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Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

Publié le dimanche 27 mai 2018 à 14h44min

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Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

Dans cette correspondance adressée à trois ministres, dont nous avons eu copie, la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) dénonce l’usage que le gouvernement fait de l’avis du Conseil d’État sur la légalité des sit-in au Burkina. Le collectif syndical appelle donc le gouvernement à respecter les conventions internationales en matière de droits au travail.

Messieurs les Ministres,

Vous avez adressé des correspondances aux Secrétaires généraux des différents syndicats de vos départements, leur notifiant « l’illégalité » de leurs sit-in en visant l’avis du Conseil d’Etat (« Conseil d’Etat, Avis n°05/2017-2018 »). En rappel, cet « Avis juridique N°05-/2017-2018 » du « 11 avril 2018 » signé de Monsieur Coulibaly Souleymane, commandeur de l’Ordre national fait suite à une « lettre n°2018-087/MFPTPS/CAB du 04 avril 2018 de monsieur le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale » demandant l’avis du Conseil d’Etat sur, entre autres, « des cessations irrégulières de travail communément appelés sit-in ; »
Ce sont :

1. « N°2018-/0845 MATD/SG » du « 14 mai 2018 », portant « Objet : votre préavis de grève », signée par monsieur « Siméon Sawadogo, officier de l’Ordre national » ;
2. « N°018.0574/MCIA/SG » du « 4 mai 2018 », portant « Objet : votre préavis de sit-in », signée par « P/le ministre et par délégation le Secrétaire général Sibiri Sanou, officier de l’Ordre national » ;
3. « N°18-00048/MAEC/CAB » du « 3 mai 2018 », portant « Objet : votre préavis de sit-in », signée par monsieur « Alpha Barry » ;

Premièrement, dans les deux premières correspondances, il est écrit parmi les « Ampliations : - Collectif syndical CGT-B ».
Le Collectif syndical CGT-B considère qu’il a été faussement pris à témoin en vue de donner de crédit à ces correspondances avec un contenu de remise en cause des libertés. Il dénonce vivement cette irrégularité administrative qui n’honore pas les institutions.

Deuxièmement, en considérant toutes les trois correspondances, le Collectif syndical CGT-B tient à déplorer que des responsables d’institutions :

-  s’engagent dans un usage abusif d’un avis d’une juridiction, d’autant que monsieur le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres du 11 mai 2018 a lui-même signifié que cela « n’est pas une décision du gouvernement » ;

-  ignorent que notre pays a ratifié des conventions internationales, notamment la Convention N°87 sur la liberté syndicale et le droit syndical du 17 juin 1948, le 21 novembre 1960 qui conformément à l’article 151 de la Constitution du 2 juin 1991, est une norme suprationale dès sa ratification ;

-  ignorent la loi N°22 du 21 octobre 1997, publiée dans le JO 50 1997, qui régit l’organisation des manifestations sur la voie publique dont les sit-in ;

En tout état de cause, le Collectif syndical CGT-B vous joint à cette correspondance à toute fin utile, une copie de la réponse de l’Organisation internationale du travail (OIT) à la requête du gouvernement du Burkina Faso sur « la légalité du sit-in », introduite le 8 août 2014 dont la réponse est datée du 22 octobre 2014.

Donc que le gouvernement et toute autre institution sur cette question tire les conséquences de droits qui en découlent !

Au vu de tout ce qui précède, le Collectif syndical CGT-B exige que cessent ce genre de pratiques contraires aux principes élémentaires d’éthique et de déontologie de la rédaction administrative.

Veuillez agréer, Messieurs les Ministres, l’expression de notre considération distinguée.

Bassolma BAZIE
Pièce jointe :

-  Une copie de la réponse du BIT réf TUR 1-105) à Monsieur le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale (MFPTSS) sur la légalité du sit-in ;

Ampliations :

-  Conseil d’Etat ;
-  Premier ministère ;
-  Bureau International du Travail (BIT).

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Vos commentaires

  • Le 27 mai 2018 à 15:32, par Mafoi En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Un sit-in signifie qu’on fait grève ou pas ?Si oui,on reste à la maison ou on rejoint ses camarades grévistes quelque part en dehors de son lieu de travail.C’est une question de bon sens.Parcequ’on a laissé installer la pagaille dans ce pays que chacun se croit tout permis.Le lieu de travail est un espace privé qui appartient à la personne morale ou physique qui t’a embauché et ce lieu ne saurait être un espace de libertinage où on vient pour intimider ceux qui veulent bosser

  • Le 27 mai 2018 à 15:43, par SAWADOGO Daouda En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Ce gouvernement agonise. Je leur comprend puisqu’il n’a aucune solution aux préoccupations des travailleurs

    • Le 27 mai 2018 à 17:46, par Patinda En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

      Nuance. Il n’a pas la solution que vous souhaitez. Les salaires sont régulièrement payés. C’est déjà la principale clause du contrat qui est respectée. Le reste se négocie. Et les résultats de ces négociations sont fonction de la disponibilité financière et des urgences de l’heure. On vous donnera tout le budget national, les subventions comprises, vous (les syndicalistes) vous exigerez au gouvernement de vous doter en vivre en faisant des prélèvements chez vos pauvres parents agriculteurs et commerçants. Car cette lutte ne ressemble plus au syndicalisme avec des révendications justes et compréhensibles par tous. C’est une lutte orientée vers un régime, sous le gouvernail de Basolma qui manipule les petits esprits en les faisant miroiter leur besoin non satisfaits. Le commun des burkinabè vous comprend. Mais attendez 2020 pour retirer le mandat par les urnes. Sinon, de cette façon, même en cas de coup d’état, les petits gens risquent d’être encore les plus perdant. Pas Basolma qui, lui a ses subventions nationales et internationales qu’il gèrent à sa guise et qu’il distribue à ses sous-fifres. C’est facile le syndicalismesme politisé. On gagne, on grève. On gagne peu on grève, on ne gagne rien on grève, on parle on grève, on ne répond pas on grève, on invite à des instances décisionnelles, on refuse....Merde

    • Le 28 mai 2018 à 11:41, par Bara En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

      La loi c’est une loi,quelle soit natiinale ou internationale il faut la respecter.on en assez de ces greves a la fin.

  • Le 27 mai 2018 à 15:57, par Nobga En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Les terroristes valent mieux que ces gens-là, car eux ils tuent quelques personnes, mais ceux-là veulent détruire tout un peuple. Je doute même qu’ils aient des vraies racines burkinabé.

  • Le 27 mai 2018 à 16:19, par TOUSSIDA En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Monsieur les membres du Gouvernement ; Sachez tirez les leçons de notre passé sinon les choses pourraient se compliquer pour vous. Ne ruser pas avec le peuple ou d’opposer les différentes couches les une contre les autres ; éviter les manipulations car il y eu des experts en manipulation avant vous et on connait leur sort ; asseyons nous ensemble et disons nous la vérité pendant qu’il est encore temps ; Qu’est ce qu’on peut faire et qu’est ce qu’on ne peut pas faire ; Il y a eu des gouvernements avant vous ; des ministres avant vous, des juristes et Présidents de conseils d’Etat avant vous et il en aura après vous ; Ils étaient aussi intelligents comme vous mais ils ont procédé autrement avec les syndicats ; Notre pays va mal et il faut commencer par appliquer la rigueur de gestion aux membres du gouvernement et aux hautes personnalités ; Quand vous êtes dans les V8 posez-vous la question si c’est votre mérite qui vous mis dans la V8 ou bien c’est un simple concours de circonstances ? après vous saurez que les travailleurs aussi sont intelligents et peuvent comprendre vos messages.

  • Le 27 mai 2018 à 17:11, par LAKINGUESS En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Je pense qu’il faut cesser de manipuler le peuple et par ricochet sa conscience

  • Le 27 mai 2018 à 17:32, par vérité En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Mais ce n’est pas le gouvernement qui a déclaré le Sit In illégale. Il faudra que le Syndicat s’adresse à la justice si je ne me trompe pas.

  • Le 27 mai 2018 à 17:44, par Ka En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Monsieur Bassolma Bazié : Je suis entièrement d’accord avec Vous. De la Haute-Volta au Burkina, nous avions signé toutes les conventions de L’OIT au BIT concernant la lutte des classes pour leurs intérêts naturels. Depuis notre indépendance, aucun régime n’a jamais ignoré l’importance de ces conventions. C’est pourquoi de la Haute- Volta au Burkina, notre pays est cité en exemple en Afrique pour sa vitalité de son syndicalisme qui est l’avant-garde de la lutte de classe qui n’est d’autre qu’une lutte politique. Une lutte politique dont beaucoup des responsables syndicaux de notre pays ont utilisés pour manipuler les syndiqués, uniquement que pour leurs profits personnels, comme ce fut le cas de J. Ouédraogo devenu homme politique en part entière, ou Soumane Touré qui a eu un poste de ministre pour ne pas trop radicaliser sa troupe du central a son époque. Aujourdhui c’est vous.

    Oui toute lutte de classe est une lutte politique. Et la lutte de classes constitue la force motrice du développement de la classe divisée en classe antagoniste. ‘’’’Des règles de lutte de classes sont enseignées dans nos lycées et aussi les convictions qui vous venez de citer. Pour vous dire qu’aucun régime, même avec des ministres réactionnaires et récalcitrants, savaient et savent toutes ces règles, et les conventions. Je suis pour la lutte des classes, mais Mr. Bassolma, il arrive quelquefois comme maintenant avec votre radicalisation sans penser au dialogue avec un pouvoir et son peuple qui ont commencé à relever un pays en ruine, que cette lutte ne soit plus vive pour les opprimés, a causes des intérêts des responsables syndicaux et des revanchards. Oui Mr. Bassolma, tout dont vous apportez est juste avec les règles et les conventions internationales que nous avons signés depuis notre indépendances : Vous pouviez les utilisé a votre fin pour faire chanter ou déstabilisé un régime en agoni à cause de 30 ans de corruption et des crimes gratuits. Mais je vous dis ici, ‘’’’attention’’’ priorité d’accord, mais prudence d’abords.

    Aujourd’hui vous faites partie des personnes dont l’extrémisme exprime la pensée de celui qui n’admet pas qu’on lui oppose une autre manière de penser ! Et je voudrai vous dire que le dialogue est un chemin d’or. Retournez a la table de négociation et oubliez les grèves qui paralysent tout l’économie du pays, et surtout qui prennent tout un peuple en otage.

    Ou simplement, faites comme Soumane Touré, dont la droite Burkinabé et les valets des impérialistes l’ont demandé de déstabiliser et faire sauter la révolution de l’idéologue Thomas Sankara. Vous pouviez le faire maintenant, car, tout le monde sait que c’est un régine mouta mouta qui malgré tout, essaye de relever un pays en ruine, dont le peuple demande une alternance politique saine et durable sans des crimes gratuits.

    Je ne prend pas parti de ce pouvoir dont beaucoup de choses importantes a l’avancer du pays laissé par la transition n’ont pas été immédiatement repris : Mais ce pouvoir fait de son mieux pour relever le pays et respecter l’alternance politique voulu par le peuple. La seule question dont je voudrai posé a vous Mr. Bassolma, est de savoir pourquoi se précipiter sur des grèves sans des dialogues pour aboutir a des ententes ? Ou il y a une manipulation politique de déstabilisation pour mettre le pays a genoux ?

  • Le 27 mai 2018 à 18:13, par Sala En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    L,Etat n,a qu,à les renvoyer eux tous puis recruter d,autres personnes, il y a des jeunes diplômés qui choment . Eux ils ont le beurre et ils veulent faire le malin. Y a en marre à la fin. Le pays ne doit pas se résume à eux seuls aussi puissant soient t,ils ,nul n,est indispensable. Le conseil supérieur a dit que le sit in est illégal, on s,en tient à là point barre.celui qui veut outrepasser cela, que le gouvernement le sanctionne jusqu’à la dernière rigueur . Le gouvernement doit se montrer ferme, et qu,il sache qu,il a la population derrière eux. On n,a ral bol. tchrrrrr. Bande d,égoïste

  • Le 27 mai 2018 à 18:13, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Vous n’aller pas continuer à conseiller des dirigeants têtus, nom d’un Duc ! Sils se bouchent les oreilles, croyants qu’ils ont des acolytes (même en milieu syndical) pour les accompagner dans le gouffre, prenez acte et défendez le droit, comme vous avez toujours su le faire. Les espaces de liberté, même pour chier sur les syndicats, ont été conquis et arrachés grâce à eux. Je rappel que si jamais dans la dérive répressive, si un seul travailleur venait à perdre la vie, ou à être blessé, le Gouvernement portera l’entière responsabilité. Travailleurs du burkina sans distinction, le gouvernement vous tuera tous si vous restez observateurs. Identifiez leurs acolytes en commençant dans le mouvement syndical lui-même et faites une mobilisation totale et nationale pour barrer la route à une telle perdition

  • Le 27 mai 2018 à 18:32, par Samd paa Wendé En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Chers travailleurs syndiqués du Burkina ,on ne vous renie pas le droit de grève ,mais en toute chose sachons raison gardée ; si non ,vous risquez de conduire le pays dans une situation chaotique où vous risquez de perdre le peu parce que il n ’y aura pas d’interlocuteur en face.
    Comme quelqu’un l’a dit un peu plus haut , ayez un peu le bon sens et créez aussi les conditions d’apaisement pour un retour au dialogue dans le respect mutuel. Le mot cher qui appartient aux syndicats c ’est le PARTAGE ,alors ayez à l’esprit que les ressources du pays appartiennent à vous les travailleurs ,les chômeurs,les sans emplois , toute cette masse croupie dans la misère.

  • Le 27 mai 2018 à 19:21, par Indjaba En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Les syndicats ont toujours crié "traitement des dossiers pendants en justice" et voilà qu’eux mêmes veulent se faire justice. L’instance suprême de notre système judiciaire a rendu un avis, si vous n’êtes pas d’accord vous saisissez la cour de la CDEAO ou autre cour internationale et vous attendez un jugement . Au cas contraire ou en attendant, abstenez vous de vouloir tenir tête à tout un Etat car les syndicats et leurs membres n’ont pas une immunité consacrée par la constitution.

  • Le 27 mai 2018 à 19:53, par kanda En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Il reste une seule chose à faire par ce gouvernement : SÉVIR ! Advienne que pourra. Cette stratégie de pourrissement du PCRV (Il faut appeler les choses par leur nom) aura sa peau.

  • Le 27 mai 2018 à 20:06, par Tiendrebeogo desire En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Le sit-in de demain ils vont laisser leur v8 à la maison et venir en moto.

  • Le 27 mai 2018 à 20:30, par jeunedame seret En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    « le Collectif syndical CGT-B exige que cessent ce genre de pratiques contraires aux principes élémentaires »....... l’internaute exige que cesse ce genre de faute grammaticale, déontologique et morale contraire aux besoins de développement d’une pauvre nation.

  • Le 27 mai 2018 à 21:22, par Bienvenue En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    UN GOUVERNEMENT DANS LE LAXISME ! UN GOUVERNEMENT TETU ! UN GOUVERNEMENT QUI FAIT DU MOUINAFIGYA ET QUI MET EN CONFLIT LES TRAVAILLEURS ENTRE EUX ET LES COMMERÇANTS A DÉNIGRÉ LES SYNDICATS. JE ME DEMANDE A QUEL JEUX JOUE CE GOUVERNEMENT ! ALORS ALLONS SEULEMENT ! LE REVERS SERA DOULOUREUX POUR CE GOUVERNEMENT ! J’AI HONTE !

    • Le 28 mai 2018 à 08:09, par simpliste En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

      Monsieur Bienvenue, ne souhaitons pas que le revers soit douloureux . il y’a plus d’innocent qui seront victimes. Qu’est ce que nous proposons pour resoudre le problème, c’est celà qui doit être le rôle de tout un chacun. Malheureusement c’est pas ce que les uns et les autres font. Critiquons 50% et proposons 50%. Pour ma part je pense que le dialogue résoud en grande partie un problème du genre. Que les différents acteurs de la crise discutent en toute honnêtété pour résorber cette crise qui n’a que trop duré.

      • Le 28 mai 2018 à 11:40, par Grammaire En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

        Cher Mr, ce ne sont pas les propositions qui ont manqué ou qui manquent. À t on besoin d’apprendre à un adulte d’arrêter les décisions unilatérale en ne confondant pas poste nominative et gestion familiale ? Tu prends un texte réglementaire qui met à mal un décret, tu bloques les moyens de recouvrements des impôts par les agents, des douaniers ont été tués dans l’exercice de leur boulot depuis 1984, leurs collègues ont poursuivi le règlement de leurs droits jusqu’en 2014 pour que ce soit réglé avec l’appui de l’uas. Les autorités elles mêmes ont dit qu’il n’y a de texte d’où le retard, donc les agents proposent de prendre un texte pour ces genres de situation d’où le statut sécurisant. Est-ce difficile à comprendre ?

  • Le 27 mai 2018 à 21:23, par Bienvenue En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    UN GOUVERNEMENT DANS LE LAXISME ! UN GOUVERNEMENT TETU ! UN GOUVERNEMENT QUI FAIT DU MOUINAFIGYA ET QUI MET EN CONFLIT LES TRAVAILLEURS ENTRE EUX ET LES COMMERÇANTS A DÉNIGRÉ LES SYNDICATS. JE ME DEMANDE A QUEL JEUX JOUE CE GOUVERNEMENT ! ALORS ALLONS SEULEMENT ! LE REVERS SERA DOULOUREUX POUR CE GOUVERNEMENT ! J’AI HONTE !

  • Le 27 mai 2018 à 22:20, par Yirmegna En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Je pense que Bazié doit vraiment mettre de l’eau dans son vin. Le pays a beaucoup de priorité et on a l’impression que votre radicalisme est vraiment par mauvaise volonté. Même si Rock accepte de descendre et vous remet à vous la gestion de ce pays vous ne pourrez rien faire pour satisfaire le peuple.

    • Le 28 mai 2018 à 11:46, par Vite En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

      Arrêtez de telles aberrations en vous fixant sur Mr bazie, c’est dommage et restrictif. Ici il est question de libertés. Vous, si demain il y a des difficultés énormes dans votre quartier, vous allez vous mobiliser et vous adresser à une autorité par un sit-in. Donc accepter qu’on prenne des textes et interdire un sit-in parceque cela n’est dans aucun texte, ce sera la même chose demain pour les marches, marches meeting, cortèges mariages , cross populaire etc ! Et même un jour on viendra vous deguerpir de votre chambre !

  • Le 27 mai 2018 à 22:20, par Étudiant commerçant à 10 yaar. En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Je vous avais prenu. Après la tentative d’interdire les grèves par un loi de l’Assemblée c’est le conseil d’État installé par le gouvernement qui interdit les sit-in. Si on n’avait su on allait aller travailler pendant le coup d’État de Gilbert. Mais on a dit non et personne n’a dit que cette grève était illégale. De tout les façon quand on viens au pouvoir après une insurrection et on oublie vite ,on pense que les insurgés ont oubliés. Allons seulement. On est presque arrivée wooo.

    • Le 28 mai 2018 à 00:32, par Le Vigilent En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

      Étudiant commerçant à 10 yaar,

      Est-ce que tu es vraiment serieux, sincere et bien conscient quand tu dis que, je cite : « Si on n’avait su on allait aller travailler pendant le coup d’État de Gilbert. » .? Dis-moi si avec ce qui se passait dans les rues et les quartiers avec les escadrons de la morts du RSP, tu oasis mettre le nez dehors, a plus forte raison aller au travail ? Basolma a lanc son mot d’ordre de greve dans un but de recuperation de la lutte des partis politiques et des OSC. Est-ce que c’est le mot d’ordre de Basolma Bazie qui a entraine la fermeture des commerces, y compris le 10 yaar ?
      Votre groupe est pire que le RSP et votre action est beaucoup plus nuisible pour le peiple que le coup d’Etat de Gilbert.

      • Le 28 mai 2018 à 11:54, par Vision En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

        Dommage qu’on utilise les termes au hasard ! C’est cela la vigilance ? Dis moi, les espaces étaient dans les 13 régions et 45 provinces voire les 350taines de communes de nos pays ? Dans tous ces lieux il y a eu des manifestations en liaison avec le mot d’ordre. Arrêtons d’être borné dans l’esprit et grandir. Même le gouvernement a félicité l’action du syndicat a son temps, il savait de quoi il parlait. Donc si les autres régions en dehors de Ouaga travaillaient, le putsch marchait car le Burkina ne se résume pas à Ouaga. De même, Gilbert a convoqué les SG des ministères, certains sont partis malgré les tirs dont tu parles. D’autres ont dit qu’ils suivaient le mot d’ordre des syndicats, là aussi tu n’es pas au courant. Mais continuez si cela vous fait grandir, c’est à la famille de payer le coup.

  • Le 27 mai 2018 à 22:39, par SAINT LASS En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Nous sommes en démocratie. Si on conteste une décision de justice, on l’attaque devant les juridictions. Si tel n’est pas le cas, le gouvernement étant dans la légalité doit mater tout attroupement devant le Ministère des finances.

  • Le 28 mai 2018 à 01:17, par Maria de Ziniaré En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Drôles de travailleurs sans ambitions ?. Si vous n’êtes pas contents de vos salaires démissionnez et allez vous vendre plus cher ailleurs l’état n’est pas le seul employeur. Au Senegal les enseignants réquisitionnés qui projetaient ne pas rejoindre leur postes allaient être licenciés n’eu été l’intervention des religieux qui ont fait cesser la grève.
    La démocratie c’est l’égalité des droits mais également l’égalité des devoirs et l’égalité des peines en cas d’infraction à la lois qui est impersonnelle. Ce monsieur qui se prend pour une institution au dessus de la loi est le symbole le plus achevé de l’incivisme, il se trompe de combat son adversaire ce n’est pas l’état son employeur mais le conseil d’état dont il doit attaquer l’avis qui ne lui est pas favorable. Dans un état de droit aucune personne ( physique ou morale donc même l’état ) n’est au-dessus ou en dessous de la loi. On se demande si finalement on est mûr pour l’état de droit. On a opté pour un état de droit alors force doit rester à la loi. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Point barre.

  • Le 28 mai 2018 à 06:56, par Burkindi En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    On en marre des grèves et des sit-in. Travailler en négociant, c’est possible. Vous prenez l’économie du pays en otage à votre détriment. Non et non, arrêtez ça et suspendez vos sit-in sinon vous courez à votre propre perte.

  • Le 28 mai 2018 à 07:10, par Droit dans les yeux En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    La coordination des syndicats des agents du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement a entrepris depuis un certain temps une lutte en vue d’une part de l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses membres et d’autre part la sauvegarde des intérêts de l’Etat.
    Entre grèves et sit-in, la coordination exige la satisfaction de sa plateforme déposée auprès des autorités du Ministère de l’Economie et des Finances.
    Cette plate-forme dont le contenu est rendu public n’a rien à voir avec la fameuse question de fonds commun dont on les accuse à tort ou à raison de se partager annuellement la coquette somme de cinquante-cinq milliards de francs CFA. On peut même ne plus polémiquer sur ce montant du moment qu’il a été révélé au grand jour par la première responsable du département, Madame Rosine Sory/Coulibaly.
    Si pour un pays où les revenus sont faibles et où le gouvernement peine à résoudre les questions d’eau et de nourriture, on peut en toute légitimité dire que les financiers sont les enfants gâtés de la république. De ce fait, le fonds commun doit être encadré et même recadré soit par une suppression pour satisfaire certaines personnes, soit par l’utilisation de ces fonds pour équiper les services du Ministère de l’Economie et des Finances. Vouloir l’étendre à l’ensemble des fonctionnaires serait un non-sens car l’Etat ne se limite pas aux seuls agents de la Fonction Publique.
    Cependant, nous devrons mener ce débats de façon très responsables en évitant des propos du genre « les financiers sont des terroristes, les financiers ne sont pas des burkinabés, il faut tous les licencier etc. etc ».
    En effet, comme l’a affirmé madame la ministre Rosine Coulibaly, il y a environ plus d’une vingtaine de fonds communs dans les autres départements ministériels. Pire, elle ignore comment ces fonds sont gérés. Cette situation doit être prise au sérieux par le Premier Ministre et le Président du Faso. L’opinion doit être rapidement située aussi bien sur le montant que sur leurs bénéficiaires. Le gouvernement doit également tenir informer l’opinion de l’évolution de certains dossiers de crimes économiques sous le régime Compaoré et sous la transition. En outre des soupçons de détournement dans des ministères comme la santé, l’habitat, l’argent disparu dans l’avion du Premier Ministre, les dépenses sans pièces justificatives à l’assemblée nationale doivent faire l’objet de communication. Et les déclarations de biens des autorités ? Bref, revenons au sujet, objet de notre écrit.
    Les autres syndicats doivent savoir que la répression et la pression sur le CS-MEF est une affaire nationale et que tout acquis syndical doit être préservé, du moins dans le principe. En choisissant de se démarquer de la lutte des financiers, les syndicats creusent leur propre tombe. Actuellement les esprits sont tournés vers les 55milliards alors que des gens sont payés à cout de milliards pour écrire chacun plus de cent fois sur les réseaux sociaux pour endormir le peuple et piller les ressources publiques. Nous sommes bien dans un pays de savane et la nuit vient à peine de tomber pour que les habitués ne se reconnaissent pas entre eux.
    Silence on prépare 2020 au pays de Roch Marc Christian KABORE. Des détournements à ciel ouvert au Ministère de la Santé (avec un démenti à dormir debout pour le cas du véhicule payé sur les ressources d’un projet et la remise d’un chèque de cinquante millions au cabinet pour son fonctionnement « chic ») selon le journal Net Afrique. Bien malin qui pourra nous dire ce qui se passe dans les autres départements ministériels.
    La déstabilisation sans merci du monde syndical avec la suppression des retenues à la source des cotisations de ses membres, des membres du gouvernement(le trio Rosine-séni et Rémy) sont instrumentalisés pour intimider les travailleurs et leur faire inutilement peur.
    On veut tuer le syndicat. Et comme les burkinabés sont ce qu’ils sont, la mayonnaise n’a pas tarder à prendre. Ils sont nombreux ceux qui souhaitent aujourd’hui qu’on empêche la légitime lutte des financiers par tous les moyens. Même au sein du Ministère, la section des membres du Mpp a été reçue par le premier responsable du parti pour casser la lutte et cela contre des milliards et des promesses de nomination. On leur a demandé de tout faire pour assurer le service minimum et battre campagne pour que la lutte des financiers échoue.
    Si la lutte des financiers échoue. A qui le tour ? Les magistrats ? Les policiers ? La santé ? L’éducation ? Nous n’en savons pas trop.
    Dans tous les cas, plus d’unité syndicale. Chacun se débattra seul contre un état en manque d’inspiration. A Dieu le temps où le syndicat des agents du trésor et des impôts est sorti pour soutenir la grève des enseignants en indiquant la résolution de leurs problèmes étaient possibles A Dieu la loi sur la Fonction publique hospitalière et les statuts particuliers et revalorisant. Et Karl MAX pivotera dans sa tombe, lui qui avait invité les prolétaires de tous les pays à l’unité.
    Mais que chacun se le tienne pour dit. La corruption est un miel amer et chacun répondra tôt au tard. Ce n’est sans doute pas les dignitaires du régime Compaoré, encore moins ceux du régime de la transition qui diront le contraire. Les distributeurs de cartons rouges, ceux qui remettrons à plat le système des rémunérations, ceux qui privatiseront les impôts, les joueurs de PMUB devenus champions des dénigrements sur les réseaux sociaux, tous sauront dans un futur très proches que les financiers sont aussi des burkinabés comme eux et qu’ils ne se sont pas auto-octroyés 55milliards comme Fonds commun. Les textes y relatifs ont été signés par madame Rosine Sory/Coulibaly qui bénéficient avec ses collaborateurs les quatre fonds communs du Ministère des Finances.
    Le bonheur des burkinabés ne viendra pas de la répression des fonctionnaires en général et ceux du ministère des finances en particuliers, les 55milliarde ne résoudront pas nos problèmes. Notre salut ce trouve dans le travail et l’unité. Des populistes et des ministres zélés nous en avons connu dans ce pays. Ils ont laissé à la même place en redescendant. Dites tout ce que vous voulez et je respecterai votre point de vue.

  • Le 28 mai 2018 à 07:20, par PUAL04 En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Saint LASS ce n’est pas une décision mais un avis , je pense qu’il y a une différence entre ces deux mots. je voudrais m’adresser aussi à ceux qui parlent de 30 ans de corruption , pendant ces 30 années où étaient les dirigent actuels de ce pays ?

  • Le 28 mai 2018 à 07:57, par songdo En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Bassolma sait ce qu’il recherche dans tout cette cacaphonie il connait les lois internationales mais non les lois nationales.c’est de bonne guerre.la fin justifie les moyens.

  • Le 28 mai 2018 à 08:09, par songdo En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Mr bienvenu c’est ton réveille qui sera douleureux mais pas le gouvernement ,parce l’inéquité ,les intérets egoistes on les veut plus au burkina.

  • Le 28 mai 2018 à 09:07, par Patriot En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Fasse à tout cela la seule question que je n’arrive pas à trouver de réponse est que qu’est ce qui peut amener quelqu’un à être contre son pays.

  • Le 28 mai 2018 à 09:49, par Poko En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Le F.C( fonds Commun) sera supprimé parce que si nous ne le supprimons pas nous mourons. Mais si nous le supprimons eux (grévistes et fans des sit-in) ne mourront pas.

  • Le 28 mai 2018 à 11:09, par SAPO En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Les petits plats sont entrain d’être mis dans les gros pour qu’on revive une autre expérience, et je crains fort que cette fois ci , ça soit pire. Tellement que les cœurs sont surchauffés. A bon entendeur !

  • Le 28 mai 2018 à 12:28, par bosco En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Bien dit Pako, j’ai fait une remarque l’or des sit- in précédent des autres ministères ( communication, santé ....) le parking était bourre de veille Moto on pouvais compte quelque véhicule contrairement aux sit-in des financier la voie étais pleine de gros cylindre des véhicule de lux même l’espace vide aux niveaux de la cathédrale n’arrivais pas a contenir les véhicule, c’est triste de continuer la comparaison et c’est triste de voir ses même financier parler de préservation de leur fond commun,moi je préfère appelé fond des pauvre contribuable qui sont les commerçants, les chômeurs,les cultivateurs les mendiants .... . l’État a le soutien de la jeune ration contient pour mettre hors d’état de nuire ceux qui suisse le sang du peuple.

  • Le 28 mai 2018 à 13:11, par Pègnoone En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Il faut de la mesure à tout acte que l’on pose. Agents du MINEFID, vous n’êtes pas de super-fonctionnaires ; ne jouez pas avec le peuple.

  • Le 28 mai 2018 à 17:05, par Moi-meme En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Gouvernement, frappe dure ; nous te soutenons. Si tu ne mates pas dure et que tu leur donnes satisfaction, tu nous auras sur le dos. Si tu leur accorde un autre avantage, tu devras satisfaire aussi le reste qui se reserve de revendiquer par pitié des nos maigres ressources nationale. Tu paieras aussi nos surlabeurs que nous offrons genereusement comme sacrifice pour la nation. Pas de concession aux financiers.

  • Le 28 mai 2018 à 17:38, par Vision_éclairé En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Ce qui est déplorable dans le syndicat de ce pays, c’est qu’ils passent le temps a revendiquer.. revendiquer et revendiquer. Souvenez vous que qui a des droits a également des devoirs. Il serait temps de dénoncer et de ramener sur les droit chemin les fonctionnaires qui n’accomplissent pas correctement leurs devoirs. J’apprécie la pertinence des Idées de Basolma BAZIE lorsqu’il revendique.. mais il ne fait que revendiquer et ce n’est pas seulement ça le rôle d’un syndicat je suis désolé.

  • Le 28 mai 2018 à 17:40, par dounia En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    dites moi les grévistes sit-in de 8h à 14 h. finalement il vous reste combien d’heures de travail ?

  • Le 28 mai 2018 à 23:12, par Le bon analyste En réponse à : Légalité des sit-in au Burkina : La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) n’est pas d’accord avec le gouvernement

    Ce remis dandjinou, le porteur de parole du gouverne-et-ment, avec son collègue alpha barry, voici ce qu’ils disaient en mai 2015 (Il y a trois ans). Bassolma a sorti leur dossier. Aujourd’hui il dit que le sit-in est illégal pourtant, lui même a fait sit-in le 27 mai 2015 devant le CSC.

    I. Monsieur Fulgence Rémy DANDJINOU, actuel Ministre de la Communication et Porte-Parole du gouvernement, et Monsieur Alpha BARRY, actuel Ministre des Affaires Étrangères, au sit-in du 27 mai 2015, devant le Conseil Supérieur de la Communication, voisin du MINEFID.

    En rappel :

    1. Le 06 mai 2015 lors de sa session extraordinaire, le CSC a décidé de suspendre les " émission d’expression directe sur les médias audiovisuels pour une durée de trois (03) mois à compter du jeudi 7 mai 2015." Cf Burkina 24 du 7 mai.

    2. Les organisations des médias protestent vivement et donnent 72h au CSC pour annuler sa décision. Ce délai de 72h étant expiré, sans que la mesure n’ait été levée, les organisations des médias ont adressé une correspondance d’information aux autorités sur la tenue d’un sit-in" devant le CSC le 27 mai 2015, et cela conformément à l’article 4 de la Loi 22 du 21 octobre 1997, portant organisation de manifestations sur la voie publique, publiée dans le journal officiel Num. 50 1997.

    Et dans le même sens, le 20 mai 2015, treize (13) organisations représentatives des promoteurs et des professionnels des médias ont fait une déclaration commune dans laquelle elles exigent la levée sans condition de la décision du CSC suspendant les émissions d’expression directe. Dans cette déclaration on peut lire : " Par la présente déclaration, les promoteurs de radios et les organisations professionnelles des médias rappellent à l’intention de l’opinion publique, du CSC, et des autorités nationales, que le sit-in prévu pour le mercredi 27 mai 2015 est bel et bien maintenu."

    - les signataires :

    Pour l’association des Télévisions Privées du Burkina (ATPB), Rémi DANDJINOU ;

    CNP.NZ, Justin COULIBALY ; 
    OBM, Jean Baptiste ILBOUDO ;
    UNALFA, Charlemagne ABISSY ;
    AJB, Guezouma SANOU ;
    SYNATIC, Sidiki DRAME ;
    APAC, Bénédicte SAWADOGO ;
    UCAP-Burkina, Alexandre Le Grand ROUAMBA ;
    ARCI, Paul Ismael OUEDRAOGO ;
    AEJPLN, Évariste ZONGO ;
    AMC, André Eugène ILBOUDO ;
    Reporter du Faso, Abdoulaye TAO ;
    SEP, Lookman SAWADOGO.
    (Pour la définition des sigles, cf LES ECHOS DU FASO du 20 mai 2015).

    3. Les propos de Messieurs Fulgence Rémy DANDJINOU et de Alpha BARRY au sit-in du 27 mai devant le CSC dans le voisinage du MINEFID

    - Fulgence Rémy DANDJINOU : " cette opinion publique, qui a chassé Blaise COMPAORE, s’est exprimée par la presse. Ce n’est pas le CSC." "Rémy DANDJINOU, promoteur de la télévision Burkina InFo TV." Cf Burkina 24 du 27 mai 2015.

    - Alpha BARRY : " la radio fait aujourd’hui la fierté des burkinabé et nous n’accepterons pas qu’on jette un discrédit sur elle."."Alpha BARRY, promoteur de la Radio Oméga. " . Cf Burkina 24 du 27 mai 2015.

    4. Pour preuve que la défense des libertés est une affaire de tous et de toutes, par solidarité, il y avait à ce sit-in entre autres personnes au nom de leurs organisations :

    - Chrizogone ZOUGMORE, MBDHP, société civile : " Personne au Burkina ne remettra en cause la liberté d’expression.".

    - Tahirou BARRY, Président du PARENT, opposition : " Nous sommes là pour dire non à une mesure arbitraire."

    - Bassolma BAZIE, au nom du mouvement syndical : " nous serons devant et la mesure sera levée.".

    Et la mesure fut levée grâce à la mobilisation et la solidarité pour la défense de la liberté d’expression à travers ce sit-in du 27 mai 2015 devant le CSC.
    L’une des conséquences en avantages démocratiques de nos jours : ce sont le nombre démissions interactives de nos jours et leur impact dans la lutte pour la défense des valeurs et l’approfondissement de la démocratie.

    Donc, quand on s’engage pour véritablement la défense de ces valeurs démocratiques, nos actes doivent être constatés que dans le principe de la cohérence continue. Je n’ose en aucun moment penser à quelque chose qui pourrait transpirer de l’opportunisme à cet sit-in historique !

    Bassolma BAZIE

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