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« Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

Publié le vendredi 13 avril 2018 à 00h50min

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« Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

C’était son troisième exercice de redevabilité devant la représentation nationale, en dehors de sa déclaration de politique générale prononcée un mois après sa nomination, le 6 janvier 2016. Et c’’est un Premier ministre, pince-sans-rire et à l’aise derrière le pupitre qui a été donné de voir jeudi 12 avril 2018 à l’Assemblée nationale lors du traditionnel discours sur la situation de la Nation.

Un document de 60 pages lu en quatre heures trente-cinq minutes (4h35mn) avec une pause de cinq minutes pour permettre aux députés de suivre la cadence, mot après mot. Le « message de confiance » livré par le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a mis en avant les bons points du Plan national de développement économique et social (PNDES) dont la mise en œuvre réussie passe, selon lui, par la constance dans l’effort, la lutte contre le terrorisme et l’approfondissement de la cohésion sociale. Avec un taux de mobilisation de 5 187 milliards de francs CFA, au 31 mars 2018, la boussole du pays, pour reprendre les termes du chef du gouvernement, a permis à l’économie nationale d’afficher une performance de 6,7% en 2017.

« Discours mou »

Une vue de l’Hémicycle

Si pour les députés du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir, et ses alliés, le Premier ministre est sur une trajectoire ascendante donc sur le droit chemin, les députés de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), eux, estiment que ce discours « démontre de la mollesse de l’action gouvernementale ». « Sans être charlatan, vous n’avez convaincu personne dans cet hémicycle. Corruption, pauvreté endémique, absence de justice sociale sont les tares congénitales de votre gouvernement », a asséné Justin Compaoré de l’UPC. Et d’exhorter le Premier ministre à travailler à convaincre une majorité parlementaire sceptique à une réélection du MPP en 2020.

Engagement non tenu selon Tahirou Barry

Député Tahirou Barry

Le député Tahirou Barry, ancien ministre de la Culture et du Tourisme, rejoindra le député Compaoré en déclarant que le Premier ministre « n’est pas attaché à la culture de la parole donnée » car, il aurait pris l’engagement, à l’occasion de son dernier discours sur la situation de la Nation, de mettre fin au cauchemar des corvées d’eau de façon définitive jusqu’en 2030 avec la mise en eau de Ziga 2. « Aussi, poursuit Tahirou Barry, on s’attendait à ce que le Premier ministre nous dise quel est l’impact réel du taux de croissance sur la vie quotidienne des populations. On s’attendait à ce qu’il nous dise que ce taux est fondé sur la transformation structurelle de l’économie et non pas sur des secteurs précaires comme le secteur minier qui est appelé à s’assécher ». Pour le jeune député, le Gouvernement doit prendre des mesures « fortes, audacieuses, originales pour la réduction du train de vie de l’Etat afin que les investissements permettent au pays de se lancer sur la voie de l’émergence ».

Invite à garder la tête sur les épaules

Pour les députés de la majorité parlementaire, le chef du gouvernement est sur le bon chemin

Député membre de l’UPC-Renouveau démocratique, Daouda Simboro est l’un des adjuvants du Premier ministre. Dans son mot, l’homme a encouragé Paul Kaba Thiéba à toujours garder la tête sur les épaules et à poursuivre le programme du président, Roch Kaboré, avec sérénité. Des propos qui sonnent faux chez le député Justin Compaoré qui n’a pas hésité à mettre en garde le Premier ministre, sur « les félicitations hypocrites de ces députés qui n’ont d’autre rêve que d’entrer dans votre gouvernement ». Opportuniste ou pas, le député Bissiri Joseph Sirima semble bien apprécier son collègue Simboro et dit comprendre le « divorce douloureux » que traverse l’UPC avec la création de l’UPC-RD.

« Arrêter de regarder dans le rétroviseur »

Des membres du Gouvernement (De gauche à droite) Clément Sawadogo, Simon Compaoré et Remis Dandjinou

« Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir. Ça ne nous intéresse pas. Nous sommes venus aux responsabilités pour changer la vie des Burkinabè », a martelé Paul Kaba Thiéba après avoir laissé entendre que « c’est une grâce divine et un sacerdoce que d’avoir l’opportunité de servir son pays aux côtés du président Roch Kaboré ». Optimiste, il reste convaincu que le Burkina, dont le développement est confronté au déficit d’énergie et à l’insuffisance d’une main d’œuvre qualifiée, n’est pas condamné à la pauvreté. « Si on se met au travail, si on se retrousse les manches, dans dix ans, le niveau de vie de ce pays peut changer. Mais encore faut-il que tout le monde soit sincère, qu’au lieu de faire la politique politicienne, de s’opposer pour rien, qu’on puisse s’entendre sur un minimum », a suggéré Paul Kaba Thiéba. Ce minimum permettra de préserver la cohésion sociale, certes mais pour le président du Groupe parlementaire CDP, Blaise Sawadogo, il faudra d’abord que le Gouvernement arrête de « regarder dans le rétroviseur ».

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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  • Le président de l'Assemblée nationale, Bala Alassane Sakandé à (...)
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Vos commentaires

  • Le 13 avril 2018 à 05:07, par Gangobloh En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Il est temps que chacun oeuvre pour le bien-être du peuple et non son non son propre bien-être et celui d’un groupe. Mettons de côté l’hypocrisie la méchanceté et les rancoeurs. Mais si on ne peut pas développer un pays en 2 ou 5 ans de pouvoir, on peut au moins faire baisser la corruption par des mesures dissuasites. Si on ne peut pas punir les anciens voleurs, on peut au moins faire table rase sur les crimes économiques passés et empêcher les nouveaux détournements et cela sera applaudi par la nouvelle génération. Monsieur le président, vous êtes le seul à pouvoir décider de taper sur toutes les têtes qui chercheront à s’enrichir. Que Dieu vous donne ce courage

  • Le 13 avril 2018 à 06:55, par Babloss En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Mr le premier ministre, je vous souhaite beaucoup de courage pour la suite. Le chien aboit la caravane passe. Bonne continuation et que le Seigneur soit avec vous.

  • Le 13 avril 2018 à 07:19, par le senateur En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Paul Kaba mon premier ministre on vous crois on vous suit !

  • Le 13 avril 2018 à 07:30, par caca En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir. Ça ne nous intéresse pas. Nous sommes venus aux responsabilités pour changer la vie des Burkinabè », a martelé Paul Kaba Thiéba. Le PM aurait bien fait de retourner à la Banque, il y a là un narcissisme latent et pervers. Quand on sait que le salaire du Président du Faso à augmenter de 45% pour n’est pas dire 100^% après le départ du régime déchu. Il y a de quoi pour se poser des questions.

    • Le 13 avril 2018 à 14:47, par SIDNABA En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

      Internaute CACA tu es vraiment un caca pourri condamné à la misère car trop jaloux et aigre du prochain même de ses dirigeants élus.
      Le maigre salaire de 2 500 000FCFA servi au Président du Faso est très loin d’être envieux au vu de ses grandes responsabilités. Savez vous d’ailleurs qu’au Burkina même n’en parlons pas à la fonction publique internationale, ce salaire correspond à peine au salaire d’un d’agent d’appui voir un "vieux" chauffeur en ancienneté ? Vraiment c’est Mrs BADO et Ablassé qui ont raison. Trop de Burkinabè sont jaloux, méchants, aigris au sujet de son prochain. Avec cela le pays ne peut nullement avancer malgré les efforts du gouvernement car beaucoup de gens préfèrent voir la misère généralisée du plus grand au plus petit des Burkinabè. C’est déplorable.

      • Le 14 avril 2018 à 10:19, par caca En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

        Merci internaute Sidnaba de me rappeler le salaire exact du PF actuel (2500000) jadis son prédécesseur avait que 1600. 000 Cfa dans un contexte beaucoup plus favorable qu’aujourd’hui. Loin de moi la jalousie, je partage simplement mes analyses critiques face des gens qui n’ont aucune honte. D’ailleurs, je suis loin du pays et en plus aucun bénéfice du pays. Mais, je pose la question comment comprendre que ceux qui sont arrivés après les événements des 30 et 31 octobre 2014 augmentent leur salaire ?

    • Le 13 avril 2018 à 15:39, par napson En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

      Peut-être que vous avez un problème de chiffres ou vous n’aimez pas simplement le Président du Faso. Vos statistiques sont à revoir et j’avoue que si vous étiez aux commandes votre discours serait à 100% faux

  • Le 13 avril 2018 à 07:45, par chapité En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    4h35mn pour un discours ? Celui qui parle doit avoir pitié de ceux qui l’écoute. C’est dire que c’est mal conçu donc ça s’énonce difficilement.
    Le PF a été élu avec un programme, le PNDS, sorti d’un ouvrier de la 25e heure serait-il ce référentiel ?
    "Nous ne sommes pas venus pour jouir des privilèges du pouvoir..." et pourtant rien que le physique dit autre chose, ne parlons pas du comportement des descendants et des célébrations de funérailles familiales qui deviennent des djandjobas. Les marchés mouta-mouta et autres pour se donner bonne figure ne remplissent pas le sachet de la ménagère.(Il n’y a plus de panier)
    Pour tout dire votre vie à bel et bien changé depuis que vous êtes au pouvoir et nous continuons à souffrir de la faim, de la soif, de l’obscurité,de la maladie, du chômage et des classes sous paillotes.

  • Le 13 avril 2018 à 08:03, par Wadal En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Il dit si tout le monde est sincère ! Est-ce que eux-mêmes sont-ils sincères ? Qu’il arrête de se moquer du peuple sincère ! Chaque jour, il y a des enlèvements dans le nord du pays et au lieu de s’en inquiéter et prendre ses responsabilités, il vient nous larguer et nous ressasser des blabla. Quelle honte à écouter ce discours ! Vraiment, vraiment, on ne vous attendait pas sur ce chemin-là. Aucun sérieux, fuite de responsabilité, manque de vision holistique....sont autant de tares que traînent ces semblants de dirigeants de ce pays. Quelle honte, quelle honte !

  • Le 13 avril 2018 à 08:05, par SOME En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Pour l’instant nous n’avons pu voir que le contraire de vos allegations : il ne suffit pas de parler, il faut le montrer pour convaincre et susciter l’adhesion. Pour l’heure en tout cas. Et pourtant vous aviez tout pour faire du beau et bon boulot, mais helas, trois fois helas.... Vous avez preparé le terrain a ceux qui se revoient au palais avec un retour vengeur de blaise. Le peuple burkinabe vous montrera autre chose : vous avez participé a l’insurrection, car vous l’aviez compris mais vous refusez d’en tirez les lecons.
    Malheur a ceux qui baillonnent le vaillant peuple du burkina, y compris aux collabos prentendument sankaristes.
    SOME

  • Le 13 avril 2018 à 08:13, par Severin En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Néanmoins vous jouissez quand même de ces privilèges .Exellence M le PM du parti majoritaire, nous ne sommes pas devant le jugement divin mais de celui du peuple et de l’histoire et cet argumentaire est vraiment politique politicienne .....
    Bon courage pour vos défis et pour 2020.

  • Le 13 avril 2018 à 08:25, par Rabi En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    On attend de voir. Mais il ne faut plus qu’il y ait deux BF : les mangent et les autres regardent

  • Le 13 avril 2018 à 08:41, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Certes Monsieur le Premier Ministre que vous n’êtes pas venus aux affaires pour jouir expressément des privilèges du Pouvoir. Cà, au constat, l’on peut s’en convaincre. Mais, entre les lenteurs d’actions concrètes enregistrées sur l’amélioration du niveau de Vie de la population, chose somme toute réclamée par la population lors de ses manifestations en 2014, le silence général sur le plan judiciaire, notamment le refus ostentatoire de toucher aux dossiers connus sur les crimes économiques tels que SEM le Président du Faso l’a promis pendant la Campagne et bien après son élection (2105), la poursuite sinon l’aggravation de la corruption dans les Services Publics, les avantages accordés de façon sélective comme si les autres travailleurs de l’Etat sont des "laissés pour compte", engendrant les revendications presque dans tous les Secteurs de l’Administration Publique et, les gâchis constatés dans les fonctionnements de l’Etat et ses Démembrements pendant qu’il est demandé des réductions des Charges budgétaires en la matière, il y a matière à interprétation par suite des analyses et des comparaisons des éléments ci-dessus. Au titre de la Réalisation du PNDES, ceux qui ne savent pas comment fonctionnent les Finances Internationales (bilatérales, multilatérales et même privées) ne peuvent que rester sceptiques quant à son aboutissement heureux. Mais ceux-là qui savent ce que c’est et comment cela fonctionne savent et comprennent selon les logiques des choses, cette lenteur d’avancées nonobstant les erreurs de Communications par vous faites au sortir des consultations des Bailleurs de Fonds de Paris. Nous vous rassurons de ce faite que même ceux-là qui critiquent négativement doivent être de mauvaise foi ou encore, jouent de la "Politique-politicienne" en s’opposant systématiquement aux actions de ceux-là qui sont en face sans parfois d’ailleurs être convaincus de ce qu’ils disent. Cà, ce sont des jeux politiciens. De votre non-jouissance des privilèges du Pouvoir, en comparaison avec les comportements de certaines des personnes de votre sérail, on ne peut qu’y penser. Vous faites de votre mieux oui. mais vous manquez et de tacts, et de langages convaincants qui rassureraient plus et mieux. Comme quoi ce n’est de gérer un Pouvoir, une Nation. En revisitant vos modes d’Actions et vos Méthodes, peut-être que vous réussirez à convaincre davantage. C’est ce qu’attend le peuple.

  • Le 13 avril 2018 à 08:44, par le meme En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir »,
    MAIS NOUS SOMMES VENUS PRIVILÉGIER LA JOUISSANCE DU POUVOIR.

  • Le 13 avril 2018 à 08:46, par HUG En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Voyez vous il y ’a un écart entre ce que les gens disent et ce qu’ils font. Monsieur le premier ministre, il se susurre que vous faites partie des ministres les mieux payer. Vous auriez pu dire comme mon pays est pauvre et moi je travaillait dans un organisme international, payer moi comme les autres ministres. Monsieur le premier ministre, il parait qu’il y’a des fonds communs au primature. Est vrai ou faux mais nous ne sommes pas venus pour jouir des privilèges du pouvoir

  • Le 13 avril 2018 à 09:11, par Boris En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Arrêter de nous distraire ici avec vos chiffres ; heureusement pour vous feu Salifou n’est plus la pour vous arrêter avec vos chiffres bidons qui ne veulent rien dire. Si Remis Dandjinou était a son bon temps avec ses cartons je sais ce qu’il vous répondrait. Mais hélas comme il a choisi aussi de manger et de se taire, il ne peut qu’avaler ses larmes . Pauvre de nous. Si quelqu’un à l’hémicycle dit que le PM a convaincu, vraiment la personne est réellement contre le BF et son président, point barre. Cette façon de se comporter n’est pas du tout différente de ce que nous avons connue durant 30 dernières années passées. Si vous prônez le changement osez aussi dire la vérité quand ca ne va pas, comme le faisait feu Salifou Diallo même étant de la majorité. Ne suivez pas comme si vous n’avez pas fait un jour à l’école. Un vrai intellectuel sait dire non quand ce n’est pas bon. mais ici comme le dirait Laurent BADO, on a plus de moutons que des hommes intellectuels. Je vois même que Laurent a évité d’assister à cette mascarade. Bon vent à vous. Blaise a aussi menti comme ca a son peuple , nous connaissons nous la suite.

  • Le 13 avril 2018 à 09:25, par Relwendé En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Depuis son arrivée, il ne fait que répéter qu’il n y a pas de main d’œuvre qualifiée sur le plan technique ; juste un petit tour à l’université de Bobo-Dioulasso, de Fada,... il s’imprégnera de la réalité. Il y a en abondance des techniciens qui malheureusement croupissent de stage de stage

  • Le 13 avril 2018 à 09:30, par FOND COMMUN En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    A qui appartient la maison que le Ministre d’ Etat aupres de la Presidence, le tébguéré National a louée a 4 millions de francs par mois-la ? Trop de fondscommuns dans ce pays pauvre. A chacun son fond commun.Mr. Le PM, c’est cela aussi les avantages. Un ministere pour 4 millions ? Pourquoi louer alors ? Mais les burkinabé ne disent rien. C’est Fonds communs des pauvres qu’ on voit.

    • Le 13 avril 2018 à 11:15, par dignité En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

      OUI mr fond commun sache que cet loyer équivaut au fond commun d’un vigile ou agent de liaison de la MINEFID. le peuple se mettra debout en fin avril pour la suppression de cet fameux fond commun en attendant de voir les autres avantages injustement partagés. Nos député malheureusement n’ont pas touché du doigt la préoccupation principale de la population. en plus les députés de la majorité continuent d’adopter le style de leur prédécesseur alors que les mêmes causes produises toujours les mêmes effets. Merci.

  • Le 13 avril 2018 à 09:32, par Relwendé En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Depuis son arrivée, il ne fait que répéter qu’il n y a pas de main d’œuvre qualifiée sur le plan technique ; juste un petit tour à l’université de Bobo-Dioulasso, de Fada,... il s’imprégnera de la réalité. Il y a en abondance des techniciens qui malheureusement croupissent de stage de stage

  • Le 13 avril 2018 à 09:45, par Damis En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Bon courage M. le premier ministre.
    Il faut le répéter : il faut que les gens de l’UPC arrêtent la politique politicienne car celle du CDP est déjà connue ; tout faire pour que rien n’aille en bien dans ce pays pour que eux ils puissent rebondir, réinstaurer ce qu’ils ont abandonné depuis octobre 2014. Comme quelqu’un a déjà dit : "le chien aboie, la caravane passe !". Il faut que les uns et les autres sachent que le Grand Bon Dieu veille chaque jour sur le Burkina, si bien que tous les oiseaux de mauvaise augure se font toujours prendre dans leur propre piège. A bon entendeur !
    Que la divine providence continue descendre dans notre cher Faso, AMEN.

    • Le 13 avril 2018 à 12:45, par Minnayi En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

      A vous lire on se rend compte que vous ne comprenez rien en politique mais vous voulez donner des leçons. Je précise que je ne suis d’aucun parti politique (puisqu’il n’y en a aucun de vrai) mais je pense qu’il faut se former ou s’informer sur certaines questions élémentaires dans certains domaines avant de se prononcer de façon hasardeuse comme vous le faites. Quel est le rôle d’un parti d’opposition : c’est critiquer l’action du gouvernement et faire des propositions, et je pense que les partis d’opposition dont vous parlez essaient à chaque fois de proposer quelque même si on peut s’attendre mieux.

      Et votre question de Dieu, on se demande s’il y a un autre peuple en dehors des burkinabè que Dieu connait et aime. C’est exactement l’esprit des citoyens des pays pauvres ou misérables, on travaille 20% et on pense que Dieu, dans sa miséricorde fera les 80% pour nous. Il faut se réveiller et travailler et encore travailler, c’est la seule et unique issue. Il faut se former et s’informer sinon ça ne vole pas très haut. Fraternellement.

  • Le 13 avril 2018 à 10:33, par Vive le mouta-mouta En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Dites à PKT que l’exemple enseigne plus que la parole !
    Pour des gens qui ne sont pas venus jouir des privilèges du pouvoirs, je ne vois pas ce qu’ils ont changé des privilèges dont jouissaient les membres du régime déchu.
    Je continue de voir les ministres dans des V8 à chaque conseil de ministres, comme avant. Pire ou mieux (c’est selon), le budget de l’Assemblée Nationale a presque doublé sous votre régime, certains de vos ministres ont 4 à 6 fois le salaire d’un ministre de l’ancien régime, en commençant par le PM lui même. J’imagine donc les privilèges que vous vous seriez attribués si vous étiez venus pour en jouir.
    Je suis tout à fait d’accord avec vous quand vous affirmez que vous êtes venus aux responsabilités pour changer la vie des Burkinabè. Changer la vie des burkinabè, oui, mais dans quel sens ? Les populations du Sahel sauront vous donner le sens dans lequel leurs vies ont changé depuis votre avènement. Par contre je puis affirmer que votre vie a changé dans le bon sens depuis que vous êtes venus aux responsabilités. Il suffit de voir vos photos avant et pendant votre primature.

  • Le 13 avril 2018 à 11:20, par Michou TOE En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Une tradition. Elle est surtout routinière. On ressasse les mêmes choses, même si elles sont périmées. L’important est d’y sacrifier. Sinon, on aurait pu se passer d’un tel rite et des frais et coûts que cela engendre. Vous me suivez ? Demandez combien a coûté l’organisation de cette cérémonie (restauration et autres prises en charge), et vous tomberez baba (les millions sûrement), alors que rien à se mettre sous la dent ; en fait pas grand-chose.
    La mentalité d’un exploité et d’un exploiteur n’est pas toujours la même. Pas sûr qu’on pourra de si tôt nous comprendre avec nos dirigeants. Nous n’avons pas la même moralité. Le changement de mentalité qu’ils prônent tant doit commencer par eux-mêmes d’abord. Mais malheureusement ils nous diront le contraire.
    Quand le peuple demande à manger, eux, ils souffrent d’indigestion et de colique pour trop de pain. Et ils amplifieront bouche pleine la mangeaille qu’ils ne sont pas en train de manger.
    Si le Premier Ministre argue qu’ils ne sont pas venus pour jouir des privilèges, il veut tout simplement dire qu’ils n’ont pas encore commencé à manger. Le transfuge de sankariste en sait quelque chose. Il ne parle plus, du moins que pour le maître.
    En fait, j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer chers frères et sœurs Burkinabés, le Burkina Faso va se développer, par la grâce du seul Dieu bon et généreux, n’en déplaise à des politiciens rétrogrades, vénaux, cupides bon an mal an.

  • Le 13 avril 2018 à 13:55, par Liliou44 En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    les elus Africains ne savent pas se dire la vérité ...ce n’est pas parce qu’on est du même bord politique qu on doit forcément être d’accord sur tout . les députés font tout pour se faire élire et se prennent pour des élus de Dieu une fois qu ils arrivent à l hémicycle, ils se croient mieux que les populations qui ont été à l’origine de leur élection. C’est tout de même pitoyable
    les députés MPP n’ont qu’ à ouvrir l’oeil et le bon auquel cas ils seront surpris un jour.

  • Le 13 avril 2018 à 16:20, par zampaligre En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Le premier ministre M. Kaba donne de fausses information afin de trompe la population privee des vraies information et des statistiques pour afin de nourrire un reves deja codamner un reve dont il scelle le sort avec de telles afirmations triste de constate cela...
    A l’universite ouaga 2 depuis pres de 3mois toutes les activites academiques etpedagogiques sont suspendus toute promotion confondu. Les bachlier de lannee 2017 n’ont po effectuer leur rentree si non on se retrouverais avec 2 promotion de de 1ere annee avec plus de 3000 etudiant par promotion ,cela parce que la promotion des bachelier de 2016 son toujours sans reaultats de leur 2e semestre et doivent encore composer 2 examens des 2 sesion de ratrapage obtenir les reaultats avant que leur annee academique ne soit boucler. La situation est encore pire dans les promotion de licence 2 et 3 ou il reste respectivement 3 examens et 4 examens a composer avant que les annees academiques ne soit cloturer pour un quelconque evolution des admis et la rentree des nouveaux bacheliers.
    Comment dans ces condition et vue cette situation des plus critiques M. Kaba a til le courage d’afirmer un tel mensonge ??pourquoi cacher la realite si il veux vraiment travailler a ce que les choses se resolvent et avance ??a moinse quil ne porte po linteret de la nation a coeur...est il juste la pour dautre raison ?
    Si la qualite de la formation est mediocre au BF nous seron toujour obliger de faire appelle a de conaultant etranger qui seront payer tres chere pour quoi que se soit dans notre pays et il repartiron avec nos fonds dans leur pays a eux nous ne seron jamais a mesure de nous developer a cause dune importante douite de fond de un manques d’intellectuel a long terme car des gens comme M.kaba on cotribuer a transfere nos fond vers l’occident et a tuer la releve des grands intellectuels et savants que possede notre pays.
    Alors svp arretons cette hypocrisie arretons detre superficiel arretons de toujour chercher a etre parfais aux yeux du monde et cherchons plutot a nous battre pour sourtir du gouffre...Merci

  • Le 13 avril 2018 à 23:05, par jeunedame seret En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Donc, il y a privilèges même dans le pouvoir ? Lesquels ? Y a aussi possibilité de jouissance ? Par qui d’autre ? Je croyais voir dans le pouvoir : engagement, lutte, responsabilité, justice, honnêteté et autres. Dites-moi, qui en jouit actuellement ? Donnez-moi la permission de vérifier.

  • Le 14 avril 2018 à 04:24, par nako de ziniaré En réponse à : « Nous ne sommes pas venus jouir des privilèges du pouvoir », Paul Kaba Thiéba

    Vraiment,il faut que les gens permette aux autres de travailler. Ce n’est par ce qu’un Premier Ministre a dit quelque chose que le résultat va être automatique.
    Moi mon problème, ce sont les députés. Une député votée par une Province qui part à l’Assemblée Nationale pour parler comme si elle avait été votée par les femmes. Des questions générales comme si elle était une député votée au niveau Nationale.
    Quand le Premier Ministre parle de l’emplacement des industries, il faut le soutenir même si on est de l’opposition. Quand une usine est implantée dans votre zone, la dite zone a l’avantage de supporter moins de transport tant qu’on soit fournisseur ou consommateur.Lorsque que les gens définissent des zones favorables, c’est un faut problème. Le cas des engrais de CIPAM est palpable,où les producteurs des zones lointaines supportent le transport dans leur cout de production.
    Ce sont plutôt dans les zones difficiles qu’il faut implanter les industries afin d’équilibrer le développement et minimiser les migrations et les aigreurs.
    Quand on va à l’Assemblée Nationale,c’est pour soutenir et défendre les intérêts de ceux qui vous ont voté,plutôt que de lorgner le poste le Ministre de la Promotion de la Femme.
    En tout cas moi je ne suis pas du MPP, mais je vois des bons arguments dans le discours de Monsieur le Premier Ministre.
    Et mieux,c’est un Premier Ministre plein de vision même si ses actions sont pour la plupart des fois bloquées afin de l’attendre au tournant. Quand un Premier Ministre donne une vision, tout le monde doit se mettre à sa réalisation et relever les difficultés de mise en œuvre pour le restituer.
    Maintenant,s’il est épuisé, on change un autre. Si c’est le système qui ne marche pas, le peuple se prononcera sur d’autres propositions de projets de société.
    Ce n’est pas le temps de débats,mais de travail. La où Monsieur le Premier Ministre gagnerait à revoir, c’est la rigueur sur les rapports afin d’éviter de parler de n’importe quoi. Si non,il est bon pour le moment.

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