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Journée mondiale de la population 2018 : La présidente de l’ABBEF invite à « faire de la planification familiale une réalité » au Burkina

Publié le mardi 10 juillet 2018 à 09h17min

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Journée mondiale de la population 2018 : La présidente de l’ABBEF invite à « faire de la planification familiale une réalité » au Burkina

À l’occasion de la journée mondiale de la population, Windyam Kaboré, la présidente nationale de l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF), adresse ce message aux autorités et à toute la population. Elle invite tous les acteurs à une synergie d’actions, pour faire de la planification familiale une réalité au Burkina.

Ouagadougou, le 11 juillet 2018
La commémoration de la journée mondiale de la population 2018 sous le thème « la planification familiale est un droit humain », m’offre l’agréable opportunité de souhaiter à l’ensemble des acteurs travaillant inlassablement pour l’accès des femmes et filles aux services de planification familiale, une bonne fête. Je me réjouis que le Burkina Faso se joigne à la communauté internationale pour célébrer cette journée sous un thème particulièrement d’actualité. En effet, la planification familiale est essentielle dans la promotion des droits sexuels des femmes. Elle est aussi un élément catalyseur de son autonomisation.

Le choix d’un thème national axé sur « Dividende démographique au Burkina Faso : faire de la planification familiale une réalité pour accélérer la transition démographique » doit interpeller les gouvernants sur l’urgence :

-  d’un engagement fort à travers un investissement dans la planification familiale afin de maîtriser la forte croissance démographique ;
-  d’un investissement stratégique dans l’éducation afin d’avoir un capital humain de qualité ;
-  de la mise en œuvre d’une bonne politique économique, gage d’un développement humain durable inclusif.
L’importance de la planification familiale n’est plus à démontrer au plan individuel, collectif et partant pour le développement d’un pays. Elle est aussi un des maillons clés pour l’atteinte du dividende démographique.

L’ABBEF pour sa part à toujours œuvrer à l’accès des populations en général et des groupes vulnérables aux services de planification familiale de qualité. En 2017, nous avons offerts 668 336 services de planification familiale dans nos clinques fixes, nos équipes mobiles et à travers la franchise sociale.

Dans un contexte marqué un regain d’intérêt pour la planification familiale, je lance un appel pressant aux autorités politiques, aux partenaires techniques et financiers, aux acteurs de la société civile, d’œuvrer dans une synergie d’actions à :

• Renforcer l’accès aux informations et aux services de planification familiale, y compris la contraception au profit des adolescentes.
• Réduire les obstacles financiers empêchant l’accès des plus vulnérables aux services de santé sexuelle et de la reproduction ;
• Accroître le financement en faveur de la planification familiale ;
• Investir dans l’éducation de qualité afin d’avoir un capital humain productif et compétitif.

A l’ABBEF nous avons foi que la planification familiale est une option sur laquelle nous devons compter dans notre quête d’un monde plus juste, un monde qui garantit le droit des femmes au contrôle de leur fécondité. Nous croyons fortement à « un Burkina Faso dans lequel tous les individus, sans discrimination aucune, jouissent pleinement de leur sexualité en toute responsabilité ». Et pour nous, il faut « planifiez votre famille, vous serez heureux ! ».
Bonne fête.

Je vous remercie
Windyam KABORE
Chevalier de l’Ordre National
Présidente Nationale de l’ABBEF


A propos de l’ABBEF : L’Association Burkinabè pour le Bien-Être Familial (ABBEF) a été créée en 1979 par un groupe d’hommes et de femmes volontaires qui s’insurgeaient depuis le début des années 1970 contre les renvois de jeunes filles des établissements pour cause de grossesses non désirées.
Association nationale à but non lucratif, apolitique, bénévole et non confessionnelle, l’ABBEF intervient dans le domaine de la promotion des droits et de l’accès des plus vulnérables aux services de santé sexuelle et la reproduction.

Elle est membre à part entière de la Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) depuis 1989. Elle a été accréditée par cette fédération en 2007 et 2012. L’ABBEF est leader dans le domaine de la planification familiale. Elle dispose de six (06) points de prestations de services (PPS) de santé sexuelle, santé de la reproduction à Ouagadougou, Bobo- Dioulasso, Koudougou et Koupéla.
La vision de l’ABBEF est « Un Burkina Faso dans lequel les individus, sans discrimination aucune, jouissent pleinement de leur sexualité en toute responsabilité ».

Pour tout besoin d’information, veuillez nous contacter :
Siège social Rue Tibo Bernard OUEDRAOGO Ouagadougou
Tél : +226 25 31 75 10 / 25 31 05 98
E-mail : abbef@fasonet.bf

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Vos commentaires

  • Le 11 juillet 2018 à 15:08, par Opinion plurielle En réponse à : Journée mondiale de la population 2018 : La présidente de l’ABBEF invite à « faire de la planification familiale une réalité » au Burkina

    Oui, il n’est point et que certains, parce qu’on leur a appris, (ils ont été dressé pour apprendre à porter des CRAVATES à l’occidental) les conduisant tout droit à renier LEUR COSTUME LOCAL, le vrai et celui qui lui procure la meilleure protection contre les intempéries de son environnement, il SINGE l’occidental en trois pieces cravaté et fagoté fourré dans notre implaccable chaleur ; ils singent cette accoutrement qui n’est que l’adaptation au froid DE CANARD de chez eux qui exige que l’on soi fourré pour conserver la chaleur sous ses vêtements ; ils croient que se fourrer c’est pour se faire BEAU ; erreur ! ! ! !
    C’est pour se conserver au chaud, ni plus ni moins.
    Mais les singeries des uns (sans chercher à comprendre pourquoi ?) ne peuvent que conduire qu’à des attitudes de ce genre tout comme des femmes se couvrent la tete de TIGNASSES (mêches) qui ne sont que la fourrure d’adaptation au froid siberien toujours.
    Pauvres d’elles et vivement qu’elles engagent les veritables combats de la femmes africaines.
    Sans rancunes pour les uns et les autres, nous restons ensembles des freres dans notre diversité.

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