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Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

Publié le jeudi 7 juin 2018 à 00h05min

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Crise 	au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

L’Association des commerçants pour le progrès (ACP) était face à la presse ce mercredi 6 juin 2018. Objectif, dénoncer les grèves à répétition et particulièrement celle des agents du Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID), qui freine leurs activités.

Depuis plusieurs mois déjà, le Burkina Faso vit au rythme des mouvements d’humeur des agents du ministère en charge de l’Économie. Une grève dont l’impact se fait sentir dans le secteur du commerce, qui constitue la principale source de revenus des 120 membres de l’Association des commerçants pour le progrès (ACP). C’est donc révoltée par ce qu’elle qualifie de « prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes », que l’ACP a décidé de réagir, à travers cette conférence de presse.
« Nous, en tant que commerçants, sommes impliqués directement dans la chaîne économique, et on entend même parler que le mois de juin sera pris en otage par des grèves. Pourtant, nous avons nos marchandises qui entrent et qui sortent. Aujourd’hui, on n’arrive plus à mener nos activités », déplore Romaric Ilboudo, secrétaire chargé à l’information de l’ACP.

Occasion donc pour les commerçants de dénoncer les agissements des agents du MINEFID qui asphyxient l’économie nationale, alors que le gouvernement ferait tout pour privilégier le dialogue. « Pour une question de fonds commun, quelques agents de l’Etat et ceux du ministère de l’Économie, des Finances et du Développement sont en train d’asphyxier notre économie.
Ces derniers, malgré la volonté du gouvernement de privilégier le dialogue pour une sortie de crise, jouent les sourds et c’est nous les innocentes populations et usagers de ces services qui en sommes les principales victimes. », s’indigne l’ACP dans sa déclaration liminaire.

Au regard donc de la situation qui n’arrange aucune partie, l’ACP appelle les agents de l’Etat en général et ceux du MINEFID en particulier à arrêter ces mouvements de grève. Elle les invite à revenir sur la table des négociations avec le gouvernement et à abandonner « le dilatoire » pour une sortie de crise bénéfique pour tous.

L’ACP dit par ailleurs soutenir les efforts du gouvernement dans sa lutte pour un mieux-être de la population. C’est pourquoi elle dit « non à l’hypocrisie et à la prise d’otage de notre économie par des politiciens déguisés en syndicalistes ». Des « politiciens syndicalistes » qu’ils soupçonnent d’avoir des connexions avec les putschistes.

Et si leur appel n’est pas pris en compte, l’ACP prévoit de marcher pour se faire entendre, afin que les choses changent.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 juin 2018 à 02:56, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Face à cette situation difficile que vit notre pays en ce moment, nous aurions pu nous taire et vous laisser dans vos guéguerres à fonds « politico-politiciens » si celles-ci n’avaient pas de conséquences sur : i)-la vie de la Nation ; ii)-la décadence générale par une partie de vous planifiée ; iii)-l’hypothèque organisée de la vie des plus jeunes qui devraient tôt ou tard, prendre la relève. Aussi, par nos critiques qu’apprécieraient négativement ceux-là pour qui il faut nécessairement parvenir au chao total du pays tant que ce ne sera pas eux qui seront et resteront au Pouvoir, nous venons, non seulement, apporter notre concours à la résolution définitive de ce que nous appellerons « Le sabotage programmé », mais aussi et surtout, manifester notre mécontentement sur ce qui se passe.
    En effet, le pays depuis quelques temps déjà vit au rythme des mouvements d’humeur sans précédent dont les plus désastreux sont ceux manifestés par les Agents de la MINEFID ; humeurs qui se sont caractérisés par les grèves et si tins à répétition avec pour incidences, non seulement la paralysie des Services publics en général et de ce Ministère en particulier, mais aussi et surtout la paralysie de l’Economie nationale dans son ensemble et du Commerce en particulier. D’où des déficits de Recettes nationales qui devraient permettre à l’Etat d’exécuter ses devoirs régaliens et, d’envisager les actions idoines de Développement. Cette asphyxie ne saurait se perpétuer au risque de se généraliser si l’on ne prend garde. Privilégier le dialogue comme le souhaite le Gouvernement est la voie la plus logique qu’il faudrait certes, mais cela ne saurait être valable quand en face, on a du répondant, c’est-à-dire de personnes désireuses et capables de comprendre. Pour cette question de Fonds Commun quelques Agents instrumentalisés sont en train de prendre en otage toute la Nation en asphyxiant l’Economie du pays.
    En effet, lors de sa dernière sortie sur le sujet, Dame Rosine Coulibaly s’est appliquée à expliquer la situation la plus compréhensible possible. Hélas, elle semble n’avoir pas été entendue. Nous dirons ceci : PRIMO : face à un « Salisseur du mur, 100 Laveurs n’y pourront rien ». SECUNDO : « Il est difficile de réveiller quelqu’un qui ne dort pas ». TERTIO : « On ne peut pas satisfaire sa tout le monde et sa mère en même temps ». De par les vérités distillées par ces adages, vous comprendrez plus aisément que non seulement ceux qui sont en face ne veulent et ne peuvent absolument rien comprendre de vos dires quelqu’en soient leurs logiques, mais aussi qu’ils ne sont pas venus à vous en « bonne foi ». Malheureusement, quelque sera votre bonne volonté et votre bonne foi, il vous sera très difficile de leur faire entendre raison. Nous vous rappellerons ce qui s’est passé de « fin de l’Année 1965 aux évènements du 03 Janvier 1986 » (les plus jeunes ne sauraient le savoir). Les choses se sont passées de la même manière et le dirigeant de la fameuse insurrection populaire, se refusant de comprendre les choses et profitant de l’ignorance de la population est resté « radical » face aux explications à eux données par le Gouvernement et, « ce qui devait arriver, arriva ». On se rappelle d’une déclaration de celui-ci à l’époque qui disait, nous le citons : « Je suis la calebasse de lait du lépreux. A défaut d’avoir la calebasse pleine de lait, je la casserai et tout le monde perdra », fin de citation. C’est vous dire Dame Rosine, que les réels dirigeants des actions du Ministère de l’Economie et des Finances, loin de vouloir s’en prendre personnellement à vous (ils n’en ont que faire), « visent à casser la calebasse afin que tout le monde perde ». Comprenez et suivez mon regard. Il n’est plus de secret pour personne que « l’Administration se doit d’être et de rester une continuité ». Aussi, contrairement aux avances du Ministre de la Communication qui veut faire comprendre que le Gouvernement est venu hériter de « faux et illogiques engagements » du Gouvernement qui vous ont précédé, nous nous inscrirons en faux au regard de ce principe « sacro-saint de l’Administration ». Par contre, nous conviendrons bien avec lui que vous (Gouvernement du moment), vous battiez pour rattraper autant que possible les conneries et bêtises de vos prédécesseurs ; ce qui n’est pas facile quand on sait comment les choses ont été et sont dans la réalité. Pis ! Le peuple, plus formé et informé actuellement par rapport aux années de nos tontons, comprennent bien les choses et ne sont pas du tout prêts à se laisser conter. Nous convenons pour ce faire qu’un appel soutenu soit fait à tous les antagonistes (Syndicats et Gouvernement) pour qu’ils soient plus responsables en taisant les démagogies sciemment cultivées. Pendant que les premiers se doivent plus réalisme en mettant de côté leurs « Vanité », « Egoïsme » et « Chasses aux acquis », le second (Gouvernement) se doit d’être plus humble, plus claire dans les propos tenus aux autres et plus de vérités dans ceux-ci. En effet, les réclamants doivent le savoir et le savent « qu’on ne décaisse que ce que l’on a en caisse ». Le Gouvernement doit, dans ses efforts sans peur ni reproche, tendre vers une « équité » pour tous les travailleurs de l’Etat. Est-ce que ces réclamants ignorent ce que « l’Etat et son Economie ont perdu de leurs faits grèves et autres si tins ? Ignorent-ils ce qui s’est passé il y a quelques années dans certains pays qui nous entourent avec des mois et des mois de salaires impayés ? Ils n’ont qu’à se référer à SEM le Président Idriss DEBI du Tchad avec ses arriérées de six (6) à lui réclamés.
    Cette quête sociale dont vous faites cas n’est et ne doit point être « Négociable » quel que soit le bord politique où l’on est. Dialogue avec des échanges constructifs, OUI, mais cela ne saurait être « indéfini ». Il va falloir que le Gouvernement se décide car il en va de la vie de toute une Nation que quelques individus hypocrites et revanchards tentent de prendre en otage. Ce qui ne saurait être accepté. Que ceux qui ne veulent pas travailler laissent la place aux plus jeunes qui, bardés de diplômes et nantis de courage, sont prêts et disposés à se faire valoir, à assurer la continuité de l’Etat pour leur Avenir.
    Vous n’avez pas besoin de leur rappeler ni votre Passé et encore moins, votre Avenir. Ils (les réclamants) le savent et n’ignorent pas que c’est par « sacrifice patriotique » que vous avez accepté de venir au Gouvernement. Rawlings avait bien compris la portée de tels sacrifices. C’est pourquoi il fut et reste un grand homme qui s’est soucié plus de la vie de ses compatriotes que sa poche personnelle.
    Enfin ! Des Droits acquis soulevés par SEM Pr Seyni Ouédraogo, sans même que cela n’ait été dicté par le Droit Administratif, nul n’est besoin de rappeler aux réclamants quel’Etat ne saurait être une « Vache à lait ». Ces fameux Fonds Communs, si nous nous rappelons, avait été institués par un éminent visionnaire de l’époque SEM Général Garango qui, soucieux de la nécessité de renforcer les capacités des collectes fiscales pour permettre à l’Etat d’assurer ses responsabilités régaliennes, avait pensé nécessaire d’encourager les Agents y affectés. Cette compréhension fut justifiée en son temps. Ils ont été renforcés par la suite par le Régime Compaoré avec ses ODP/MT et CDP qui n’ont pas hésité à multiplier les bénéficiaires, simplement pour se couvrir, mais aussi et surtout, couvrir ce que eux « faisaient », n’en déplaise aux bénéficiaires y indexés. Destinés à encourager les Agents de Recettes, c’est bien difficilement compréhensible que, (comme lus dans les Presses), des fonctionnaires du Premier Ministère et d’autres Ministères en bénéficient et perçoivent régulièrement et ce, de façon sans rendements exceptionnels, n’en déplaise aux bénéficiaires y indexés.
    Aussi, dans un esprit de justice et d’équité pour tous les travailleurs, la « Remise à plat » du Système de Rémunération est et reste impératif et indispensable. Ou tout le monde gagne, ou tout le monde perd. Il y a bien d’autres formules telles que le 13ème mois ou la Prime de Bilan par exemple, qui sont accordés dans le Secteur Privé qu’on pourra pourquoi pas, essayer. Tous les fonctionnaires de l’Etat en bénéficieraient. Ceci aura, des incidences à certains niveaux des recettes, (fraudes douanière & fiscales notamment et corruption). Mais très vite ces phénomènes pourraient être jugulés pour peu que des Acteurs/Fonctionnaires probes et honnêtes y soient affectés.
    Tandis que les Agents de l’Etat gagneraient donc à arrêter ces mouvements de grèves et autres Si tins désordonnés et éviter le « Dilatoire », le Gouvernement ferait mieux à prendre ses responsabilités et cela de façon définitive pour assurer l’équité et la justice pour tous les travailleurs quelques soient les Secteurs professionnels auxquels ils appartiennent. Que l’on comprenne une fois pour toute « Que l’on ne saurait faire des omelettes sans casser les œufs.

  • Le 7 juin 2018 à 07:35, par TANGA En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Chacun veut marche dans ce pays.
    Trop de marches dénature les marches et créés la casse.
    C’est préférable d’aller rendre visite directement aux fouteurs de troubles du MINFED et leur faire comprendre raison (Sakin-bao laafi).

  • Le 7 juin 2018 à 07:50, par KôYamyélé En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    - Voilà encore une associaton de commerçants politiciens et instrumentalisés. On devrait aussi dénoncer tous les commerçants véreux, voleurs et fraudeurs qui font que tout est cher dans ce pays. On se dit commerçants et on se laisse manipuler par des politiciens. Les libanais sont des commerçants mais jamais ils ne se mêlent de politique ni ne dénoncent qui que ce soit !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 7 juin 2018 à 08:15, par le justicier En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    KA KA KA KA KA encore des jeunes soit disant commerçant payer pour parler de toute façon sachez que nous n’avons pas peur de vous chercheur d’argent . Ce que vous voulez vous le trouverez. On se sait dans ce pays . De toute façon tout le monde est prêt . pour la grande------

  • Le 7 juin 2018 à 09:31 En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Voila une association de commerçant assez partisan. Enfin, rien ne nous etonne dans ce pays. Dite à madame rosine , qui sans nul doute est à l’origine de votre naissance brusque, que les comerçants du grand marché de ouaga et autres, ne payent pas les impots depuis belles lurettes. Et comme, on vous sent soucieux du bien etre de l’economie de notre pays, commencez à sensbiliser vos paires sur limportance du payement des impots. Ensuite, faites une proposition en ce sens à votre ministre, car c’est bien sur ce frond qu’on l’attend. Travailler à rendre consistant les caisses de l’etat. Je vous jure que vous n’avez idee de l’argent qu’on pourra recuperer pour boster notre economie. Enfin,arrêtez d’incriminer les syndicats du MINEFID

  • Le 7 juin 2018 à 09:41, par zitai En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Eh pardon. Pardon dê.
    mon type, d’ordinaire tu es souvent posé dans ton analyse
    mais ici, t’obtiens même pas un simulacre de logique ; et pour cause, t’as même pas lu l’article, c’est pas bien. De fait tu ne connais même pas l’ordre du jour de la rencontre sinon tu n’allais pas évoquer " quelques agents instrumentalisés pour du FC". Même la MINEFID qui a apprecié et entériné légalement l’augmentation de ces FC à ces niveaux records qui lui donnent des "vertiges rétrospectivement" devant l’AN, même elle n’évoque pas de FC dans cet espace, pas plus que les ministres Ouedraogo et Dandjinou. Preuve supplémentaire que tu affabules, tu ne connais même pas le contenu de la plateforme de la CS/MINEFID, où justement tu ne verras pas FC, et tu n’est pas seul heureusement. FC qui, soit dit en passant, à été payé ya même pas 1 semaine ; pendant que vous vous époumonez en vuvuzuela de service, heureusement que t’es toujours pas seul (soyez de jour en jour plus nombreux, c’est l’objectif voulu : jeter un os décharné au milieu de la meute et rixe assurée) sur un sujet qui réveille vos palus, poussées d’urticaire, maux de tête et insomnie auto-immune qui prédisposent aux AVC. Pour rien. Ce n’est même pas un sujet, c’est un acquis qui est respecté par MINEFID et KABA, rubis sur l’ongle et toujours à l’heure prévue. Ayé wâ !!!
    Pour le reste, gnin gnin gnin, 1966, demandez aux anciens, les plus jeunes...kô Deby...6 mois d’arrières, gouvernement a raison, négocier, manipulations, déstabilisations ...., Puis ça donne du SEM à tout va. Seny OUEDRAOGO reconnaît ici dans cet article qu’il n’y a pas d’accords formalisés, mais comme les gueux tiennent toujours à donner de la voix et de la bile, ân kâ taa.
    Maintenant qu’il est manifeste que tu racontes des inepties, toi pour qui avoir une vision autre est de la manipulation, pour qui ou quoi roules-tu ? T’es manipulé par qui ou quoi et pour qui ou quoi ? Qui te manipule pour traiter les autres de manipulés ? Monsieur je sais toujours tout ?
    je m’appelle Zitai.

    Quelle megd.

  • Le 7 juin 2018 à 09:49, par zoyinga En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Affaire de conference de presse c’est devenu waaaaaaaaaaahhhh !!!!!!! on dirait poubelle. mais vous aussi les journalistes, vous n’avez rien de mieux a faire que de couvrir ces conferences sans tete ni queue. Je note que ces dernier temps, les association de commerçants rivalisent avac les OSC (standard) en terme d’activisme.

  • Le 7 juin 2018 à 09:58, par incivisme pur et dur En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Ehhhhhhhhhh ! on verra du tout dans ce pays. Comment des gens qui ne paient pas leurs impôts peuvent jaser de la sorte ? pire même vos droits d’occupation des boutiques construites sur prêt par l’ETAT vous refusez de payer.Combien parmi vous sont a jour de vos obligations. En quoi pouvez vous vous ériger en donneur de leçons de civisme ? Merde a vous car c’est parce-que vous ne payez pas vos impôts que l’État souffre.

  • Le 7 juin 2018 à 10:18, par Stéphane En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Madame la ministre
    On vous demande de ne pas payer leur salaire ce mois. Le salaire est rémunération d’un travail effectué pendant une durée donnée. Ils travaillent pas donc pas de salaire pour le mois de juin. Et si cela continue arrêtez leur contrat. Nous on cherche du travail depuis 2009 on ne gagne pas. Leur travail n’est pas compliqué. Qu’ils aillent travailler pour le privé et on verra s’ils feront long feu là-bas. Madame faut les chasser et nous prendre. Nous on veut travailler et commencer à construire notre avenir.
    Merci

  • Le 7 juin 2018 à 10:27, par BASSANWANDA En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    ACP, soit on vous a payé ou vous vous trompez de cible ; Les financiers luttent pour leur intérêts et c’est leur droit de grever. Si vous voulez lutter pour votre cause, adressez vous à Rosine Coulibaly, c’est elle la responsable de l’économie au Burkina.

  • Le 7 juin 2018 à 13:12, par Nobga En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Ah non ! Ce ne sont pas ces salariés véreux et égoïstes qui vont tuer notre économie, mais un gouvernement irresponsable qui, au lieu de licencier ces terroristes, regarde faire ! Que c’est triste !

  • Le 7 juin 2018 à 13:52, par nebié En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Madame le ministre, il n y pas d’impôts sans cadastre informatisé et sans impôts je parle de ressources propres, pas d’économie et sans économie pas de pouvoir. Si le SIGU avait été maintenu, malheureusement vous avez cédé il n y aurait pas eu ce bras de fer avec les agents des finances. Je comprends les grévistes. Premièrement la douane a regroupée les importations, seuls une vingtaine de numéros IFU intouchables bien sure importent pour tout le grand marché et yaars. Les maires et leurs complices se partagent les terrains sous les manteaux sans payer de taxes. Ou voulez vous qu’ils aillent redresser les contribuables pour alimenter leurs fond commun ?Résolvez ces deux problèmes avant de supprimer les fonds communs. Enfaite, les adversaires des grévistes sont les grévistes du ministère entre eux. Le calibrage se trouve entre la douane, les agents des domaines et les agents des impôts.

  • Le 7 juin 2018 à 15:12, par Jules de Babi En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    S’ils font grève pour obtenir gain de cause, c’est leur droit. Mais si ça doit se répercuter sur le peu que nous gagnons difficilement, là y a problème.

  • Le 7 juin 2018 à 15:25, par philo En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    A Tel-Aviv (Israël) où je vis depuis un bout de temps, je me rends compte que mon pays est condamné à végéter dans la pauvreté et la misère. Le problème de notre pays, le Burkina, c’est que ses « intellectuels » souffrent d’une pauvreté mentale, d’une misère morale, d’un sadisme immodéré à l’encontre de leur propre pays. Les plus lettrés, pompeusement appelés « intellectuels » sont les plus faux, les plus égoïstes et egocentriques du pays.

    Le Burkina Faso est plus riche qu’Israël sur tous les plans. Mais les Israéliens sont moralement, mentalement plus riches que les Burkinabè. Et Israël reste aujourd’hui une grande puissance. L’Israélien pense pays, pense national dans tout acte qu’il pose. Le Burkinabé pense moi, pense égo dans tout acte qu’il pose tant et si bien que nos centrales syndicales ne sont rien d’autre que l’expression vivante des comportements déformés, malformés et anti-national.

    Pour comparer seulement nos syndicats burkinabè à ceux d’Israël, regardez le contraste. Les syndicats israéliens ont assez investi dans l’économie (transport, unités industrielles, hôtellerie) dans le social (des hôpitaux, des écoles et des universités) pour contribuer au développement de leur pays au-delà des grèves spontanées et sans fondements du Burkina.

    Montrez-moi un syndicat qui a construit des hôpitaux, des écoles (ne me parlez pas de l’EDP), des unités industrielles au Burkina. Pourtant, ils reçoivent de nombreux financements qui servent génialement à contribuer à la solidification des villas des secrétaires généraux. Et la cotisation des membres et autres subsides ?

    En 30 ans, les syndicats israéliens ont lancé 15 fois des mots d’ordre de grève, soit une grève chaque deux ans. Je dis bien en 30 ans. Et au Burkina ? En 2014, les syndicats israéliens avaient un seul mot d’ordre de grève : la diminution du train de vie du gouvernement. Au Burkina, on grève tous les jours pour des fonds communs ; on sacrifie des malades à l’hôpital pour grève parce qu’un militant a des problèmes avec la justice. En Israël et au Ghana (voisin de mon pays) où j’ai vu des professeurs d’université, des médecins, etc. qui à leur temps libre deviennent des menuisiers, des maçons, des libraires. En Israël, il n’y a pas de fonctionnaire qui n’a pas un second emploi de son choix. Au Burkina, notre second emploi, c’est la bière et la femme. Et après, c’est le gouvernement, le concentré de notre malheur.

    Posons-nous cette question : pourquoi les syndicats ont combattu Sankara pour le conduire à la chute ? Parce qu’il a fermé toutes les voies de facilité, de vol, de pillage, de corruption et autres. Et Blaise qui a bien compris l’esprit burkinabè a ouvert les vannes, favorisant la création de la CGT-B en 1988 par le Front Syndical et le MBDHP en 1989. Si on aime le Burkina, qui des deux (Sankara et Blaise), les syndicats devraient-ils « accompagner » ?

    En Israël, les syndicats sanctionnent les militants, certains y sont exclus pour mauvais comportements. Un syndicat burkinabè a-t-il une seule fois sanctionné un de ses membres pour mauvaise pratique ? Les syndicats burkinabè sont comme le grand marché de Rood-woko, ouvert à tous, même aux bandits de grands chemins, pourvu que le syndicat gagne, on s’en fout du reste ! Le reste, c’est le pouvoir qui n’est pas bon !

    Pourtant, un syndicat a aussi la mission d’éduquer, de former et d’être un acteur du développement. Plusieurs décennies, nos syndicats ne sont même pas parvenus à construire un dispensaire. Tout ce qu’ils savent c’est une phraséologie anti-gouvernementale. Quand ils ont l’occasion de gérer des fonds, ils deviennent pires que ceux qu’ils ont combattus hier. L’exemple de l’Union Inter-africaine des Droits de l’Homme (UIDH) reste un bel exemple de pillage.

    Pour peu qu’on soit sérieux, aucun argument ne puisse être convaincant dans la problématique de la défense des fonds communs. Ils sont simplement et purement à supprimer. Un point, un trait. Ou, dans le cas le moins condamnable, ils peuvent être repartis à l’ensemble des travailleurs car c’est un travail collégial qui favorise la collecte des fonds communs. Qu’un syndicat défende autre chose, cela dévoile la vraie face hideuse.

    Une petite confidence, un responsable syndical israélien d’une firme agroalimentaire à qui j’expliquai les fonds communs au Burkina ne m’a jamais crue, me traitant, sous mots voilés, de menteuse. Il me dit qu’aucun pays n’accepterait ça. Et pourtant, cela se passe dans mon pays. Depuis plus d’un mois, je ne suis pas parvenue à le convaincre. C’est ça aussi les réalités quand elles ne sont pas siennes.

    A tous ceux qui, en sécheresse de raisonnement, qui pensent que nous défendons un pouvoir, lisez nos posts antérieurs. Rien n’interdit qu’à une situation donnée, je puisse avoir un même avis que mon contradicteur. Cependant, s’il était donné l’occasion à certains de changer de position par l’effet sonnant du pouvoir, c’est n’est pas évident que nous soyons parmi les premiers. J’ai la conviction que ceux qui nous traitent d’agent du pouvoir seront les premiers à l’être.

    Ecoutons nos cœurs et nos raisons : notre pays est en panne parce que nous ne l’aimons qu’en discours et non en acte. Qu’on soit du pouvoir, de l’opposition ou des syndicats !

    Sylvie Somda

  • Le 7 juin 2018 à 16:37, par germaine En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Je suis d’accord avec ACP. Si ces agents étaient sincères, ils auront pitié de leur pays. Ils ne sont pas des patriotes. Parmi eux, ils y en a qui refusent de continuer, voilà des patriotes. Dans ce contexte d’insécurité, de déficit céréalier, de grèves sauvages, vous asphyxiez l’économie. Vous n’avez pas honte ! Il y a anguille sous roche.revenez à la raison. Je serai à la marche. J’invite toutes les femmes de bonne volonté à y adhérer pour soutenir La ministre Rosine. Dieu sauve notre cher pays des vampires.

  • Le 7 juin 2018 à 17:27, par caca En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Dans ce pays, on a l’habitude des associations que les ministres paient pour les défendre. Je ne vois aucun intérêt pour un commerçant de se mêler dans une affaire syndicale avec leur ministre de tutelle. De toute façon, dans ce pays tout va se savoir. Je soutiens toujours l’idée que le syndicat lutte pour le pouvoir d’achat du citoyen. Et la fonction de ministre n’est pas un métier professionnel, mais une nomination à un service public. J’ai trouvé de plus choquant quand madame la ministre de l’économie manque du respect au peuple burkinabé. On peut donner du champagne à quelqu’un et donner de l’eau potable à tous. Dans cette déclaration narcissique de la ministre je comprends le bras de fer qui lui oppose aux syndicats du ministère de l’économie. Je trouve dommage qu’une ministre de la république puisse tenir en toute tranquillité de tels propos et que personne ne lui demande à la démission. Ce que disait Simon Compaoré n’était pas si insultant, mais il a quitté son poste à la sécurité. Voir un ton discriminatoire de la bouche d’une ministre post insurrection nécessite toutes réactions afin de demander les comptes à l’intéresser. Madame la ministre de l’économie n’est pas si compétente que les autres burkinabé, et le ministère de l’économie est loin d’être une entreprise familiale. De plus, les burkinabé ont besoins d’un discours apaisant. Je donne librement mon opinion sur cette sortie hasardeuse de madame la ministre qui prend d’autres burkinabé inférieurs à d’autres. Même si on peut trouver exagérant la revendication des syndicats, je pense que le professionnalisme du ministre devait l’éviter à ce malheureuse adresse au peuple burkinabè via par les syndicats.

  • Le 7 juin 2018 à 19:31, par jeunedame seret En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    D’accord avec toi Philo. Nous n’aimons pas vraiment notre pays ; ou bien nous ne savons pas l’aimer. Ce que nous aimons c’est bière ou femme. Et ce qui marche dans la vie civile, c’est pagaille et profit. Notre éducation est à revoir.

  • Le 7 juin 2018 à 20:34, par Nobga En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Caca vaut mieux que toi ! Toi tu es "bindou". Un malhonnête du régime Compaoré qui passe son temps de forum à forum à vilipender le régime de Rock par malhonnêteté ! Là où tu as raison c’est que Rock est contre le Burkina, sinon tous ces financiers grévistes étaient licenciés et remplacés et l’économie burkinabé allait se porter mieux. Pourquoi ce silence coupable contre ces terroristes déstabilisateurs putschistes ? Mettez fin à la souffrance de notre peuple. Ces commerçants ont pleinement raison puisqu’ils ne vivent que de çà. Pourquoi une telle cruauté contre son peuple ? Nulle part au monde on a déjà vu çà. Des politiciens déstabilisateurs que l’on appelle syndicat et ça s’appelle patriotes ? Non, ce sont des criminels à traiter comme tels. Satan vaut mieux qu’eux-là ! Basta !

  • Le 7 juin 2018 à 23:30, par Le conseiller En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Braves commerçants, je suis entièrement avec vous. Une bande d’ égocentriques qui ne pense qu’à eux seulement ne peut le développement de notre chère patrie. L’eau potable pour tous et non du champagne pour ces gars qui n’ont aucun sens. Nous sommes prêts pour cette marche.

  • Le 8 juin 2018 à 11:46, par SAA En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    mon cher philo, permettez-moi de vous répondre avec ma modeste connaissance sur l’Israël que vous semblez transposer au Burkina. Oui, le Burkina a certes un problème de développement qui du reste nécessite un sacrifice collectif des fils et filles de la nation, mais à transposer l’unique question syndicale de ce pays au Burkina me parait incomplète. Voyez-vous, comparaison n’est pas raison mais sur d’autres plan surtout politique j’ai fait référence à la question Palestinienne, vous verrez aisément que votre Israël ne fait pas l’unanimité. Du reste, sur la question qui divise les agents du Ministère en charge des finances et le Gouvernement, je vous suivrez dans votre analyse si toutefois leur plateforme revendicative que j’ai parcouru faisait allusion au fonds commun. une fois de plus, je m’inquiète du comportement de nos intellectuels qui en toute connaissance des causes decident déliberemnt de tromper le peule. Cordialement à vous.

  • Le 9 juin 2018 à 13:46, par freddy le loup En réponse à : Crise au MINEFID : Des commerçants dénoncent « une prise d’otage de l’économie nationale par des salariés véreux et égoïstes »

    Merci Zoungrana
    ton ecrit est d’une limpidité et d’une clarté étonnante. Certes tu prends position mais tu donnes tes raisons et les arguments qui la soutien sont fondées. Chacun de nous est partisan et nous pouvons echanger jusqu’a demain nos positions ne seront que divergentes. Nul ne peut etre plus royaliste que le roi. Personne ne peut se mettre à la place des commerçants pour justifier leurs dires. la "crise" est ressentie différemment selon qu’on soit commerçant, fonctionnaire ou autre. ¨Peu importe ma position, je ne comprendrai jamais que les "ressources subsidiaires" pour une categorie d’agents soit sur le point de créer une crise sociale. Des lois ont toujours été abrogées, relues, des mesures d’austérité ont toujours été administrées sous certaines formes alors rien d’étonnant à cette remise à plat ! dans tous les cas il faudrait que quelqu’un lâche ! et la question des agents du MINEFID ne cessera de faire couler beaucoup d’encre. Merci Zoungrana, et de grâce (les détracteurs du gouvernement ) ne voyez pas toujours une intention malveillante, car nous estimons que le gouvernement défend nos intérêts (personnellement j’y suis convaincu) les injures, les insanités que certains écrivent même ceux considérés comme "sages" ne contribueront qu’a vous faire passer pour ce que je ne dirai pas. bien à vous tous

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