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Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

Publié le vendredi 15 juin 2018 à 12h36min

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Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

C’en est fini de la conférence sur la rationalisation du système de rémunération des agents publics de l’Etat. Après trois jours de concertations auxquelles ont pris part cinq centrales syndicales et 21 syndicats autonomes, le Burkina Faso, selon le premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a franchi ce 14 juin 2018, un pas décisif de l’histoire de la refondation de sa fonction publique. De cette rencontre qui se veut historique, l’on retiendra que des recommandations ont été faites dans le cadre de la réduction du train de vie de l’Etat et de l’épineuse question des fonds communs.

Pour une réforme, les conclusions de cette fameuse conférence des forces vives de la nation sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat risquent d’impacter tous les acteurs de l’administration. Et « dès demain », foi de Paul Kaba Thiéba, on devrait assister au début de la mise en œuvre des recommandations.

« Nous sommes allés au fond des problèmes, des questions d’équité, de justice, la gestion des ressources publiques, notamment la réduction des dépenses et d’augmentation de ressources ont été évoquées sans tabou. Certains craignaient que ce ne soit pas le cas, mais tout a été transparent » a noté le premier ministre, soulignant que le Burkina vient de dégager les voies qui rendront désormais compatibles, les dépenses et les ressources publiques , l’offre et la demande des services publics. A ce sujet, que peut-on retenir des recommandations issues la présente conférence ?

Des recommandations entrant dans le cadre de la réduction du train de vie de l’Etat, il n’en manque pas. Ainsi, les participants à la présente rencontre ont proposé une réduction de la durée du maintien de la rémunération des membres du gouvernement et présidents d’institutions de 6 à 3 mois, la suppression de certaines institutions de la république telles que le Conseil économique et social (CES), le Médiateur du Faso, le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) et le Haut représentant du président du Faso.

Au titre des recommandations, figurent également, l’adoption et la mise en œuvre du plan d’actions de la politique immobilière de l’Etat, la rationalisation des Etablissements publics de l’Etat (EPE) et une optimisation des charges de fonctionnement, une réorganisation institutionnelle des départements ministériels pour une mise en cohérence avec le budget programme.

Des avantages servis aux agents de l’Etat

Sur ce point, l’une des questions qui défraie la chronique est bien sûr, les fonds communs. A ce propos, le rapport final propose un encadrement des fonds communs par une loi, en les indexant aux amendes et pénalités. « Pour les montants à servir, les plafonner en les limitant à 25% au maximum de la masse salariale annuelle des bénéficiaires » peut-on lire dans le rapport général de l’atelier.

La date d’effet étant fixée au 1ER janvier 2019, il est à préciser qu’un décret sera adopté dans l’optique de préciser les modalités de répartition des fonds communs.
Réagissant à cette question, la ministre en charge de l’économie, Hadizatou Rosine Sori/ Coulibaly, confie : « Malgré les discussions, nous sommes arrivés à un consensus. A partir du moment où le fonds commun lui-même était assis sur les pénalités, c’était durable. C’est parce que le mode de calcul a évolué que cela n’est plus soutenable. La question était qu’il fallait revenir aux fondamentaux ».

Puis de poursuivre : « La réunion n’a pas parlé de suppression du fonds commun. Il ne s’agissait pas de remettre en cause le fonds commun, mais de s’assurer que tous les avantages extra-salariaux étaient indexés sur des éléments qui pouvaient les rendre plus durables. Nous espérons avoir la compréhension des uns et des autres. Le personnel du ministère est conscient que le fonds commun était arrivé à un niveau difficilement soutenable ».

Et quand on parle de consensus, le porte–parole des organisations syndicales, Olivier Guy Ouédraogo, a quand même du mal à cacher son mécontentement. « Je ne peux pas dire que je suis satisfait. Au moment où je vous parle, il y a des camarades qui ne sont pas contents. Quand on veut faire des transformations qualitatives, on est obligé par moments, de passer par des moments difficiles. Je voudrais que nos camarades sachent que ce sont des moments difficiles par lesquels nous devons passer et qu’ensemble, on pourra revenir dans deux ou trois ans, quand tout sera stabilisé , pour voir ce que nous pouvons encore faire pour ces camarades qui ont accepté ce sacrifice pour que ce pays puisse être stable et que nous puissions avancer ».

Lire aussi : Mise à plat des salaires des agents publics : Même le président du Faso est concerné, selon le Premier ministre

Au titre des recommandations prises pour la rationalisation des avantages servis aux agents publics, on peut noter, entre autres, le maintien des primes de rendement aux régies de recettes, l’harmonisation des frais de mission de tous les fonctionnaires (magistrats et autres fonctionnaires) à l’intérieur et les frais de transport définis, une hausse des frais de mission à l’extérieur , l’opérationnalisation de l’assurance maladie et l’adoption d’un décret fixant les avantages en carburant ( en évitant la notion de plafonnement qui a un caractère discriminant ».

Quid de la rémunération ?

Sur le traitement salarial, a l’instar du président du Conseil national des organisations de la société civile, Jonas Hien, le Secrétaire général de la Confédération syndicale burkinabè et porte-parole des organisations syndicales, Olivier Guy Ouédraogo, rassure qu’ « aucun travailleur ne perdra ». Aussi, il soutient : « 80% des travailleurs verront leur traitement évoluer vers les 20% qui avaient des statuts autonomes et autres et qui avaient des salaires nettement plus élevés ».

Ainsi, la réforme de la fonction publique burkinabè prévoit une grille indiciaire harmonisée, consistant à trouver un niveau moyen entre les traitements les plus faibles et ceux les plus élevés, à l’intérieur des mêmes catégories et échelles des fonctionnaires d’Etat, les agents relevant de statuts autonomes payés sur le système intégré de gestion administrative et salariale du personnel de l’État (SIGASPE) et les agents d’établissements publics de l’Etat.

La rationalisation du système de rémunération des agents publics consiste également, entre autres, à tenir compte des ratios communautaires pour la politique de fixation des éléments de rémunération et le plafonnement des éventuels écarts de rémunération indemnitaire à 25% maximum entre les agents relevant de la même catégorie.

Notons que les conclusions de la présente conférence envisagent un moratoire autour de certains points en vue d’obtenir une accalmie nécessaire pour la mise en œuvre des conclusions de la conférence. Aussi, il est prévu la mise en place d’un comité technique de suivi des recommandations (en pièce jointe), associant les forces vives de la nation, pour la mise en œuvre effective des résolutions de la conférence.

A LIRE :

- Rapport final Groupe 3 sur la Rationalisation des dépenses publiques et optimisation des recettes

- Rapport atelier 1 Conférence nationale sur le Systeme de rémunération des Agents Publics

- Le RAPPORT SYNTHÈSE SUR LA CONFÉRENCE REMUNERATION

- Le Rapport synthétique des travaux de l’atelier

- Les recommandations

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 juin 2018 à 09:26, par MBAFO En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Vs avez omis de fusionner certains ministeres tels qe PROMOTION DE LA FEMME,CULTURE,ENVIRONNEMENT...Il faut serrer.

  • Le 15 juin 2018 à 09:29, par Mafoi En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Je ne suis pas certain que ce sont nos institutions de la république qui plombent l’économie mais force est de constater que certaines sont juste créer pour le décorum à l’image du CES,du HCRUN,du Haut Conseil pour le Dialogue Social (HCDS) etc....Je ne serai donc pas contre leur suppression mais il faut surtout s’attaquer aux gaspillages les plus élémentaires des deniers publics et là,il y a un grand effort à faire

  • Le 15 juin 2018 à 09:34, par Sala En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Rapport truffé de fautes, pas possible !!!

  • Le 15 juin 2018 à 09:57, par Hussein En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Cette histoire de fonds communs n’existe dans de sens que chez vous au BF pays des soi-disant hommes integres(?). Que les gens de parents pauvres cultivateurs (90% des burkinabé) aillent à l’école pour devenir agent publique pour se servir et piller l’argent du peuple. Pas étonnant que vous vous submergez là-bas dans les ordures, sans aucune perspective pour vos enfants. Ces fonds devraient être purement et simplement SUPPRIMÉS !!! Mais pas assez étonnant : chez vous on fait facilement du bouc un jardinier ! Et quand un bouc devient jardinier, il n’y a aucune chance pour le jardin de bien pousser ! C’est un peu ca dans les pays africains avec la soi-disante élite africaine !

  • Le 15 juin 2018 à 10:09, par SS En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Nous osons espérer que ces recommandations seront appliquées. Bravo a dame Rosine pour avoir levé, poursuivi et rattrapé le lièvre. En réalité madame a pu rattrapé ce mammifère parce qu’il avait si grossi grossi grossi qu’il n’arrivait plus à atteindre sa vitesse de croisière pour y échapper. Pour dire que nous somme souvent victime de nos propre turpitude.
    Je parie que ce rongeur gras retrouvera sa santé d’ici le 1 janvier 2019 avec la baisse vertigineuse des corps gras pressent dans sont corps. Il faut à quelque part remercier dame Rosine pour sa vision à sauver ce lièvre obèse.
    Madame, vous êtes une fierté pour le pays. Je paris que vous serez la meilleur ministre de l’économie d’Afrique cette année.
    J’ai pas cité quelqu’un.

  • Le 15 juin 2018 à 10:21, par Hum En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Madame le Minefid ne vous cachez pas derrière les micros et cette conférence pour mener un dialogue à distance avec les syndicats de votre ministère. Tôt ou tard, il va falloir que vous discutiez avec ces syndicats qui sont des partenaires et non des adversaires sociaux. Les oiseaux rares qui se soucient des indicateurs de convergence de l’UEMOA, sont les mêmes qui sont prêts à fouler à terre les mêmes textes de l’UEMOA quant il s’agit des avantages à accorder à leurs collaborateurs. Dans aucun texte communautaire, le fonds commun est assis sur les amendes et pénalités.
    Laissez votre orgueil derrière et allez discuter avec les syndicats. Quand j’ai écouter le ministre Sango (émission controverse d’hier sur la RTB) dire que le PF a instruit chaque ministre à appliquer les protocoles déjà signés avant le projet de remise à plat, j’ai compris que le Minefid est de mauvaise foi parce que les syndicats ne demandent que l’application de leurs protocoles d’accord.

  • Le 15 juin 2018 à 10:22, par Burkindi En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Je dis BRAVO au gouvernement et au PF en tête. Nous avons ainsi un acte inoubliable qui rentrera dans l’histoire de notre pays. Nous espérons que cela met fin aux grèves de tout genre et le pays va avancer. Encore Bravo !

  • Le 15 juin 2018 à 10:30, par Substance Grise En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Mais que dites vous de certaines structures para étatiques et certains syndicats qui grâce au soutient de l’état prennent des milliards par an sur les produits sans qu’on ne sache où vont ces milliards. Sous la transition des services ont été audités et il n’ya pas eu de suite. Il faut un serieu ménage dans le secteur privé lá où on sait que les fraudes fiscales et douanières nous font perdre près de 1000 milliiards l’an Mais comme la plupart de certains hommes d’affaires sont copains aux hommes politiques même partenaires en affaires Mme la ministre de l’économie ne peut pas taper dedans.
    Vous n’avez pas aborder les crimes économiques basées sur la corruption qui est le vrai cancer
    Soyons logiques sur toute la ligne et que tout le monde accepte le sacrifice et les sanctions en cas de non respect des principes de bonne gouvernance
    Bonne chance au Burkina Faso

  • Le 15 juin 2018 à 10:55, par walai En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Sala, mais tu comprends ce qui est écrit, oui ou non ? C’est l’essentiel. Chacun fait le malin. Il y a des fautes dans tout, livre ou autres, même dans les romans de Senghor ou Molière. Arrêtez vos bassesseries. On est là pour la quintescence des choses.

  • Le 15 juin 2018 à 11:01, par Le Roi En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Tout homme honnête et croyant , bref tout homme intégre devrait se réjouir des conclusions de ce rapport .

  • Le 15 juin 2018 à 11:11, par pingrelabsa En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Au préalable d’autres propositions devaient être trouvées par les agents eux mêmes et des sages avisés:ex diminution du nombre de députés.du nombre des ministères ou les fusionner.
    ne pas faire avancer machinalement tous les agents ;décorer les méritants réels ;recompenser ceux qui dénoncent les corruptions avérées

  • Le 15 juin 2018 à 11:44, par Burkinbi En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Bonjour,
    Qu’en est-il du ministère sans portefeuille ?
    Y a-t-il limitation du nombre de conseillers d’un ministre ?
    Pourquoi ne pas fusionner certains ministères ? Cela réduirait les dépenses.
    Merci

  • Le 15 juin 2018 à 11:44, par sidbala En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Ce rapport ne pourra jamais être appliqué pour la simple raison que se sont les mêmes qui l’on conçut que la situation profite,sans quoi les vrais partenaires sociaux devraient sans management participer à cette messe.
    C’est du : m’as tu vu ? ; n’importe QUOI

  • Le 15 juin 2018 à 11:55, par Jean MOULIN En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Bravo au Gouvernement.

    Toutes mes excuses à S.E.M le Président du Faso car après votre discours qui prévoyait cette rencontre, j’avais parlé de pipot. Aujourd’hui, j’ai eu tort et humblement je vous demande pardon.

  • Le 15 juin 2018 à 12:02, par Un fonctionnaire désabusé En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    En attendant de voir ces mesures à l’oeuvre, j’interpelle le ministère de la fonction publique à considérer ceci :
    - Des personnes affectées à des postes de haute responsabilité du fait de leur compétence et de leur capacité à rapporter à l’Etat mais reste sous-catégorisées. Il convient de revoir la catégorie de ces personnes (classer tout fonctionnaire de catégroie inférieur et désigné à un poste de responsabilité important DG et peut-être directeur en catégorie A comme ça se fait pour les préfets.). Il faut travailler comme les anglosaxons : les compétences et non les papiers. Les bénéficiairent doivent garder leur catégorie définitivement y compris les préfets lorsqu’ils ne sont plus à ces postes puisque leurs compétences sont prouvées et qu’ils serviront toujours par leur expertise.
    - Définir des missions claires et des tâches précises pour les personnes nommées dans les postes de responsabilité. Il faut des contrats d’objectifs avec les DG et directeurs, évaluer ces contrats annuellement, lorsqu’ils ne sont pas satisfaisants sans que l’individu ne puisse justifier la situation il faut l’enlever. Beaucoup de DG aujourd’hui ne savent pas dans quelle direction conduire leur service et ça tatonne. Revoir véritablement les compétences dans l’administration publique et faire appelle à ceux qui l’ont pour accomplir les tâches avec des salires mérités. Il faudra un appel à candidature s’il le faut pour es postes de DG dans l’administration publique.
    - Harmoniser véritablement l’allocation des ressources aux différentes directions.
    - J’encourage l’idée du départ volontaire. Il faut accompagner les fonctionnaires qui veulent quitter la fonction publique pour qu’ils puissent facilement entreprendre. Cela va réduire les charges, ouvrir des postes pour des chômeurs et créer des emplois parce que bcp de fonctionnaires ont l’expertise pour crer des entreprises dans leur domaine et employer d’autres personnes, mais les possibilités et ressources manquent.
    - Eviter la nomination de personnes qui n’ont pas une expertise confirmée dans les postes de responsabilité technique et de même comme ministre dans les ministères techniques (santé, environnement, énergie, mine, etc.)
    - Renvoyer les professeurs d’universités (ministres, directeurs) dans les universités qui manquent d’enseignants. Il ne manque pas de burkinabé compétents pour gérer les départments gérés par ces gens.
    J’espère que le Président ou le PM me lira.
    Je m’arrête là pour ne pas allonger la liste.
    Cordialement.

  • Le 15 juin 2018 à 12:05, par relwind En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Merci à ceux qui l’ont déjà évoquée. la fusion des ministères est une exigence pour l’efficacité de la machine gouvernementale. Dans un pays comme la France, l’Agriculture inclut l’élévage et relève du même ministère que la forêt etc.
    Retournons à la fusion administration territoriale et sécurité : le gendarme ou le policier ne se meut pas sans l’ordre du maire, préfet, HC ou gouverneur ou sans l’avoir informé de l’action qu’il compte entreprendre. Pourquoi donc les séparer ?
    Remettons l’énergie et les mines ensemble, habitat et infrastructures, eau & asainissement avec l’agriculture.
    ARRETONS AVEC L’EMIETTEMENT DU GOUVERNEMENT POUR DISTRIBUER DES POSTES.

  • Le 15 juin 2018 à 12:32, par will En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Il faudrait songer aussi à relever les pensions des retraités sinon nous serons toujours dans l’inequite l’injustice et la discrimination .

  • Le 15 juin 2018 à 12:58, par Substance Grise En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Où sont les chiffres de manière concrète pour nous dire qu’en faisant çi ou ça la masse salariale au lieu de 700 milliards de cfa passera à 500 milliards par exemple
    En suite la lutte contre la corruption ,les fraudes fiscale et douanière ,l’imposition normale des taxes le recouvrement des crimes économiques nous donneront X milliards de cfa en sus.Un travail travail devrait etre fait avant cette assemblée. Autrement dit il le faut le faire et nous tenir au courant des probabilités.
    Ce travail technique est indispensable avant tout

  • Le 15 juin 2018 à 13:21, par Bravo !!! En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Bien, allons seulement, alors .que chacun se réjouisse car je ne suis pas sûre qu’à terme les vrais perdants soient ces financiers.le temps départagera tout le monde. Pour moi la vraie victoire c’est ce que ces financiers pourront mobiliser comme ressources sur le terrain,car malmené sur le terrain et démotivé au bureau. Bref,j’ai pas grand espoir pour la suite.

  • Le 15 juin 2018 à 13:41, par RV En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Franchement ! Tout ça pour ça !
    - Fonds communs restent. Qui va payer les pénalités ?! Les commerçants marcheurs.
    - Hausse des frais de missions à l’éxterieur. Pour les grands (PF,PM,Ministre, DG....)
    - Hausse des salaires pour l’équité. Plus que les FC !
    Faites le Compte et vous verrez que l’application de ses recommandations va coûter plus de 50% des recettes fiscales.
    Bref, un désaveu de Rosine qui doit démissionner et une poisse pour Saran Sereme qui a misé sur un étalon boiteux.
    Voilà l’amateurisme du régime qui se fait prendre à son propre piège.

  • Le 15 juin 2018 à 15:49, par la justice En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Bonjour !!excusez moi pour mes propos : moi je pense que rien n’est fait vu que le fond commun existe toujours !!!il fallait simplement supprimer ça !!!

  • Le 15 juin 2018 à 16:21, par ouili En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Bonne initiative. Ma plus grande préoccupation ; qu’on supprime le fameux F.C. Ceux qui voudront démissionner ; qu’ils démissionnent.

  • Le 15 juin 2018 à 16:54, par Alex En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Bravo pour cette conférence qui contribuera à rendre le pays plus stable. Les mauvaises langues avaient crié partout qu’il s’agissait d’aller diminuer les salaires et faisaient de la propagande en vue de saboter. Il n’en est rien. Sa mise en application mettra tout le monde plus à l’aise et c’est maintenant qu’il faut pousser le gouvernement à aller vers la mise en oeuvre. Je demande à mes frères et amis de lutte des premières heures comme Kôrô Yamyélé, Sidbala...de mettre de l’eau dans leur vin et de positiver. Tout le monde est de bonne foi pour que le pays avance et tout le monde apprend tant qu’on vit.
    Hier j’ai suivi l’émission de la RTB "Controverse" qui traitait de l’avis donné par notre juridiction suprême qui a interprété les sit-in comme une activité illégale au Burkina. J’ai été profondément déçu de monsieur Moussa Diallo représentant de la CGTB. Ce n’est pas parce qu’ils sont les plus "représentatifs" qu’ils vont mettre le pays à genou.Il est loin d’être un philosophe, car un philosophe, c’est avant tout un amoureux de la sagesse. Pythagore lui-même était si modeste qu’il a préféré qu’on ne dise pas de lui qu’il est un sage mais qu’il aime la sagesse. L’amour de la sagesse d’où est venu le mot philosophie implique donc l’amour des autres, donc du pays en terme de bonheur et de paix. Mais lui veut sortir sa centrale dans la rue et "on verra" comme lui-même l’a affirmé au cours de l’émission. Visiblement, il cache un agenda. Monsieur Diallo était tout le contraire comparé à son confrère présent sur le plateau qui parlait avec méthode, pondération, considération et retenue. S’il a étudié la philosophie sans la comprendre, il faut qu’il se mette au travail pour bien comprendre cette noble discipline au triple sens à savoir amour de la sage, science de la vie et amour de la vie. Faute de cela, je voyais un foulosophe devant moi entrain de s’exciter et de se substituer à un juriste.Etre un syndicaliste, ce n’est pas être un destructeur juste parce qu’on a une capacité de mobilisation.

  • Le 15 juin 2018 à 17:36, par DV En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    À RV. vous qui maitrisez les chiffres. C’tait à vous d’aller donner tout l’éclairage

  • Le 15 juin 2018 à 18:00, par Passakziri En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    J’ai pris mon temps pour parcourir les documents mais j’avoue que je suis resté sur ma faim parce que ca ressemble à du travail bâclé. Est-ce que vous avez fait appel à de bon mathématiciens pour évaluer l’impact que les mesures auront sur la masse salariale ? Que vous n’ayez pas les couilles de supprimer les FC , on sait pourquoi : parce que vous avez tous vos bouches dans la soupe. Décider d’augmenter les frais de mission à l’étranger, on sais pourquoi aussi : Ceux qui vont en mission à l’étranger, ce ne sont ni le paysan Goama, ni l’instituteur de Djibo. C’est vous ministres , DG , conseillers . Donc on a comme le sentiment que vous ne voulez pas du tout mettre vos avantages en danger. Affirmer qu’enployer la notion de plafonement des avantages en carburant serait discriminatoire c’est vraiment se foutre de la gueule du peuple. Pour qui est-ce discriminatoire ? Il fallait supprimer simplement ces types d’avantages. Ensuite, pourquoi servir des avantages en nature aux agents dans le cadre de passation des marchés publiques ( ai-je mal compris quelque chose ? ne serait-ce pas équivalent à légaliser les pots de vin ? ) Vraiment vous m’avez decu. Neanmoins quelques idées sont à soutenir comme la suppression de certaines institutions. J’ose esperer que la taille du gouvernement ( avec des ministres sans portefeuilles ) sera revu à la baisse ( maximum 15 ministères !!!) sinon vous aurez gâté notre temps.

    Passakziri

  • Le 16 juin 2018 à 00:02, par un internaut En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Je vois pourquoi beaucoup de gens ont peur et sont malheureux quand vient l’heure d’aller à la retraite. Les retraités sont des laisser pour compte. Ils sont considérés comme déjà morts.On peut les oublier certes. Ce qui est sûr et certains qu’on le veuille ou pas tout le monde aspire et espère aller à la retraite avec l’amour d’un devoir bien accompli à un moment donné. Sans être ingrat, ils méritent un repos acceptable avec une pension acceptable qui les éloignent de tout regret ici bas sur cette terre. Ils ne peuvent rien revendiquer, mais à vous d’y réfléchir.

  • Le 16 juin 2018 à 05:46, par vim En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Pour un rapport il manque de consistance. Je n’y vois pas de reformes de fonds. Réduire, ceci et cela est trop simpliste. Et pour le gouvernement, ce sera reverser dans le dossier y compris celui du président ???? Donc le gouvernement est venu à la conférence sans les dossiers le concernant. comment peut-on convaincre les autres alors que vous êtes dans l’opacité ? Bon !

  • Le 16 juin 2018 à 08:02, par Citoyenne En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Sala
    Il faut corriger et renvoyer à qui de droit, c’est ta contribution

  • Le 16 juin 2018 à 08:18, par Bangbeda En réponse à : Réforme de la fonction publique burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Tout ça pour ça ????

    Il est grand temps qu’un vrai changement intervienne dans mon pays.

    Sans rancune !

  • Le 16 juin 2018 à 08:55, par Bougoumbarga En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Comme le disent les ivoiriens, "C’est bien, mais ce n’est pas arrivé". De toutes les recommandations faites, elles sont bien justifiées. Cependant, on fait le constat que le diagnostic n’est pas aller en profondeur. Suppression d’Institutions jugées inutiles (pour le moment) et fortement budgétivores par-ci, réduction des salaires des Dirigeants (PF, PM, Ministres, Députés etc.) ou encore, limitation à trois (3) mois la continuité de perception des salaires et avantages aux Ministres libérés etc. par-là, c’est bien beau, mais insuffisant. Pour notre part, alors que notre pays peut bien fonctionner avec 10, 20 ou même 25 Ministres comme cela se passe dans la grande France, l’on se retrouve avec environ une cinquantaine (50) Ministres, Secrétaires d’Etat inclus, tous vachement payés. Au lieu d’une réduction drastique du Fonds Commun et sa répartition équitable à tous les fonctionnaires (10% serait acceptables), l’on se permet de maintenir ce Taux de 25%, simplement parce que, non seulement on a peur d’être considérés comme des méchants, mais aussi, parce qu’en tant que "bénéficiaires" également, on ne souhaiterait pas perdre ce que les "réclamants" (syndicats et travailleurs du MINEFID) qualifient de "Droits acquis". Pourtant, un de leurs Ministres a bien vu juste en déclarant "qu’un Droit acquis ne saurait être permanent" (sic, Ministre de la Fonction Publique). Lorsqu’on s’engage pour un/des redimensionnements budgétaires, on devrait avoir le courage d’aller en profondeur sans état d’âme pour élaguer tous les "superflus et les inutilités".

  • Le 16 juin 2018 à 09:59, par ENSEIGNANTS DU NORD En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Si vous n’avez pas supprimé les fonds communs de quelles équité et égalité nous parlez-vous ? A bientôt pour les prochaines grèves. L’administration publique est morte et aucun démagogue ne peut se vanter à présent de la moderniser, de la rendre efficace. Les enseignants doivent particulièrement désavouer les conclusions de cette conférence. Si les fonds communs ne sont pas supprimés c’est que les avantages des autres ne sont pas supprimés. Dites moi, 25% de la masse salariale ça veut dire quoi ? De toutes façons nous continueront à gréver jusqu’à ce que la catégorie E de l’action sociale soit autant rémunérée que la catégorie E des finances. C’est quel gouvernement de molassons ???!!!!

  • Le 16 juin 2018 à 10:17, par ENSEIGNANTS DU NORD En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    En fait nous avons confié notre pays à des apatrides qui sont notamment ceux des finances et de la magistrature qui l’exploitent et qui ne l’aiment que pour l’exploiter. Vérifiez leurs actes de naissance et vous verrez que 80% sont des jugements supplétifs ; maintenant, on a un gouvernement de molassons qui mouillent devant 10000 personnes dont 80% sont de niveau CEP et BEPC. La solution c’est une autre révolution ou la mort de l’administration burkinabè. Pour savoir que c’est des apatrides vous verrez que c’est eux qui vont continuer les grèves ou gréver aprés la mise en oeuvre des conclusions alors qu’ils ont largement encore plus d’avantages que les autres. Après ne venez pas dire que les enseignants sont ceci ou cela

  • Le 16 juin 2018 à 11:14, par M’parat gouam dèh, bassimam ! En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Je sens un travail bâclé dont l’objectif principal était l’amenuisement du fonds commun (seul point où il y a une date d’effet à savoir le 1er janvier 2019). Tout le reste est de l’à peu près. Le paradoxe, c’est qu’en réduisant fortement les fonds communs, aucune mesures concrète n’a été prise pour une meilleure lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Est-ce que cette institution de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées qu’est l’ASCE et que dirige cet illustre homme nommé IBRIGA (propre recto verso au sens propre comme figuré) aura les moyens humains, matériels et financiers conséquents pour traquer la corruption qui va gonfler à coup sûr à partir du 1er janvier 2019, date d’entrée en vigueur du resserrement du FC ? (les agents du MINEFID vont désormais prendre davantage directement leur gombo dans les caisses de l’Etat en détournant par diverses malversations). L’ASCE et cet homme vertueux (qui est un don de Dieu pour l’ASCE) que nous suivons depuis un bout de temps semblent abattre un travail formidable mais ne semblent ni encouragés, ni considérés. Pourquoi ? On se rappelle que l’Assemblée nationale avait même refusé sous Salif DIALLO de donner les ressources conséquentes (matériel, carburant, argent) à l’ASCE pour travailler. Qui veut-on hâbler ? Il faut qu’on arrête de jeter la poudre aux yeux des gens. Pourquoi ce haut dialogue n’a pas pris de résolution pour que la justice exploite les rapports de l’ASCE en vue de réprimer les nombreux crimes économiques et pour permettre de faire revenir dans les caisses de l’Etat les milliers de milliards de FCFA volés ? Les questions restent nombreuses. Wait and see.

  • Le 16 juin 2018 à 12:18, par La justice régnera tôt ou tôt. En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Merci, citoyenne,
    Sala ta contribution serait la bienvenue. Ne te contente pas de blâmer envois la correction à qui de droit. Ceux qui disent que certaines institutions reçoivent des milliards, allez au bout de vos actions en les citant ça nous aiderait mieux, Sinon on penserait que c’est une stratégie de désintoxication. On veut savoir la vérité , pour vite avancer. Dans le cas contraire, la ferme !!!!!

  • Le 16 juin 2018 à 12:44, par le citoyen En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    C’est le Faso. finalement nos maux classiques et congénitaux (Jalousie, égoisme et égocentrisme) nous ont rejoins. C’est dommage ! Pourquoi vouloir coute que coûte ramener tout vers le bas.
    On attend de voir la suite !

  • Le 16 juin 2018 à 13:41, par SS En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Bougoumbarga, mois même je souhaitais qu’on supprime tous les Fonds Communs des différents ministères. Mais je vous avoue que la formule pressente dans la recommandation est assez bien. Elle corrige énormément les injustice actuelle. Ne vous contenté pas des 25% . regarder plutôt là :
    1-D’abord ces fonds seront indexés aux pénalités et amendes. Cette partie montre que les FC mourront d’elles même. La technologie mettra en mal la durabilité de ces FC. C’est aussi là que je ne comprend pas bien le gouvernement qui parle de base solide des FC. Moi je pense que le fondement de ces FC est devenu très fragile. Je ne suis pas non plus pour qu’on index ces FC sur le budget. Dommage que les bénéficiaires n’ont pas été a la conférence pour soulever cette inquiétude.
    2- Il est clairement dit dans les recommandations que les FC ne doivent pas dépasser 25% de la massa salariale annuelle du bénéficiaire. Je prend un exemple pour un agent qui touche comme salaire 200 000 Fcfa par mois.
    Il aura au maximum comme FC annuel : 200 000*12*25/100 = 600000. Ce agent aura 600 000 FCFA de FC dans l’année. Je dit maximum car cela pourrait ne pas atteindre. ça dépendra des fonds mobilisés sur la base des pénalités et amendes mais aussi des bénéficiaires de ce FC.
    3-Parlant des bénéficiaires, on ne sait pas qui sera désormais bénéficiaire de ces FC dans les ministère où ces FC existent. Cela sera déterminé par le comité technique chargé d’affiner les recommandations.
    Pour dire que certains bénéficiaires d’antan de ces FC seront écartés ( agent ne mobilisant pas directement l’argent).

  • Le 16 juin 2018 à 18:52, par Un fils de Solenzo En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Je trouve qu’il ya encore beaucoup d’opportunites en matière de réduction du train de vie de l’Etat et de la redistribution équitable des fruits de la croissance. Je vais énumérez quelques unes ;
    1- Permettre aux communes de fonctionner en automonie ou augmenter le poids de décisions des communes. Puisse que les fonctionnaires travaillent dans des communes il n’y a pas meilleure façon de les mettre sous l’autorite des pouvoirs locaux. Que l’on impose un certain pourcentage des revenues des communes à l’Etat et non prendre tout et ne leur laisser que des miettes. Chaque commune utilisera un nombre rationnel de fonctionnaires.
    2- Développer le systeme de transport en commun dans les villes de Bobo et Ouaga. Cela réglerait peut être le problème des fonctionnaires.

  • Le 16 juin 2018 à 19:15, par GGONGONI En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Sincèrement ,il n’ y a rien de vraiment spécial ou de révolutionnaire qui soit sortie de ce grand forum . Le problème de l’inflation des institutions dans notre pays a été plusieurs fois critiqué par des citoyens ordinaires de bonne foi ,mais leur avis et suggestions ont toujours été banalisés et méprisés . Il faut rappeler , que c’est en voulant créer encore une institution, en l’occurrence le SENAT pour parvenir à ses fins de modification de l’article 37 que Blaise COMPAORE a commis l’erreur fatale de sa vie qui l’a emporté . Le doublement, voire le triplement actuel des institutions de même nature et pour les mêmes missions au BURKINA FASO est une lapalissade et cela saute aux yeux de toute personne de bonne foi . En outre, quand on regarde les personnes nommées à la tête de ces institutions ,aussi respectables que ces personnes soient ,il n’ y a pas de doute ,que toutes ces institutions dont on demande aujourd’hui la suppression ,ont été créées beaucoup plus pour placer des amis et amies politiques que pour un quelconque objectif de bonne gouvernance et d’efficacité de l’Etat . Quelqu’un disait que ROCK n’aura jamais le courage de supprimer ces institutions pour mécontenter ses amis et amies politiques .Pourtant ,comme c’est le président du FASO qui a lui même demandé l’organisation de ce forum ,s’il est honnête avec lui même et a du respect pour les forces vives de la nation ,en principe dans quelques jours ,on ne devrait plus entendre parler de CES, Médiateur du Faso, HCRUN, Haut conseil du dialogue social .Cependant , je suis d’avis qu’on peut seulement retenir le CES qui est ancien et qui existe généralement dans la plupart des pays depuis longtemps et laisser tomber tout le reste.
    Et puisque ,nous voulons alléger notre administration publique pour plus de performance et d’économie ,dites moi bonnes gens, à quoi sert toute cette flopée de conseillers ,chargés de missions ,chargés d’études dans les ministères ? . Deux conseillers ,deux chargés de mission et trois chargés d’études au maximum suffisent largement à aider un ministère, pour peu qu’on fasse appel à des fonctionnaires expérimentés ,dévoués et respectés dans leur milieu professionnel ; car généralement ,ce type de fonction est plutôt réservé aux fonctionnaires d’expérience et non à des amis , copain ,copines et parents , comme on en voit malheureusement de nos jours . Dans tous les cas , bien que effectivement ,le travail qui a été fait soit passable, si les recommandations qui ont été faites sont mises en œuvre diligemment par le gouvernement ,on aura quand même fait un pas moyen dans la bonne direction, ce qui n’est pas rien .Mais, je parie qu’on est parti pour des tergiversations et autres contours et détours de la volonté des forces vives du BURKINA qui ont participé à cette grande rencontre .

  • Le 16 juin 2018 à 23:16, par tontonfantomas En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    cè du cinema et aucun pb n sera resolu. car lè vrè problèm n’ont pa été abordés : où vont les millards dè recettes de la SONABY de la LONAB,des MINES....ce sont des centaines de milliards qui ne sont pas versées au trésors public mais versées directement à la presidence au profit de nos dirigeants
    plusieurs grands operateurs ne payent pas leurs impo car protegés par des dirigent d ç mêm pays. lé membres du gouvernement, de l’assemblée, les president d’institution et autres directeurs touchent plusieurs millions par mois.
    a chacun de trouver son FC !

  • Le 17 juin 2018 à 10:29, par maan ne sugri En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    La proposition de suppression de certaines institutions pléthoriques et redondantes en partie ou en totalité, HCRUN, Haut Conseil pour le Dialogue Social, le CES, le HAUT représentant du président du Faso, le médiateur du Faso dans ce contexte morose est pertinente. Moi mon problème c’est parce que nous avions un Président du Faso financier, un Premier Ministre financier, une ministre des finances économistes et la notion de minimiser les charges de fonctionnement et des salaires au bénéfice des investissements n’a pas été perçue au depart. Si les deux institutions anciennes (CES, Médiateur du Faso) sont un héritage de Blaise COMPAORE, les trois autres folkloriques, budgetivores sont d’une grande inefficacité voire inutilité. Ce sont les idées du MPP et de ses acolytes de la transition, le pire c’est d’avoir des religieux en leur sein qui au regard, du manque de résultats s’ efforcent et n’ont pas le courage de se retirer. Des sommes sont ainsi engloutis aux résultats inversement proportionnels.
    Ils sont peu rationnels, c’est le pouvoir, son MPP et ses acolytes, qui ont eu l’ingénieuse idée d’augmenter les salaires des magistrats, d’augmenter les fonds communs, créer la fonction publique hospitalière, et encourager les statuts et avantages sectoriels servis à la sauvette , alors que paradoxalement le message du Nouvel an 2018 du PF, on prétendait mettre à plat les rémunérateurs des fonctionnaires au mois de février, un résultat non tenu parce qu’il a été affirmatif, au lieu de parler d’enclencher un processus de mise à plat des rémunérations. De grâce, de grâce, de grâce, Excellence, monsieur le President de Faso, Excellence monsieur le Premier Ministre, je vous en supplie, je vous en prie, je vous exhorte, je vous suggère, je vous recommande, je vous conseille, je vous exalte d’être plus responsables en assumant vos responsabilités. A-t-on besoin d’une conférence nationale pour inspirer le MPP et son Pouvoir afin qu’ils se rendent compte, que notre pays n’a pas besoin de structures pléthoriques aux résultats incertains, sans lendemain, budgetivores dans un contexte de famine, de terrorisme et de troubles sociaux ? Des dépenses de complaisance telles que les achats de véhicules de luxe pour’les Ministres, de volonté de délocalisation tout azimut des conseils de Ministres au relan politique et demagogique devraient être bannies. Certains livres saints stipulent, a-t-on besoin de placer une lampe en plein jour pour qu’on puisse voir ? Vous mêmes, dévez inspirer confiance par votre profil de financier ou économiste et être professionnellement bons à defaut d’être des experts dans votre domaine. Moi je suis un intellectuel et je dis, être politicien n’exclut pas qu’on montre ses capacités professionnelles comme si on était dans une banque, dans une entreprise ou dans une société. Quelle note voulez-vous qu’on vous donne, si on devrait tabler sur les actions impérieuses que vous entreprenez pour conduire ce pays ?
    Et puis, chaque fois vous attendez l’intervention de la société civile, que certaines situations s’empirent avant de vous reveiller. Beaucoup et de nombreux burkinabés se sont rendus compte que vous n’êtes pas poignants. Que Dieu vous assiste et vous éclaire, vous qui avez une foi en Dieu et en l’avenir de ce Pays.

  • Le 20 juin 2018 à 16:57, par Parmesan En réponse à : Rationalisation des rémunérations des fonctionnaires burkinabè : Faut-il s’attendre à la suppression de certaines institutions de la république ?

    Bravo pour la suppression de ces institutions absolument budgétivores, inopérantes, redondantes et conflictogènes. Le CES, le médiateur, les Hts représentants etc. et j’y ajoute les Secrétariats Permanents inutiles comme celui de la lutte contre la prolifération des armes légères (la situation actuelle prouve leur incompétence et inutilité), celui de l’expertise nationale dont on n’a toujours rien vu sortir, celui de la Bonne Gouvernance dont personne ne lit, ni ne met en oeuvre les recommandations et de toute façon redondante avec l’ASCE, etc. Il y’en beaucoup d’autres à supprimer.

    A supprimer également tous les postes de chargé de mission dans les ministères. C’est inutile et conflictogène car leurs missions finissent bien souvent par se télescoper avec celles des conseillers techniques, des chargés d’études et des DG. STOP !!!!

    Tout mon soutien à SEM le Président pour son 2e mandat. Un 2e round que je lui souhaite taillé à la serpe, sans fioritures, axé sur les besoins réels des populations, mettant en avant des jeunes aux plus hautes fonctions de l’Etat et luttant furieusement contre la corruption. Il entrera ainsi dans l’Histoire et fera oublier ce désastreux 1er mandat cahotant sur les nids de poule des remous sociaux, de la famine et du péril terroriste.

    Au travail !!

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