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Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

Publié le jeudi 3 mai 2018 à 12h55min

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Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

A l’occasion de la journée nationale de la lutte contre le paludisme, Boukare Bara vous propose la réflexion suivante.

Depuis peu, la justice burkinabè s’intéresse au cas de Malamine Ouédraogo, le fils de Alizeta Gando, précédemment, la femme la plus riche du Burkina. C’est surtout la femme qui a eu l’idée géniale de laisser sa fille se marier à François Compaoré, petit-frère de Blaise Compaoré, lui ouvrant ainsi tous les passes-droits au pays des hommes intègres.

Ainsi Malamine Ouédraogo a fourni des moustiquaires défectueuses aux Burkinabè et détourné au passage 12 millions de Dollars de l’USAID .

Nous autres, nous nous demandons comment un gamin comme M. Ouédraogo a pu obtenir un tel marché, mais passons, aux âmes mal nées, la prédation et le braquage n’attend point le nombre d’années, c’est aussi pour dire que si l’on voulait vraiment jeter un coup d’œil toute la chaîne d’attribution de ce marché, certains seraient déjà sous les verrous.

Enfin, l’Usaid et l’Etat burkinabè avaient à l’époque donné 18.038.817.500 frs CFA pour offrir à la population burkinabè ces moustiquaires imprégnées d’insecticides de longues durée, cette année, la cagnotte est montée a 22.252 297,983frs cfa.

Conclusion, rien que ces 2 années, l’USAID et l’Etat burkinabè plus certains donateurs ont décaissé plus de 40 milliards de Francs CFA pour nous fournir des moustiquaires imprégnées.....

Si le Burkinabè était un homme sérieux, il aurait fait comme le Chinois. Quand le CHINOIS veux acheter des Boeings ou des TGV, il l’achete avec le transfert de technologie.

En terme simple, vous venez construire le Boeing ou le TGV qu’il a acheté chez lui, vous formez ses ouvriers et ses techniciens, qui ouvrent bien grands leurs petits yeux pour voir comment vous faites, et dans les années qui suivent, eux aussi fabriquent la même chose pour vendre. C’est a prendre ou a laisser.

Nous, nous avons une jeunesse qui est sans boulot, au lieu de donner 40 milliards à une compagnie thailandaise, TANA NETTING pour nous fournir des moustiquaires, depuis plus de 10 ans qu ’on est dans cette histoire, nos dirigeants auraient eu la présence d’esprit de demander à ce que cette usine de fabrication de moustiquaires soit implantée au FASO, ça aurait donné du Job, un savoir faire et fait gagner de l’argent grâce aux taxes au pays.

Mieux, si les africains étaient des gens qui pensaient réellement à leur peuple, au lieu que le Burkina de mon frère Kouka Yougbaré fasse cette opération de moustiquaires seul, ils auraient associé le Mali , la Cote d’Ivoire et d’autres pays de la sous-région que le paludisme n’épargne pas et auraient ensemble installe très facilement une usine de fabrication de moustiquaires imprégnées.

Parce que j’ai pris le temps de chercher, et cette usine de 100 employés n’a pas un capital qui serait au dessus des moyens de nos états, c est une minuscule entreprise comme on en trouve à Kossodo ou a la zone industrielle de VRIDI. Seulement au FASO, il y a des voleurs qui préfèrent se remplir les poches et n’ont que faire de l’industrialisation de ce pays. Quel dommage que nos braves Koglwelgo n’ont pas cette compétence, sinon certains délinquants aux cols blancs mériteraient d’être fouettés publiquement avant d’être jetés en prison.

Et puis entre nous, les occidentaux peuvent s’opposer à ce que nous ayons la technologie pour fabriquer une bombe Atomique ou des Avions, car ils veulent être dans un club privé, mais dites moi, qu’ y a t-il de sorcier dans la fabrication de Moustiquaires imprégnées pour qu’on nous la refuse ?

Je suis Boukare Bara, donnez moi la moitié de ces 40 milliards et votre usine, je vous l’installe clef en main avec formation des employés là où vous la voulez.

Enfin, si en plus de tous les moyens ,nous nous mettons à 6 dans le cadre d’un G5 sahel pour lutter contre le terrorisme, pourquoi ne pas déclarer le paludisme cause nationale et y mettre autant de moyens puisque ce dernier tue plus que les terroristes.
Le tout dans ce pays est un manque de vision et un patriotisme qui fout le camp, sinon, on ne peux pas se contenter d’être heureux d’importer des moustiquaires alors que Thomas Sankara nous a appris à produire ce dont nous avons besoin.

Même nos Chimistes de l’université de Ouagadougou peuvent nous produire la même chose, si on leur en donnait les moyens et qu’on avait finalement décidé d’apprendre à pêcher au lieu de nous contenter du poisson qu’on nous donne.

Boukaré Bara

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Vos commentaires

  • Le 3 mai 2018 à 13:14, par jobel En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    Merci, vous avez bien résumé la problématique du développement des pays Africains

    • Le 3 mai 2018 à 20:38, par RV En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

      Merci car la répétition est pédagogique !
      La question est de savoir que fait USAID (PTF) dans affaire de nos moustiques ?
      Le jour où nos leaders politico économique et religieux et nous aussi citoyens comprendrons que le début du bonheur de tout homme pour ne pas dire de tout vivant commence par "savoir vivre à la limite de ses moyens sans ce privé de vivre mieux" alors la vie sera claire simple.

      Et la question la plus importante est de savoir si nous voulons être heureux ou développés ?!
      Il y a des malheureux à Manhattan (New York) et des heureux à OUAGADOUGOU !
      Le développement est un mirage !
      Le bonheur est à la portée de tous.
      Pardon, de ce qui sont intelligents donc humble !

    • Le 6 mai 2018 à 08:37, par Madelaine En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

      Merci M. Bara ; il y a bien longtemps que les petites ONG souhaitent que le ciment soit burkinabè que le sucre soit burkinabè que les bicyclettes, les motos et autres véhicules soient construits au Burkina et que les moustiquaires soient aussi burkinabé (la formule n’est probablement pas secrète il s’agit en général d’un insecticide à base de perméthrine). Voilà la solution au réel développement du pays pour que les jeunes puissent avoir du travail et participer au réel développement du Burkina et que des vies soient sauvées en détournant la corruption.

  • Le 3 mai 2018 à 13:20, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    Chapeau bas Mister BARA ! Comme Awwa BOUSSIM ta soeur, tu mérites 1000 kundé. Merci pour ta riche contribution. SANKARA ! on ne finira jamais de le regretter ! ils actuellement, et les autres fugitifs l’ont tué afin que rien ne change mais tout continue. Seigneur sauve ton peuple des philistins !

  • Le 3 mai 2018 à 13:34, par paysannoir En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    Mr Bara, c’est du propre. Rien à ajouter, rien à extraire

  • Le 3 mai 2018 à 13:44, par Omer En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    Je ne sais pas si tu es capable ou pas d’installer une usine de moustiquaires imprégnées et à ce prix mais tu devrais savoir que les marchés public sont fait en premier lieu pour enrichir ceux qui y sont impliqués. Plus le marché est gros plus il y’a moyen de tourner gros. S’ils ont l’occasion, ils préfèreront toujours un marché de 40 milliard ou tu peux en détourner quelques milliards à partager entre la chaine des intervenants à un marché de un milliard ou tu ne pourras détourner que quelques centaines de millions. C’est ça la logique qui les anime et non l’efficacité de leur décision. Prenez le cas de Société de transformation des fruits et légumes (STFL) ou ils se sont partagé des milliards sans honte et cela ne choque personne. Dépenser une vingtaine de milliards et n’est pas être capable de presser des tomates et des pulpes de manque ? Beaucoup de fonctionnaires dans le circuit ont créé des entreprises avec des prête-noms. Ils sont d’une manière ou d’une autre à la préparation des appels d’offres, à la désignation des adjutateurs qui seront bien sûr eux même ou leur proche et s’emploient à assurer la réception de marché. Si la majorité pensait à l’intérêt général et un peu moins à l’intérêt personnel par la corruption et le vol, on ne serait parmi les derniers du classement l’indice de développement du PNUD.

  • Le 3 mai 2018 à 13:44, par Sidbewindin SOMANDE En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    Mes respects Mr Bara. Si 0,1% des Burkinabè avaient votre vision je suis sûre que dans dix ans nous seront un éléphant d’Afrique.

  • Le 3 mai 2018 à 14:08, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    1) Merci Bara pour votre pragmatisme. Regardez même la route, l’insecurité routière dans la ville de Ouaga et partout au BF, c’est pire que le terrorrisme. Suite à mes fictions en 2012, on a eu plus tard l’idée de creer un minsitère de la securité routière sous Roch. Mais helas ! Qu’est-ce qui a été entrepris à l’echelle nationale pour proteger les enfants, les personnes à mobilité reduite (handicapés physiques, ..) qui courent chaque matin le risque d’etre tué. Et ce risque est nettement plus elevés que le risque terrorriste.
    2) Merci pour ce clin d’oeil à nos Initiatives Locales de Securité ( ces braves Koglweoogo, etc ..)
    3)Ministère de la securité, pourquoi ne pas construire des passerelles pour les pietons et cyclistes sur les grandes routes ? Ailleurs, le trafic pieton et les autres sont nettement separés. Regardez les ecoliers chaque matin face à ces delinquants de la route qui se disent intelligents, diplomés, cadres qui sont incapables de depasser le niveau 3 de l’echelle de Bloom, ne serait-ce que diminuer et ceder le passage à ces enfants et autres. Et on se dit "Pays des Hommes Intègres". Quelle misère intellectuelle et morale ! On attend encore le PNUD et autres pour nous interpeller.
    4) Bravo à nos VADS, merci à la Police Nationale d’avoir suivi mes propositions (Port generalisé de gilet de visibilité, respect strict de la distance d’interpelation, etc ...), merci aux uns et autres.
    5) Alerte sur la route de Ouahigouha : A Niou situé à quelques km après Boussé, une personne humaine, certainement malade mentale, se couche literalement sur le goudron en se cachant visage et pied, de sorte qu’en dehors de la taille de l’obstacle, on ne imaginer qu’il s’agit d’une personne humaine. Cela se passe au vu et au su de la population de Niou et il n’ya vraisemblablement personne pour dire "yênin". J’ai été choqué de me rendre compte à la dernière minute en vehicule qu’il s’agissait d’un etre humain. Imaginez-vous du jour au lendemain, homicidaire, par le laxisme, la stupidité collective ! Ceci est un scandale provinciale ou regionale. Les autorités doivent saisir ce malade mental et l’interner. De plus, en voulant me renseigner, il semble que c’est bel et bien les habitudes de ce malade mental. Autorités Provinciales de Boussé et de Niou, vous serez tenu pour responsable en cas d’accident homicidaire. Responsable aussi du cas de conscience : on vous pousuivra pour provocation de cas de conscience si ça existe.
    6) Merci pour votre reflexion M.Bara.
    La delinquance routière, à bas ! Dieu aussi, A bas !

  • Le 3 mai 2018 à 14:27, par Hermann SORE En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    Bjr mr Bara.
    Votre écris est claire et limpide. Les hommes politiques africains sont méchants, mauvais, sans aucune vision et une aucune grandeur d’âme. Nos politiques sont des sorciers, ils ne rendent pas justice à la veuve et l’orphelin !! Le président THOMAS SANKARA, notre messie (paix à son âme) en 4 ans seulement nous à démontrer qu’avec une bonne volonté politique il était possible de sortir de la misère de toute ses formes, mais hélas !!!
    Souvent je me dis que c’est pour rien le bon Dieu nous a peint en noire !!!

  • Le 3 mai 2018 à 14:46, par Sougri En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    En lisant cet écrit on ne peut s’empêcher de dire merci à l’auteur .s’est vraiment limpide et clair .merci à vous monsieur Bara .
    Il y a vraiment un gros problème de conscience au burkina et comme vous le dite si ce arnaqueur de Ouédraogo , fils de alizete gando alias belle mère nationale et beau fils de monsieur François compaoré aliasss petit président comparaît devant le tribunal il faudrait vraiment que toute la chaîne de passation de cet marché soit interrogé et que les fautifs prennent la route de la maison d’arrêt et de correction .
    Y en a mare à la fin . Ya ya boin

  • Le 3 mai 2018 à 15:14, par tièkadiye En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    C’est ça un intellectuel. Dire en des termes accessibles au plus grand nombre une vérité à laquelle on est parvenue après de nombreuses recherches et une réflexion acharnée. Merci à vous. Que Dieu et nos Ancêtres te bénissent !

  • Le 3 mai 2018 à 15:25, par 200% En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    Boukaré Bara je suis avec toi a 200%. C’est pareille pour les panneaux solaires dont l’Etat a donné le marché aux indiens. rien comme transfer de technology en retour meme la main d’ouvre local c’est des miettes. Franchement nos dirigeants déçoivent a tout point de vu. Meme en matière de sécurité les Français sont chez nous mais c’est pire qu’avant. Au lieu de faire face en s’arment lourdement ils pointent du doigts des supposés coupables comme si cela résolvait le problème. Bientôt ca sera l’Afghanistan au burkina. Le nord nous échappe deja.

  • Le 3 mai 2018 à 15:56, par le concepteur En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    Franchement c’est une vérité. mais concertons nous et réorientons nos efforts.

  • Le 3 mai 2018 à 16:08, par TANGA En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    Merci pour votre écrit monsieur BARA. Seulement pour le fait que nos dirigeants ne semblent pas apporter de l’importance à la chose.
    Mais, faites un tour à l’INERA et on vous dira que des chercheurs Burkinabès participent à la recherche de produits pour imprégner. Il me semble que le problème du Burkina reste le même : mettre les trouvailles dans les tiroirs pour puis les oublier.
    Monsieur Bara, il nous faut faire le tissus qui nous intéresse tant pour puis l’imprégner.

  • Le 3 mai 2018 à 16:21, par absence de vision En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    Dans ce pays, on a un PNDES mais qui est une coquille vide !
    Les moustiquaires comme la valorisation de notre coton peut se faire. Ce n’est pas de la haute technologie ! Que dire de l’éléphant blanc à Loumbila pour faire du concentré de tomates qui a englouti des milliards pour zéro ! cela s’appelle ni plus ni moins un crime économique par des délinquants aux cols blancs.
    Pour les moustiquaires imprégnées, j’émets un sérieux bémol car les moustiques s’adaptent très vite et deviennent résistants aux insecticides. Bref, avant on avait de simples moustiquaires et qui protégeaient très bien le dormeur s’il n’y a pas de trous et si on la met correctement autour de son lit ! Alors, réfléchissons qui a amené cette idée stupide de moustiquaires imprégnées ! les multinationales qui produisent des produits chimiques comme le diable Monsanto avec son Roundup fétiche.

  • Le 3 mai 2018 à 16:38, par sidsomde En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    M.BARA, vous êtes un burkina au vrai sens du mot. Vous avez mis à nue une gabegie qui doit être corrigée très vite au pays de insurgés !

  • Le 3 mai 2018 à 16:49, par ViSion En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    M. BARA,
    Je voudrais humblement vous féliciter pour votre analyse aussi pertinente sur la question. Il serait même nécessaire à un certain moment de faire une étude sur l’utilisation de ces moustiquaires par les bénéficiaires ; alors l’on pourrait être surpris du taux assez faible d’utilisation. On voit très souvent des moustiquaires qui servent à protéger des jardins ou à couvrir des fruits pour le transport. Il est temps de réfléchir à autre chose comme la vente à un prix social comme le fait la SONAGES au lieu de faire une distribution gratuite !

  • Le 3 mai 2018 à 16:51, par Le simple En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    Merci Bara pour ton idée Claire. Je voudrais seulement vous dire que le terrorisme tue des generations car il fait fuire les investisseurs, la liberté et autres. Je me suis posé aussi une question pourquoi nous envoyons des malades en Tunusie et autres ? Dans le même sens d idée que Bara pourquoi nos dirigeans ivoiriens, malen et autres ne peuvent pas s unir et construire un Hopitale commun avec la haute technologie pour traiter les malades au lieu de depenser des milliards chaque année pour les evacuations. Tout celà à cause des deals qu il y a en dessous.

  • Le 3 mai 2018 à 20:59, par Yam Latouma En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    Tres bonne reflexion Mr. Bara. La liste des transferts technologiques est longue. La pauvrete est un choix national et meme un objectif atteindre pour les dirigeants africains. La pauvrocratie permet la bonne gouvernance voir le regne a vie. Comment expliquer que de nos nous ne pouvons pas fabriquer des moustiquaires ou de l’engrais. Nous nous plaisons dans les titres et autres vanites. Nos universites contribuent a presque rien dans le developpement en ce qui concerne la science et la technologie. Un Professeur d’universite ne reclame que son titre mais pas des oeuvres. Nos dirigeants reclament le pouvoir mais pas des oeuvres. Nos intellectuels reclament le prestige mais pas de contributions au developpement. Avez vous vu un parti politique construire des ecoles, dispensaire ou realiser un projet communautaire ? Non. Tous luttent pour avoir le pouvoir. Quand on le pouvoir on a aucune idee de cultiver le mais. Comment peut on developper un pays si on manque crucialement d’idee. Sankara etait illumine et avait la rage de faire changer la bonne. L’ Afrique se developpera... C’est une loi naturelle que l’espece vivant fasse a la rude epreuve doit muter ou disparaitre.

  • Le 4 mai 2018 à 00:51, par Achille En réponse à : Lutte contre le paludisme au Burkina Faso : Boukare Bara propose un transfert de technologies

    Slt, une bonne reflexion. Le transfert de compétence est un moyen pour nos pays de se departir ou de s’en passer de l’importation. Nous souffrons d’un problème de système, structurel au BF, changer les têtes c’est tourner en rond. Levons-nous pour changer le système et le remplacer par le système politique qui nous sortira de ce gouffre.

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