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Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

Publié le lundi 25 juin 2018 à 18h57min

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Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a fait le bilan à mi-parcours de sa gestion, au cours d’un entretien accordé à trois chaînes de télévision (RTB, BF1 et Burkina Info), le dimanche 24 juin 2018. Pendant plus de 60 minutes, le chef de l’Etat est revenu sur plusieurs aspects liés à la gestion du pouvoir, les questions épineuses du moment, sans oublier les rumeurs qui défraient la chronique sur la toile. Retour sur quelques grands axes de cet entretien.

Actualité l’oblige, le bras de fer qui oppose la Coordination des syndicats du Ministère de l’économie et des finances (CS-MEF) au gouvernement, a fait l’ouverture de l’entretien. Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a prôné le dialogue entre les acteurs. « Je voudrais encore réitérer toute ma disponibilité et celle du gouvernement à la discussion. Je voudrais encore demander aux syndicats du ministère de l’Economie et des Finances de lever leur mot d’ordre de grève, de reprendre leur service de manière à ce que nous puissions engager des discussions qui tiennent compte de tout ce que nous avons engagé avec les autres centrales aujourd’hui », a-t-il déclaré.

En ce qui concerne la motivation des agents du Trésor et des Impôts sur le taux de recouvrement escompté de 10% en termes d’augmentation, le chef de l’Etat a tenu à mettre la lumière sur le rôle que chaque acteur du développement joue au Burkina Faso.
Pour lui, les agents du ministère en charge de l’Économie « bénéficient déjà d’une motivation qui sont de primes de rendement qui sont déjà versées (les Fonds communs) ». « J’aimerais que nous comprenions que tout le monde participe au développement économique d’un pays, (…) les braves paysans du secteur rural (…) contribuent beaucoup à l’augmentation du Produit intérieur brut », a-t-il indiqué.

Sur la remise à plat des salaires des agents publics, objet d’un récent forum national, le journaliste de BF1, Aubin Guebré, est revenu sur le fait qu’il y a certaines catégories de travailleurs de l’Etat qui semblent ne pas être concernées (exemple des magistrats). « « Où est l’équité recherchée ? », a demandé le journaliste.
« Quand on dit que le problème est parti de chez les magistrats, je voudrais d’abord noter que c’est un argument facile qui est souvent utilisé. Lorsque nous sommes arrivés, nous avons trouvé des engagements qui étaient déjà pris. L’Etat est une continuité. Nous ne pouvons pas remettre en cause ces engagements, que ce soit la loi 081, que ce soit le texte qui était relatif aux magistrats. C’est ce que nous avons fait », a répondu le président du Faso.

Quant aux « revendications catégorielles qui sont venues d’autres secteurs » par la suite, le chef de l’Etat indique qu’elles sont certainement légitimes parce qu’elles sont fondées forcément sur des besoins pour améliorer les conditions des travailleurs mais « l’un ne doit pas être l’argument pour justifier l’autre », a-t-il précisé.

De l’emploi au train de vie de l’Etat

Lors de la campagne électorale, le candidat Roch Marc Christian Kaboré a promis de créer 655 000 emplois. « Aujourd’hui à mi-mandat, combien d’emplois ont été créés ? », a demandé le journaliste de Burkina Info, Ismaël Ouédraogo. « Sur la base d’une investigation qui a été faite par le ministère de la Jeunesse (non achevée), nous pouvons dire qu’aujourd’hui, il y a près de 190 000 emplois créés », a répondu Roch Kaboré, et d’ajouter que ce chiffre est appelé à augmenter.

Jean Emmanuel Ouédraogo de la RTB a rappelé au chef de l’Etat sa promesse électorale d’éradiquer la défiance de l’autorité de l’Etat qui, jusqu’à présent, est monnaie-courante au Burkina. Tout en rappelant que le Burkina est un Etat de droit (donc il y a également des devoirs), Roch Kaboré a déploré le fait que les mêmes personnes qui crient « il faut que ça change » ne soient pas prêtes pour ce changement.
« Lorsque nous disons que la loi sera appliquée dans sa rigueur et que nous l’appliquons, les gens disent que le gouvernement, c’est la répression. (…) Mais je dois pouvoir dire que nous allons appliquer la loi dans toute sa fermeté désormais », a-t-il martelé.

La question du train de vie de l’Etat est revenue au cours de cet entretien, compte tenu de l’achat des véhicules des membres du gouvernement estimé à trois milliards de francs CFA, qui a occasionné une vague d’indignation. Sur ce sujet, le chef de l’Etat s’est montré plutôt pragmatique. « Je voudrais vous rassurer que ce qui nous a guidés, c’est l’opérationnalité pour le gouvernement. Le contexte peut choquer mais arrêtons de faire des gorges chaudes sur cette question », a-t-il lancé.

Vers la suppression de certaines institutions de l’Etat ?

« Tout ce qui concerne les institutions de la République est codifié dans la Constitution, donc il ne peut pas appartenir à une rencontre, quelle qu’elle soit, de modifier ce que la Constitution a prévu comme institution », a fait savoir le chef de l’Etat.

A la question de savoir si le haut-représentant du président du Faso était concerné par cette question de suppression d’institutions, Roch Kaboré a clarifié les choses aussitôt : « J’ai demandé et j’ai créé le haut-représentant du chef de l’Etat pour plusieurs raisons. La première raison, il y a un certain nombre d’activités sur lesquelles je souhaite avoir quelqu’un d’une certaine hauteur pour représenter le chef de l’Etat.

Deuxièmement, il y a un certain nombre de réflexions que je souhaite également qu’elles soient engagées au niveau du haut-représentant. Troisièmement, en tant que chef d’Etat dans les institutions telles que l’Union africaine, la Banque mondiale, il y a des moments où le président est sollicité pour des missions de rencontres avec d’autres autorités. De ce point de vue, je choisis le haut-représentant pour faire ces missions pour me rendre compte jusqu’au jour où nous ferons la rencontre finale pour discuter ».

Accès à l’eau potable, la santé et l’éducation

Où en est-on avec le programme « Zéro corvée d’eau » ? A cette question, le président a pris l’exemple de la ville de Ouagadougou en justifiant que la capacité en fourniture d’eau a été augmentée mais la ville également s’élargit. Autre aspect, il a souligné que lorsqu’il y a coupure d’électricité, les châteaux d’eau ont du mal à se remplir.

Les hôpitaux de référence de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso se trouvent dans de conditions difficiles, après constat. Une situation que le chef de l’Etat a reconnue avant d’annoncer qu’une étude a été faite sur la possibilité de construire, dans la même zone de l’hôpital Yalgado, un autre hôpital, tout en conservant l’ancien. « Cette étude est terminée. Nous sommes maintenant àla recherche de partenaires pour que nous puissions reprendre de façon pratique, la remise en état de l’hôpital Yalgado », a-t-il ajouté.

En ce qui concerne le secteur de l’éducation, le problème des élèves de la région du Sahel, qui n’ont toujours pas composé leurs examens, est revenuau cours de l’entretien. « Je peux vous assurer, sans vous donner de date, que ce sera fait forcément avant la rentrée (2018-2019) afin que ces élèves puissent continuer leur école normalement », a-t-il affirmé.

La sécurité, un défi de taille

« Vous êtes à mi-mandat, avez-vous la foi de vaincre le terrorisme ? ». Voilà en substance la question qui a été posée au président du Faso. « De mon point de vue, je suis satisfait de l’action de nos Forces de défense et de sécurité (FDS) qui, au fur et à mesure, montrent que nous sommes en montée en puissance. Je voudrais vous rassurer que tout est mis en œuvre pour que nous puissions, au plus rapidement possible,terminer avec le terrorisme, pas à 100% parce que c’est un fléau mondial, mais nous devons faire en sorte t’atténuer la pression du terrorisme dans notre pays », a-t-il confié.

Gestion de Roch Kaboré, un « pouvoir diesel » ?

« Nous sommes dans un pouvoir où il ne s’agit pas de courir mais de construire un avenir. J’écoute toujours la presse et ce qui se dit ça et là : ‘‘le pouvoir est diesel’’ ; ‘‘il n’y a pas d’autorité’’. Il y a bel et bien une autorité et je voudrais vous rassurer que le bateau est bien mené », a rassuré Roch Kaboré.

Pour les gens qui se demandent si le pouvoir de Roch Kaboré pourrait arriver à 2020, le chef de l’Etat a indiqué que le Burkina Faso n’a pas de richesse particulière en dehors du travail des Burkinabè. « Le Burkinabè a été reconnu comme quelqu’un d’intègre, de travailleur et qui aime son pays.
Nous devons continuer à cultiver ces valeurs-là et éviter la rhétorique. Il est facile d’être dans des salons et de faire des déclarations. La question que chacun doit se poser, c’est quelle est notre contribution à l’évolution du Burkina Faso », a-t-il commenté.Et d’ajouter que « nous arrivons forcément en 2020 ».

Aussi, le président du Faso a soulevé la démocratie qui permet de trancher les choses. « Le peuple burkinabè aura en 2020 à se prononcer sur les personnes qu’elles estiment indispensables ou nécessaires pour conduire la destinée du pays », a-t-il notifié.

Pensez-vous vous représenter en 2020 ? A cette question, il répond : « Dans la loi, j’ai droit à un deuxième mandat. Dans l’esprit, je me battrai pourgagner mon programme et je me représenterai en 2020 ».

Quant à la participation des Burkinabè de l’étranger aux élections de 2020, il a fait savoir que l’engagement a été déjà pris et tout sera mis en œuvre pour son effectivité.

Une synthèse de Cryspin Masneang Laoundiki
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Vos commentaires

  • Le 25 juin 2018 à 19:58, par Un fils de Solenzo En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Au moins ce Président est plus sincère et plus honnête avec lui-même que l’Ivoiro-Burkinabé. Les journalistes lui ont posé toutes ces questions sans peur. Au temps de Blaise aucun de nos journalistes n’oserait poser des questions aussi dérangeantes. Aussi avant la fin du 1er mandat de RMCK le 1er coup de pelle de bull pour le bitumage de la route de Solenzo pourrait avoir lieu. C’est pas comme les paroles en l’air de Kouassi Blaise qui jouait avec nos émotions à chacune des campagnes présidentielles (1991, 1998, 2005 et 2010). Mon souhait est que Le PF rectifie le tir par rapport à 3 choses :
    1- Education : revoir et modifier les programmes enseignés au primaire et au secondaire pour le bonheur de notre jeunesse. L’ecole Nouvelle Burkinabé devrait désormais former des practiciens aux dépend des théoriciens. Je veux dire avoir plus d’écoles techniques que d’enseignement général.
    2- Engager nos banques à avoir plus de poids dans le développement économique du pays. Nos banques sont tournées sur les petits prêts au lieu de donner l’opportunité de créer des emplois en soutenant les porteurs de projets de développement.
    3- Notre Justice. Cette institution doit se réformer. Il ya trop de bras valides qui sont nourris gratuitement dans nos prisons. Boucoup y sont pour des crimes mineurs (vols de moutons, cellulaires, etc...). Il faut au moins copier l’occident (liberté sous caution) ou la Chine (prisonnier travail pour l’Etat pour payer sa liberté sous caution).

  • Le 25 juin 2018 à 20:35, par armel En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Dans tous les cas,on vous croit,on vous suit.vous êtes vraiment la solution pour le Faso.il faut vraiment être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître le changement.aujourd’hui hui ,ici,si tu es claire dans tes activitées,tu gagne ta part.mais si tu veut passer par le faut et la magouille,plus de marché comme au tant de la belle mère. tanto Rosine est la,et c est une LIONNE,première dans le classement des ministres africains des finances.Bravo Excellence,votre réélection est ASSUREE,en face,c est maiiiiisss

  • Le 26 juin 2018 à 06:45, par Le boss En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Merci Presid. Le chien abois la caravane passe. Ceux qui font les declarations au hazard, la loi vous autorise a vous presenter en 2020. Attendez donc cette date et le peuple va vous choisir si il pense que vous etes meilleurs.
    Pour l’opposition, je la conseille d’arreter de crier car si le regime actuel ne travaille pas, vous devrez etre les premiers a etre contents. Cela augmente votre chance de passer en 2020 non ?. C’est parceque vous voyez que les choses sont bien faits pas a 100%, mais a environ 50 a 70% a mi mandate que vous criez et ceci pour perturber RMCK.
    Vous serez decus.
    Le Boss

  • Le 26 juin 2018 à 07:21 En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Moi j’ai quelque chose à dire aux syndicats .messieurs les syndicalistes laissez d’abord le gouvernement chercher les moyens.ne pressez pas comme une orange.où trouvera til les moyens pour vous ?avant vos revendications faites souve2 une étude.

  • Le 26 juin 2018 à 07:32, par Victor En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Bravo Monsieur Le Président.On vous croit on vous suit.

  • Le 26 juin 2018 à 08:30, par Zemosse En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Toujours égal à lui même, Rock. IL insiste et signe : "je n’ai pas ouvert la boîte à pandore en accédant à l’augmentation des salaires des magistrats ; j’ai respecté un engagement du CNT car l’État est une continuité " . Et pourtant ,un Président visionnaire, venu trouver les caisses de l’état vides, paraît-il , auraient réfléchi par 4 fois avant d’accéder à cette requête quand bien même un Etat aux poches troués est une continuité. Et pourtant,Trump, président du pays le plus puissant et le plus démocratique du monde, une fois au pouvoir, à renié les engagements de son prédécesseur Obama. Il y a PRÉSIDENT et président. Voilà le Burkina dans la merde.

  • Le 26 juin 2018 à 08:33, par Arch En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Le président n’est pas trop convaincant il ne parle pas de la lutte contre la corruption. Les gens continuent à piller et préfèrent la facilité à la rigueur au travail. la culture du mérite a disparu. Sans une lutte contre la corruption toute action pour le développement est vain. Le jour que le Président commencera réellement à réduire les inégalités et sanctionner corrupteur et corrompu il commencera à devenir crédible car les gens seront obligés de se remettre au travail. bonne chance à lui

  • Le 26 juin 2018 à 09:11, par HUG En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Une rencontre ne peut pas supprimer des institutions codifiées par la discussion. Et le haut représentant du chef de l’Etat ? La constitution avait prévu cela ? Non, mais vous avez nommé un haut représentant. Ne supprimer pas ces institutions à institutions. La coordination des syndicats de la fonction publique a eu raison ne pas participer à ce forum.

  • Le 26 juin 2018 à 11:11, par la loupe En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Bonjour. Je valide et adhère totalement à la vision du président Rock Marc Christian KABORE. Que Dieu l’accompagne dans son désir de travailler au bonheur des burkinabés. Il n’est même pas assoiffé du pouvoir, il parle du dernier mandat dont la constitution lui autorise simplement et pas plus. Bonne chance nous tous !

  • Le 26 juin 2018 à 12:41, par ciceron En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Camarade Prési...! Merci de désillusionner les remise-à-platistes.

  • Le 26 juin 2018 à 12:44, par ultima R2 En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Cher excellence, vous êtes là depuis plus de 30 ans dans les rouages du pouvoir, et tous les problèmes que vous citez ne vous sont pas étranger. Entre investir des milliards dans des véhicules pour le confort de certains déjà privilégiés, et investir cette somme dans la résolution des problèmes que la plupart des Burkinabé vivent au quotidien (délestages, coupure d’eau, scolariation, etc ; ; ;). Son excellence, je ne crois pas que vous soyez l’homme qui puisse donner un avenir radieux au Biurkina, car vous faites partie de ceux qui ont freiner notre élan dépuis la mort de Sankara.
    Au risque de me voir censurer, voire emprisonner, je vous dit du fond du coeur que même si vous faites encore 30 années au pouvoir, le Burkina ne retrouvera jamais son auto suffissance alimentaire, ni sa justice, car vous faites parti de ceux qui ont bâillonner le peuple et laisser prospérer tous les problèmes que vit le Burkina.
    Celui qui a soutenu Blaise dans sa volonté de modification de l’article 37 et qui retourne sa veste à la dernière minute, ne sera jamais crédible aux yeux des Hommes intègres. J’assume la pertinence de mes propos au risque de rejoindre Naïm en prison , car je sais que la vérité se trouve de notre côté.
    Allez vous pouvoir emprisonner tous ceux qui partagent les mêmes analyses que Naïm ?

  • Le 26 juin 2018 à 13:06, par DODO En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Merci monsieur le président. Mais il faut vite passer au dialogue avec les financiers pour ne pas avoir un bilan négatif à la fin de l’année. Beaucoup sont entrain de vous pousser pour aller du mauvais côté avec les financiers, mais je crois bien que vous allez pas leur donner cette occasion. Les trois journalistes devaient aussi se mettre en Faso Danfani pour vous accompagner car nous le disons toujours de consommer ce que nous produisons. Et pour ça, monsieur le président, vous êtes un exemple.

  • Le 26 juin 2018 à 14:04, par ollo En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Je valide l’idée du Fils de Solenzo. Dans une logique plus large, nous devons au niveau de nos pays :
    1. Veuillez à la profitabilité des prêts contractés au niveau des bailleurs en général. Prenons l’exemple de ce vieux moteur acquis pour la station SONABEL de Komsilga que le pays doit rembourser. Des générations entières devrons se priver du bien- être à cause du service de la dette publique pour un bien qui n’aura servi à rien. Il en est de même pour de nombreux secteurs d’activités comme l’Agriculture qui engloutit des milliards sans que la faim ne cesse dans nos pays, des infrastructures qui se dégradent plus vite que celles construites au temps colonial.
    2. Adopter un système de contrôle de nos plans nationaux et ne pas laisser le loisir aux gens sans vision et sans patriotisme de nous amener à recommencer sans cesse nos actions de développement.
    3. Créer des structures de veille des secteurs stratégiques tels que l’Environnement, l’Eau, l’Energie, l’Agriculture, l’Education, la Santé et le Foncier. Beaucoup de nos problèmes dans ces secteurs relèvent plus du tâtonnement, de l’incompétence, de la cupidité et du manque de vision des individus. La structure de veille aura un travail de rappel de notre vision commune en tant que nation, de contrôle, d’alerte et nous épargner des rencontres, séminaires, ateliers, colloques, et mêmes des études inutiles.
    4. Veiller sur la gestion des institutions internationales et ONG dans nos pays et le problème de transfert de compétences. Il n’est pas juste que nous continuions d’être dépendants de leurs expertises pendant plus de 50 ans et que nous ne sachions même pas ce qu’ils engrangent concrètement sur notre dos.
    5. Dans le sens de la réconciliation nationale, ouvrir un guichet pour permettre aux gens de bonne foi de venir avouer leurs forfaits et de proposer des solutions de réparation. On sanctionnera tous ceux qui refuseront cette mesure, preuve de leur mauvaise foi, et on les traitera avec la rigueur de la loi.

  • Le 26 juin 2018 à 14:24, par Minute En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    merci mon Prési. Vous êtes très pondéré . Qui mieux que vous pouvait diriger ce pays post insurrectionnel avec plus de sagesse et de démocratie ? Laissez les moagha du centre et musulman à souhait à continuer d’aboyer. Le Burkina avance malgré les vicissitudes de la vie. Long live to you !

  • Le 26 juin 2018 à 14:41, par boudson En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    MERCI POUR CLAIRVOYANCE POUR LE BURKINA FASO. RESTEZ TRANQUILLE CAR VOTRE POUVOIR N A PAS D’ ÉGAL DEPUIS 1960. VOUS SERAI RÉÉLU S IL PLAIT A DIEU.LE CHIEN ABOIE LA CARAVANE PASSE.

  • Le 26 juin 2018 à 19:49, par Faustin Yameogo En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Tres belle prise de la parole et affirmations du réel. Dans la conscience populaire, le vrai citoyen se retrouve dans les réalisations du programme présidentiel plus réaliste avec plus de maitrise.

  • Le 26 juin 2018 à 19:57, par La réflexion En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Bonjour à tous

    La grandeur d’esprit
    Il y a un temps pour tout. Avec assurance et en bon père de famille le Président nous donne des leçons assez claires. Chacun de nous doit participer à la construction de la nation.
    Mille fois merci pour cette communication édifiante qui est la première dans l’histoire du Faso
    Plein courage et le Tout Puissant guide vos pas.
    Merci au journalistes, ma reconnaissance au PRÉSIDENT

  • Le 26 juin 2018 à 21:06, par Paul KERE En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    "Le chien aboie, la caravane passe". Qui est le chien ? Qui est la caravane ? dans vos commentaires calamiteux. Voyez-vous, lorsqu’on parle de choses sérieuses, notamment en ce qui concerne la gestion de l’Etat, ce type d’assertion n’a pas sa place dans les fora. Je tenais à vous le dire sans me cacher comme la plupart de ces navigateurs clandestins en eaux troubles le font sur le net.
    Un seul aspect de cette interview du Président KABORE m’a fait plaisir : C’est le retour du dialogue avec les syndicats. Donc c’est l’exécutif qui a reculé et non les syndicats qui ne pouvaient, en aucun cas, reculer. Tous les pouvoirs qui se sont heurtés aux syndicats ont payé de leur départ, en commençant par Maurice Yaméogo. Donc vous voyez que cela ne date pas de maintenant.
    Ensuite, j’ai un regret, que le Président du Faso actuel veuille d’abord la justice avant d’entamer la réconciliation. Personne n’a le monopole de la réconciliation et personne, même le Président du Faso, ne détient le monopole du timing de cette réconciliation nationale. C’est un impératif que tous les burkinabè doivent se réconcilier même en dehors de la justice, surtout dans ce contexte mouvementé de notre pays. C’est pourquoi, je considère que c’est un mauvais choix que de mettre la justice avant la réconciliation. Vous pouvez obtenir une belle décision de justice que vous aller encadrer et afficher dans votre salon sans pouvoir l’exécuter. C’est le risque qui guette le pouvoir MPP de s’entêter à vouloir d’abord la justice avant la réconciliation.
    Et si le pouvoir MPP ne prend garde, sa fin sera pire que le CDP d’antan qui a aujourd’hui le vent en poupe. Je ne suis pas sûr que le MPP pourra se relever d’une chute aussi brutale que celle qu’a connu le CDP du Président Blaise COMPAORE. Allez aujourd’hui même dans les campagnes, la dureté de la vie fait qu’une majorité actuelle de burkinabè revendique le retour du CDP au pouvoir. Ce n’est pas un secret pour personne.
    Donc si la moitié du mandat restant n’est pas mis à profit pour mettre en place des projets concrets de développement, il est évident que le CDP, l’UPC, l’ADF/RDA, la NAFA et tous les autres partis politiques de l’opposition reviendront au pouvoir en 2020. Il reste à trouver une formule adéquate pour éviter le coup KO du MPP au premier tour. Et ça, les dirigeants des partis politiques actuels sont avertis pour ne pas faire comme en France, notamment par l’émiettement des candidatures égocentriques qui a conduit à mettre successivement deux fois de suite le Front national a deuxième tour.

  • Le 27 juin 2018 à 07:17, par Ka En réponse à : Bilan mi-mandat du président du Faso : « Je me battrai pour gagner mon programme et je me représenterai en 2020 », Roch Marc Christian Kaboré

    Maître Paul kéré, je confirme une chose possible de ton analyse : Une opposition forte et soudée peut faire la différence en 2020 ‘’’a condition.’’’ Mais au sujet de la fermeté et le jeu politique du président Roch Kaboré concernant le syndicat manipulé, je trouve très louable de sa part de bien vouloir opté pour le dialogue qui sera profitable pour les deux camps antagonistes. Si c’était un régime comme celui de l’introverti Blaise Compaoré, les responsables syndicaux étaient sanctionnés, et même licenciés.

    La seule chose que je conteste, est quand tu dis que le syndicat a fait tomber des régimes comme celui de Maurice Yaméogo : Ce n’est pas exact, car aucun syndicat n’a jamais pu défaire un régime dans notre pays : L’exemple du pouvoir égoïste familiale composé des cousins de Maurice Yaméogo, comme le confirme un honorable grand frère Firmin Diallo que je salue en passant, dans une des analyses d’Ablassé Ouédraogo, ‘’’’en 1966 c’est une fraction dissidente du RDA avec Joseph Ouédraogo à sa tête, réfugié dans la CATC (Confédération Africaine des Travailleurs Croyants) qui a mené la lutte avec le MLN clandestin. Et c’est pour empêcher la fraction dissidente du RDA de prendre le pouvoir que le MLN a fit lancer par les élèves "l’Armée au pouvoir.’’’ Mais dire que les syndicats ont toujours fait descendre des régimes dans notre pays, est vraiment une lecture de maquis et erronée de ceux qui ne connaissent pas ce que c’est la puissance des mouvements populaires d’un peuple averti.

    Même les valets des impérialistes et la droite Burkinabé avaient demandé à notre responsable du central syndicale Soumane Touré de déstabiliser la révolution de l’idéologue Thomas Sankara, mais ce syndicat n’a rien pu faire face à un peuple qui a dit que ça ne se fait pas : Et si le peuple Burkinabé dit que ça ne se fait pas, ça ne se fait pas.

    Nos syndicats forts datant, ont toujours associé leurs actions a celles du vouloir du peuple opprimé. Mais les syndicats qui cavalent tout seuls pour leurs propres intérêts que ceux de toutes les luttes des classes, sont écrasés par le patron qui a des moyens puissants de répressions légitimes. Et si le régime diesel de Roch Kaboré veut se réveiller et taper sur la table, ces radicalisés syndicats du ministère des finances peuvent être tous mis hors de cause.

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