LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “La prudence et l’amour ne sont pas faits l’un pour l’autre : à mesure que l’amour croit, la prudence diminue. ” François de La Rochefoucauld

Forum national de la diaspora : Le CFOP invite à plus de débats sur le vote des Burkinabè de l’étranger

Publié le mercredi 11 juillet 2018 à 23h10min

PARTAGER :                          
Forum national de la diaspora : Le CFOP invite à plus de débats sur le vote des Burkinabè de l’étranger

Du 11 au 13 juillet 2018 se tient, à Ouagadougou, le forum national de la diaspora burkinabè. Pour l’opposition politique, c’est une excellente initiative des autorités qu’il convient de saluer à sa juste valeur. C’est pourquoi, a-t-elle désigné cinq représentants qui participeront à l’ensemble des travaux. Cependant, l’institution souhaite, à travers cette déclaration, que le débat soit ‘’recentré’’ sur le vote des Burkinabè de l’étranger.

Au nom de l’Opposition politique et en mon nom propre, je souhaite une chaleureuse bienvenue à nos frères et sœurs dans notre maison commune qu’est le Burkina Faso.
La diaspora burkinabè participe déjà, de manière remarquable, à l’effort de construction de notre chère patrie, en transférant par exemple, selon les circuits officiels, plus de 100 milliards de francs CFA par an. C’est le lieu de l’en remercier, et l’Opposition politique s’associe d’ores et déjà à l’idée de récompenser ceux des nôtres qui se distinguent dans le soutien à la mère patrie, ou dont la réussite professionnelle honore notre pays.

Mais cette participation est encore loin d’être optimale. Il faut donc l’encourager et la développer. L’Opposition politique espère vivement que les recommandations qui seront issues de ces assises ne dormiront pas dans les tiroirs comme c’est malheureusement devenu l’habitude au Faso.

En effet, on a encore souvenance qu’en 2010, le vote des Burkinabè de l’étranger a été enchâssé dans le Code électoral puis reporté. Il a encore été, en 2010, inscrit dans le Code électoral puis de nouveau reporté. Une des principales revendications de notre diaspora, vieille comme le temps, c’est de pouvoir participer à la vie démocratique de son pays, en votant enfin en 2020.

L’opposition politique, qui a fait sienne depuis longtemps cette revendication, est heureuse de constater que les autorités actuelles proclament leur intention d’en faire une réalité en 2020.
C’est ce sentiment qui a conduit l’opposition politique à répondre positivement à l’invitation récente du Président du Faso pour en discuter.

Malheureusement, sur cette question, des divergences profondes nous séparent du gouvernement. Celles-ci portent essentiellement sur :
- Premièrement, la nature des documents devant permettre aux Burkinabè de la diaspora de voter ;
- Et deuxièmement, sur l’organisation pratique du vote.

Le Code électoral actuellement en vigueur, dispose que les trois documents permettant aux Burkinabè de l’extérieur de voter sont :
-  La carte nationale d’identité burkinabè ;
-  Le passeport ;
-  La carte consulaire biométrique.

L’Opposition politique trouve cette disposition pertinente. Or, pour des raisons que lui seul connait, le Gouvernement veut modifier ces dispositions. Désormais, il veut que la Carte nationale d’identité soit le seul document permettant le vote. Il récuse donc le Passeport et la Carte consulaire biométrique.

Pire, il veut établir des conditions draconiennes pour l’obtention de la CNIB.

En effet, l’article 52 de l’avant-projet de modification du Code électoral dispose : « Pour justifier son identité au niveau national ou à l’étranger, l’électeur produit la carte nationale d’identité du Burkina Faso en cours de validité. La carte nationale d’identité du Burkina Faso est délivrée suivant les conditions fixées par la loi. »

Pour les Burkinabè nés au Burkina Faso et résidant à l’étranger, la délivrance de la carte nationale d’identité est subordonnée à la présentation des pièces suivantes :
- Un extrait d’acte de naissance délivré par une autorité compétente burkinabè ;
- Un certificat de résidence délivré par les autorités compétentes du pays d’accueil ;
- Un document attestant la preuve de son immatriculation à la représentation diplomatique du ressort de son lieu de résidence.

Pour les Burkinabè nés à l’extérieur et y résidant, la délivrance de la carte d’identité est subordonnée à la présentation des pièces suivantes :
- Un extrait d’acte de naissance ;
- Un certificat de résidence délivré par les autorités compétentes du pays d’accueil ;
- Un document attestant la preuve de son immatriculation à la représentation diplomatique du ressort de son lieu de résidence.

Pour l’Opposition politique, il n’appartient pas au Code électoral de fixer les conditions d’obtention de la CNIB.

Ensuite, la fixation de ces conditions conduirait indubitablement à limiter de manière drastique la participation des Burkinabè de l’extérieur aux échéances électorales de 2020.
S’il faut se déplacer souvent à des centaines de kilomètres pour suivre des procédures complexes afin d’établir sa pièce de votation et parcourir des centaines d’autres kilomètres pour voter, le vote des Burkinabè de l’extérieur se réduirait à un ridicule acte symbolique de pure forme.

Un proverbe de chez nous dit que pour priver le crapaud de sa part de nourriture, on l’invite à dîner sur un arbre.
L’un des arguments brandis par le Gouvernement, est que seule une CNIB délivrée dans les nouvelles conditions, permet d’attester de la nationalité.

De notre point de vue, les trois documents de vote autorisés par l’actuel code électoral, attestent déjà de cette nationalité :
-  La Carte nationale d’identité burkinabè, atteste elle-même de la nationalité burkinabè ;
-  Le Passeport, porte déjà la mention « nationalité burkinabè », et est aussi une preuve d’identité ;

-  La carte Consulaire est assimilée par l’Etat burkinabè à la CNIB. En effet, si l’on prend l’exemple de la carte consulaire délivrée à nos compatriotes vivant en Côte d’Ivoire, il est mentionné très clairement à son verso ce qui suit : « Recommandation : La présente carte délivrée aux résidents en Côte d’Ivoire, tient lieu de la Carte nationale d’identité burkinabè ».

Le caractère biométrique de cette carte n’est pas remis en cause. Elle comporte toutes les informations relatives à son titulaire (nom, prénom, date et lieu de naissance, taille, nom du père, nom de la mère, résidence, dates de naissance du père et de la mère, lieu de résidence, profession, etc.) Elle mentionne même le groupe sanguin.
La carte consulaire étant reconnue par l’Etat burkinabè comme étant une carte d’identité nationale burkinabè, elle satisfait pleinement aux conditions relatives au vote.

L’Opposition a déjà attiré la haute attention du Président du Faso sur les implications légales de toute décision qui tendrait à interdire à un titulaire de la carte consulaire de pouvoir voter à une élection où il est dit que le document requis est la Carte d’identité : Et si un jour, dans la même logique, un pays d’accueil décidait de ne plus reconnaître sur cette base la carte consulaire burkinabè ? Pour des questions électoralistes, le Gouvernement exposera ainsi nos compatriotes de l’extérieur à d’énormes risques.

Autre question qui nous oppose au gouvernement, c’est celui des lieux de vote.
Le Gouvernement veut limiter les bureaux de vote à l’enceinte de l’Ambassade et des consulats. Or, tout le monde sait que dans leurs pays d’accueil, l’écrasante majorité de nos compatriotes résident loin de l’Ambassade et des consulats.

L’expérience des autres pays fournit des pistes intéressantes à explorer pour résoudre cette question. Pour les élections présidentielles du 29 juillet 2018, les électeurs maliens résidant au Burkina Faso voteront dans des écoles mises gracieusement à leur disposition par les mairies de Ouagadougou et Bobo Dioulasso. Pour ceux résidant en Côte d’Ivoire, le scénario sera le même et résulte d’un accord conclu entre leur gouvernement et celui de la Cote d’Ivoire.

L’Opposition politique encourage nos autorités à faire preuve de la même imagination créatrice, et à nouer des accords avec les gouvernements des pays où résident nos compatriotes, pour obtenir une multiplication des bureaux de vote.

L’Opposition politique tient à rassurer nos compatriotes de la diaspora, qu’elle ne laissera pas les proclamations verbales de notre gouvernement en faveur du vote des Burkinabè de l’étranger, être contournées par des entraves subtiles, qui auront pour résultat d’empêcher dans les faits nos compatriotes de s’acquitter de leur devoir citoyen.

Les délégués au Forum ont là une occasion unique pour obtenir de nos plus hautes autorités :
- Le respect des engagements pris, mainte fois renouvelés, pour le vote des Burkinabè de l’extérieur ;
- Le respect intégral des prescriptions de l’article 52 du Code électoral en vigueur, qui favorise une participation optimale au vote des Burkinabè de l’extérieur.

L’Opposition politique les encourage donc à engager le débat.
Je souhaite de fructueux échanges et d’excellents travaux à l’ensemble des participants et un bon retour dans leurs pays d’accueil respectifs.
Vive le Burkina Faso uni et fort !

Ouagadougou, le 11 juillet 2018
Le Chef de file de l’Opposition politique,
Zéphirin DIABRE

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 12 juillet 2018 à 06:30, par Toudou En réponse à : Forum national de la diaspora : Le CFOP invite à plus de débats sur le vote des Burkinabè de l’étranger

    Bien dit !La meilleure façon de rendre hommage à l’action de la diaspora c’est de lui permettre de participer au debat national. On ne peut pas vouloir de son argent et quand il s’agit de voter pn fait comme s’ils ne sont pas burkinabe. Le MPP a peur de la.présence de Blaise Compaore en Côte d’ivoire. C’est pour cela qu’il ne veut pas que nos compatriotes puissent voter.

  • Le 12 juillet 2018 à 07:26, par Mafoi En réponse à : Forum national de la diaspora : Le CFOP invite à plus de débats sur le vote des Burkinabè de l’étranger

    Pour soutenir un forum aussi futile,ce monsieur montre une fois de plus qu’il sera toujours à côté de la plaque.En effet j’imagine un président comme Trump ou Macron organiser ce genre de djanjoba,à coup sûr il va se caillasser par la presse.Ensuite comme si l’unique préoccupation des Burkinabè réside dans le vote de nos compatriotes de l’extérieur,notre Zeph national en fait une fixation mortifère.Pathétique

    • Le 12 juillet 2018 à 11:11, par One smile En réponse à : Forum national de la diaspora : Le CFOP invite à plus de débats sur le vote des Burkinabè de l’étranger

      Mon frère Mafoi. je souhaite te dire une chose. Tu vois si tu es vraiment Burkina et fier de l’être je te demande de cultiver une seule chose. le patriotisme. il faut mettre en avant les intérêts de ce pays au devant de tout. car à l’instar de Salif Diallo et Thomas Sankara tous nous passerons (mourons) mais le Burkina Faso (le pays) survivra et ce serait tes enfants et petits enfants qui l’habiteront. que ce pays soit mal diriger, diviser ou détruit, aucune personne de ROCH ou de ZEPH ne saura faire miracle quelconque. Autrement, que ce pays soit le plus puissant du monde ou le plus noble du monde il restera toujours BURKINA FASO et ce serait nos enfants qui en bénéficieront. Alors je te demande de laisser vos interventions inutile,partiale et ethnocentrique pour parler au nom du peuple et du Burkina car tes propos ci-dessus ne fait que nuire a ce pays. ROCH a promis ce vote a nos compatriote pendant les campagnes et les moyens pour y arriver sont réunis tous l’avons soutenu. Alors qu’il respecte sa parole et arrêter de nous prendre pour des imbéciles. Le laisser faire c’est ouvrir le robinet pour tous ceux qui viendront après lui. Aussi, personnellement j’aime la personne de ZEPH pour son humanisme et sa vision pour un Burkina uni. je justifie ma thèse. pendant l’insurrection lorsque le MPP a voulu rejoindre l’opposition beaucoup avait dit a ZEPH de refuser il ne l’a pas fait bien au contraire il a favoriser leur adhésion. vous l’avez traiter de tout les noms. Au congrès du CDP il a été invité et il est parti parler de la force politique du pays en faisant référence au trois Baobab vous l’avez traiter de tous les noms, plus encore le MPP, pour se retrouver la même nuit a négocier avec les candidats dessus du CDP pour qu’ils rejoignent le parti. Cependant ce pays ne peut aller de l’avant si nous n’arrêtons pas cet amalgame politique, cette division et sauver l’honneur du pays en unissant ces fils et filles autour d’une voie commune. aujourd’hui il (ZEPH) exhorte le pouvoir en place de respecter le droit de vote des burkinabés à l’étranger qu’il a promis lors des campagnes et tu trouve cela de djanjoba alors que ces une manière de dire qu’un président doit respecter sa parole donnée et que s’il devient président il le fera. plutot sait toi qui devrait te battre pour cela et non un politicien. Je te comprend que tu soit au BF mais lorsque tu sera à l’extérieur et que tu pensera a ton pays, tu saura que voté est comme revenir au pays. a bon entendeur que DIEU VEILLE SUR LE FASO.

      • Le 12 juillet 2018 à 11:54, par Mafoi En réponse à : Forum national de la diaspora : Le CFOP invite à plus de débats sur le vote des Burkinabè de l’étranger

        Madame ou monsieur,c’est mon droit de dire que ce forum est inutile,futile même si Zeph se retrouve à ce sujet sur la même longueur d’onde que le président du Faso.Moi qui te parle,je suis de la diaspora mais pour investir dans mon pays,je n’ai pas besoin d’un forum.Nous avons un gouvernement central et ses représentations à l’extérieur (ambassades,consulats généraux).S’ils étaient soucieux,c’est depuis longtemps qu’ils auraient pris les bonnes mesures pour les Burkinabè de l’extérieur pour ensuite les diffuser à grande échelle.Alors les forums au Faso,c’est devenu notre marque déposée,nous avons vu des verts et des pas mûrs.Ensuite sur le vote,pour le moment je suis farouchement contre et à plusieurs reprises sur ce sujet,j’ai donné mes raisons.Donc je n’y reviens pas dessus.Bonne journée

        • Le 12 juillet 2018 à 16:35, par papa En réponse à : Forum national de la diaspora : Le CFOP invite à plus de débats sur le vote des Burkinabè de l’étranger

          Mr. MAFOI , je suis entierement d´accord avec toi , si le president Roch joue avec ce vote des Burkinabe de l´etranger, il creuse de maniere precipitee´ sa propre tombe. Ces ennemis de notre nation tapis dans l´ombre avec des moyens colossaux n´attendent que cette erreur fatale de Roch pour reprendre le pouvoir par la corruption et des fraudes gigantesques ; surtout en Cote-d´ivoire ou reside une puissante communaute´ Bukinabe . A defaut d´annuler le vote de la diaspora, le gouvernement doit prendre des mesures tres strictes pour que le vote se deroule de maniere transparente,que chaque votant presente sa nationalite´ Burkinabe accompagne´ de sa piece d´identite´ ou passport. Nous ne prenons pas part aux votes en Cote-d´ivoire donc il n´est pas question que des Kouadio, Koffi, Zahui ,Kobena de circonstence .participent a nos elections.Zephirin Diabre sait pourquoi il met l´accent sur le vote de la diaspora ,il faudrait donc que nos autorites´ soient tres vigilents.

        • Le 13 juillet 2018 à 00:58, par Zitai En réponse à : Forum national de la diaspora : Le CFOP invite à plus de débats sur le vote des Burkinabè de l’étranger

          @Mafoi !!!!
          Franchement, les zigotos sont légion par ces temps. Toi tu es de la diaspora ? Laquelle ? Ou bien tu crois qu’il suffit de changer de ville ou de quartier et se faire appelé diaspo ? Tu mens et très mal. C’est vilain. Quitte ici. T’es pas de la diaspora, t’es d’aucune dispora. Je vais te dire, t’es au pays, t’es même à ouaga ! T’es asssis au quartier....et pis, t’es un "brouteur politique du net", tout juste et pas autre chose. C’est à dire que t’as été enrôlé, pour critiquer à tout va, même et surtout... en français approximatif. Toi diaspo ? Tu passes tes journée sur le forum de lefaso.net, le naïf que tu fais croit qu’on ne le reconnaît pas. Tu ne travailles, pas c’est sûr, car les vrais diaspos bossent dur pour vivre hors du Faso, créer de la richesse et soutenir leurs parents, voilà pourquoi ils peuvent contribuer à l’économie du BF.
          Toi, tu hais les diaspos, et tu nous l’a suffisamment montré dans tes écris infamants sur les diaspos RCI lors de la grève des financiers. Avec le nommé vérité n*1, l’autre bougnoule du net, quelle bassesse n’avez vous pas proclamé ici, sur ce forum ? Scélérats, la vie facile vous perdra.

          Et on peut de lire disant :
          ...,"Alors les forums au Faso,c’est devenu notre marque déposée,nous avons vu des verts et des pas mûrs.Ensuite sur le vote,pour le moment je suis farouchement contre et à plusieurs reprises sur ce sujet,j’ai donné mes raisons.Donc je n’y reviens pas dessus.Bonne journée".
          ..."Donc je n’y reviens pas dessus.Bonne journée".

          Voyez ca ? Et puis ça se donne, mine de rien, l’air d’une personne capable de décision ou de vision à dimension plus élargie que... le trou de son gosier et de son ego.

          Quelle megd.

      • Le 12 juillet 2018 à 12:07, par RAWA En réponse à : Forum national de la diaspora : Le CFOP invite à plus de débats sur le vote des Burkinabè de l’étranger

        Même si Rock a promis d "favoriser" le vote des burkinabè de l’étranger, étant donné que le jeu est bièsé avec des forces destabilisatrices qui sont dehors avec de gros moyens, il serait prudent de revoir cette volonté de les associer au jeu déocratique. Des ennemis de la nouvelle republique burkinabè font tout ce qu’ils peuvent pour reprendre les reines du pouvoir et nous, nous disons qu’on ne veut plus de ces prédateurs. il faut donc leur barrer le chemin.

        • Le 16 juillet 2018 à 11:28, par One smile En réponse à : Forum national de la diaspora : Le CFOP invite à plus de débats sur le vote des Burkinabè de l’étranger

          Mon frère RAWA, avec tout le respect que j’ai pour toi pour ta contribution dans les débats politiques de notre cher pays je te tire mon chapeau. Cependant, agissons utile et oublions notre orgueil et notre manque d’ambition. Vous savez, nul n’a le droit pas meme le président de brimer le droit de qui que ce soit dans ce pays si l’on porte la nationalité. je vais avancer deux raisons fondamentales pour que tu comprenne que nous devons changer de mentalité. 1/ depuis le regime compaoré, on nous déstabilisait et nous déroutait. On nous mentait sans qu’on ne puisse dire quoi que ce soit. 2/ on (les politiciens) nous utilise et continu de nous utiliser parce que en tant que jeunes nous sommes ni soudés ni possedont d’idéale pour nous prévaloir sur le plan politique. Pourtant, nous sommes les plus nombreux. alors frère avant d’affirmer quoi que ce soit publiquement, fait comme ZEPH il faut avoir les preuves. sinon tout ce que tu as eu a dire n’a rien n’a voir avec la réalité et traduit en justice tu écopera d’une peine maximale. si ce que tu dis est vraie alors croit moi c’est que c’est faut. parce que si la force de mal dont tu fais allusion veut détruire le pays elle le détruira car ton fameux ROCH n’a que deux maximal a faire et à la suite de ce que j’ai dit plus haut, c’est encore vous (Jeunes)qui porterait au pouvoir cette force de mal en se basant soit sur l’ethnie, soit sur les billets verts. A BON ATTENDEUR QUE DIEU BENISSE LE BURKINA FASO

  • Le 12 juillet 2018 à 12:58, par Thom’s En réponse à : Forum national de la diaspora : Le CFOP invite à plus de débats sur le vote des Burkinabè de l’étranger

    Bien dit. Je ne vois même pas la pertinence du vote de la diaspora, dans la mesure où le Burkina se trouve dans un contexte marqué par le terrorisme, la famine. Le vote de la diaspora en 2020 nécessite une organisation conséquente pour surtout éviter que certains faux Burkinabè ne votent. Pour y arriver, un seul document serait nécessaire : Carte Nationale d’Identité Burkinabè (CNIB) ou à défaut un Certificat de Nationalité Burkinabè. Refuser l’utilisation du passeport burkinabè et la carte consulaire.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Dr Ablassé Ouédraogo est libre