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Développement : Un nouveau programme pour améliorer l’efficacité des politiques publiques

Publié le mardi 3 juillet 2018 à 11h15min

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Développement : Un nouveau programme pour améliorer l’efficacité des politiques publiques

Dans la matinée du mardi 3 juillet 2018, Pauline Zouré/Kaboré, secrétaire d’État du ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, a procédé au lancement du Programme d’appui à la gestion publique et aux statistiques (PAGPS), à Ouagadougou. Financé par l’Union européenne pour un montant de 10,650 milliards de F CFA, le PAGPS couvre la période 2016-2021.

L’Union européenne (UE) intervient aux côtés du gouvernement dans plusieurs secteurs de développement à travers notamment le Fonds européen de développement (FED). C’est ainsi qu’au titre du 11e FED, elle a signé avec le Burkina Faso, une convention de financement pour la mise en œuvre du Programme d’appui à la gestion publique et aux statistiques (PAGPS), en décembre 2016.

Officiellement lancé ce mardi, ce programme se chiffre à 10,650 milliards de F CFA pour une mise en œuvre opérationnelle de cinq ans. La contribution financière du FED s’élève à 9,840 milliards de F CFA.

L’ambition du PAGPS, selon la secrétaire d’État du ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, est de contribuer à l’amélioration de l’efficacité des politiques publiques et de la gestion des moyens de l’État à travers la promotion d’une gestion saine des finances publiques et le renforcement du système statistique national.

À l’instar du Programme d’appui au renforcement de la gestion des finances publiques et des statistiques, qui, faut-il le rappeler, a permis la mise en œuvre des réformes des finances publiques, le PAGPS est composé d’un sous-programme « finances publiques » et d’un sous-programme « statistiques ».

Les activités du premier sous-programme, qui ont débuté en décembre 2017,visent« à contribuer à la promotion d’une gestion saine des finances publiques en soutenant la convergence vers les nomes régionales ». Le second sous-programme (ndlr, lancé en janvier 2018)« permettra de contribuer au renforcement du système statistique national et des prévisions macroéconomiques ».

À en croire Pauline Zouré/Kaboré, la formulation d’un tel programme a été faite de manière participative. « Les différentes missions ayant permis d’identifier les principaux résultats attendus et d’élaborer les divers documents du programme, ont été conduites en étroite collaboration avec les structures bénéficiaires », a-t-elle justifié.

C’est pour une mise en œuvre réussie des activités et l’atteinte des objectifs fixés que la présente manifestation qui consacre le lancement officiel du PAGPS a été initiée. Représentants des différentes structures gouvernementales, institutions en charge du contrôle externe, société civile ainsi que les partenaires techniques et financiers y ont pris part.

Au cours des travaux, ils ont discuté des grandes orientations et des réformes nécessaires pour améliorer le financement des politiques publiques, ainsi que des capacités du système statistique à mesurer les résultats de ces politiques.

De façon spécifique, le séminaire s’est déroulé sous forme de deux panels, l’un sur « Les contributions de la comptabilité des matières à la bonne gouvernance économique et à la fiabilité des finances publiques » et l’autre sur la « Réorganisation du système statistique national pour un meilleur suivi-évaluation des politiques publiques de développement au Burkina Faso ».

« Si on n’a pas des indicateurs qui sont calculés avec des statistiques, on ne peut tout simplement pas mesurer l’efficacité des politiques publiques. C’est pour cela que le programme statistique n’est pas une cerise sur le gâteau. C’est l’alpha et l’oméga au début pour la définition de politiques publiques et à la fin pour la mesure de l’efficacité de politiques publiques, d’où cette nécessité d’avoir un programme cohérant et solide », a, pour sa part, déclaré le chef de la Délégation de l’UE au Burkina Faso, Jean Lamy.

Dans son allocution, Jean Lamy n’a pas omis de mentionner leur contribution technique et financière à la réalisation du Recensement général de la population et de l’habitation prévu pour le mois de décembre. Les données permettront d’analyser les tendances démographiques et constitueront la colonne vertébrale du système d’informations statiques pour les prochaines années.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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