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Diplomatie : l’ambassadeur Jacob Ouédraogo présente ses lettres de créances au président cap-verdien

Publié le jeudi 14 juin 2018 à 17h32min

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Diplomatie : l’ambassadeur Jacob Ouédraogo présente ses lettres de créances au président cap-verdien

Son Excellence monsieur Jacob Ouédraogo a présenté, le jeudi 7 juin 2018, à Son Excellence monsieur Jorge Carlos De Almeida Fonseca, président de la République de Cabo Verde (Cap-Vert), les lettres par lesquelles, Son Excellence monsieur Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, l’accrédite en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République de Cabo Verde.

Sur invitation des autorités cabo-verdiennes, le diplomate burkinabè qui a résidence à Dakar au Sénégal, s’est rendu à Praia, comme d’autres ambassadeurs (Mali, Turquie, Pologne, Thaïlande, Canada, Bengladesh, Bulgarie, Norvège, Argentine), pour se consacrer à la traditionnelle cérémonie solennelle de présentation des lettres de créances au président de la République.

Au cours de l’audience à lui accordée par le président cabo verdien, l’ambassadeur Jacob Ouédraogo a remercié le président pour l’accueil qui lui a été fait depuis son arrivée avant de transmettre les salutations du président du Faso à son homologue. Il a aussi traduit au président Fonseca l’appréciation faite par le président du Faso des excellents liens d’amitié et de coopération entre les deux pays et sa volonté affichée de travailler pour consolider ces relations.

Le domaine de la formation sur les nouvelles technologies de l’information, le domaine de l’eau, le domaine du transport aérien et celui des énergies renouvelables sont des domaines dans lesquels la coopération entre le Burkina Faso et ce pays à revenu intermédiaire pourrait être renforcée.

Son Excellence monsieur le président a félicité le nouvel ambassadeur et lui a demandé de transmettre au président du Faso ses salutations et ses amitiés. Il a salué la présentation des lettres de créance qui vient renforcer les liens qui existent entre les deux peuples et a dit toute sa disponibilité à accompagner l’ambassadeur Ouédraogo dans sa noble et exaltante mission. Pour finir, il lui a souhaité un bon séjour et un plein succès dans sa mission.

Afin de dynamiser cette coopération, des visites d’Etat, de travail et d’amitié de haut niveau devraient être organisées par voie diplomatique dans les mois à venir.

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Vos commentaires

  • Le 15 juin 2018 à 06:56, par A qui la faute ? En réponse à : Diplomatie : l’ambassadeur Jacob Ouédraogo présente ses lettres de créances au président cap-verdien

    L’Afrique c’est du grand N’IMPORTE QUOI. Un pays pauvre comme le Burkina ne peut pas avoir des ambassades dans TOUS les pays du monde. Il faut réfléchir à mutualiser une ambassade pour 4/5 pays, pour certains petits pays. Exemple : l’Italie (un des 10 pays les plus riches du monde) n’avait pas d’ambassade au Burkina jusqu’à récemment.
    Trop trop de diplomates carriéristes et leurs familles à loger, nourrir, blanchir qui ne sont pas occupés 8h par jour. C’est normal que les salaires vident les caisses

  • Le 15 juin 2018 à 09:43, par Timbila En réponse à : Diplomatie : l’ambassadeur Jacob Ouédraogo présente ses lettres de créances au président cap-verdien

    Parfaitement d’accord avec vous dans la mesure où dans ces pays on n’est pas certain d’y rencontrer plus d’une dizaine de nos frères. Cette mutualisation est beaucoup faite par les pays qui nous soutiennent. J’ai même l’impression que le Burkina a des ambassades dans tous les pays de l’Europe. Dans certains pays, nos diplomates ne sont que l’ombre d’eux mêmes. On nous traitera encore de jaloux. Merci.

  • Le 16 juin 2018 à 13:18, par David En réponse à : Diplomatie : l’ambassadeur Jacob Ouédraogo présente ses lettres de créances au président cap-verdien

    Chers compatriotes , avant d’écrire n’importe quoi , il faut bien lire l’article. L’Ambassadeur est basé à Dakar au Sénégal. Et pour votre information l’Ambassade du Burkina au Sénégal couvre 5 pays ( Sénégal, Gambie, Cap Vert, Guinée Bissau et Mauritanie). N’est ce pas de l’optimisation ? Soyons respectueux de nos institutions et autorités. Excellent week end

  • Le 16 juin 2018 à 18:36, par arzouma En réponse à : Diplomatie : l’ambassadeur Jacob Ouédraogo présente ses lettres de créances au président cap-verdien

    Bonjour chers internautes. Je voudrais juste donner quelques éléments d’information relatifs à la représentation de nos ambassadeurs dans le monde. Toutes les ambassades de notre pays à l’extérieur ont une juridiction qui compte plusieurs pays. Donc l’ambassadeur du burkina au Sénégal a pour juridiction 5 pays que sont le Sénégal, la Gambie, la Mauritanie, la Guinée bissau et le Cabo verde. Afin d’être dans la plénitude de sa mission, l’ambassadeur nouvellement nommé doit présenter ses lettres de créance aux présidents de ces 5 pays. Sans quoi il ne peut être le représentant du président du Faso. Comprenez donc pourquoi il fait le tour dans ces pays pour se consacrer à la tradition. Sinon qu’il a résidence à Dakar au Sénégal. Il en est de même pour tous les ambassadeurs du Burkina Faso à l’extérieur.

  • Le 17 juin 2018 à 07:26, par Ka En réponse à : Diplomatie : l’ambassadeur Jacob Ouédraogo présente ses lettres de créances au président cap-verdien

    ‘’’’A’’’ A qui la faute et David : Sachiez que nous sommes au 21e siècle et que le monde s’ouvre totalement à qui est de plus près, et qui veut prendre rapidement pour se développer. Et de nos jours, du moment que le Burkina peut se permettre, c’est normale qu’il rentre dans la danse. Et nous pouvions dire que c’est normal cette ouverture du Burkina a tous les pays. Je me rappelle dès notre indépendance jusqu’à la révolution, en passant par le front populaire, le Burkina n’avait aucune représentation en Suisse ou tous les organismes internationaux sont concentrés, et fait de ce pays le centre du monde. C’était notre ambassade en Allemagne qui était accrédité dans ce pays stratégique ou tout se décide. Ce n’est qu’au milieu du règne de Blaise Compaoré et de son CDP, que le Burkina a ouvert une représentation en Suisse.

    Heureusement que nous avions eu des premiers immigrés dans ce pays depuis les années 1960 comme le feu Henri Wandaogo et Sibiri Georges Kaboré qui parlaient parfaitement l’Allemand, et qui recevaient nos ambassadeurs accrédités en Allemagne dont la Suisse dèpendait, ainsi que nos autorités qui arrivaient dans ce pays dont le franc Suisse dépassait le dollar, et les épaulaient pour tous les démarches au palais fédérale.

    Ces anciens immigrés dont Sibiri Georges Kaboré a reçu une médaille de mérite tout dernièrement, ont tout fait avec leur pays adoptif, pour que nous ayons une représentation en Suisse sous Blaise Compaoré et avec raison : ’’’’ Pendant la révolution, étant un conseiller technique, j’étais membre conseillant aux ministères dont leurs ministres se rendaient annuellement aux rencontre des organismes internationaux comme l’OMS, BIT, OMC, c’est par là que j’ai appris par le nommé Sibiri Georges Kaboré et le feu Henri Wandaogo devant le ministre Toé, et le Dr. Kaloulé, P. Beleco, dans un restaurant a la frontière entre la Suisse et la France, que si on avait une ambassade du Burkina en Suisse, Nescafé, et autres fabrications des produits Pharmaceutiques auront leurs usines dans notre pays, car la Suisse aime le Burkina dont son peuple est travailleurs comme les Suisses.’’’’

    Houphouët l’avait compris avec son ambassade à Bern dans les années 1970. Malgré tout, nos immigrés battants en Suisse, comme Wandaogo et Kaboré sans oublier Sanou Jaques que je salue en passant, nous ont ramené avec la coopération Suisse, la première fabrique de charrues, la représentation de Nescafé avec un certain Koussoubé dont Sibiri Georges Kaboré est à l’origine des démarches, les premiers enfants opérés du Noma, la pédiatrie de CHUY, et les multiples ONG travaillant pour notre pays.

    Pour vous dire, si on n’avait une ambassade sur place après au début de notre indépendance, c’était encore mieux. A présent nos compatriotes en Suisse doivent souffler, surtout Sibiri Georges Kaboré qui doit être fière, lui qui a toujours demandé à ses ambassadeurs accrédités en Allemagne et aux représentants de son pays depuis les années 75 de leur donner une ambassade.

    Je vous demande de lire le reportage que l’attaché de presse de notre ambassade en Suisse a fait à la rencontre de notre ambassadeur son excellence Mr. Sougouri avec ses compatriotes, vous verrez que ça vaut le coup de s’ouvrir au monde avec nos représentations.

  • Le 17 juin 2018 à 09:40, par Pathe Diallo En réponse à : Diplomatie : l’ambassadeur Jacob Ouédraogo présente ses lettres de créances au président cap-verdien

    Incontestablement les Ambassades coûtent chères et un pays pauvre comme le Faso ne peut se permettre d’avoir des Ambassades dans tous les pays du monde. IL y a de celà 2 ans le Burkina a ouvert une Ambassade à Nairobi au Kenya, une grande surprise quand on sait que les échanges entre notre pays et le Kenya ou les autres pays de l’Afrique de l’Est sont quasiment nuls. IL y a bien sur la présence des organisations Onusiennes mais est-ce que celà suffit à ouvrir une Ambassade dans une ville aussi chère que Nairobi ? A ce jour, seuls le Burkina et le Sénégal parmi les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest disposent une Ambassade dans ce pays. Je ne suis pas expert en la matière mais je me demnade vraiment ce qu’une telle représentation pourait rapporter pour le Faso.

  • Le 17 juin 2018 à 19:03, par Ka En réponse à : Diplomatie : l’ambassadeur Jacob Ouédraogo présente ses lettres de créances au président cap-verdien

    Pathe Diallo : Notre ambassade au Kenya est justifiée, surtout a pour but de nous représenter dans les autres pays autour sans forcément d’ouvrir une ambassade en Ouganda, en Tanzanie et d’autres. Déjà cette ouverture nous a permis l’ouverture d’une ligne aérienne avec la Compagnie Kényane qui marche a merveille entre Nairobi et Ouagadougou. Le Kenya qui est très avancé en matière du système énergétique, peut nous être utile dans l’avenir avec des nouvelles inventions technologique.

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