juillet 2018 à 08:13, par Boudé En réponse à : VIIème TAC : Ivoiriens et Burkinabè ont rendez-vous à Yamoussoukro du 23 au 27 juillet

      air cote d’ivoire a une dette de 40 milliards de F cfa. renseignes toi. C’est une compagnie qui existe sur le budget de l’etat ivoirien. aucun modele économique. Fusionner Air Cote d’Ivoire et Air Burkina c’est encore tué les 2 compagnies, puisque Air Cote d’Ivoire, comme avant la mort de Air Afrique est dirigée par un FRANCAIS, comme ce fut le cas avec Yves Yves Roland Billecart. Oublie cette idée mon frere, Ado endette la RCI pour financer Airbus, en temoigne le dernier voyage de DUNCAN a Toulouse

      • Le 23 juillet 2018 à 13:28, par Maria de Ziniaré En réponse à : VIIème TAC : Ivoiriens et Burkinabè ont rendez-vous à Yamoussoukro du 23 au 27 juillet

        Boudé sachez que la flotte est un élément important du patrimoine des compagnies aériennes qui ne peuvent pas l’acheter cash du fait du prix prohibitif des avions de ligne, elles sont obligées de se financer donc s’endetter. A titre indicatif les 2 Airbus A330-800 néo ( 200 à 300 places environ ) de la nouvelle compagnie Air Senegal SA ont coûté 300 milliards CFA. C’est vrai que la location existe mais ce n’est pas viable sur la durée parce que tu te retrouvera sans patrimoine. Une compagnie aérienne crédible et sans dette il faut aller chercher ça sur la planète Mars.
        S’agissant des fournisseurs d’avions de ligne tu est obligé d’acheter chez l’européen Airbus ou l’américain Boeing ou le brésilien Ambraer pour les avions à réaction ou le canadien Bombardier et le franco-Italien ATR pour les avions à turbopropulseurs : donc obligé d’enrichir ces sociétés.
        Sachez également que le transport aérien est une industrie au sens large parce qu’il est difficile d’être rentable si tu n’a pas un taille critique, en Afrique seul Ethiopian Airline ( avec une flotte de 94 avions sans les nouvelle commandes ) fait des bénéfices (233 Millions de dollars pour 2017) la plupart sont dans des restructurations et ne font que des pertes. Ce ne sont pas des des compagnie régulières comme Air Burkina, Air Côte d’Ivoire, Air Senegal SA avec 4 à 10 avions en moyenne qui pourront se tirer d’affaire : elle peuvent voler pour l’ego d’un drapeau national mais au prix de subventions publics et de prix d’avion prohibitif hors de portée des citoyens ce qui n’est pas la finalité du secteur du transport aérien qui est indispensable pour l’économie . Donc des pavillons individuels à l’échelle de nos pays c’est plus qu’une absence de modèle économique c’est du suicide économique programmé. Il n’y a que le regroupement qui est salutaire : même les plus grandes compagnies du monde ( avec plus 400 avions) se regroupent dans des alliances (Star alliance Sky team’ One World ), pour mutualiser des moyens et réduire les charges. En résumé dans le transport aérien il faut appliquer l’ adage bien de chez nous nous enseigne qu’il vaut mieux être la queue d’un lion qu’une tête de rat.

        Je profite pour remercier infiniment le webmaster pour le retour de la forme arborescente du forum.

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