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Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

Publié le mercredi 9 mai 2018 à 22h20min

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Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

Dans cette tribune, Me Paul Kéré, Docteur en droit, avocat à la Cour et conseil de plusieurs inculpés du procès du putsch du Conseil National pour la Démocratie, explique pourquoi il a décidé de se retirer.

Par correspondance en date du 20 Avril 2018 au Chef de l’Etat burkinabè, garant de l’indépendance judiciaire, le Syndicat Autonome des Magistrats Burkinabè (SAMAB), a dénoncé, sans détour, des faits discriminatoires au sein du Ministère de la Justice.
A l’entame de cette lettre, le SAMAB, après avoir rappelé l’engagement et la volonté du Président du Faso de « bâtir une nation unifiée et départie de toute stigmatisation ou de toute discrimination sectaire… » l’organisation syndicale n’est pas passée par quatre chemins pour préciser ceci : « …depuis l’arrivée à la tête du Ministère de la Justice de Monsieur BAGORO Bessolé René en tant que Ministre de la justice, des Droits Humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux, sur le plan administratif, il y a une sorte de traitement manichéen des Magistrats suivant des considérations qui nous rappelle un esprit grégaire de velléités d’homme fort en appelant à des allégeances difficilement acceptables dans un contexte où l’on clame à tout vent que plus rien ne sera comme avant… »

Le Syndicat Autonome de la Magistrature ajoute : « Pour illustrer nos propos, nous avons tous assistés, comme tout le peuple burkinabè, aux multiples nominations de Magistrats au sein du Ministère de la Justice sans que le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) ne se prononce comme l’exige en ce moment notre Constitution... »

Enfin, le SAMAB a précisé que « Nous avons également assisté à des nominations de Magistrats à de hautes fonctions administratives ou diplomatiques sans que l’argument circonstancié de l’avis préalable du CSM ne soit brandi par notre si brillant Ministre de la Justice… »
Je saisis l’occasion offerte par cette correspondance de dénonciation de faits « discriminatoires et sectaire » par le SAMAB et conformément aux dispositions de l’article 8 de la Constitution du Burkina Faso de 1991 qui permet à tous citoyens burkinabè d’émettre librement son opinion pour justifier ma décision de quitter dignement le procès du coup de force du 16 Septembre 2015, En effet, les mêmes faits « discriminatoires » et « sectaires » ont entaché, à mon humble avis, le « dis » fonctionnement du Tribunal Militaire, toutes choses qui m’amènent à émettre, en vertu de l’article 8 de la Constitution Burkinabè précité, un avis personnel sur la suppression pure et simple de cette juridiction militaire.

Tout d’abord, sincère gratitude aux lecteurs pour leurs conseils permanents et le temps qu’ils prennent pour lire mes « longs » articles. Qu’ils sachent que le temps que je mets pour écrire mes opinions sont tout aussi précieux que le temps qu’ils mettent à me lire même si ceux qui écrivent longuement doivent avoir pitié de ceux qui les lisent qui ne sont pas, en tout état de cause, obligés de lire ces longs pamphlets.

Les nombreuses raisons de mon départ des dossiers de la procédure du coup de force (et non un coup d’Etat) des éléments du RSP, actuellement pendante devant le Tribunal Militaire sont les suivantes :

En préambule, que personne ne se méprenne sur les faits : il ne peut être sérieusement contestés, ni même contestables, que le 16 septembre 2015, à la suite de désaccords flagrants et d’escarmouches entre factions rivales internes au RSP, une poignée de sous-officiers du RSP, a fait irruption dans la salle du conseil des ministres du même jour, et pris en otage certaines autorités de la transition, régime d’exception, non démocratiquement élu par le peuple burkinabè…la charte étant, de mon point de vue, une minuscule plaisanterie « d’apprentis » constitutionnalistes !

La suite du film, chacun de nous le connaît jusqu’au renvoi, par arrêt du 29 Décembre 2017, de certains civils et militaires (pour lesquels j’assurais la défense pénale devant la chambre de première instance du Tribunal Militaire).

Au-delà d’une part, des péripéties et des pérégrinations procédurales sur le mode « discriminatoire » et « sectaire » de désignation des Magistrats civils chargés d’animer le Tribunal Militaire, et, d’autre part, s’agissant des contestations élevées par certains de mes confrères de la défense concernant la récusation même du Président de la chambre de première instance du Tribunal Militaire, pour lesquelles, je n’entends ni ratiociner ni même émettre le moindre avis en raison, notamment de l’excellence de mes relations avec le Président Seydou OUEDRAOGO, je voudrais, à travers ces quelques lignes, dénoncer vigoureusement à mon tour, avec la plus grande énergie le « dis » fonctionnement de ce Tribunal Militaire qui n’est pas, à mon humble avis, une juridiction équitable et respectueuse de l’Etat de Droit : Si j’étais le Garde des Sceaux du Burkina Faso, j’instruirai « illico presto », la suppression pure et simple de ce machin « ex cathedra », cette juridiction aux ordres dans tous les sens de ce terme. Le SAMAB a raison de dénoncer « … un esprit grégaire de velléités d’homme fort en appelant à des allégeances difficilement acceptables dans un contexte où l’on clame à tout vent que plus rien ne sera comme avant… ». Je dirai même que tout n’est pas mieux qu’avant…

A-t-on besoin de faire un dessin d’enfant d’autant plus qu’il se susurre dans les gargotes de Ouagadougou qu’un bonnet rouge aurait été mis à contribution pour le maintien du Garde ses Sceaux actuel à son poste lors du dernier renouvellement pour, justifie-t-on dans la rumeur, « terminer » les « chantiers à la Tandja ». J’ignore ce que cela signifie, mais il semble qu’une liste des inculpés et la sanction qui devait leur être infligée avait initialement été exhibée en haut lieu de la République et heureusement qu’une autorité bien inspirée sur le fonctionnement judiciaire et faisant preuve d’une vigilance éclairante aurait estimé que cette pratique serait gravement attentatoire au principe de fonctionnement d’une juridiction tout simplement. Si tel était vraiment le cas et si cette pratique s’avère exacte, qu’on ne s’étonne donc pas que certains avocats de la défense se soient courageusement et dignement déportés d’une telle mascarade judiciaire en préparation dans un laboratoire occulte. Ce n’est pas parce qu’il y a des faits incontestables qu’il faut, pour autant, violer les règles de procédure pénale édictées par le législateur depuis des temps immémoriaux. Dès lors, pour ces raisons évidentes, et compte tenu de l’hostilité injustifiée de certains acteurs de ce Tribunal, j’ai décidé de me retirer dignement de ce procès. Que les acteurs de cette juridiction militaire aux ordres, sanctionnent les inculpés tout azimut comme bon leur semble et ce, au mépris des règles élémentaires d’un Etat de droit auquel j’aspire profondément dans l’intérêt exclusif du peuple burkinabè ;

Que ces acteurs du Tribunal Militaire sanctionnent les inculpés sans les avocats de la défense et nous nous donnons rendez-vous dans l’histoire de notre pays…

J’ai pris la décision de ne plus participer à cette foire d’empoigne judiciaire d’un Tribunal Militaire dont je réclame désormais, ouvertement et courageusement, sa suppression pure et simple.

En effet, tout au long de ces deux années de procédure d’instruction devant cette juridiction d’exception, j’ai particulièrement été choqué par certaines pratiques judiciaires pour lesquelles j’entends prendre directement l’opinion publique nationale de notre pays et internationale (européenne et onusienne) à témoin pour la postérité parce qu’une juridiction n’est crédible que si elle est équitable et respectueuse des règles de la procédure pénale tel que le législateur burkinabè l’a prévu. Que nenni !
Force est de constater que le Tribunal Militaire de Ouagadougou dans son fonctionnement actuel n’est pas exempt de nombreuses critiques objectives, en raison même de ce que le Ministre de la justice et des Droits humains, exerce seul et directement une autorité et un contrôle hiérarchique non seulement sur le choix des magistrats civils (du siège ou du Parquet) qui doivent animer cette juridiction militaire, mais de surcroît est partie intégrante d’un exécutif politique soumis aux autorités politiques du moment. Cette lettre de dénonciation du SAMAB du 20 Avril 2018 vient même nous enseigner que certaines décisions de nomination sont prises sans la moindre consultation du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) pourtant prévue par la Constitution. La violation de cette règle constitutionnelle par le Garde des Sceaux est tout aussi gravissime que celle de l’article 37 de la Constitution. Il faut donc prendre au sérieux cette dénonciation syndicale du SAMAB. Les avocats respectent suffisamment les Magistrats pour ne pas s’unir, comme un seul homme, à leur combat pour l’égalité et la justice dans notre pays. Les Magistrats, loin d’être des marionnettes, sont les sarments d’un pays. Sans la justice, c’est le chaos !

Dès lors qu’il s’agit, devant le Tribunal Militaire de Ouagadougou de juger des adversaires politiques, au-delà de la juste et légitime indemnisation des victimes ou de leurs ayant droits dont on pouvait créer un fonds spécial, n’importe quel citoyen burkinabè lambda comprend aisément la tentation de la subjectivité, pour ne pas dire de la haine viscérale avérée, mais surtout du zèle inopportun de certains acteurs de cette justice militaire dans la conduite de ce procès, toutes choses qui a fini par décrédibiliser définitivement ce Tribunal Militaire. Si les autorités politiques actuelles de notre pays étaient favorables à la réconciliation nationale, elles n’auraient pas attendu deux ans et demi pour installer les membres de cette réconciliation tant attendue. De même, elles n’auraient pas attendu tout ce temps pour commencer les interventions chirurgicales de certaines victimes. Un fond spécial d’indemnisation de toutes les victimes et de leurs ayant droits auraient amorcé la paix des cœurs…même si cette indemnisation ne pourra pas faire revenir les victimes à la vie.

C’est pourquoi, il conviendrait, le cas échéant, que le nouveau pouvoir en 2020 répare immédiatement ces gravissimes erreurs existentielles de cette juridiction militaire si elle n’est pas purement et simplement supprimée….Dans la quasi-totalité des pays en temps de paix, toute infraction à la discipline militaire est soumise aux juridictions civiles de droit commun et le fonctionnement n’est pas si mal…

Mes Chers compatriotes burkinabè il n’y a pas d’autres mots : Après 21 années de pratiques judiciaires en France, j’ai eu l’impression (et ce n’est pas une simple impression) que le Tribunal Militaire de Ouagadougou, (indépendamment de la nécessité absolue d’indemniser les victimes et de leurs ayant droits et sur laquelle j’insiste) est apparu, à mes yeux, comme un Tribunal de la vengeance publique et de règlement de compte des adversaires politiques. Il suffit de voir l’ensemble des œuvres du Colonel Sita SANGARE dans la salle des Banquets de Ouaga 2000 qui se comporte vraiment comme un « seigneur de guerre » alors qu’en principe, il n’a rien à faire dans cette salle d’audience. Il n’est ni témoin, ni juge du siège, ni parquetier mais simplement directeur administratif de la justice militaire. C’est comme si le Président du Tribunal de Grande Instance venait se pavaner dans les salles d’audience correctionnelle du TGI de Ouagadougou ou si le Premier Président de la Cour d’appel arpentait les salles d’audience de la Cour. La suppression de ce Tribunal et de ses acteurs zélés et débordants d’énergie haineuse est donc une absolue nécessité, ne serait-ce que pour la défense de l’Etat de Droit. Et pourtant, à titre personnel, je n’ai rien contre le Colonel Sita SANGARE, bien au contraire, c’est un garçon plutôt avenant et sympathique…envers lequel je suis reconnaissant…

Mais la défense de l’Etat de droit et de ses exigences dépasse le simple degré de relations personnelles et le Colonel Sita SANGARE le sait bien pour avoir vaillamment défendu les couleurs du Burkina Faso à l’Ecole Militaire de BINGERVILLE en République Sœur de Côte d’Ivoire. Ces critiques acerbes et sans complaisance, pour lesquelles j’assume officiellement et courageusement la paternité devant Dieu et devant les burkinabè dépassent le simple cadre de l’excellence de nos relations personnelles.

L’histoire me donnera, sans aucun doute, raison et je m’en vais donc, une fois de plus, à travers ces quelques lignes, vous donner des exemples précis de pratiques de ce Tribunal Militaire qui édifieront l’opinion publique nationale et qui me conduisent à me déporter, en mon âme et conscience, par dignité de cette procédure, biaisée dès le départ.

Je ne reviendrai pas dans cette procédure tronquée dès le départ, concernant le coup de force des éléments du RSP que lorsque les conditions minimales de respect de certains principes juridiques de la procédure pénale seront respectées par cette juridiction d’exception. Je mets de côté les scènes théâtrales inédites où, après une décision de justice rendue, le Tribunal Militaire refuse de l’appliquer en initiant sur ordre une autre décision d’assignation à résidence. Ce qui consiste en réalité à forcer un magistrat afin que celui-ci revienne sur sa décision déjà rendue et passée en force de chose jugée. Ou encore, que des forces de sécurité dont le plus gradé n’est pas officier trimbalent, « manu militari » un Général de Gendarmerie comme un vulgaire voleur en bousculant, au passage son avocate, auxiliaire de justice…

Morceaux choisis.
1. D’une part, nonobstant le fait que certains magistrats désignés, pour ne pas dire orientés par le Garde des Sceaux pour « animer » ce Tribunal Militaire ainsi que sa Chambre de Contrôle, d’autres magistrats honnêtes qui, de par leurs attributions présidentielles se sont attelés à respecter et à faire respecter la primauté du droit dans leurs décisions juridictionnelles ont été purement et simplement pas renouvelés à l’occasion du roulement annuel des membres du Tribunal Militaire. Ce qui tranche d’ailleurs avec le caractère inamovible du poste de Magistrat dans les juridictions civiles de droit commun. Le Tribunal Militaire et le Garde des Sceaux s’en foutent éperdument de ces principes élémentaires de l’inamovibilité des magistrats qui animent la vie de cette bancale juridiction militaire. Je pense au Président DABONE et au Président OUATTARA. Il semble même qu’en dépit de leur mise à l’écart, le Garde des Sceaux envisagerait, ironie du sort, des sanctions disciplinaires à l’égard du Président OUATTARA, (dont on peine à savoir quelle est la faute disciplinaire qui lui est imputable. Dans l’éventualité d’une instrumentalisation du CSM, loin s’en faut, il faut espérer que cette institution ne se laissera pas abuser. Le cordon ombilical entre le pouvoir exécutif et l’autorité judiciaire n’a pas été coupé avec le Président du Faso, pour retomber dans un autre travers pervers celui-là, savoir une éventuelle mainmise du Garde des Sceaux sur le SCM…ce n’est pas tout, pour illustrer mes propos, voici des exemples saillants.

2. Le cas de Madame Minata GUELWARE, une de mes clientes, nullement justiciable d’une quelconque infraction de droit commun est actuellement incarcérée à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) et non à la Maison de d’Arrêt et de Correction des armées (MACA) aux motifs fallacieux et contestables qu’un règlement interne de la MACA interdit qu’une détenue de sexe féminin soit toute seule dans sa cellule. Et comme il n’existe aucune autre détenue de sexe féminin à la MACA, on ne peut donc pas la garder à la MACA. L’opinion publique nationale en jugera elle-même. Il y a même plus ! Contre toutes les règles de la procédure pénale, cette dame n’avait jamais été entendue par un Juge d’Instruction mais simplement par une Conseillère devant la chambre de contrôle en présence de deux parquetiers et placée arbitrairement, sans aucune preuve ou charge sérieuse en détention provisoire.

Tenez-vous bien ! Pendant la suspension d’audience, Madame Minata GUELWARE est allée se restaurer avec moi et de ce fait, la Conseillère en question a suggéré au Président de la juridiction militaire de déposer une plainte devant le Bâtonnier contre moi pour la simple raison que la cliente a déjeuné avec moi au maquis du Tribunal Militaire avec d’autres inculpés.

En 21 années de pratique judiciaire en France, je n’ai jamais vu un Magistrat suggérer un dépôt de plainte contre un avocat. L’histoire de ce pays nous contera la pratique « mouta mouta » de ce magistrat et nul au monde ne pourra empêcher la roue de tourner… Tôt ou tard, chacun récolte toujours le bénéfice de ses bienfaits ou de ses malfaisances…Celui qui vivra, verra la suite…

Enfin, pour clore le chapitre de Dame GUELWARE, dont le seul tort est de ne pas avoir sa « langue dans sa poche », il convient de rappeler que pendant l’audience de confirmation de charges, alors que celle-ci n’avait pas bénéficié du premier degré d’instruction le Procureur Militaire a affirmé, la main sur le cœur, que des photos mettaient en cause Dame GUELWARE pour avoir brûlé la radio de son propre oncle à Zorgho.

Une suspension d’audience par le Président OUATTARA de plus de deux heures n’a jamais permis au Procureur Militaire de retrouver ces photos et encore moins de les produire aux débats.

Et malgré tout, Dame GUELWARE a été maintenue en détention, en dépit de sa requête récente aux fins de mise en liberté provisoire devant la chambre de Première instance du Tribunal Militaire présidée par Monsieur Seydou OUEDRAOGO laquelle a été rejetée sur des réquisitions erronées d’un parquet militaire. Qu’attendre donc de ce Tribunal Militaire ? RIEN.

Même certains officiers du RSP, directement impliqués dans les prises de décisions sont en liberté provisoire, mais pas Madame Minata GUELWARE contre laquelle le Parquet Militaire n’a aucune photo de son implication à quoi que ce soit. Je comprends tous les inculpés qui ont fui le Burkina parce que ce Tribunal est inéquitable et partial, fonctionnant exclusivement à charge. Le principe judiciaire au pénal est qu’en cas de doute, on ne renvoie pas devant une juridiction.

Or, pour ce Tribunal, et, notamment devant la Chambre de Contrôle, en cas de doute, on renvoie les inculpés pour aller s’expliquer devant le Tribunal. Quelle pratique inculte du droit pénal !!! Mme GUELWARE ne sait même pas manipuler une simple arme de poing ou un pistolet. De ce constat amer d’un Tribunal militaire doublement aux ordres, qui fonctionne à charge, retenons ceci pour la postérité : Quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finit toujours par se lever avec son soleil ardent et l’opinion publique burkinabè sait qu’après 27 ans de gouvernance, le Président Blaise Compaoré a été contraint à la démission.

Alors, acteurs de ce Tribunal Militaire que je dénonce véhément en vertu de l’article 8 de la Constitution, je me retire de votre procédure et surtout, ne tirez aucune leçon de ce retrait car l’histoire nous contera incontestablement la suite…

3. Le cas le plus désespérant de la pratique ignoble de ce Tribunal Militaire est celui de la mise en détention provisoire après le début de l’audience de jugement de Monsieur Abdoul Karim BAGUIAN, pour avoir été absent lors de la dernière audience. Alors qu’il n’est pas militaire de profession, il sera convoqué par le Parquet militaire, sans la présence de son avocat et immédiatement placé en détention provisoire à la MACA par le même Parquet tout seul, sans aucune intervention du Président de la Chambre de Première Instance, Monsieur Seydou OUEDRAOGO alors que l’ordonnance de renvoi devant cette juridiction a été rendu depuis le 29 Décembre 2017.

Or, dans une récente interview du sieur ZANRE, procureur militaire celui-ci a soutenu, la main sur le cœur une fois de plus, qu’il n’a aucun pouvoir de délivrer une quelconque autorisation de sortie du territoire pour Damiss et encore moins de placer un inculpé en détention provisoire après l’ordonnance de renvoi après avoir rendu une décision de renvoi faisant ainsi une grave confusion entre une décision d’incompétence et une décision de rejet. Si le parquet militaire se déclare incompétent, il doit rendre une décision d’incompétence et non une décision de rejet.

Mais faut-il en vouloir à cet officier qui n’est pas un Magistrat professionnel, lui qui a remis en cause mon diplôme de docteur en Droit devrait se renseigner auprès du Doyen Filiga Michel SAWADOGO, membre du jury de cette thèse de doctorat soutenue en 1994 à l’université de Paris I Panthéon la Sorbonne.

De qui se moque-t-il donc ce Procureur Militaire, ZANRE, en bafouant ainsi les libertés individuelles et collectives des inculpés parce qu’on est devant un Tribunal d’exception, militaire et aux ordres ?

Présenter des excuses à un « enfant gâté et pleurnichard » devant l’éternel ne signifie pas forcément qu’on a tort, mais bien au contraire une manifestation d’une grandeur d’esprit que de petits esprits mesquins ne peuvent appréhender. Que les non-croyants me pardonnent, mais Dieu voit les agissements des uns et des autres et la roue tourne. Elle tourne tellement beaucoup plus vite qu’on ne pourrait l’imaginer. Prenons donc rendez-vous pour la postérité !

Juridiquement, sans préjuger d’une quelconque culpabilité, la détention provisoire de Monsieur Abdoul Karim BAGUIAN est injustifiée. Et pour cause : Aux termes des dispositions de l’article 150 du Code de Procédure pénale,

« L’accusé qui a été mis en liberté provisoire ou qui n’a jamais été détenu au cours de l’information doit se constituer prisonnier au plus tard la veille de l’audience.
Les dispositions de l’alinéa précédent ne font pas obstacle, le cas échéant, à l’exécution par le ministère public de l’ordonnance de prise de corps prévue à l’article 215.

L’alinéa 3 du même texte dispose que « Toutefois, sont exceptés de cette mesure les accusés qui résident au siège de la [Cour d’appel] à moins que, dûment convoqués par voie administrative au greffe de la [chambre criminelle] et sans motif légitime d’excuse, ils ne se soient pas présentés au jour fixé pour être interrogés, par le président de la [chambre criminelle] ou par le magistrat qui le remplace.

Par ailleurs il est juridiquement acquis en application des dispositions de l’article 97 alinéa 8 du Code de Justice Militaire (CJM) adopté le 24 mai 1994 que les personnes civiles inculpées dans le cadre d’une procédure militaire sont soumises au Code de Procédure Pénale de droit commun de sorte que le Procureur Militaire doit impérativement appliquer le Code de Procédure Pénale aux inculpés civils

En effet, aux termes des dispositions de l’article 97 alinéa 8 du CJM, « Les dispositions du code de procédure pénale sont applicables aux mandats d’amener et d’arrêt décernés par les juges d’instruction près les juridictions militaires à l’encontre des personnes étrangères à l’Armée. Tel est le cas de Monsieur Abdoul Karim BAGUIAN qui est totalement étranger à l’Armée burkinabè.

C’est d’ailleurs ce que confirme l’alinéa 1 des dispositions de l’article 84 du CJM aux termes desquelles, « Lors de la première comparution, le juge d’instruction militaire procède conformément aux dispositions des articles 111 et 112 et suivants du code de procédure pénale… », dans la mesure où, « dès que le Commissaire du Gouvernement a donné l’ordre d’informer, l’inculpé est, par ce fait, mis à la disposition du juge d’instruction militaire, qui agit conformément aux articles 119 et 120 du code de Procédure Pénale… » ;

Enfin aux termes de l’alinéa 2 des dispositions de l’article 143 du Code de Procédure Pénale.
« …Après la mise en liberté provisoire, si l’inculpé invité à comparaître ne se présente pas ou si des circonstances nouvelles ou graves rendent sa détention nécessaire, le juge d’instruction ou la juridiction de jugement saisie de l’affaire peut décerner un nouveau mandat ».

Or, en l’espèce, c’est le parquet militaire qui a décidé unilatéralement en violation des pouvoirs du Président de la juridiction déjà saisie de jeter ce Monsieur à la MACA. Certes Monsieur Abdoul Karim BAGUIAN était absent de l’audience, mais celui-ci n’a jamais été invité à comparaître et la décision de le placer en détention provisoire a été prise par un parquetier sans la moindre décision du Président Seydou OUEDRAOGO. C’est la force, mais un jour la force changera de camp et des comptes seront inéluctablement rendus aux justiciables brimés.

Mieux, l’audience de la Première Chambre du Tribunal Militaire n’a pas encore procédé aux interrogatoires des inculpés de sorte que la détention actuelle de Monsieur Abdoul Karim BAGUIAN est illégale, sinon arbitraire du fait du seul parquet militaire.

La requête déposée également depuis plus de 15 jours, n’a reçu aucun traitement de sorte que cette pratique judiciaire du Tribunal Militaire est arbitraire et viole allègrement les droits de Monsieur Abdoul Karim BAGUIAN. Pour cette raison, et davantage, j’entends me déporter de cette procédure militaire irrespectueuse des droits élémentaires des inculpés. C’est un choix mûrement réfléchi et en protestation contre une telle pratique car aucun inculpé ne doit rien attendre de cette juridiction militaire.

Que le Parquet Militaire le sache une bonne fois pour toutes : Le combat de Monsieur Abdoul Karim BAGUIAN est un combat purement politique et ce combat-là, celui-ci est déterminé plus que jamais à le mener jusqu’au bout dans l’espoir du respect d’un Etat de Droit dans notre pays. Ce pays n’appartient à personne exclusivement mais au peuple burkinabè qui souffre de ces pratiques arrogantes et dictatoriales.

4. Enfin s’agissant de la détention provisoire de Monsieur Abdou COMPAORE, cette détention provisoire est la plus symptomatique du caractère arbitraire du Tribunal Militaire. On se demande si on ne marche pas sur la tête dans une dictature judiciaire militaire. En effet, ce cas devrait émouvoir l’opinion publique burkinabè et le peuple burkinabè tout entier épris de paix et de liberté.

Voilà un soldat de 1ère classe, alors qu’il est inculpé et placé en liberté provisoire est envoyée en mission extérieure en territoire malien pour une mission périlleuse au risque de sa vie que chacun sait. Ce soldat a pris le soin d’informer le greffier militaire ainsi que sa hiérarchie militaire avant d’obéir, comme c’est le cas dans l’armée à cette mission qu’il a accomplie avec loyauté, discipline et rigueur.

Dès l’ouverture du procès, le Procureur militaire, Monsieur ZANRE dira à l’audience qu’il est en route pour le retour. Dès son retour, il est « jeté » en prison à la MACA comme un malpropre sans aucun ménagement. Là encore, j’ai légalement introduit, une requête depuis plus de 15 jours et semble-t-il, une enquête aurait été diligentée par le Tribunal depuis la dernière audience du Tribunal Militaire pour savoir si ce soldat avait avisé sa hiérarchie de ce départ. Et plus rien ! Visiblement, la détention provisoire est devenue la règle pour le Parquet Militaire alors qu’en application des dispositions des articles 136 et suivants du Code de Procédure Pénale, ce devrait être une mesure exceptionnelle.

Le fait même d’avoir ordonné une enquête prouve en soi, le caractère arbitraire de ce Tribunal Militaire parce que dans l’armée, nul n’a besoin d’être officier ou Magistrat pour savoir qu’aucun soldat ne peut s’auto saisir d’une mission à l’extérieur sans que la hiérarchie militaire n’en soit informée. Par conséquent, aucun soldat ne peut effectuer une mission extérieure à l’insu de ses supérieurs hiérarchiques.

Pour l’ensemble de toutes ces raisons et compte tenu des pratiques judiciaires attentatoires aux libertés fondamentales des personnes inculpées, j’ai décidé à mon tour de me déporter, dès maintenant, de la procédure diligentée par le Parquet Militaire devant la Chambre de Première Instance concernant le coup de force du 16 septembre 2015 et d’en rendre compte à l’opinion publique nationale et internationale car ces propos seront transmis à toutes les instances internationales africaines, européennes et onusiennes.

Ce Tribunal Militaire peut, dès à présent, sanctionner à sa guise les inculpés sans défense ou défendus par des avocats commis d’office.

Cependant, non seulement je refuse catégoriquement de faire de la figuration ou de faire le pantin devant ce Tribunal Militaire, mais de plus, les acteurs de ce Tribunal doivent savoir, eu égard aux exemples précités que cette juridiction ne répond pas aux standards nationaux et internationaux d’une juridiction équitable.

D’ailleurs, faut-il rappeler cette évidence, les acteurs de ce Tribunal doivent savoir que la roue tourne et elle tournera aussi vite qu’ils ne le pensent….

Enfin, je dois conclure que la défense des victimes n’est pas le monopole d’une catégorie particulière d’avocats. Il est inutile de confesser que je suis tout autant attaché à la défense des victimes et de leurs ayant droits que je le suis pour le respect strict des règles procédurales qui doivent s’appliquer aux inculpés.

Les victimes ne gagneraient pas forcément ce que les inculpés ont perdu dans le non-respect de leurs droits élémentaires en matière de défense de leurs libertés individuelles et collectives.

Paul KERE
Docteur en Droit
Avocat à la Cour

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Vos commentaires

  • Le 9 mai 2018 à 12:57, par Le Duc de Balkui En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Celui-ci au moins assume ses vérités. C’est un blanc coloré en quelque sorte.
    Il semble entier dans ses prises de position.
    On peut lui reprocher cependant d’avoir encourager la modification de l’article 37.
    Comme quoi on ne peut avoir raison sur tout même en étant Dr en droit.

    • Le 9 mai 2018 à 19:41, par Soro En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      Justement, mon cher, c’est parce que vous avez affaire à quelqu’un qui prend des positions sans réfléchir, tout docteur tordu en droit qu’il est. Son retrait actuel de ce procès en est la preuve, car était-il même nécessaire et intelligent d’y aller si ce n’était à coup sûr par intérêt perso ? Toutes ses prises de positions le conduisent au casse-pipe, jugez-en par vous-même

      • Le 11 mai 2018 à 19:51, par Hess En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

        Vrai.
        Permettez que je doute que Me Kéré est dit réellement les motivations de son retrait du procès. Il est avocat de qui ? Il prétend être celui de Diendéré. C’est du moins ce qu’il a raconté à un inconnu croisé dans un aéroport... Déontologie ? tu parles ! Parmi les prévenus combien sont capables de payer les services d’un avocat qui vit en France pour un procès qui va durer plusieurs moins... ? Je doute qu’il y en ai plusieurs en dehors des quelques têtes de fils. Beaucoup d’appeler mais peu d’élus... Il vaut mieux retourner au boulot en faisant au passage un coup de théâtre pour ce faire la pub dont Me Kéré semble ne pas pouvoir se passer !

    • Le 9 mai 2018 à 19:42, par LUILUI En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      Quelle vérité peut sortir de ces gens là. après avoir siphonner l’argent de leur client ils les larguent en cours de route .C’est dégueulasse dégueulasse dégueulasse et dégueulasse.C’est pourquoi dans certaines contrées tout le monde n’a pas droit à la parole car la parole de certains sentent la puanteur de leur bouche même à travers un écrit.et voilà des gents dont de génération en génération même leur petits f fils seront indexés par les autres en ces termes."VOILA, VOILA DES GENS DONT LEUR GRANDS PARENTS N’ONT EU AUCUNE DIGNITÉ DANS CE PAYS AU MOMENT OU LA VIE DE NOTRE PEUPLE ÉTAIT A LA CROISEE DES CHEMINS."

      • Le 11 mai 2018 à 09:33, par KERE Paul En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

        Mes chers internautes anonymes,
        Je suis d’accord avec le principe de l’anonymat qui permet de découvrir le fond des coeurs de certains burkinabè qui n’ont que la haine à servir aux autres. Simplement je voudrais réitérer ce que j’ai déjà dit dans l’article, savoir, que j’assumais totalement la responsabilité de mes choix personnels et n’ai aucun compte à rendre à qui que ce soit y compris ces donneurs de leçons dont on sait que ce sont les mêmes qui les appliquent le moins. Donc, que toute ma génération subisse ce "sort" d’indexation, elle est déjà préparée et prête depuis longtemps pour ça et l’avenir nous le dira qu’aucune de ma descendance ne se masquera pour cracher nos vérités. Nous avons toujours dit ce que nous pensons et fait ce que nous disons...et ce n’est pas sur ce forum que cela prendra fin.
        Simplement, que ceux qui se cachent lâchement pour déblatérer leur ignominie à travers ce forum et leur haine habituelle, sachent que ceux qui lisent, qui approuvent mes idées et qui ne réagissent pas sont nettement plus nombreux dans ce silence respectueux. Il en est de même de ceux qui me le disent ouvertement... Je dirai que celles ou ceux qui insultent sont infinitésimaux par rapport à cette grande masse de compliments heureux. 20 ignards d’adversaires sur le forum sur /30 Millions de burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur. C’est pas mal !
        J’aurai vraiment souhaité que ceux ou celles qui injurient sur ce forum prennent également leur plume et leur photo afin que je sache qu’ils sont au moins tout aussi burkinabè courageux que moi et pas des vauriens ou des zéros pointés. Ma longueur d’avance se trouve à ce niveau et ils le savent bien. Je fais observer aux internautes honnêtes qui essaient de les combattre que le jeux n’en vaut pas la chandelle car, ceux qui injurient sous anonymat ont exactement les mêmes attributs que les terroristes qui viennent frapper lâchement les peuples sans défense. La seule différence de ces tocards (malades mentaux ainsi que leurs rejetons) avec les terroristes c’est que jamais, au grand jamais ces lâches et ces haineux ne pourraient jamais, jamais et je dis encore jamais m’atteindre, y compris ceux qui me côtoient car au finish, ils finissent par être démasqués et chassés hors de ma maison ou trivialement de mes six mètres. Pourvu que ta génération soit bien vue et ne te préoccupes pas de la mienne, j’ai déjà eu l’occasion de te le dire...au moment où nos relations étaient bonnes. On se connaît même si tu agis masquée. Bonne journée quand même. Paul KERE.

        • Le 11 mai 2018 à 15:17, par LPT En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

          « ceux qui injurient sous anonymat ont exactement les mêmes attributs que les terroristes qui viennent frapper lâchement les peuples sans défense. »
          Hummmm !!!! c’est trop fort ça M. KERE. Je crois que vous allez très loin dans votre désir de vengeance mal à propos face à ceux qui vous critiquent si vous le voulez avec sévérité. Si vous décidez de cette façon de traiter vos contradicteurs comme « terroristes », alors permettez-moi de vous dire que vous avez tout faut en tant homme de droit dans la mesure où vous ne trouverez nul part inscrite dans les textes de lois du Burkina Faso une telle allusion. Nul part l’anonymat n’est proscrit. Autrement dit si tel était le cas, le législateur l’aurait prévu, et par conséquent l’anonymat ne serait accepté ou toléré nul part dans un organe de presse en ligne et serait traqué et combattu sans ménagement par les FDS de notre pays. Je vous rappelle encore que le site dispose et d’un modérateur et d’un webmaster qui apprécient le contenu des posts avant leur publication sur le site. Ensuite je crois que même si LUILUI n’a pas été tendre avec les avocats qui se déportent de façon générale à tout bout de champ dans ce procès du putsch de 2015, il ne s’est pas adressé à vous M. KERE de façon singulière et frontale. Et cela, de mon point de vue il a voulu exprimer un ras-le-bol que partagent beaucoup de burkinabè.
          M. KERE, l’anonymat fait partie des règles de jeu et permettez à ceux qui optent pour l’anonymat de le faire en toute liberté. Pas d’entrave à leur liberté très chère dans le Burkina Faso d’aujourd’hui.
          En réalité l’anonymat n’est même pas total car tout post sur le web peut être tracé et l’auteur retrouvé, vous le savez aussi bien que tout autre utilisateur d’internet.
          Merci de me comprendre, car il ne s’agit pas pour moi de défendre l’internaute LUILUI mais plutôt l’anonymat qui est admis dans les règles du jeu.

          LPT que vous connaissez bien étant donné que vous êtes un internaute de longue date de notre site préféré lefaso.net

  • Le 9 mai 2018 à 13:11, par ADA DO En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    bravo me KERE a chacun son bissa : félicitation pour votre décision sage et bon vent

  • Le 9 mai 2018 à 13:12, par Newton En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    OUF !!!!!!!!!!!!! DOUCEMENT ET DOUCEMENT LA VERMINE EST EN TRAIN DE QUITTER LE TRIBUNAL. QUAN UN VER EST DANS EN FRUIT NIL FAUT PATIENTER ET SOIGNER LE FRUIT. LE VER FINI PAR MOURIR OU QUITTER LE FRUIT. QUELLE MALHONETETE

    • Le 9 mai 2018 à 16:05, par Paul Kéré En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      Newton, le fruit sera soigné de cette "vermine", mais le manger sera cailloux pour toi. Tu as déjà vu un cailloux dans la gorge de quelqu’un ?
      Allons seulement. Ce qui vient n’est pas ce qui est passé. Sans aucune injure, je te donne rendez-vous dans quelques années même si tu es tapis dans l’ombre. Tous ceux qui sont arrivés à la profession d’avocat par des voies parallèles ne maîtrisent aucune leçon de déontologie. Saches simplement que lorsqu’un avocat n’est plus en phase avec une procédure, il se déporte. Hélas, comme tu n’a jamais suivi aucun cours de déontologie d’avocat, à qui la faute ? A moi qui ai courageusement pris la décision de me retirer pour ne pas être un pantin de ce Tribunal Militaire. Je profite te dire que tu ignores totalement le rôle d’un avocat dans la cité. Et jamais de la vie, nous avocats, nous n’accepterons aucun « aplaventrisme » «  » de qui que ce soit. Paul KERE.

  • Le 9 mai 2018 à 13:21, par Nobga En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Cet avocat avec ses 21 années de pratique judiciaire en France devrait apprendre à avoir du respect pour les victimes du coup d’État et non coup de force comme il le dit. et surtout de la modestie. Il doit également savoir que le Tribunal militaire a été créé par la loi no 25/94/ADP du 24 mai 1994. Donc sous Blaise Compaoré et il a demeuré jusqu’aujourd’hui. Où était notre avocat pour ne pas demander sa dissolution et maintenant on crie inutilement à l’injustice ! De grâce, plaidez pour les français et laissez-nous en paix. Un homme de justice politicien est dangereux pour la société. En ce qui concerne la compétence du Tribunal militaire, en temps de paix, il est également habilité à juger les crimes et les délits commis contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État. Vous le savez plus que quiconque, mais il est difficile d’avoir raison face à quelqu’un qui t’accuse à tort en pleurant à chaudes larmes.

    • Le 9 mai 2018 à 16:20, par Paul Kéré En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      Nobga, tu as dit "pleurer à chaudes larmes" ? Ok.
      Ce n’est pas tant la création de cette juridiction qui pose problème. Mais surtout la manière de la servir qui pose de gros soucis.
      Tu connais bien ton propre comportement, mais tu feins de l’ignorer. Il n’y a pas de vrai aveugle que celui qui ne veut pas voir la vérité en face. Ce qui est sûr, tout le mal que chacun de nous fait et dit même sous le sceaux de l’anonymat le poursuit jusqu’à sa mort ; et après la mort, Dieu prend le relais avec un jugement divin qui ne ment pas. Paul KERE

      • Le 10 mai 2018 à 11:47, par El_monstro En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

        Laissez trankilos Dieu. On ne bâtit rien sur la base de fiction. Raisonnons complètement. Etre avocat ce n’est pas une affaire de conscience ou de jugement dernier. Même les plus grands criminels de l’histoire ont droit à un avocat. Sinon entre nous, gens civilisées et si l’on ignorait la civilité juridique indispensable à tout citoyen, pensez vous que ces généraux méritent encore une journée de vie si l’on allait appliquer la loi du Talion ? Faites votre boulot ou barrez vous sans commentaires.

      • Le 10 mai 2018 à 21:51, par Harouna En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

        Me Paul Kéré je vous félicite pour ces vérités. Je voudrais vous demander de ne pas répondre aux griots du MPP qui passent leur temps à insulter. Ils sont payés par ce pouvoir de merde depuis 2014. Mais bientôt la fin car l’ opposition a enfin compris qu’elle doit chasser ce pouvoir afin d’ éviter que le BF ne disparaisse de la carte d’ Afrique. De toutes les façons les responsables du MPP iront à tour en prison pour mauvaise gestion et pour le coup d’ Etat d’ octobre 2014.
        mes respects Me Kéré.

  • Le 9 mai 2018 à 13:58, par Tilaï En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Me Kéré, c’est devant le Tribunal qu’il faut développer vos arguments et non dans les colonnes des journaux.
    Comme vous l’avez vous-même avoué au début de votre écrit, vous êtes tout simplement ennuyant, mais aussi prétentieux !
    Dieu raffermisse votre cœur !

  • Le 9 mai 2018 à 13:59, par Mafoi En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Tu as certainement de très longs diplômes en droit mais à te lire,je me demande comment tu as pu les avoir ?De 2 choses l’une,tu es certainement passé par la case braquage pour les obtenir.En effet tu fais tout un mélange des genres pour arriver à ton but à savoir discréditer le tribunal militaire mais comme tu dis avoir exercé pendant 21 ans en France,dis-moi comment fonctionnait celui-ci avant sa suppression ?Je ne suis pas certain qu’il permettait à des commerçants véreux de ta trempe de venir débiter leurs charabias à la barre.Ceci pour dire que nous aimons copier sur les autres et surtout sur la France mais que malheureusement nous la copions très mal.Normalement la chose militaire surtout dans ce cas précis de ces putschistes de la maternelle,l’affaire aurait pu se régler en catimini entre militaires sans la présence de ces pourritures qui se prennent pour des avocats alors que leurs motivations premières c’est l’argent et rien que l’argent.En plus ton champion bilaise kouassi né compaoré savait "malheureusement" bien le faire lorsqu’il régnait sur ce pays comme un dieu sur terre mais on ne t’entendait pas avec tes incantations telles "Dieu voit les agissements des uns et des autres et la roue tourne","Quelle que soit la longueur de la nuit,le jour finit toujours par se lever avec son soleil ardent" etc etc.Conclusion,fous-nous la paix

  • Le 9 mai 2018 à 13:59, par kado En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Tu parles de Dieu et tu defends les demons !! On s’en fou de toi. Va te faire foutre avec ton doctorat. Tu seras punis a la hauteur de ton orgeuille par l’histoire. Qui vivra verra.

    • Le 9 mai 2018 à 16:16, par Paul Kéré En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      Kado, et tu crois que tu m’intéresses ? Regarde déjà comment tu as écrit orgueil ? Tu ne connais même pas écrire ce mot et j’incline à penser que tu n’en connais même pas la signification. A qui la faute ? Il fallait bien progresser à l’école car l’ignorance est une grave maladie. Si en plus de l’ignorance on est gratuitement méchant à cause de l’aigreur due à la sécheresse de notre économie, cest le comble et il faut accepter tous ceux qui se défoulent ainsi parce qu’un citoyen a osé exprimer son avis en vertu de l’article 8 de la Constitution. Désolé. Le débat est clos pour toi avec moi.

  • Le 9 mai 2018 à 14:08, par Bouba En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Me Kéré, à moins que tu ne feignes de l’ignorer, le soulèvement populaire est inscrit dans la constitution. Or, la Transition est la conséquence du soulèvement populaire reconnu par la constitution et qui a a permis à la démocratie de fonctionner. Les lois votées par le CNT sont toutes légitimes et légales et ont leur effet dans la vie de institutions aujourd’hui et demain. À moins que ce ne sois d’une malhonnêteté intellectuelle, comment peux-tu venir dire que le régime de la Transition est un régime d’exception ? Si la Transition avait été un régime d’exception, crois-tu que ceux que tu défends aujourd’hui seraient en vie ? Henri Zongo et JB Lingani ont-ils eu cette chance rien que pour un simple soupçon de coup d’État non exécuté et même peut-être fabriqué par ceux qui les ont éliminés ?

    • Le 9 mai 2018 à 16:04, par sidpawetta En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      Tu as lu la constitution entre les lignes. J’affirme que notre constitution condamne l’insurrection. il faut me citér l’article qui favorise les comportements crapuleux dans une république

    • Le 9 mai 2018 à 16:05, par foitur En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      Bien dit et bien parlé. ce type est vraiment un avorton social. rien qu’en regardant sa figure on voit qu’il n’est pas honnête. ton doctorat en droit ne se mesure pas à ta taille mais à la taille de ton pouce.

    • Le 9 mai 2018 à 16:12, par Paul Kéré En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      C’est ton point de vue. Respectes le mien. La différence entre toi et moi c’est que je ne considère pas que c’est de la malhonnêteté intellectuelle l’avis contraire d’un compatriote. Je ne le partage pas simplement tout en respectant son avis. L’apprentissage de la démocratie est vraiment un calvaire pour toi. Et avec une telle conception, tu continues de vouloir me convaincre que le régime de la transition (transiter vers un régime légal) est un régime démocratique élu par le peuple. Tout régime qui n’est pas issu du choix direct du peuple est un régime d’exception et non démocratiquement élu par le peuple. Tu peux ne pas y croire, c’est ton droit, mais c’est comme ça depuis Montesquieu. Nous n’avons pas le même sens giratoire de l’histoire et encore moins des mots et des événements, mais nous restons avant tout des frères et soeurs qui, moins instruits, qui plus instruits, et vivant tous sur 274 000 kilomètres carrés. Paul KERE

      • Le 9 mai 2018 à 17:59, par Razambia En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

        Mr Kere, sans etre d accord avec vous j admire cas meme votre courage et votre capacite d encaisser comme un boxeur.Je sais que vous avez du mal a comprendre vos compatriotes.J espere seulement que vous avez lu Me Pacere

      • Le 10 mai 2018 à 21:35, par Lamine traore En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

        Montesquieu nest pas une référence pour nous, cest ce que vous navez pas encore compris vous les sois disant intello de la high société.
        Le peuple burkinabè se reconnait dans les actions de Thomas Sankara , Kwame Nkrumah ou Patrice Lumumba .
        Il est tempsnde revenir à notre epoque Mr Kere

      • Le 11 mai 2018 à 09:34, par Opinion plurielle En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

        Malgré les opinions plurielles qu’il faut admettre et respecter dans le forum, il convient par contre et par moment de recentrer un peu et même assez souvent les choses.
        Les burkinabé et ce dit maitre kere n’ont pas les mêmes valeurs, ils n’ont les mêmes reférentiels ; si lui ne jure que par la france et tout qu’elle comporte, tel n’est pas le cas pour nous africains dignes de ce nom.
        Lui, c’est ce que l’on appelle le "nègre de maison" ; j’en cite comme ça au passage alassane dramane wattara, maky sall, alpha kondé (ce plaisantin), etc. et pouvez comprendre pourquoi !
        Rappellez vous la triste scene de charlie hebdo où un certain yayi boni pleurait à chaudes aux côtés ôtés de son "frère françois hollande" les prétendues victimes (de quels terroristes ?), alors que pendant le même temps, toutes les minutes, un africain meurt victime du terrorisme fabriqué et injecté partout (en Afrique singulièrement) et des affres de la politique francaise.
        Vous conviendrez donc avec moi qu’il n’y a pas matière à débat. Parce que lui parle de france et nous nous parlons d’Afrique et des valeurs africaines qu’il ignore ou feint d’ignorer (ce qui le regarde).
        Mais qu’il arrête de nous vicier l’air. Si je pouvais le lui traduire en bon bissa avec une de ces expressions dont nos langues seules dans leur richesse peuvent vous envoyer à des mètres sous terre pour peu que vous ayez quelque brin d’honneur. Ce type est loin d’en avoir.

      • Le 11 mai 2018 à 10:19, par LE PAUVRE En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

        TANPIS POUR TOI QUI NE MANGE QUE DU HARAM ( AVANTAGES DE CRIMES) ;CAR A COUP SUR VIENDRA UN JOUR OU TU AURAS DE L’INDIGESTION MORTELLE ;

    • Le 9 mai 2018 à 17:04, par Yako En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      @Bouba petit constitutionnaliste en l’herbe dans quelle constitution est écrit le droit à l’insurrection ?Puis il faut revenir sur terre contrairement à ce que tu affirmes LA TRANSITION EST LE FRUIT D’UN PUTSCH. Par conséquent,le CNT n’a aucune légitimité pour légiférer.Le CNT fut un machin des activistes ouagalais qui ont terrorisé et endeuillé nos familles les 30 et 31 octobre 2014. Si procès il ya ça devrait être ceux des putschistes criminels contre l’ordre constitutionnel.Dans un pays normal lorsque il ya vacance du pouvoir dûment constatée par la cour constitutionnelle dans le cas Burkinabe il revient au président de l’AN ou à l’un de ses multiples vices d’assurer l’intérim.Le tribunal militaire est légal mais les lois qui l’encadre sont illégales parce que votée par une assemblée d’usurpateurs.
      Cordialement

  • Le 9 mai 2018 à 14:34, par nebié En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Les principaux accusés du procès devraient être jugés a titre posthume eux même ils le savent parce Lingani Henri Zongo Thomas sont a six pieds sous terre a cause d’eux . René Bagoro fait ce qu’il peut mais le droit seul ne peut pas résoudre ce problème. Ce procès est inutile si vous ne pouvez pas dire le droit libérez les on va passer a autre chose. Sinon c’est une perte de temps et d’argent

  • Le 9 mai 2018 à 14:36, par TEBLOS En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Bon courage Me KERE, je crois qu’à mon humble avis tous les avocats de la defense doivent se deporter et laisser les condamneurs condamner vite et bien les acusés et on en finira pour les présents et attendre le temps des dieux d’aujourd’hui lorsqu’ils seront face à cette même justice militaire. il ne faudra pas qu’ils viennent pleurer en larme de charognard pour dire que la justice est inéquitable car c’est eux qui sont en train de cultiver cette vengence-en-vengence. Sinon Me KERE, effectivement la roue tourne, mais il ya un ladage qui dit que lorsque l’âne veut te terrasser tu ne vois pas ses oreilles. ils sont aveuglés par le pouvoir au point de ne pas entendre raison de droit comme le cas de l’entourage de Blaise jusqu’au jour "j". Alors un jour "j" arrive pour les tenants du pouvoir qui n’en calculent pas les tords qu’ils causent aux peuples de demain en voulant rendre une justice de vengence à la palce d’une justice independante. On dit que le fouet qui est utilisé pour frapper la courte femme sera utilisé pour la grande. Wait and see.

  • Le 9 mai 2018 à 14:41, par war En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Il y a des vérités implacables qui peuvent rougir les yeux. Je me demande toujours qui dirige ce pays pour laisser la chienlit s’installer. Pourquoi laisse t-on la situation du pays pourrir sans que les gouvernants n’interviennent. Ou bien on prépare les esprits à accepter un coup de force de rectification mais surtout de règlement de compte. On va ou là avec un tribunal militaire qui ne fait pas honneur à la justice. La cour militaire est plombée par ces dérapages, ces deports et les verdicts seront sujets à caution.Le tribunal militaire ne survivra pas à ce procès ou les droits a un proces equitable sont piétinés ou bafoués. Il faut permettre à tout accusé d’user de tous les moyens pour se défendre notamment le droit de citer tout témoins pouvant éclairer la cour sur les événements reels.C’est à la cour de trouver les moyens pour les entendre (à domicile devant un notaire, entendre son representant,enregistrement audio......).Le burkina est devenu la risée mondiale depuis le depart de Blaise compaoré (justice en panne, insécurité généralisée, économie et commerces en panne,famine.......).Il ne reste qu’à dissoudre le tribunal militaire et renvoyer tout le dossier à la justice normale du CSM.

  • Le 9 mai 2018 à 15:18, par Un archiviste En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Crée depuis mai 94, C’est maintenant que vous combattiez le tribunal militaire MONSIEUR LE DOCTEUR en droit ?
    La confiance se sème, se sarcle et se moissonne. Là, j’en doute.

  • Le 9 mai 2018 à 15:19, par Dadonykilaya En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Hum, c’est qui gros gros français pour rien. Vous parlez d’un coup de force au lieu d’un coup d’État c’est quoi le projet ??
    KO la charte est anticonstitutionnelle, vous étiez où ??
    Tous les acteurs politiques et militaire de l’époque y ont adhéré et vous venez pour embrouiller les gens. Vous pensez argent et vous croyez que l’argent pourrait tout résoudre.
    Gbich

  • Le 9 mai 2018 à 15:20, par janot En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Maître, il vaut mieux repartir paisiblement en France ; ici c’est le Burkina Faso

  • Le 9 mai 2018 à 15:22, par Sidbala En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Le colon l’a bien faconė. Malheureusement que le moule va fabriquer les mêmes destabilisateurs pour notre pays.

  • Le 9 mai 2018 à 15:45, par Le Faso d’abord En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Oui la roue tourne et elle tourne tellement vite qu’on ne voit plus ses railures. Mais vous, vous êtes en train de faire croire que la roue n’a plus de railures en faisant passer vos clients pour des innocents. Vous vous attardez sur des questions de procédures car vous savez que dans le fond vous n’aurez rien à dire. Alors pour ne pas assister à votre défaite face aux humbles avocats de la partie civile, vous préférez vous barrer dès maintenant. Et retenez aussi qu’il s’agit bel et bien d’un coup d’Etat dans le contexte du Burkina Faso. Mais comme vous êtes avocat, Docteur en droit et vous êtes international alors vous pouvez l’appelez comme vous voulez.

  • Le 9 mai 2018 à 16:08, par kn En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    ce monsieur un est un malho, si je peux emprunter le vocable en vogue pour designer un malhonnête point bar. son cerveau à immigré vers son estomac.
    Quitté ce procès c’est le bien que le peuple burkinabé attendait de Dieu
    Merci à Dieu

  • Le 9 mai 2018 à 16:30, par De Balzac En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Tu ne pouvait rien faire ici parce que tu ne connais rien et tu gueule par opportunisme. Comme ton camps (le CDP) d’alors n’a pas pu modifier la Constitution pour vous permettre de conserver des privilèges, tu penses nous donner des leçons de droit. Sache que le droit est avant un science, et donc universelle. Ce n’est pas que tu vit / officie (reste à confirmer) en France que tu as appris le droit mieux que nos juristes qui sont ici. Bref, tu aurais éprouver tes compétences en affrontant courageusement les arguments de nos juges que de te déporter avec tout ce cinéma. Un lugubre personnage rien qu’à vous regarder ne peut rien faire aux honnêtes juges qui essaient de rétablir la dignité des personnes sauvagement assassinées par des gens ignobles comme Diendéré et autres. Tu ferais mieux de ne même plus venir au Burkina si tu veux et c’est ton droit, mais le Burkina sera toujours débout

  • Le 9 mai 2018 à 16:32, par attat En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Paul kéré est à la solde du régime de déchu de B C.Ou il était quant le tribunal militaire fonctionnait,qu il aie loin avec sa vomissure.

  • Le 9 mai 2018 à 16:32, par vla En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Si la france est une reference pour le vrai negre que tu es, elle n’est pas une reference pour nous. Juste un doctorat en droit et te voila hautain. Tu es juste un politicien embusqué et meme là tu fais mal cette politique. Bref vous n’avez que les atouts du Toto des avocats quemendeurs qui font pitié.

  • Le 9 mai 2018 à 16:33, par gibraduc En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Je commente rarement les articles.
    Mais force est de reconnaître qu’on peut être docteur en droit et manquer de discernement.
    Une telle arrogance double d’une suffisance pareil me laisse sans voix. Monsieur ne cesse de nous répéter qu’il est avocat en France , comme si être avocat en France était le summum de la réussite professionnelle pour un avocat.
    Ou était notre très cher docteur quand les gens marchait a la place de la révolution, quand ces clients tuait des gents. un peu de respect.
    Bon vent, Bon retour en France

  • Le 9 mai 2018 à 16:45, par Tarlé En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Je me demande dans quel monde le Burkina se situe. Avec une économie de plus en plus fermée sur elle -même. Des partenaires techniques et financiers qui refusent d’injecter un seul coopec pour appuyer le gouvernement. Une insécurité alimentaire qui touche près de 6 millions de personnes. Le nord du pays qui est occupé. De nos jour on peut passer toute une semaine sans croiser un seul blanc ni étranger dans la rue. Tous ayant fui le pays.
    Vous continuer de vous bander les yeux. Allons seulement !!!
    Le réveil sera douloureux si on n’y prend garde.

  • Le 9 mai 2018 à 16:49, par Tarlé En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Je me demande dans quel monde le Burkina se situe. Avec une économie de plus en plus fermée sur elle -même. Des partenaires techniques et financiers qui refusent d’injecter un seul coopec pour appuyer le gouvernement. Une insécurité alimentaire qui touche près de 6 millions de personnes. Le nord du pays qui est occupé. De nos jour on peut passer toute une semaine sans croiser un seul blanc ni étranger dans la rue. Tous ayant fui le pays.
    Vous continuer de vous bander les yeux. Allons seulement !!!
    Le réveil sera douloureux si on n’y prend garde.

    • Le 9 mai 2018 à 18:48, par KOBINABA En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      Tarle Teblas war meme personnes pietres arguments.Libre a vous de soutenir le coup d etat avec ses commanditaires mais quel que soit vos mots et maux ils seront juge.Ca y va de leurs interets a eux meme.Dans une societe quand on a faute il est normal de payer et c est le prix pour un nouveau depart.Personnellement je n ai rien contre eux meme si des gens simple comme vous pensez que qq1 ne peut pas donner un avis sans interet.

  • Le 9 mai 2018 à 17:11, par Adama En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Tes clients ce sont GRAVEMENT TROMPE d’avocats. Si c’était pour les abandonné en plein procès il fallait avoir l’honnêteté de refuser de les défendre depuis le début.
    Après avoir criés tout les jours dans la presse par des tribunes sur toute la procédure, vous êtes incapable de défendre vos clients maintenant. j’ai honte à votre place.

  • Le 9 mai 2018 à 17:12, par vérité no1 En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Quant on est suffisant et arrogant, eh bien, on ne peut pas travailler avec un tribunal militaire qui incarne avant tout la discipline !!!!!!
    Ouagadougou n’est pas Nancy, point barre !!!!!!!

  • Le 9 mai 2018 à 17:19, par vérité no1 En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Celui qui pense que l’insurrection est anticonstitutionnelle, eh bien, qu’il saute et atterisse dans la lagune Ebrié, point barre !!!!!!!!

  • Le 9 mai 2018 à 17:25, par vérité no1 En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Il fallait même qu’il se retire du barreau de Ouagadougou, vraiment quoi !!!!
    Pendant que des familles pleurent leurs victimes, des avocats cherchent à défendre des putschistes sans vergogne !!!!!!!
    Carton rouge quand même !!!! Carton jaune pour votre ami !!!!!!!

  • Le 9 mai 2018 à 17:28, par Zangoté En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Et voilà le désormais tristement célèbre Me Paul KERE ! Après avoir défendu contre toute logique progressiste la modification de l’article 37, le voilà qui surfe désormais sur tantôt la suppression du tribunal militaire -qui n’est du reste pas une création du pouvoir en place ni même de la transition-tantôt sur la réalité du coup d’État de septembre 2015 feignant d’ignorer ce que c’est qu’un coup d’État ou alors déterminer à nous embarquer dans un jeu de mot stérile, science de mauvais goût dont raffolent pourtant les avocats de sa trempe et de son esprit !
    Me KERE, vous savez comme moi que la justice n’est pas une science exacte. Pourquoi vouloir entuber les gens avec votre style de défense qui n’honore pas la vérité ni même ne permet son avènement. Même si votre mauvaise foi n’est plus à démontrer ayez un minimum de cohérence ! En vous comportant de la sorte, vous avez préféré abandonner la proie pour l’ombre. Et comme ça, tant pis pour vos clients que vous abandonnez après avoir pris connaissance de leurs secrets et au moment même où ils avaient le plus besoin de vous. Et comme ça vous vous réclamez bon avocat. Et comme ça encore, vous avez le courage de vous étaler impudiquement en public. Je ne voudrais pas vous rappeler votre serment mais souffrez que je vous dise que vous sous-estimez la gravité de votre décision tant sur l’avenir de vos clients que sur celui des victimes dont la plus part ont été vraiment des victimes car n’ayant pas pris part à un quelque combat ni marche, il y en a qui ont ont été visités par la mort suite à des balles dites perdues. Et ça vous feignez de l’ignorer. Je ne vais pas être long comme vous mais comme le dit l’adage, Dieu vous voit.

  • Le 9 mai 2018 à 17:33, par DOUG En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Slt maître,
    SVP arrêtez de répondre à tous ces gens qui je pense n’ont pas forcement lu votre article.

  • Le 9 mai 2018 à 17:35, par patriote2000 En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    J’avais bien dit que les avocats de Dienderé vont démissionner histoire de prolonger le procès comme si on veut gagner du temps. Dans quel but ? L’avenir nous le dira.

  • Le 9 mai 2018 à 18:01, par Badpress En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Du courage Me Keré. C’est ça aussi le burkinabé. Ns sommes tjrs comme ça. Voici pourquoi mon gd frer Kilatchu Bado Laurent nous qualifie en ces termes : "« L’homme burkinabè a perdu tout ce qui faisait la renommée du voltaïque ; c’est un être désormais égoïste, jaloux, méchant, médisant, indiscipliné, fainéant, irresponsable, escroc et jouisseur ».

  • Le 9 mai 2018 à 18:11, par Blackmamba En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Je lis les commentaires de chacun d’entre vous, et beaucoup me font pitié. Avec de tels raisonnements il n’est pas étonnant que le Burkina Faso soit à la traine sur tous les domaines. Changer de mentalités et rechercher vraiment la vérité. Ce que Me Kéré a dit est vrai. Pourquoi s’acharner sur lui parce qu’il a une opinion contraire à ce que vous penser ?
    Les règles de droit sans le respect de la forme est tout aussi grave que le mépris du contenu.
    Un tribunal se doit d’être impartial et apolitique pour jouer son rôle en toute équité et transparence. Il ne suffit pas de condamner des gens juste pour le faire. Dès lors qu’un tribunal ne respecte plus ces règles là il n’a plus de raison d’exister.
    Rejetez le ou pas la justice sans le respect de la forme, n’est pas une vrai justice. Quand on est juste on respecte l’opinion des autres et on respecte le droit... Cependant pour respecter le droit il faut le connaître ne serait-ce qu’un tout petit pu.
    Force est de reconnaître que la plupart d’entre vous ignore complètement les règles de droit, mais soyez au moins tolérants dans vos propos. Dès que quelqu’un vous fait une leçon vous le traitez d’hautain même si c’est la vérité. Aiieee vous aussi un peu de bon sens. De toute façon personne ne pourra changer l’histoire et comme on le dit souvent qui vivra verra.
    Le problème de développement du Burkina Faso je ne cesserai de le dire est un problème de mentalités.

    Insultez moi si vous voulez je m’en fou. c’est la vérité, et vous n’aimez pas la vérité de toute façon.

    • Le 10 mai 2018 à 08:14, par Burkindbila En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      Bonjour Mr Blackmamba,
      Vous savez la différence entre "la vérité", "ma vérité" "ta vérité"
      Alors, approchez un peu de votre enseignant du primaire et si vous avez encore des doutes votre enseignant du secondaire et si vous n’êtes pas satisfait arrêtez car on ne pourra plus pour vous.
      Je ne vous dis pas d’aller voir votre enseignant de l’université car en vous lisant tous ceux qui sont allés à l’école même au CM2 savent votre niveau d’apprentissage, d’assimilation et de compréhension.
      Sachez désormais que ni le diplôme encore moins le verbiage pour ne pas dire diarrhée de mots de Mr KERE traduise l’intelligence, le patriotisme et l’estime en soi. C’est le comportement
      Savez-vous qu’il y a eu des gens qui n’ont pas de grands diplômes et qui sont morts des dizaines d’années et sont toujours adulés et des gens mêmes toujours vivants avec de gros diplômes et de milliards mais haïs par leur peuple, leurs frères et sœurs parce que ne veulent vivre que dans le présent, dans le matériel en un mot ne pensent pas au-delà.
      Je n’ai réagi à l’écrit de Mr KERE car j’ai bien compris après lecture de l’interview de Mr PACERE qu’il est vraiment difficile de "réveiller une personne qui ne dort pas" mais, il faut savoir réfléchir et/ou savoir se taire si ce qu’on veut dire n’est humain. C’est ce que prêchent les musulmans, les chrétiens qui ont empreinte ou suivi ce que faisaient nos ancêtres.
      Salutations

  • Le 9 mai 2018 à 18:21, par Kidrh En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Eh laisser maître docteur Kere étrenner sin " doctorat ". Au Faso le titre de docteur est prisé et réclame par les titulaires.
    Il reste que le doctorat laisse penser a un bon théoricien mais pas forcément un bon praticien.

  • Le 9 mai 2018 à 19:18, par l’oeil de l’aigle En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Hummmmmmm, c’est trop facile de dire que la suite du coup de force selon toi on la connait. Monsieur KERE si tu avais perdu ton enfant ou ta femme ou ton frére lors de ce coup de force, tu n’allais pas autant banaliser cette terreur que le peuple à vécu. Continuer à vous foutre des autres céla pourra vous arriver aussi un jour. Aviez vous été séquestré même une seule fois pendant une heure dans votre bureau ? En tant que personnel garant de la justice il faut éviter le mépris surtout envers les opprimés et les plus faibles.

  • Le 9 mai 2018 à 19:34, par Soumbel En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Il est libre comme le BF l’est avant lui sa naissance. Tu introduit du blanc ton être et tu prétends encore servir ici. Non !!! Vas loin même d’ailleurs.

  • Le 9 mai 2018 à 20:47, par Youth En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Quand la colonisation nous rattrape nous en souffrons mon vieux.

  • Le 9 mai 2018 à 21:05, par Okapi En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Quite le Tribunal. C est ton problème, on n a rien en foutre, le monde ne tourne pas autour de toi. Et arrête de déranger le publique avec ces postes kilométrique, nous ne sommes pas un tribunal a convaincre.

  • Le 9 mai 2018 à 21:13, par armel En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Ce mr n est même pas digne de tenir une classe de la maternelle.j ai honte de ce prétentieux ,orgueilleux, qui croit tout connaître. tu es une honte pour le barreau du BF.Relie les écrits du digne et grand Maitre PACERE.honte a toi paul

  • Le 9 mai 2018 à 21:44, par Ka En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Maître Kéré, en tant qu’avocat vous deviez savoir que le combat pour la justice est celui le plus difficile à mener, car, on ne se bat pas pour personne en particulier, mais pour que la justice soit pour tous.

    En lisant toutes vos accusations sur le tribunal militaire créer par votre mentor depuis des années, sans que vous agissiez sur sa discrimination, je me dis : ‘’’’Quand l’incapacité frappe à la porte de ceux qui se disent grand, il jette l’anathème sur leur entourage.’’’

    Pourtant dans toutes vos analyses que j’ai pu lire, vous dites que vous êtes pour un Burkina en paix ! Et quand on est pour un Burkina en paix où chaque pouvoir exerce sans interférence de l’un sur l’autre, on ne vient pas faire de telles déclarations, dans un style inutilement pompeux, pour tenter d’interférer ainsi d’une manière caractérisée et caricaturale sur son pouvoir judiciaire dont viviez par ses gains.

    Avec maître Somé, en abandonnant vos 8 accusés en plein procès, montre que vous vous foutez de vos serments et la déontologie de la magistrature Burkinabé, qu’on peut qualifier cet acte de la lâcheté.

    Avec toutes vos analyses, vos critiques et autos critiques concernant les faiblesses du droit au Burkina, je suis très étonné que vous commettez cette erreur d’abandon des clients qui croient à vos capacités selon vos tirs groupés sur l’injustice du nouveau pouvoir et sa justice.

    Et comme je le dis souvent aux personnes de mauvaise foi : ‘’’Une des raisons du malaise humain, est précisément le fait que les hommes aveuglés par leurs ambitions comme vous monsieur Kéré, s’adonnent à la fausse-apparence et que la sincérité et la pureté ont disparues de votre vie. Il y a des gens comme vous avec vos critiques de dénigrement sur une justice militaire qui fait de son mieux, dont votre déviation morale a atteint le point de non-retour.

    Mais je vous comprends : Car pour un avocat qui vie que sur ses ruses et ses mensonges en sauvant des coupables, la vraie justice avec des lois qui protège les victimes n’est rien d’autre qu’une invention des hommes pour s’exonérer de leur propre plaisir. En lisant votre longue explication pourquoi vous abandonnez vos clients, ma conclusion est que c’est un défaut bien africain que d’imputer toujours à d’autres ses faiblesses ou ses tracas.

    Aviez-vous besoin d’expliquer votre lâcheté d’abandonné des supposés accusés qui ont mis leurs confiance en vous ? Tous les intellectuels bien avertis savent que des avocats comme vous, ont l’habitude de violer le droit et les valeurs fondamentales de la justice. Cette situation a conduit à la banalisation du mal, à la déresponsabilisation, à la criminalité politique, à l’impunité et la déliquescence des mœurs." Votre explication n’est pas convaincante, que de nous dire que vous aviez trahis vos clients.

    • Le 10 mai 2018 à 09:26, par SOME En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      "Avec maître Somé, en abandonnant vos 8 accusés en plein procès, montre que vous vous foutez de vos serments et la déontologie de la magistrature Burkinabé, qu’on peut qualifier cet acte de la lâcheté.

      Avec toutes vos analyses, vos critiques et autos critiques concernant les faiblesses du droit au Burkina, je suis très étonné que vous commettez cette erreur d’abandon des clients qui croient à vos capacités selon vos tirs groupés sur l’injustice du nouveau pouvoir et sa justice."
      non mon ami ka, ce n’est point ni lachete, ni erreur, c’est un élément clé de leur strategie. Il faut le comprendre, c’est fondamental ! Ces avocats ne sont pas en realité les vrais avocats mais les porte-voix d’autres avocats qui portent d’autres interets. M Somé ; M Keré et autres ne font qu’executer les plans qu’on leur transmet. Toutes ces techniques de procedures, etc ne viennent pas d’eux : ce sont les negres de service. Et voyez comment les mauvais choix ou les non choix de ce gouvernement preparent le retour de Blaise au pouvoir. Et ce proces est un moment clé
      SOME

      • Le 10 mai 2018 à 16:36, par Ka En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

        Mon ami SOME : Tu es un historien idéologue, et tu sais très bien que depuis la nuit des temps au pays des hommes intègres, de nos ancêtres à nos parents jusqu’à la nouvelle génération même si elle patine, ‘’’’quand le peuple dit que ça ne se fait pas, ça ne se fait pas.’’’ Et aucun ancien président chassé par le peuple n’a pu retrouver son fauteuil présidentiel. Et ceux qui croient le retour de Blaise Compaoré au pouvoir ne connaisse pas le Burkina profond avec ses prédéterminations.

        Toi et moi, nous le savons, que dès la prise du pouvoir en Décembre 2015 par les RSS, les écartements des ténors de la transitions qui ont fait un travail remarquable prouve que ce pouvoir sera complice du retour de l’introverti, et personne n’est dupe, car ce pouvoir n’a pas repris le bon travail de la transition qui était une vraie racine de l’alternance politique voulu par le peuple et sa jeunesse.
        Aujourd’hui nous pouvons avec ce jugement théâtrale du coup d’état à la maternelle et beaucoup de chose, comme l’arrogance de l’ancien parti au pouvoir, nous pouvons constaté le silence de ce régime mouta mouta , et ce qui caractérise sa politique, c’est le vide idéologique insondable, qui laisse la place aux pratiques les plus douteuses : ‘’’Complicité de quelques uns au sein du pouvoir a la préparation du retour de celui qui a mis le feu au pays, le tribalisme, la corruption à ciel ouvert, l’exclusion, sans oublié la préparation des votes ethniques et j’en passe.

        Si on n’est un bon observateur dans le jeu politique de 2018 dans notre pays, on peut constater que d’autres des ténors du régime actuel gargarisent de grandes déclarations, et se couvrir d’auto-éloges et d’autosatisfactions, mais tôt ou tard la vérité finira par transparaître sous le vernis. Et ce qu’on découvrira comme trahison pour berner le peuple et suivre la continuité qui a eu des conséquences avec le soulèvement populaire, ne sera pas vraiment glorieux. Pour l’instant chacun de ces margouillats qui se croient plus malins que les autres, se cachent allègrement dans le virtuel, puisqu’ils savent qu’ils vont échoué dans le monde réel. Comme ça, si on ne voit rien, on n’aura rien à les reprocher comme ces avocats venus des planètes des ovnis.

        La position de victimes qu’a adoptée par les putschistes, est leur fonds de commerce. Assumer et avoir un jugement convenablement n’est plus de ce monde. Au contraire, leur stratégie avec les abandons des avocats complices consiste à rejeter la faute sur tous les autres afin de s’exonérer, et c’est encore mieux quand ils peuvent le faire sur le dos des lois. Eux, ils sont des anges, blancs comme neige et vierges comme je ne sais pas quoi.

        Et pendant ce temps, les juges et l’état rentre dans leur jeu. Et quand le peuple ou des personnes de bonne foi veulent se révolter contre toutes ces magouilles très visibles, ils sortent avec déclarations ou prendre des résolutions grandioses et généreuses, notamment devant les médias ou à la télé, tout le monde est là, et y va de sa petite phrase choc. Mais quand il y a la vérité qui s’éclate, il n’y a plus personne. En définitive, on en vient à se demander s’il ne s’agit pas d’une coquille vide que veulent nous manipuler nos dirigeants pour atteindre un but, qui est de profiter et fuir ? Mon ami SOME merci de me lire, et continuons à apporter nos critiques fondées pour faire avancer le pays que nous aimons.

        • Le 10 mai 2018 à 17:25, par Cisse En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

          Mange et tais toi au Maroc car tu mélanges tout.........................................................................

          • Le 11 mai 2018 à 06:26, par Ka En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

            Cissé merci de me lire : Tu vois, si on n’a rien à dire on la ferme. Toute auto critique doit être fondée sur des argumentations solides. ‘’’’’Dans quoi je mélange ? Quelle est le rapport de ma réponse à mon ami SOME avec le Maroc ? De quoi j’ai a mangé avec ma vérité tiré sur la majorité ou l’opposition, et même sur d’autres qui se prennent plus malins que des autres ?’’’’

            Cissé, toute critique stérile sans des propositions de solutions meilleures comme tu viens de nous prouver que tu es un partisan borné, ne doit pas être écoutée par des internautes de bonne foi. Si tu es vraiment au Burkina, trouve-moi au marché de Laye quand tu veux, nous pouvons discuter de nos connaissance sur la situation nationale, au lieu de m’en vouloir gratuitement.

            • Le 11 mai 2018 à 10:07, par SOME En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

              tu sais mon ami ka des individus comme ce cisse ils croient que tout le monde est comme eux Comme ils n’ont aucune capcite a contredire tellement ils sont habitués a la corruption jusqu’a la moelle ils croient que tous on est comme eux. Toi moi et certains on aurait pu retourner nos vestes pour devenir millionnaire sinon milliardaires aussi, et bien se goinfrer. Ce cisse il a dit quoi quelle est l’argumentation qu’il a posée ? etc etc Tout ce qu’il cherche c’est insulter, critiquer et croire exister ainsi Et il le fait parce qu’il sit que tu as raison Et quand les arguments manquent, ce sont les insultes et la violence qui font place aux arguments. Sankara en a fait l’experience face aux blaise et autres.
              j’ai repondu a ce pompeux avocat verbeux et ... finalement inutile, mais lefasonet a refuse de le publier. Je vais re insitere necore car on ne peut pas laisser ces gars continuer à faire leur sale besogne de par l’incompetence d’un peureux de Roch qui avait tout pour reussir mais qui a tout fait pour ramener le CDP au pouvoir. Il en paiera lui meme le prix : il n’a qu’a continuer ainsi, Blaise reviendra et le fera tres correctement. C’est pourquoi ces individus du genre kere, cisse etc se remettent du service et vois deja les menaces de kere quand on le contredit : le cdp se vengera comme il faut et avec l’arrogance qu’on leur connait... C’est maintenant qu’il fut leur barrer la route et de facon claire et ferme. Ce n’est pas ce gouvernement qui le fera. Tant pis pour eux. Eux ils n’auront meme pas la chance de fuir, encore moins d’etre sauvés par l’armee francaise
              SOME

            • Le 11 mai 2018 à 13:57, par KERE Paul En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

              Cissé, cela fait belle lurette que je ne réponds plus à des individus comme Ka qui ne font qu’amalgame et confusion sur le forum.
              Leur capacité d’analyse est en deça de ce que l’on pouvait légitimement attendre d’eux. Si toi Ka tu es le digne fils de ton père et de ta mère, ainsi que le sieur Somé, sortez du bois et écrivez seulement 5 lignes d’article avec vos photos respectives. On saura qui et qui.
              Sinon, continuez à patauger comme des terroristes du net. Vous ne m’atteindrez jamais et au grand jamais. J’ai pris la décision de ne pas parler aux inconnus, surtout illettrés qui ne font qu’amuser la galerie du net. Etre burkinabè oblige à un minimum de transparence dans ce qu’ l’on dit en fonction de son opinion. Auriez-vous le courage de vous révéler comme je l’ai fait. Là est toute la différence avec des lâches de votre acabit même si le principe est l’anonymat dans le forum. Vous remarquerez que je n’utilise pas de pseudo pour vous dire mes 4 vérités. C’est ça la différence entre vous deux (Ka et Somé) et MOI Kéré. Allez-y vous faire cuir un oeuf pour grandir...

              • Le 11 mai 2018 à 17:39, par Ka En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

                Me Kéré ; comme j’ai dit à Cissé, toute critique stérile avec des injures sans fondements ne doit pas être écoutée. Que tu sois Paul Kéré l’avocat, qu’il soit Ka et SOME les illettrés, sur le Forum de Lefaso.net nous sommes tous des internautes qui disent ce qu’ils pensent. Perdre ton temps à expliquer tes malheurs et tes réussites dans le web qui n’est qu’un défouloir pour tous, tu te ridiculises totalement, car tu es sortie avec une analyse pour savoir ce que pensent les autres. Un conseil, adopte la sagesse, toi qui se dit intellectuel : ’’’l’intellectuel est celui qui refuse d’être le moyen d’un but qui n’est pas le sien. Il est donc celui qui récuse l’injustice et l’illogisme. Il doit au contraire être un défenseur de l’Homme, un vrai militant du progrès :’’’ Mais adopté le mégalo et du vantard en se disant intellectuel, tu es le plus illettré des illettrés. Comptes toutes tes réponses en dénigrant les internautes de bonne foi t’ont dit ce qu’ils pensent : Pour éviter la vérité qui te fait rougir les yeux mais ne crèves pas, oubli tes analyses sur le forum de Lefaso.net : Ainsi personne ne te dérange. Sache que la prétention est un défaut.

  • Le 9 mai 2018 à 22:46, par Salut Me En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Ce sont ces gens là qui gâtent le pays.confiez le dossier aux koglweogo et en une demi journée on aura fini avec cette histoire.

  • Le 9 mai 2018 à 23:19, par Vérité En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    J’ai une série de questions pour "Maîtresse" Kéré. Qui a créé le tribunal militaire ? Toi qui a un courage sélectif, tu n’en a pas eu pour récuser le même tribunal militaire qui a jugé et condamné à mort svp LINGANI , Henry ZONGO !
    Kéré, le soulèvement populaire, l’insurrection n’est pas l’oeuvre d’un groupuscule. C’est justement ce que vous avez cru jusqu’à ce que le peuple vous réveille de votre sommeil. La preuve est que toutes les couches sociales sauf ceux qui mangeaient et buvaient avec les Compaoré et comparses étaient dans la rue mains nues pour vous tenir tête malgré vos armes !
    À contrario, malgré vos kalachs et armes sophistiqués votre branche armée n’a pas réussi à faire abdiquer le même peuple déterminé.

    En somme Kérète, la démocratie des Compaoré, votre démocratie était fausse sur toute la ligne. La preuve est qu’on te faisait et il n’y avait rien ! Les crimes économiques et de sang étaient légion mais il n’y avait point de Kéré .courageux pour réclamer justice pour la veuve et l’orphelin ! Heureusement, il y eu des Norbert ZONGO. Du coup, si toi Kéré tu t’arroges le qualificatif de courageux, et NAB, et GBN et notre Norbert ZONGO ?

    De grâce Kéré, tu as contribué à brûler le pays par tes écrits nous t’avons vu venir. Tu as préféré être l’avocat du diable dans le sens propre. Laisse le vaillant peuple panser ses plaies. D’ailleurs, que veux tu ? que ces criminels soient relâcher comme si rien ne s’était passé ?! Aucuns de vos crimes n’a été jugé jusqu’au juge NÉBIÉ et même les crimes flagrants vous voulez encore trouver de la ruse pour vous dérober de la justice !!!! Certains griots vont jusqu’à proposer un tribunal traditionnel et d’autres encore sautent tout droit à une réconciliation.
    Quatre avocats pour la multitude de victimes et une centaine pour les accusés. Ça vous dit quelque chose ? Le gosier, le ventre....
    Pour une fois, le peuple aura droit à la justice. Elle pourrait avoir des imperfections et nous apprendrons avec. Tout pourrait être repenser éventuellement mais en attendant, les burkinabè réclament justice. Déjà le fait que ce ne soit pas le même type de justice que vous avez servi aux LINGANI est un pas. Le reste on verra. Et si d’aventure des voix devraient s’élever pour s’opposer à notre justice militaire actuelle, celle de Kéré est très mal placée pour s’y aventurer. Nous sommes loin d’être amnésiques. Vous avez peut être du savoir en la matière mais vous n’avez ni l’humilité, ni la sagesse nécessaire malgré votre longue expérience qui reste loin derrière Maître TITINGA Frédéric.

  • Le 10 mai 2018 à 00:23, par Saksida En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Paul Kere, walaye j’ai jamais vu quelqu’un comme toi. j ai fini par me convaincre que tu ne cherche qu ’à te faire de la publicité car tes sorties mediatiques n’ont rien d’edifiant ou d’instructif, en clair tu nous pompes l’air et espère vivement que ta décision de te déporter de ce dossier sera un" ouf " de soulagement pour les lecteurs des presses en lignes qui en ont ras le bol de ton charabia juridique que toi seul comprends.
    et puis... stp prends de la hauteur , à quoi te sert-il de répondre aux internautes qui ne partage pas le meme avis que toi alors que chacun est libre de donner son avis à une publication pour laquelle personne ne t’a payé ni envoyé pour le faire .
    faut quitter dans ça. capich ?

  • Le 10 mai 2018 à 06:59, par Moi En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Me Paul KÉRÉ, j’ai seulement deux points à souligner dans votre intervention : de forme et de fond.

    1. Sur celui de la forme, Je constate que vous êtes toujours dans votre logique initiale de la défense de rupture : combinaison juridisme et politique. Cette confusion biaise votre opinion et il est difficile que des gens matures vous prennent au sérieux malgré votre doctorat en droit. D’ailleurs, ce n’est pas sorcier un docteur en droit : une personne doit premièrement entrer dans une école de droit et de réussir à passer l’examen de barreau dans un État particulier (Burkina Faso, Ghana, France, etc.) mais j’en convient que certaines personnes peuvent ne pas le réussir mais ce n’est pas pour autant que ceux qui l’ont réussi l’utilisent pour manipuler des simples citoyens. C’est précisément là votre erreur.

    2. Le fond de votre texte est biaisé puisque selon vous le "coup d’État" de 16 septembre 2015 est un "coup de force" entre deux camps rivaux au sein du RSP (qui a occasionné 15 morts et 114 blessés parmi les résistants). Cette affirmation est fausse et très simpliste. Si un investigateur affirme que x est la cause de y tout en oubliant que z peut aussi contribuer à l’apparition de y, cette investigation est faussée et l’investigateur rentre en brousse. En effet, vous affirmez que "Que les acteurs de cette juridiction militaire aux ordres, sanctionnent les inculpés tout azimut comme bon leur semble et ce, au mépris des règles élémentaires d’un Etat de droit auquel j’aspire profondément dans l’intérêt exclusif du peuple burkinabè". Si vous aspirez à un État de droit véritablement, votre façon de banaliser le coup d’État de 16 septembre 2015 où il y a eu 15 morts dont des enfants est gravissime et cela ne corrobore pas avec votre aspiration de l’État de droit Me Paul KÉRÉ.

  • Le 10 mai 2018 à 07:02, par Paul KERE En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Moi pleurer à chaudes larmes ? Allons seulement ! L’histpire va nous départager. Surtout ne fuis pas dans les temps durs car je serai là pour te défendre et pourfendre la juridiction si elle n’appliquait pas les règles de procédure adéquates. Ne prends pas ta vessie pour des lanternes. Celui qui vivra, verra... dans seulement quelques années. Paul Kéré.

  • Le 10 mai 2018 à 07:59, par ib En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Mais je n’en crois pas mes yeux quand je lis ce que notre docteur en droit écrit. Comment quelqu’un comme lui, docteur en droit avec 21 ans de pratique en France peut avancer des propos ridiculisants et je dirai enfantins et de surcroît sur les réseaux sociaux. Et c’est à un tel avocat les généraux ont confié leur défense.

  • Le 10 mai 2018 à 08:59, par TAPSOBA DESIRE En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Une incontinence verbale qui n’honore pas son auteur ! Se vanter d’avoir une thèse en droit , 21 ans de métier en France ( ce qui ne décerne pas forcement un diplôme de compétences ) et ne fait pas de vous une référence mondiale en matière de droit ) et en être encore là est tellement ridicule que je trouve assez de mots pour dire ce que je pense des arguments avancés par celui qui n’a jamais été touché par un quelconque sentiment d’humilité !

    • Le 10 mai 2018 à 21:14, par Paul KERE En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      désiré Tapsoba, je te mets au défi d’écrire, même en allemand (puisque c’est la langue du colon que tu enseignes aux français) pour apporter la contradiction à ce que tu as appelé "l’incontinence verbale" au lieu d’écrire que ma Tribune ne m’honore pas. Ce n’était pas l’occasion de chercher des honneurs, mais d’exprimer mon opinion que je tiens directement de l’article 8 de la Constitution burkinabè. Essaie d’écrire même 10 lignes d’article pour voir comment c’est simple. C’est connu et reconnu, il est facile de gâter, surtout de dénigrer que de construire ou de complimenter. Toi tu es passé esclave dans cet art et de notoriété publique. A qui la faute ? A moi, puisque si je n’avais pas écrit sur lefasonet, tu n’aurais jamais eu aucun moyen de t’exprimer envers moi tellement nos chemins ne se croisent point. Tu as déjà oublié la leçon de chose qui t’a été infligée depuis quelques années ? Mais la valeur de cet écrit dépasse de loin ta haine habituelle que tous nos collègues savent. Continue cette haine et tu verras les résultats escomptés puisque le mal n’a jamais prospéré même pour les "fous furieux" comme toi. Paul Kéré, Docteur en Droit, Avocat au Barreau du Burkina Faso et de Nancy. Délégué CSBE Région n° 6.

  • Le 10 mai 2018 à 11:58, par El_monstro En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Notez seulement que de grandes civilisations (la Grèce antique) ont disparu parce que le sophisme avait atteint un niveau insoupçonnable. La vérité à vrai dire n’existait plus. Juste une question d’angle de vue. Quand un société emprunte cette voie, on est sur qu’il n’y aura pas de la lumière au bout du tunnel. Vous excellez dans le dilatoire ou en français simple vous être un bon avocat. A Rire ou Pleurer ?

    • Le 10 mai 2018 à 21:51, par Paul KERE En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      "El_monstro", tu es un vrai "monstre" ! Rires et mort de riresssss. Je te remercie de ton compliment car en réalité, ton post est un compliment. En fait, peu de gens comprennent ou peuvent comprendre la profession d’avocat. Ce que vous avez dit est parfaitement conforme à nos règles déontologiques sans vous en rendre compte. La défense est libre...Tenez-le pour acquis. Paul KERE

  • Le 10 mai 2018 à 18:49, par uriel En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Avocat au barreau en France et au Burkina,Docteur en droit,quel bon dossier ce monsieur a pu défendre en France ou au Burkina depuis son inscription aux barreaux de ces deux pays

  • Le 11 mai 2018 à 01:12, par AS DE PIQUE En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    #justice pourrie mouta mouta#

    #magistrats avocats juges huissiers même pipe même tabac #

    #Roch les V8#

    # avocats=Argent=menteur=juge=combine#

  • Le 11 mai 2018 à 10:10, par kado En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Bonjour Me Kere. Merci pour la correction. Je n’avais pas fait attention et je n’avais pas pris le temps de me relire. J’etais en colere. Le debat n’est pas clos entre nous car je suis sur que vous allez me provoquer avec d’autres sorties. Tes clients ont ordonne de fusiller mon frere dans ce que vous appelez coup de force.

  • Le 11 mai 2018 à 10:48, par TRAORE En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    Oussst !!!!, et au prochain de ces avocats mercenaires. Tant que leurs assassins de clients sont entre les quatre mûrs de la MACA, ils peuvent se déporter autant qu’ils le veulent. Quand on est pas capable de défendre son client on jette l’éponge c’est comme ca. Et tant que ces assassins restent en prison moi je bois mon petit lait et j’attends très patiemment. Le temps est l’autre nom de Dieu.

  • Le 11 mai 2018 à 12:02, par SOME En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    J’avais décidé de ne plus porter la contradiction a ce sinistre et lugubre monsieur qui ne se prend pas pour de la merde. Et tant mieux pour lui qu’il se considère ainsi ! Mais prendre les autres pour moins que de la merde, venir vomir son égoïsme et égocentrisme les plus abjects dans un mépris total et éhonté pour tout un vaillant peuple qui a décidé de se prendre sa destinée en main, cela et toutes ces conneries, on ne peut plus laisser faire.
    Mais comme il est mu plus par un instinct irrépressible d’égoïsme et de d’orgueil, il ne peut s’abstenir s’exhiber à la moindre opportunité qui s’offre a lui : c’est cela l’opportunisme qui le caractérise si bien et que les lecteurs qui le suivent depuis quelques temps ont bien vu. Mais comme il est imbu de lui-même et aveuglé par son orgueil, et qu’il faut qu’il se fasse voir de ses maitres et leur montrer qu’il a été bien dressé, il ne peut s’empêcher ces genres de sorties pompeuses, creuses, sans aucune soubassement qui tienne la route en dehors de la phraséologie. Comme à son habitude !

    Il en est encore au stade de brandir ses titres en France (et quelle référence ?! Quel retard ?!). Quelle misère intellectuelle, et surtout morale ! Bref !! Ce monsieur est a lui seul, la preuve de la catastrophe morale que constituèrent Blaise Compaoré et sa clique qui croyaient avoir tué Thomas Sankara. Non l’homme physique, mais l’idéal du burkinabe qu’il a tenté d’incarner, l’âme de ce vaillant peuple si profondément épris de justice, de moralité et d’éthique, d’humanisme, de solidarité, de liberté et de dignité. Bref avoir la capacité de ressentir un minimum de compassion et d’amour pour l’Autre.

    L’insurrection est une abomination pour toi et on te comprend… mais sache que le droit est fait par le peuple, avec le peuple et au bénéfice du peuple. C’est du BABA en droit monsieur le docteur en droit et avocat en France et en Navarre… cette insurrection qui vous a fait une démonstration sans fioriture de votre échec patent dans votre entreprise de destruction. Que cela vous énerve au plus haut point, on vous comprend, mais sachez (vous le savez de toute façon) que cette insurrection-Révolution (ce mot-horreur que tu ne veux pas entendre), oui cette révolution est en marche et que la roue de l’Histoire du Burkina que vous croyiez avoir bloquée, s’est remise en marche et écrasera tout malheureux ignare qui croit à la fin de l’Histoire. Oui la roue tourne… et c’est la révolution (dans tous les sens de ce terme) permanente. Telle est la Vie. Petit rappel dans l’histoire de ce pays ou tu resides et te crois au paradis : la Republique (la Res Publica) (je pourrais te donner ce concept en dagara, lobiri, diula, peul, moré, senuf, toutes les langues du burkina etc y compris en bisa !), est « née » d’une insurrection-Révolution . Et malheur a celui qui bâillonne son peuple !

    Loin de moi toute idée d’attaque personnelle, mais on réagit selon les comportements de celui que l’on a devant soi. Aujourd’hui parce que le vaillant peuple burkinabe qui a payé au prix le plus fort le combat contre votre forfaiture par le don de la vie de ses vaillants fils et filles, morts assassinés sans cœur par vous et votre vision du monde, a respecté le droit qu’aujourd’hui vous usez de tous les artifices de ce meme droit pour fuir vos responsabilités. Si vous étiez si vrais hommes avec vraies couilles à vous pavaner ainsi, vous auriez pu vous présenter dignement pour vous expliquer (mais vous ignorez certains mots et concepts). Bien au contrairement vous utilisez le droit dont s’est toujours prévalu le peuple burkinabe, et ce pour le détourner a votre profit comme vous l’avez toujours fait. En rien le peuple n’était obligé de vous juger : vous, vous ne l’avez jamais fait. Je ne vous ferai oint l’injure de vous égrener les listes, même pour des motifs et accusations à mille lieux de vos forfaits.

    Et pourtant vous êtes là à nous narguer et insulter notre humanisme… au nom du droit ! Et quel droit !? Nous savons pourquoi vous réagissez ainsi dans ce procès. Nous savons qui vous dicte ces comportement et où vous allez récupérer les ordres. Les vrais avocats ne sont ni M Somé, ni toi, ni… VOUS N’ETES QUE DES EXECUTANTS. On le sait et on le voit. Vous n’êtes que des pantins, des marionnettes qui réagissent aux manipulations de vos maitres visibles ou invisibles (ils se croient tels).

    Vous pensez que vous tenez le bon bout à cause de la peur d’un Roch, et que vous allez revenir au pouvoir avec l’appui de vos reseaux qui travaillent en sous main, etc. Mais vous trouverez le vaillant peuple burkinabe devant vous ! Et alors ce sera malheur a ceux qui baillonnent leur peuple.
    SOME

    • Le 11 mai 2018 à 17:46, par Ka En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      Merci camarade SOME pour ton auto critique pertinente d’un intellectuel bien posé. Rien a ajouter : Tu as tout dis.

      • Le 12 mai 2018 à 16:39, par SOME En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

        Merci mon ami ka ! on est là pour essayer de continuer la belle oeuvre du camarde sankara thomas que ces individus ont trahis pour mieux se goinfrer. Alors comprends les quand ils voient qu’on leur barre la route. Tout ce qu’ils attendent c’est revenir se venger. Tu as vu le fameux avocat de Nancy qui n e peut ecrire une phrase sans proferer des insultes, des menaces, etc. Bref comme je disais quand les arguments des idees manquent l’argument de la violence s’utilise. Thomas sankara a tout fait pour convaincre, dialoguer, etc jusque devant l’evidence evidente de la mauvaise foi et mais eux ils ont utilisé l’argument de la force. donc ce ne sont pas les menaces d’aujourd’hui qui vont nous effrayer comme ils ont reussi a effrayer Roch, tetanisé comme il l’est par un serpent. Nous continuerons a eclairer les personnes de bonne foi en deculottant les hiboux aux yeux gluants et les achacals affamés. Quand nous disons la patrie ou la mort ce n’est pas un simple solgan, c’est une conviction de revolutionnaire
        SOME

    • Le 14 mai 2018 à 20:01, par Thom Sank En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      SOME, tu as écrit : "L’insurrection est une abomination pour toi" Oui l’insurrection n’est pas seulement une abomination pour Me KERE, c’est aussi pour une grande majorité du peuple burkinabè au nom duquel tu t’exprimes sans avoir reçu mandat. Toi tu es député, pauvre "sinistre et lugubre monsieur" pour ne reprendre qu’exactement les expressions injurieuses que tu as utilisées pour Me Kéré. si tu étais courageux comme l’a dit KERE, tu écrivais avec ta photo et là on aurait su que tu n’es pas un faible d’esprit. Tu as peur donc de Kéré ou quoi ?

    • Le 24 juillet 2018 à 05:43, par Paul Kéré En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

      Mais c’est ce même vaillant peuple qui va porter le Cdp au pouvoir et dont je ne suis nullement militant. Organisez un référendum sur le retour de Blaise Compaoré. Vous verrez les résultats. C’est de l’analy Politique réelle et pas de la politique partisane. Tu n’as rien compris.

  • Le 11 mai 2018 à 12:31, par Le patriote En réponse à : Me Paul Kéré : « Pourquoi j’ai décidé de me retirer du procès du Tribunal Militaire de Ouagadougou »

    "petit con " cette expression adressée à uriel, n’est pas digne d’un avocat de votre trempe. je ne dirais pas grossier. je pense qu’au début l’initiative pour vous est de contribuer au débat intellectuel.Chez nous, on dit qu’il faut jamais répondre au coup de pied l’âne au risque d’être aussi..........je pense que vu votre niveau de formation, vous ne devez pas répondre à tous les post. répondez seulement à ceux qui ont un intérêt.si vous répondez à tous les écrits moi, je dirais que vous le temps et même que vous travaillez pas . on ne peut pas passer son temps à rester sur la toile attendant qu’on vous égratigne pour répondre. faites utile , merci

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