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Développement du secteur agro-industriel et de l’économie numérique : Un accord de financement de 52 milliards de F CFA signé

Publié le vendredi 11 mai 2018 à 19h25min

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Développement du secteur agro-industriel et de l’économie numérique : Un accord de financement de 52 milliards de F CFA signé

Ce vendredi 11 mai 2018, dans le cabinet du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement à Ouagadougou, a eu lieu une signature d’accord de financement de trois projets, d’un montant global de 52 milliards de F CFA, entre la Banque mondiale et le gouvernement burkinabè. C’était en présence des ministres en charge de l’Agriculture et du Développement de l’économie numérique.

Ces accords de financement ont été signés au profit des projets Pôle de croissance de Bagré (PPCB), Appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (PARIIS-BF) et du Programme régional ouest-africain des infrastructures de communication (PRICAO-BF). Le premier accord est relatif au financement additionnel du PPCB. D’un montant de 27,419 milliards de F CFA, ce financement a pour objectif d’accroître l’investissement privé, la création d’emplois et la production agricole dans la zone concernée. Mise en place pour une durée de trois ans, ledit projet sera exécuté jusqu’en novembre 2020, sous la tutelle du Premier ministère. Le deuxième accord, d’un coût de 10,800 milliards de F CFA, est quant à lui relatif au financement additionnel de la première phase du PRICAO-BF.
Il contribuera à accroître la couverture des réseaux à large bande et à réduire les coûts des services de communication sur le territoire du Burkina Faso. Un fait que le ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes, Hadja Ouattara/Sanon, a expliqué en ces termes : « Ces accords vont nous apporter une bouffée d’oxygène en ce qui concerne le secteur de l’économie numérique en permettant aux concitoyens d’avoir l’internet non seulement à haut débit mais aussi à un prix acceptable ». Outre, il permettra de multiplier les sorties vers les ports maritimes afin de diversifier la connectivité au Burkina Faso, etc.

Le troisième et dernier accord signé, ce vendredi, est relatif au PARIIS-BF. D’une valeur totale de 17, 872 milliards de F CFA, le projet renforcera les capacités des acteurs institutionnels, des opérateurs en aménagement, des institutions financières et de la profession agricole. C’est un projet prévu pour six ans et sera exécuté jusqu’en juin 2022, sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques.

Financement de secteurs prioritaires du PNDES

Pour le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Cheick F. Kanté, la signature d’accords de ces trois projets intervient dans le cadre du financement des secteurs prioritaires du Plan national de développement économique et social (PNDES). Il s’agit donc pour eux d’aider au financement de ces secteurs que sont l’agro-industrie et celui de l’économie numérique. Ce sont des financements qui vont à cet effet faciliter l’atteinte des objectifs du PNDES, l’amélioration des capacités des parties prenantes à développer et gérer l’irrigation et les superficies irriguées, a-t-il noté. À cela s’ajoute l’accélération de l’accès des populations à l’internet à haut débit et leur participation au développement économique et social du pays. Et selon lui, la Banque mondiale, à travers ces différents financements, espère apporter sa contribution dans la quête de croissance économique durable du pays.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 14 mai 2018 à 11:16, par Opinion plurielle En réponse à : Développement du secteur agro-industriel et de l’économie numérique : Un accord de financement de 52 milliards de F CFA signé

    J’ai averti depuis un certain temps que tous ces accords dits de "projets de développement" ne le sont pas pour les populations burkinabé en particulier et africaines en général.
    Je le redis une fois de plus que vous n’avez RIEN conçu de vos têtes qui soit l’expression des preoccupations de nos populations.
    Rien du tout qui soit le reeflet de sortir de cet ESCLAVAGE qui est perpétué sur nous avec la belle complicité de ces SERVANTS =VALETS LOCAUX.
    Je reaffirme toute ma tristesse de constatr qu’à tours de bras, ils bradent nos ressources humaines sous toutes les formes que vous les prenez.
    Les forces vives sont exploitées sous falacieux prétexte de lutter contre la pauvreté.
    Parce que les conditionnalités de ces institutions de breton wood (banque mondiale fmi) sont que vous chanter que vous lutter contre la pauvreté pour qu’ils octroient des moyens financiers.
    C’est exactement à l’issue du sommet de la baule avec mitterand qui a imposé aux marionnettes de chanter "democratie" sinon, vous n’aurez aucune aide financière !
    Et le jeu stupide continue, et nous voici au concept bien huilé qui doit être dans tous les projets que vous devez soumettre à finacement par eux (les balleurs de fonds, et de quels fonds s’agit-il si ce ne sont que les richesses produites chez eux par votre propre exploitation savamment orchestrée pour vous les retournées pour vous ENDETTER)
    Bien drôle de stupidité et de comédie que les valets se complaisent à jouer.
    UNE FOIS DE PLUS ARRETER CE JEU
    LES RICHESSES SONT CHEZ NOUS, ELLES NE SONT QUE PILLEES POUR VOUS LES PRETEES A NOUVEAU quel jeu bien ridicule.

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