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Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

Publié le mercredi 18 avril 2018 à 00h50min

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Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

Le dimanche 15 avril 2018, une centaine de personnes appartenant à la communauté peulh de Parimagou, un hameau de culture dans la commune de Kantchari (localité située à 160km de Fada N’Gourma, à l’Est du Burkina Faso), ont été contraintes à se déplacer suite à un conflit avec la communauté gourmantché de la même localité.

Tout est parti d’une altercation entre un peulh et un gourmantché à Parimagou dans la matinée, laquelle altercation a entrainé la mort du gourmantché suite à ses blessures, selon une source locale que nous avons pu joindre.

Une centaine de personnes de la communauté peulh ont été obligées de se déplacer afin d’échapper à la furie de la communauté gourmantché qui s’est organisée pour venger la mort d’un des leurs. Au moins une dizaine de domiciles ont été incendiés, a précisé notre source. Il faut noter qu’à ce jour lundi 17 avril selon une source du service social, le nombre des déplacés est estimé a plus de deux cents.

Soumaila Sana
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 avril 2018 à 15:45, par Allahuakbar En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Dites-moi SVP pourquoi à cause d’un seul individu tueur, on incendie les demeures et on chasse toute une communauté. Pourquoi tant de haine contre cette race humaine ? Pourquoi n’avoir pas appréhendé cet individu et tirer la situation au clair au lieu d’une vindicte contre une communauté ? Dites-moi SVP, est-ce un péché que d’être peulh ? Je suis peulh et je suis meurtrie dans mon âme de ce que subit cette communauté au Burkina Faso et même partout dans la sous région (hier encore c’était au Mali avec les dogons, avant hier au Nigéria et que sais-je encore ?) Et que rien ne soit fait depuis le sommet pour éviter de tels agissements au Burkina Faso, ça fait mal.
    J’interpelle nos premiers responsables à prendre le problème au sérieux pour que toutes les communautés vivent en cohésion pour un devenir de notre société.

    • Le 17 avril 2018 à 17:01, par Sawad En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

      Vous avez raison, il ya quelque chose qui ne tourne pas rond. A la suite de vos exemples, j’ajoute que Cellou Dallein Diallo a perdu les elections presidentielles, en 2011, en Guinée Conakry où les peuls constituent 34% de la population, par ce qu’il est peul. Sinon qu’il était le véritable vainqueur du scrutin présidentiel. Être peulh dans certaines contrées s’ apparente à un délit. Vivement que cela change !
      Mais pour rester positif comme le disent les rastamen, je dirai qu’au Burkina, ce genre de dérive se gère plutôt bien ; la population est dans l’ensemble tolérante. Il ya eu par le passé de telles dérives (affrontements) entre bobos et mossis dans une commune rurale dont j’oublie le nom, entre bwaba et mossis à Solenzo et même entre peulhs et bwabas dans un village relevant de Dedougou. Les exemples sont légion et concernent beaucoup de régions mais restent localisés. Toutefois, le bon sens, la tolérance finissent toujours par l’emporter. Pour ce qui est du Burkina, ne vous inquiétez pas outre mesure.
      En attendant, soyez fière de votre communauté, elle est de loin la plus importante (numériquement ) en Afrique.
      Vivement que les gens évitent d’associer les tares, les vices et même les qualités à l’ethnie ! Les individus sont coupables et non les ethnies, les races.
      Sawadogo

      • Le 18 avril 2018 à 11:33, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

        - Sawad, le problème ne se gère pas bien au Burkina parce que dans la tête des gens racistes plutôt, les peuls ont toujours tord ! Quand aux bwaba, ils n’ont eu que ce qu’ils méritent et les mossis vont les chasser un jour de chez eux. Les bwabas ont chassé leurs alliés naturels que sont les peuls pour donner les terres aux mossis. Aujourd’hui ils ne peuvent plus rien faire aux mossis qui les frappent en plus dans les marchés. Bien fait pour ces bwabas.

        Par Kôrô Yamyélé

    • Le 18 avril 2018 à 21:09, par egouembi En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

      est ce parque se sont des peulhs ? j’aurai voulu que tu dis une communauté que de croire que c’est parce que se sont des peulhs ? cette communauté ne doit il pas changer de comportement aussi ? pour terminer je dirai dans un pays ou la justice qui doit être la boussole n’existe pas on assiste à ces genres de dérives.

  • Le 17 avril 2018 à 16:08, par KK En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Messieurs de Lefaso.net SVP évitez de mettre des zones rouges dans notre pays.
    D’autres que je ne nommerai pas le font en connaissance de cause pour un but bien précis.
    Si nous aussi nous nous mettons à les aider dans ce sens, cela devient grave.
    Prochainement je suggère que vous trouviez une autre image d’illustration. Courage à vous.
    Merci.

  • Le 17 avril 2018 à 16:51, par Bantchandi En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Allahuakbar, dis-toi que les torts sont des deux côtés. Tu sais je suis de l’EST et ma famille est un mélange avec les peulhs, donc je suis autant meurtri que toi. La plupart des peuhls de l’EST sont des gourmantché, j’ai fait la rencontre d’un peintre s’il ne m’avait pas dit qu’il est LANKOANDE moi je le prenais pour un BARRY/BOLY/DIALLO, tellement il n’a rien d’un gourmantché. Tu sais le véritable problème c’est que l’autochtone ou du moins le fils où le petit-fils de l’autochtone dit toujours à l’étranger c’est mon grand-père ou mon père qui a donné à ton grand-père ou à ton père un lopin de terre pour y vivre il n’est pas question que tu viennes me dicter ta loi et il suffit d’une étincelle pour réveiller les rancœurs et bonjour les dégâts. Il y a de grands guides spirituels peulhs à l’EST il faut qu’ils travaillent au sein de la communauté peulh à minimiser les crises. Vous savez les problèmes ethniques et la cohabitation pacifique et intelligente est une bombe à retardement au Burkina Faso.

  • Le 17 avril 2018 à 17:03, par Bantchandi En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Une des bombe à retardement au Burkina Faso est le fait que vous avez des populations qui migrent vers d’autres terres plus fertiles, avec la bénédiction au départ des autochtones, mais une fois installés ces populations entendent dominer les autochtones, par exemple les allogènes s’installent et obtiennent une école primaire un csps de l’Administration Publique au détriment des autochtones qui se voient contraints de quitter leur hameaux de culture pour aller faire inscrire leurs enfants ou se faire soigner. Avant l’implantation d’un service social ou tout autre démembrement de l’Administration Publique, il faut tenir compte des réalité sociologique du milieu, messieurs les commis de l’Etat depuis Ouagadougou.

  • Le 17 avril 2018 à 17:14, par Le Lynx En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Messieurs Lefaso.net, trouvez autres images d’illustration. Le rouge n’est jamais bon signe et puis vous n’avez pas besoin de mettre toute une région en rouge. Pour rappel, la région est divisée en provinces, elles mêmes divisées en départements. Courage au personnel du Lefaso.net.
    Merci

  • Le 17 avril 2018 à 17:22, par Bantchandi En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Vous savez le problème des conflits inter ethniques au Burkina est exacerbé par la cupidité la duplicité, l’ethnocentrisme de certains commis de l’État, au point où certaines communautés compte tenu d’injustice choisissent la voie de violence que celle de la justice institutionnelle.

  • Le 17 avril 2018 à 23:51, par Jerkilo En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    La carte toute rouge ne permet pas de situer même approximativement le lieu du drame, car c’est toute la vaste région de l’Est qui est représentée. Donc, il vaut mieux choisir des cartes expressives quand le journal décide d’en utiliser. Quant au conflit proprement dit, au lieu d’en faire un conflit peulh-gourmantché, il vaut mieux s’orienter du côté conflit agriculteurs-éleveurs. Car, en tant qu’ethnie les peulhs n’ont jamais eu à l’est du Burkina de problèmes de cohabitation avec les gourmantchés. Mais, comme partout au Burkina, il y a de plus en plus de conflits agriculteurs-éleveurs.

  • Le 18 avril 2018 à 09:46, par Bantchandi En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Jerkilo, qualifié ce conflit de conflit agriculteurs-éleveurs reviendrait à nier l’évidence et à se voiler la face. Je suis de l’Est j’avoue qu’il y a un pacte indestructible entre les peuhls et les gourmantché qui est séculaire qui a résisté au temps et qui résistera aux petits soubresauts sporadiques du moment. Savez que la ville de Dori était une ville gourmantché et ainsi que la ville de Torodi au Niger, il a fallu plusieurs guerres et assauts pour que les peulhs arrivent en chasser les gourmantché. D’où le fait que les peulhs ont fini par nommer les gourmantché de peuple invincible à travers le terme en fulfuldé "Liptako gourma". Mais il faut reconnaître que le vivre ensemble est souvent mis à rude épreuve. Au sein d’une même communauté il des conflits tout comme dans une famille. Il ne faut pas réduire cela à un conflit éleveur agriculteur, non. Ce sont les cas d’injustices récurrentes et l’inefficacité de notre justice institutionnelle classique qui sont mal vécus par les populations qui préfère se rendre justice, sans aucune forme de procès..

  • Le 18 avril 2018 à 09:54, par Pathe Diallo En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Peul et fier de l’être ! de tels incidents visant les peuls sont monaie courante depuis quelques années dans presque toutes régions du Burkina. Le vrai problème ce n’est pas seuleument l’ ethnocentrisme de certains comis de l’Etat mais aussi le fait que ceux qui sont à la tête de l’Etat ne font absolument rien pour décourager de telles pratiques. Dans les incidents précédents que ce soit au centre, à l’est, au centre nord, jamis ceux qui ont commis ces crimes n’ont été inquietés,ni ceux qui ont perdu les leurs et leurs bien non été indemnisés. Dans de telles conditions, l’Etat donne tout simplement de manière implicite à tous ceux qui à tort ou à raison veulent s’en prendre aux peuls !
    Quand vous allez dans la région du Sahel, vous verez de nombreuses communeautés autres que les "autochtones" très minoritaires qui y vivent tranquilement sans jamais être inquietées ou se voir rappelées qu’elles ne sont pas de la région. Visitez les marchés de Déou, de Markoye, de Tinakoff, de Seytenga, de Gorgadji, de Dori et constatez vous même quelles sont les langues qui y sont parlées.

    Le Faso sers un et un seul pour tout le monde ou ne sera pas ! Aux autorités de prendre leur responsabilité !

    • Le 18 avril 2018 à 17:01, par Bantchandi En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

      Pathé DIALLO, le problème de Kantchari, c’est que comme le dit l’autre internaute les peulhs dégainent vite leur coupe-coupe ou assomme rapidement leur protagoniste par un coup de massue avec leur bâton. Quand il y a mort d’homme, ça devient incontrôlable. Il faut éviter dans une altercation avoir le sang chaud, sinon les dégâts sont incommensurables. DIALLO nous sommes dans la recherche des solutions, c’est bien de jouer à la victime, tout le monde ne peut pas vous en vouloir pour rien, faites une autocritique et vous verrez que le phénomène va diminuer. Vous savez avant le gourmantché confiait son bétail au peuhl, mais il est arrivé plein de fois où le peuhl disparait avec le bétail dans un pays côtier voisin. Il y a dans les pays côtiers voisins de nombreux peuhls burkinabè qui ne peuvent plus revenir au au pays parce qu’ils sont partis avec le bétail des gens. Aujourd’hui le gourmantché élève lui son bétail il ne confie plus et voilà le problème est résolu. Tu vois DIALLO il faut qu’ensemble nous trouvons des solutions mais sans langue de bois.

  • Le 18 avril 2018 à 10:01, par Bantchandi En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Je vous donne le cas du foncier qui est également une bombe à fragmentation et à retardement. Des allogènes viennent demander souvent supplier des autochtones des terres pour cultiver afin de nourrir et subvenir aux besoins de leur famille, car ils ont été chassé de leurs terres par leur propre famille à la suite d’un litige ou pour cause de sorcellerie. Vous leur prêtez un lopin de terre par humanisme, mais quelques années après soit vous êtes envahi par le reste de ladite famille qui vient vous assaillir ou nuitamment par des manœuvres obscures, malhonnêtes et lugubres on vous exproprie vos terres. Nuitamment on vient borner vos terres avec la complicité de la mairie ou le domaine de la localité et vous ne voulez pas que les gens réagissent face à cette injustice.

  • Le 18 avril 2018 à 10:03, par Eh les Peulh encore !!! En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    C’est encore et toujours les Peulh ! Ils sont les premiers à degainer à la machette ou au fusil, provoquant ainsi mort d’homme. La mort ainsi constatée, les parents de la victime n’ont plus le choix de chercher à le venger. D’où les represailles, les incendies, les morts, etc. Il faut que les Peulh cessent d’être les premiers à donner la mort alors qu’ils sont en nombre inferieur sinon ce sera le "sauve qui peut". Quand on est en position de faiblesse, il faut savoir negocier, se soumettre pour eviter la pire des situations. C’est ce que nos frères Peulh n’ont pas encore compris et refusent de comprendre. Par exemple au Nahouri, toutes les fois qu’il y a eu accrochages avec les Peulh, ce sont eux les premiers à donner la mort, à provoquer les blessures, etc.

  • Le 18 avril 2018 à 10:45, par Ouedraogo Gildas wendemi En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Heureux de constater que ce conflit n’implique pas les mossis. Si tel avait eté le cas, le forum allait etre plus animé. On aurait tout lu. Des gens auraient meme vu la main du mogho naba dans cette derive. Les 3 ethnies stigmatisées au Burkina sont les peuls, les bissas et les mossis. Les bissas sont stigmatisés à tord par les mossis qui sont à leur tour stigmatisés par les autochtones de l’ouest du pays. Quant aux peulh, c’est tout le monde qui les stigmatise y compris leurs parents à plaisanterie. Ainsi va le Burkina. Faisons balle à terre et cultivons le vivre-ensemble.
    Paix à l’âme du disparu et courage aux sinistrés et deplacés !

  • Le 18 avril 2018 à 11:42, par Bantchandi En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Ouedraogo Gildas wendemi, merci pour ton analyse, c’est vrai que moi même je tire sur le Mogho-Naba à boulets rouges souvent à tort. Quand je croise un moaga qui ose poser le problème de façon claire et limpide, je suis ravi et me dis que le pays regorge encore d’hommes valeureux. Il ne faut pas éviter le sujet au contraire il faut l’aborder afin d’extirper le mal.

  • Le 18 avril 2018 à 13:16, par yantiahanli En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Il faut que les leaders Peulhs organisent les états généraux de la communauté peulh au BF pour discuter des conflits qui naissent à chaque fois entre cette communauté et les populations autochtones. Cela permettra de toucher du doigt les causes et ensemble ils trouveront des solutions pour promouvoir le vivre ensemble.

  • Le 18 avril 2018 à 18:06, par IL Sung En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    je présente mes condoléances à la famille éplorée et je souhaite un retour au calme dans ladite localité dans les brefs délais !
    je voudrais m’adresser à la presse qui peint le rouge sur la carte de ma chère patrie suite à une attaque ou à un conflit inter-communautaire dans une localité du pays. j’aimerais attirer leur attention sur le fait que ces zones rouges qui s’étendent le plus souvent sur toute la région, rendent la situation beaucoup plus alarmante et donnent l’impression que toute la région est dans le carnage. je comprendrais que certaines presses étrangères fasse ces représentations eu égard de leur ligne éditoriale et des intérêts qu’ils poursuivent mais je suis écœuré, choqué et indigné de voir une presse nationale, patriotique de surcroît présenté des zones rouges dans ma très cher pays comme si l’Etat n’est plus présent à ces localités ou la zone est hors de contrôle. j’en appelle à un sursaut patriotique afin que cette façon de représenter les zones de conflit et/ou d’attaque cesse. on peut informer sans passer par ces méthodes qui n’honore pas le pays. c’est mon point de vue sur la chose !

  • Le 18 avril 2018 à 19:48, par Dedegueba Sanon En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Mossi, bissa et peuls stigmatisés ?? Est ce a tort ou à raison ? Le vivre ensemble commande de respecter l’autre. Lorsque l’un croit qu’il est supérieur à l’autre, par l’intelligence ,par la richesse, ou par le grand nombre, cela créé des ressentiments sources de violence. Chacun à tous les niveaux doit travailler à améliorer son " vivre ensemble " avec l’autre. Nous sommes par nature tous un peu " raciste", on est naturellement enclin à rejeter le différent de soi. Et c’est une sorte de violence exercé sur soi que d’accepter, vraiment d’accepter l’autre. Ceux qui clament ne pas être racistes se leurrent tout est question de seuil de tolérance. On est plus ou moins raciste en fonction de ce seuil.
    Il faut admettre que vis à vis des peuls il y a des efforts à faire de part et d’autre. Cette communauté est réputée, (malheureusement les préjugés se nourrissent à satiété de préjugés), avoir " le sang chaud et la machette facile", tout comme le bobo et l’alcoolisme etc... Plus tenace est le mode de vie " nomade", donc étranger partout, qu’on colle arbitrairement au peul, comme si le sédentaire lui est inconnu. Dommage, dommage .
    Bon courage mes frères peuls...

  • Le 18 avril 2018 à 21:07, par une connaissance En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Bonsoir Mon Ami Sana.
    Article léger il me semble.
    A vous lire vous n’avez pas été sur le terrain ;
    votre source locale est -elle neutre ?
    Quelles sont les raisons de l’altercation ?
    Y’a t-il eu oui ou non mort d’un gourmantché ?...
    Donc à mon sens très peu d’éléments pour comprendre la situation exacte.
    Alors évitons de rechercher le sensationnel et d’aller vite en besogne. A la vue du titre j’avais espérer avoir plus d’infos que ce que annonçait votre journal dans votre flash info mais il n’en a rien été.
    Alors évitons la précipitation et les annonces sensationnelles qui n’éclairent pas opinion mais exacerbent les retentissements.
    Amicalement.
    Passe me voir un de ces jours...

  • Le 19 avril 2018 à 09:06, par Tarsigué En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Je plaide pour un esprit éminemment humain et sage dans le traitement des conflits sociaux dans nos sociétés au nom du bien-être social. Si c’était par exemple un peulh qui avait fauché la vie à un autre peulh ou un gourmantché qui avait fauché la vie à un autre gourmantché et j’en passe, alliez-vous employer les termes communauté peulh contre communauté peulh ou communauté gourmancthé contre communauté gourmantché ?
    Vous vous êtes empressés de déporter le problème sur un terrain communautariste sans même donner ses vraies causes. C’est dommage.

  • Le 19 avril 2018 à 12:15, par YONLI MANDI En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Je crois qu’il faut d’abord chercher à comprendre pourquoi cela est arrivé à des gens qui vivent depuis longtemps ensemble .Ce ne doit pas être une histoire d’ethnie . La migration est un phénomène set source de conflit entre les populations car si vous vivez comment les problèmes de terre sont gérés vous constaterez que ce n’est facile de cohabiter avec certaines personnes

  • Le 19 avril 2018 à 20:13 En réponse à : Conflit communautaire à l’Est du Burkina : Un mort, une dizaine de concessions incendiées et une centaine de déplacés

    Je propose cette solution : Lorqu’un cas de mort d’homme se produit, que la communauté prenne les auteurs et les conduise immédiatement à la justice. Cela aura pour effet de calmer ceux qui s’estiment lésés.

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