LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Projet de restauration du lac Bam : Le taux d’exécution global des travaux est de 26 %

Publié le vendredi 20 juillet 2018 à 15h57min

PARTAGER :                          
Projet de restauration du lac Bam : Le taux d’exécution global des travaux est de 26 %

Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Ambroise Ouédraogo, a effectué, ce jeudi 19 juillet 2018, dans les régions du Centre-Nord et du Plateau central, une tournée afin de s’imprégner de l’état d’avancement des réalisations sur le terrain. Le premier site visité dans le cadre de cette tournée a été la phase 1 du Projet de restauration de protection et de valorisation du Lac Bam (PRV/LB1), lancé en mars 2017 par le Président du Faso pour une durée de cinq ans. A l’occasion, le ministre a rencontré tous les acteurs impliqués dans le projet.

Afin de s’imprégner de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation du lac Bam, du barrage de Kossoghin et de Barkoundba, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Ambroise Ouédraogo, a effectué une tournée, ce jeudi 19 juillet 2018. Sur place, au lac Bam, Ambroise Ouédraogo a affirmé que « c’est tout à fait naturel qu’a un moment donné, nous venions voir comment les choses évoluent sur le terrain ».

Et à l’état actuel des travaux, il faut dire qu’il y a trois gros problèmes qui ont été résolus, souligne-t-il. Ce qui est visible d’abord au niveau du rehaussement du déversoir, parce qu’il y a eu 25 cm de plus qui ont été ajoutés au radier. « Et c’est un fait qui nous a permis de gagner près de 6 millions de m3 d’eau stockée, et cela compense ainsi les pertes d’eau liées à l’envasement », explique-t-il.

Le ministre de l’eau et de l’assainissement, Ambroise Ouédraogo, satisfait de l’état d’avancement des travaux

Ensuite, la réalisation de la piste a permis de désenclaver les sorties de la ville pendant les pluies. Car, dit-il, « en temps ordinaire lorsqu’il pleut, la ville de Kongoussi était coupée de certains secteurs et villages et du chef de la région qu’est Kaya ». Et enfin, la réalisation de la piste a également permis d’accéder aisément à la paroisse Saint-Paul qui est une communauté qui a apporté beaucoup à la ville de Kongoussi et à toute la province de Bam. Et pour ce faire, « nous sommes donc satisfaits et rassurés du niveau d’exécution de ces ouvrages », estime le ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

Pour le directeur des travaux du site du lac Bam, Moussa Toé, le taux d’exécution global des travaux est de 26% pour un délai consommé de près de 62%. Ces travaux de réhabilitation de la piste reliant la Route nationale N°15 (RN15) au quartier Saint-Paul, longue d’environ 1 500m, de l’exécution de rehaussement du seuil et de l’ouvrage de franchissement faciliteront à cet effet la circulation sur la RN15, a-t-il indiqué. Parlant des difficultés dans l’exécution des différents travaux, Moussa Toé a laissé entendre qu’à part les difficultés inhérentes liées à l’exécution normale d’un chantier, il n’y a pas eu de difficultés particulières.

À l’issue de la visite des travaux du lac, le ministre a aussi rencontré tous les acteurs concernés afin de les écouter et de recueillir leurs avis sur ledit projet. Au cours de ces échanges, chaque acteur a loué les avantages du projet et remercié le ministre pour son engagement. Et à titre d’exemple, Ousseni Kalmogo, producteur maraîcher, a montré que ledit projet a plusieurs avantages pour la commune et pour toute la province. « Parce que, explique-t-il, l’an dernier, à l’heure actuelle, pour pouvoir passer sur cette route, il fallait débourser au moins 2 000 F CFA afin de faire sortir ton engin et vice-versa pour le retour ».

Piste de désenclavement des périmètres

C’est donc une épine de moins pour tous ceux qui empruntent cette voie, a-t-il soupiré. Et au-delà de cela, l’aménagement prévu va de ce fait permettre aux populations riveraines de mener leurs activités de maraîchage sans souci. « Et devant les avantages que contient ce projet, nous ne pouvons que remercier l’Etat burkinabè », a-t-il noté. Et face à quelques doléances faites par les acteurs, Ambroise Ouédraogo a rassuré de leur prise en compte dans la poursuite du projet.

Le barrage de Kossoghin et celui de Barkoundba ont par ailleurs accueilli la délégation du ministère de l’Eau et de l’Assainissement à l’occasion de cette tournée. Ce sont des barrages dont les travaux de réhabilitation sont assurés par ledit ministère.

Yvette Zongo
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 20 juillet 2018 à 16:45, par Bigbalè En réponse à : Projet de restauration du lac Bam : Le taux d’exécution global des travaux est de 26 %

    Bon vent à ce Projet et merci à tous ceux qui accompagnent les populations dans ce processus de réalisation de ces ouvrages qui peuvent contribuer à amoindrir les effets des changements climatiques et de la désertification ! Pas de doute que la maîtrise de l’eau de surface est un élément capital pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans le Sahel. Il restera à s’assurer que les entreprises réalisent des ouvrages selon les normes techniques requises pour nous éviter des catastrophes et des déclarations du genre "la digue du barrage a cédé sous la pression de l’eau" !!! On se fera le devoir d’aller au Tribunal et demander un procès contre l’Etat et les Entreprises et comme ça, chaque acteur saura que les temps ont changé !

  • Le 20 juillet 2018 à 19:50, par tiibo En réponse à : Projet de restauration du lac Bam : Le taux d’exécution global des travaux est de 26 %

    Courage a ce projet, moi je voudrais tout simplema dire ke personne ne peut avancer sans acquis c’est a dire que les barrages devrai etre ojourd8 un acquis depuis la revolution, mais le constat est que la plupart de ces barrages dan les villages sont quasima ensablés et il faut encore injecter d’enormes sommes pour currer ces barrages et a ce rythme on ne saurai avancer. C’est la meme chose ke lorsqu’au feu tricolore il faut encore des policiers alors k ces derniers pouvaient s’occuper d’autre chose. En conclusion toute infrastructure doit etre concue pour etre definitive et on passera a autre chose au lieu d’un eternel recommencement a tout moma. Imaginer un instant soit peu l’importance de ces retenues d’eau dans nos village mais helas , soit c’est mal construit soit l’acion de l’hoe lui meme et l’etat ne saurait tout faire a lui tout seul.

  • Le 20 juillet 2018 à 20:46, par le bamois En réponse à : Projet de restauration du lac Bam : Le taux d’exécution global des travaux est de 26 %

    Félicitation au gouvernement, au Ministère de l’eau surtout. Mais le problème n’est pas totalement résolu, puisque pour rejoindre Kaya le chef lieu de la région en hivernage il y a encore un obstacle à franchir qui est le lac Dem qu’ il faut débourser 500f à 1000f aller et retour. vivement qu’ un pont soit construit à ce niveau au lieu des cassis. Pourquoi pas du bitume pour la RN15 ? j’y crois fortement avant le premier quinquennat du président RMCK.

  • Le 21 juillet 2018 à 07:36, par Laarba En réponse à : Projet de restauration du lac Bam : Le taux d’exécution global des travaux est de 26 %

    Merci pour le démarrage des travaux quoique tardive. 26% effectué pour un délai consommé de seulement près de 62% ! Je suis un peu inquiet. Espérons qu’il vont donner un coup d’accélérateur aux travaux. C’est un soulagement de voir que enfin on a un passerelle pour aller Kongoussi sans se faire arnaquer par des piroguiers.

  • Le 22 juillet 2018 à 17:43, par Ki zerbo En réponse à : Projet de restauration du lac Bam : Le taux d’exécution global des travaux est de 26 %

    Sans une gestion sérieuse des abords du lac, il va continuer à s’ensabler et s’envaser. Personne ne respecte les abords pour protéger les berges selon la distance de 100 mètres. Conclusion : dans 5 ans, les quelques millions de m3 gagnés seront perdus. Il faut un plan "Marshall" pour la gestion des retenues d’eau dans ce pays ; sinon, on aura nos yeux pour pleurer dans moins de 20 ans avec les changements climatiquesL.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique