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Programme national de gestion des terroirs : Le comité de pilotage dresse le bilan de 2017

Publié le dimanche 20 mai 2018 à 17h30min

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Programme national de gestion des terroirs : Le comité de pilotage dresse le bilan de 2017

Le comité de pilotage du deuxième Programme national de gestion des terroirs, phase III (PNGT2-3), après avoir successivement effectué, le jeudi 17 mai 2018, une visite terrain sur les sites de réalisations cofinancées avec le Conseil municipal de Diabo et le Conseil régional de l’Est, a procédé, le vendredi 18 mai 2018, à la mairie de Fada N’Gourma, à l’ouverture des travaux de sa dixième session. Ladite session visait à faire le bilan de l’ensemble des activités de 2017 et apprécier la programmation de 2018.

Toujours dans l’optique de réussir la troisième phase du deuxième Programme national de gestion des terroirs (PNGT2-3), le comité de pilotage a, sous la présidence du représentant du secrétaire général du ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, par ailleurs président du comité de pilotage de cette phase III, Brahima Barro, ouvert les travaux de sa dixième session. L’objectif visé, à en croire le propos du représentant du secrétaire général, était de « regarder ce que nous avons fait en 2017 et apprécier la programmation de 2018 ».

Représentant du secrétaire général du ministère de l’agriculture et des aménagements hydrauliques, par ailleurs président du comité de pilotage

Ainsi, revenant sur la visite des réalisations exécutées de concert avec les collectivités territoriales et le PNGT2-3, il affirme que « les échanges que nous avons eus sur le terrain révèlent le bon niveau d’appropriation des investissements par les bénéficiaires et la pertinence du mode d’intervention du projet dont la principale caractéristique est la responsabilisation des acteurs locaux ». Il dit alors s’associer aux bénéficiaires pour faire montre de toute sa satisfaction quant aux résultats du projet, mais aussi pour remercier le gouvernement, la Banque mondiale et le comité de pilotage.

Prévu pour s’achever fin mai 2018, le projet a, grâce au concours du gouvernement, connu une prorogation jusqu’à la date du 31 décembre 2018. Cette prorogation « permettra d’achever des microprojets et la capitalisation des acquis et leçons apprises du projet », a indiqué Brahima Barro. Il a donc ensuite été question, au cours des travaux de cette 10e session, d’examiner le programme de travail et le budget annuel de 2018, constitué essentiellement de reports d’activités de 2017.

Le programme de travail concernait toutes les cinq composantes du projet. Ce sont en tout 284 microprojets prévus dans les domaines visant l’accroissement de l’offre en infrastructures sociales et économiques ainsi que l’amélioration de la gestion des ressources naturelles. Le budget prévisionnel annuel 2018 du PNGT2-3, toutes sources de financement confondues, s’élève aujourd’hui à plus de 9 milliards de F CFA avec un taux de 30% déjà consommé.

Suleymane Nassa, coordonnateur national du PNGT2-3

Suleymane Nassa, coordonnateur national du PNGT2-3, a rappelé les réalisations faites sur le terrain. « Sur le terrain, près de 590 microprojets ont été réalisés par les collectivités. On peut compter des écoles, des maternités, des salles de classes et le renforcement de capacités pour maîtriser le processus de la passation de marchés, etc. », a-t-il cité avant de revenir sur l’un des aspects importants de cette phase 3.

« Au niveau du PNGT2-3, c’est renforcer les capacités des acteurs pour qu’ils puissent prendre en main le développement local au niveau des collectivités », a-t-il mentionné. Aussi avoue-t-il tirer des motifs de satisfaction au regard de ce qui a été réalisé depuis le début de ce PNGT2 dont les première et seconde phases avaient pour objectif de « réduire la pauvreté, préparer le lit de la décentralisation et trouver les voies et moyens pour que l’animation du développement local soit une réalité ».

Cependant, l’arbre ne devrait pas cacher la forêt quand on sait que d’énormes défis restent à relever. « Il y a des difficultés, c’est vrai. Il y a des imperfections à corriger », a affirmé le coordonnateur tout en faisant savoir comment trouver la procédure pour que l’administration déconcentrée arrive à accompagner les collectivités pour des résultats plus visibles sur le terrain.

Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net

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