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Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

Publié le lundi 9 avril 2018 à 23h46min

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Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

Sans forcément avoir besoin d’être un fin observateur, l’évidence est admise que notre pays ne va pas bien. Depuis ces cinq dernières années, il fait pâle mine du fait d’un enchainement d’événements. Le diagnostic établi par nos constatations individuelles est sans ambages : le Burkina Faso a mal partout. Les douleurs latentes se sont accrues de façon dangereuse et motivent notre appel par rapport à l’urgence de lui appliquer un traitement radical. Une bonne thérapie sous la forme d’une réconciliation sincère peut permettre à notre pays de se remettre de cette mauvaise passe.

La divergence des intérêts, l’égocentrisme, l’égoïsme, la suffisance, le cycle de la vengeance, la mal gouvernance, la corruption sont les principaux facteurs dont l’accumulation a fini par plonger le pays dans une sorte d’état végétatif qui fait craindre pour sa survie. Son pronostic vital peut être engagé si tous les fils et filles ne laissent pas de côté leurs intérêts égoïstes pour privilégier le vivre-ensemble.

Aujourd’hui, plusieurs clans ont œuvré soit ouvertement soit de façon masquée à armer les cœurs de nos compatriotes. Avoir un avis divergent par rapport à l’action du pouvoir en place est mal vu. Dénoncer les formules et certaines actions de l’opposition peuvent valoir des volées de bois vert. Pire encore, suggérer le retour de toutes les compétences nationales aujourd’hui exilées peut vous vouer automatiquement aux gémonies.

Pourtant, nous avons tous à cœur de transformer positivement notre pays en ayant en arrière-plan l’envie de laisser à nos enfants une Nation forte dont ils seront fiers. Nous admettons avec plusieurs analystes de la situation nationale qu’une partie de notre élite a abusé de la naïveté de la majorité de la population, surtout de sa jeunesse pour asseoir son pouvoir.

Ce qui arrive au BF (Burkina Faso, ndlr) , est commun à toutes les Nations. Dans les foyers, il y a souvent des crises aux retentissements divers. Mais au nom de l’intérêt suprême de la famille, les membres arrivent à taire leur égo pour maintenir sa cohésion. Les procès en cours, ceux passés, les dossiers ouverts actuellement sont des tentatives de restauration de la dignité du Burkinabè, mais leur conduite partisane peut en revanche avoir un effet boomerang dont nous ignorons les effets dévastateurs.

Demander pardon… sans honte

Il n’y a aucune honte à avouer publiquement ses forfaits. C’est un énorme gain de temps. Le pardon est inscrit dans nos gênes. Au nom de la dynamique d’apaisement des cœurs, il sera demandé à tous de prendre sur soi pour arriver à faire table rase du passé. Nulle n’est blanche comme neige dans la situation actuelle du pays. Autant l’élite actuelle est l’objet de critique, autant celle remplacée récemment dans les conditions connues de tous n’a pas que des alliés. Les responsabilités sont donc partagées. Pourtant autour de nous, des illustrations concrètes nous fondent à croire que nous DEVONS TOURNER LA PAGE.

Si en dépit des millions de morts liés au génocide, les Rwandais font figure de proue en matière de développement sur le continent, c’est parce que ce pays a su activer les bons ressorts au point d’étonner le monde entier. Des victimes et leurs bourreaux se sont pardonnés et vivent harmonieusement ensemble. Au préalable, l’Afrique du sud était aussi passée par là. Notre réconciliation doit s’inscrire dans cette logique.

Des personnes neutres pour conduire ce processus

C’est pourquoi, il importe de désarmer dès à présent les cœurs et de garder à l’esprit « que personne n’aura un avenir dans un pays qui n’en a pas ». Les Nations qui ont fait l’amère expérience des conflits devraient nous inspirer des comportements plus modérés. Nous nous prenons à rêver d’un vaste forum de réconciliation où les présidents Roch KABORE, Michel KAFANDO, Blaise COMPAORE, Jean-Baptiste OUEDRAOGO seront assis côte à côte dans la même tribune devisant gaiement avant l’entame des travaux de ce conclave censé tourner définitivement les douloureuses pages de notre histoire commune.

C’est ce sursaut patriotique qui est demandé à tous. Cette initiative devra être portée à bout de bras par des personnes dont la neutralité ne fait l’ombre d’aucun doute. Les actions éparses entreprises ça et là ont du mal à ratisser large parque leurs porteurs sont des visages connus qui ont du mal à se défaire d’un certain nombre de préjugés. Les organisations de la société civile devraient également se focaliser sur leurs missions régaliennes en cessant définitivement d’apparaitre comme les bras armés d’artificiers politiques tapis dans l’ombre.

Nous sommes pour la réconciliation sincère : celle qui privilégie la vérité, la justice, mais surtout le pardon. C’est le moment de donner une bonne leçon à tous les oiseaux de mauvais augure qui sont convaincus que les nuages qui semblent s’être amoncelés dans le ciel burkinabè sont le présage d’un vaste cataclysme destiné à plonger cette laborieuse population dans les profondeurs de la géhenne.

Alain Donyre
Collaborateur en France

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Vos commentaires

  • Le 9 avril 2018 à 14:56, par cisco 1er En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Pourquoi ne citez vous pas Yacouba Isaac ZIDA, il fait pourtant parti des anciens chefs d’Etat du Burkina. C’est cet oublie intentionnel et volontaire qui pose problème !

    • Le 9 avril 2018 à 17:55, par Vive Voie En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

      Diendéré Aussi alors, ...Zida a fait 20 jours tout seul, imposé par le RSP,.... Diendéré a fait 7 jours tout seul, imposé part le RSP. Donc je vous cite en effet que : "C’est cet oublie intentionnel et volontaire qui pose problème !"

  • Le 9 avril 2018 à 15:00, par PIONG YANG En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Vous seul êtes pâles et en conflit avec la vérité. Le pays va bien. Ses ennemies ne sont pas content par ce qu’ils veule tordre la vérité en leur faveur. Dieu ne dort pas.

  • Le 9 avril 2018 à 15:21, par Mafoi En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Piffffffff......la thérapie de choc pour que ce pays parte sur de bons pieds se trouve ailleurs à savoir une justice sans complaisance.Donc pour que bilaise kouassi né Compaoré puisse se retrouver à côté des Burkinabè sur le sol burkinabè,il faut qu’il passe d’abord par la case prison.Il en va de même pour tous ces suceurs de sang qui ont passé et/ou passent leur temps à piller ce pays.Le reste n’est que pure fumisterie

    • Le 9 avril 2018 à 16:40, par Molotov En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

      Mon cher Mafoi,

      Toujours vindicatif et dans les diatribes enfammées, incisive et acerbes.Pourtant c’est simple l’ancien Président Balise COMPAORE alias Blaise KOUASSI est seulement à 1h de vol de Ouaga.Vas y l’extrader par avion spécial.Ton gouvernement n’a pas assez de couilles pour demander son extradiction à ADO, n’en parlons pas de SORO.C’est là qu’il y’a la fumisterie que tu ne vois pas àta porte et non chez l’auteur de cette tribune.
      merci à la prochaine.

      # MOLOTOV le petit marteau qui demonte les commentaires simplistes

      .

      • Le 9 avril 2018 à 20:20, par Mafoi En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

        Je n’irai pas le chercher et d’ailleurs aucune autorité politique,religieuse ou coutumière n’ira le chercher.Alors pourquoi des rêveurs comme ce bengué pensent à une photo entre cet apatride notoire avec des dignes fils de notre pays comme Roch KABORE,Michel KAFANDO,Jean-Baptiste OUEDRAOGO ?
        Tant qu’à faire pourquoi pas une photo grandeur nature incluant Mme Sankara,Mme Zongo,Mme Lengani,Mme Nébié,les veufs,les veuves,les enfants etc....avec cet assassin pour votre pseudo réconciliation ?
        Le temps de la duperie est finie avec ces rassemblements faits de chatouillements pour dire que c’est réconciliation

  • Le 9 avril 2018 à 15:57, par Sawad En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Le Burkina n’a pas besoin de réconciliation nationale mais de justice. Ce ne sont pas plus d’une dizaine de personnes qui ont commis des crimes de sang, indescriptibles et qui veulent prendre tout le peuple en otage. Ces gens sont tapis dans l’ombre et mettent en oeuvre des plans machiavéliques de déstabilisation du pays, pour faire croire à de problèmes qui n’existent pas. C’est leur stratégie de défense. C’est comme ça , ils ont voulu étouffer la soif de justice du peuple, à la suite du crime crapuleux de Sapouy qui n’était juste qu’un de plus, avec l’organisation d’une journée nationale de pardon.
    Malheureusement, Rock est un président faible, mou, sans aucune autorité !
    Oui à la justice des tribunaux et non à toute autre forme de traitement judicaire, surtout politique, de tous ces crimes !
    Le stratagème de ces gens qui courent encore, c’’est de destabliser le pays et obliger leurs amis d’hier, aujourd’hui au pouvoir à se rapprocher d’eux, en vue de permettre à Blaise Compaore, leur mentor, de rentrer au pays, en toute impunité .
    Sawadogo

    • Le 9 avril 2018 à 20:07, par Razambia En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

      Sawad,vous avez tout dit.Le Burkina n a aucun probleme.Ces gens agitent des problemes virtuels pour faire peur aux gens sinon ya fohi.C est plutot les politiciens qui ont des problemes entre eux.Pcq ont n est plus au pouvoir tout devient noir.Egalement d accord avec toi que Roch est Nul.Oui je dis bien Nul car incapable d inspirer la crainte meme a une mouche.C est tout cela qui donne des ailles a tout ceux qui rasaient les murs ici il n y a pas longtemps.Pour regner 27 sur le Burkina Blaise a allie violence et corruption.Mais ce qu il fallait au Burkina post insurrection c est un dictateur eclaire a la Kagame.Sans aime Roch on ne peut passer sous silence plus de 2000 forages en 2 ans.Les petit bourgeois de fonctionnaire on pris en otage tout le pays.Le Pays"va mal"pourtant les macquis ne desemplissent jamais.Reconciliaton Reconcilion....On l a fait en 2001 mais cela n a pas embeche les meme personnes de deposer encore leur dossier au HGRUN pour reglement.Si cela n est pas une duperie ca y ressemble.Encore merci Mr Sawad.

    • Le 9 avril 2018 à 21:02, par Tenga En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

      Ha bon si il y’a bien une chose dont le Burkina a besoin c’est bien la réconciliation merci enfin des burkinabés qui comprennent que la pyromanie et la haine ne sont pas des programme de développement.

  • Le 9 avril 2018 à 16:32, par OUEDRAOGO M En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Bien dit, et je pense qu’il n’y a pas de temps à perdre pour aller à la réconciliation dont tout le monde rêve du fond du cœur. Seulement il faudrait que chacun fasse sincèrement profil bas en évitant de narguer et d’offenser les victimes en quête de justice pour la paix des cœurs. Aussi, que des réparation soient faites et que certains crimes tels que les crimes économiques soient sanctionnés pour éviter d’éventuelles répétitions qui peuvent reproduire d’autres crises pour les générations à venir. Nous avons qu’un seul pays qu’il faut aimer, protéger, bâtir et vivre ensemble. On est bien que ce chez soi dit-on.

  • Le 9 avril 2018 à 16:32, par t-es-qui En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    pour vendre votre réconciliation qui ressemble à de l"escroquerie,vous prenez des cas (rwanda,afrique du sud) qui sont aux antipodes du cas burkinabè. une insurrection qui est un combat noble n’est ni une guerre comme au rwanda ni un apartheid contre qui que ce soit dans notre pays. enfin pour démontrer votre très mauvaise foi,vous ne parlez pas de la cote d’ivoire à côté qui n’a rien fait depuis 7 ans pour adhérer à ton modèle de réconciliation malgré ses 3000 morts dans une guerre à multiples facettes. est ce pour autant que la cote d’ivoire s’est écroulée ? non non non. vous qui êtes présentement en france,la une des journaux du jour est que 2500 gendarmes sont entrain de déloger 300 hors la loi. est pour autant que les français doivent se réconcilier avec ces voyous ? non non non et c’est exactement notre cas. il faut que la justice passe vaille que vaille et que ces criminels soient punis,il n’y a pas d’autre issue. donc faut arrêter de nous embrouiller,merde à la fin

  • Le 9 avril 2018 à 16:43, par Zangoté En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Ce sont des rêveries de ce genre qui ont conduit le pays dans l’impasse ! Les conseillers de mauvais goût comme vous qui pensez qu’une une cérémonie de demande de pardon d’un jour suffit à apaiser des familles endeuillées et qui ne savent pas pourquoi on a tué ou spolié leurs parents. La réconciliation est une suite logique de la justice. Pour réconcilier 2 personnes il faut d’abord les écouter (phase d’instruction au niveau de la justice), les amener à comprendre la portée de leurs actes (jugement) puis leur proposer une solution qui apaise leur cœur (sentence). Après quoi (un jugement équitable mettant à nu les torts du fautifs et les sanctions encourues) les parties peuvent décider de se pardonner et d’oublier l’incident. Cette décision ne vaut que pour l’aspect civile (renoncer à la réparation par exemple). pour le pénal c’est souvent pour l’avenir c’est-à-dire qu’on sanctionne afin de décourager les éventuels brebis galeuses qui croiraient qu’il suffit de tuer et de venir demander pardon et leur tour est jouer. Imaginez que ces séances foraines de réconciliation prônées par les gars de la CODER ainsi que monsieur Alain Donyre : ce sera non seulement une prie à l’impunité mais également une jurisprudence incitant la commission désordonnée de crimes et de délits qu’on s’empresserait d’absoudre d’un revers de la main. Il faut éviter pareils rêves car ils nous rapprochent de la sorcellerie.

  • Le 9 avril 2018 à 16:50, par zila En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    les burkinabès sont en paix entre eux. c’est selement 2 groupes d’ainés egoiste, sans coeur et qui ont le plus fait du mal au pays a travers les pillages et detournements de fonds qui sont en conflit et cela continuera tant qu’ils seront sur la scène politique. ils depasent a peine 10% de la population au regard du taux de participation aux elections. la solution est simple pour repartir sur d nouvelles bases nous devons les traqués par une insurection armée car avec l’argent volé il s’arrageront toujours pour etre aux affaires. la derniere insurection a echoué parce qu’on avait pas d’arme ce qui a permis aux militaire d faire le coup d’etat

  • Le 9 avril 2018 à 17:01, par Arnold En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Je suis parfois sidéré par la virulence des réactions de nos compatriotes sur des messages appelant à regarder dans la même direction. Qu’est ce qui a bien pu se passer pour que nous refusions dans le débat d’idées pour des invectives parfois "palabreuses". Il faut savoir accepter nos différences pour renforcer le socle de notre Etat. Je salue la tonalité de cet appel à la réconciliation

    • Le 9 avril 2018 à 19:19, par Goulgoulé En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

      Vous dites "des messages appelant à regarder dans la même direction" ? Désolé, mais ne me forcez pas à prendre une direction peut être bonne pour vous, mais pas pour nous. Pourquoi ne prendrons nous pas la direction de la justice, avant la réconciliation ?
      D’autre part, parler de réconciliation, suppose qu’il y a 2 entités en conflit.

      1- Réconciliation entre un individu (fautif ou coupable) et sa conscience.
      Cette réconciliation concerne ceux qui ont un minimun de conscience pour reconnaître leur faute et travailler à les réparer ou se faire pardonner en fonction de leur spiritualité. Dans ce cas, aucune institution juridique et humaine ne pourra influencer cette réconciliation.

      2- La réconciliation entre 2 individus ( avec un ami, parents, voisins, collègues, etc). Dans ce cas, l’attitude du fautif, pourra favoriser ou pas une volonté de réconciliation de la victime, sans nécessairement l’intervention des familles, des institutions coutumières ou juridiques.

      3- La réconciliation entre un individu et une communauté, ou une institution. Dans ce schemas, 3 exemples pour illustrer les propos.
      a)- Un individu est bannit de sa communauté pour faute grave.

      b)-Soumane Touré dénonce les manipulations des forces obscures et se voit en situation conflictuelle avec la frange d’une communauté qui demande son emprisonnement, tout en le traitant de fou. Supposons qu’à l’issu d’un procès il reussit à apporter des éléments de preuves pour éviter une condamnation, est ce que cette frange de la communauté se soumettra au verdict, ou continuera t elle à le persécuter sous prétexte qu’il a commis une faute de lèse majesté ?
      c) Un citoyen comme moi, est en total désaccord avec la justice qui ne fait pas sont travail. Dans ce cas de figure, la seule réconciliation possible est que la justice fasse simplement son travail... bref.

      4)- La réconciliation entre 2 ou plusieurs communautés en conflit. Le cas du Rwanda, de l’afrique du sud ou de la Côte d’Ivoire, illustre bien ce cas de figure.

      Messieurs les réconciliateurs, dite moi quel est votre diagnostique pour vouloir nous imposer un remède de cheval, avoir que nous ne sommes pas malade.
      Ceux qui sont malades, nous les connaissons, même si vous essayez de détourner nos regards . Les personnes à soigner (s’ils acceptent de se réconcilier avec eux même) sont ceux qui ont commis du tort au peuple et continuent à se pavaner comme si le Burkina était une jungle règne la loi du fort. Les animaux, vivent parfois en intelligence dans la Jungle.

      Arrêtez de nous divertir, et si vous êtes vraiment sincères, orientez nous sur le chemin de la justice , et vous verrez que l’ordre et la moral sera au rdv.

      For Justice, Reconciliation, and peace.
      Yes, we can

    • Le 9 avril 2018 à 21:00, par Razambia En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

      Arnold reveille toi pcq nul part sur cette planete un point de vue ne fera jamais l unamite.Ce qui n est pas forcement une mauvaise chose.Par exemple pour moi le general a rate ici l occasion de commence sa reconciliation.Avec humilite il demandait a ses avocat de se metre en retrait et demande d aller au fond du dossier pour enfin demander pardon pour tout ce qui est arrive.Pour le peu que je connais des Burkinabe il est sensible quand un "Grand" s humilie et demande pardon.A la fin Le politique intervient pour le Pardon.C est tellement simple et facile la Reconciliation pour peu qu on soit sincere.Ce que beaucoup de gens ignorent si on decide d aller a la reconciliation tel que bcp de gens souhaitent un probleme insurmontable va vite apparaitre.Chaque camp va accuser l autre d etre a l origine du probleme.Donc laissons la justice faire son travail sereinement et le reste viendra.

  • Le 9 avril 2018 à 17:04, par lui En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Vous avez raison parce que vous n’êtes pas au Burkina-faso.Qui vous a dit qu’il y a un problême au Faso."ici au faso c’est vraiment le yelkayé.Venez voir dans les quartiers et un peu partout.Vous verrez les cdpistes,les mppistes, les upcistes les rdaistes les sankaristes....etc célébrer les mariages les baptêmes, les funérailles ensemble.le soir on les voit dans les maquis les boîtes de nuit, les bars entrains de boire ensemble.ça rit,ça se tapote dans les dos en plaisantant.on renouvelle la commande on boit et mange ensemble.Les dimanches,les vendredis on les remarque encore dans les mosquées, les églises les temples priant ensemble.DITES LA VÉRITÉS,DANS UN PAYS OU RÈGNE UNE TELLE AMBIANCE QUELLE EST L’IMPÉRIEUSE NÉCESSITÉ D’UNE RÉCONCILIATION NATIONALE.

  • Le 9 avril 2018 à 17:06, par Joujou Royal En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    C’est un appel sans passion qui mérite d’être écouté par nos dirigeants. Apaisons nos coeurs pour savoir vivre ensemble longtemps, sinon nous risquons d’en payer le prix fort !

  • Le 9 avril 2018 à 17:14, par Angelot En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Je trouve aussi que l’oubli de Isaac ZIDA doit être corrigé. Pour le reste, la tonalité du message me rassure. Je pense qu’on devrait impliquer davantage les leaders religieux et coutumiers pour dégager des solutions pertinentes pour toute la population. L’image des anciens présidents ghanéens assis côte à côte dans un stade lors d’un match doit nous inspirer nous aussi au BF.

  • Le 9 avril 2018 à 17:19, par Equilibreur En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    pensez-vous qu’il suffit de réussir à réconcilier les tenants du pouvoir d’hier et de maintenant pour résoudre tout problème socio-politique de ce pays ? Cherchez le sens du mot politique dans nos langues locales tenues par nos paysans et vous saurez que vous dissertez dans l’herbe. Aussi, cherchez à savoir pourquoi les gens votent de moins en moins et vous serez plus éclairé dans vos analyses. La crise est plus profonde que ce vous pensez mon frère.

  • Le 10 avril 2018 à 00:45, par assi En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    oui ou non il n,ya pas de probleme au faso votre hantise du precedent regime vous sera prejudiciable c,est facile de se cacher derriere des pseudos et de raconter du nimporte quoi le vaillant peuple du faso tirent le diable par autre partie que sa queue . vous êtes toujours prompt a dire democratie mais vous refusez la contradition

  • Le 10 avril 2018 à 04:59, par Kalonji rock En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    De nos jours le BF a besoin d’être securisé à besoin de la justice pour pouvoir contruire un Etat de droit un Etat democratique et en derniere Position verité et reconciliation.

  • Le 10 avril 2018 à 08:41, par HUG En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Oui a la réconciliation mais il faut d’abord la justice. Vous qui parlez c’est parce que vous n’avez pas perdu quelqu’un que vous raisonnez ainsi. Ceux qui sont morts pour la patrie on ne va pas le tuer une seconde fois. Sachez que des familles sont meurtries car ayant perdu des êtres chers. Certes, ceux qui sont morts ne peuvent plus revenir à la vie mais leurs familles et les burkinabés assoiffés de justice ont besoin de savoir ce qui s’est passé. Aussi sachez qu’il existe toujours des blessés qui souffrent dans leurs corps. Non et non il n y aura jamais de réconciliation sans la justice au Burkina Faso.

  • Le 10 avril 2018 à 08:55, par VISION En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    " C’est le moment de donner une bonne leçon à tous les oiseaux de mauvais augure qui sont convaincus que les nuages qui semblent s’être amoncelés dans le ciel burkinabè sont le présage d’un vaste cataclysme destiné à plonger cette laborieuse population dans les profondeurs de la géhenne."

    Je Crains fort que ce peuple ne soit un peuple rebelle et aveugle sur l’essentiel, dans les moments les plus déterminants. C’est pourquoi il se condamne lui même à recommencer la même chose chaque 20 , 30 ans, et même moins cette fois-ci ! Les Français ont fait leur révolution une seule fois et sans compromis après, et n’ont plus eu besoins de tout recommencer.
    Mais ce peuple, fait des révolutions, et à chaque fois, le soir même, il fait des compromissions incompréhensibles et quand tu lui dit qu’il vient de se condamner à tout recommencer un jour, sur le coup il te traite d’ennemi, et des années après il revient à la raison, ça ressemble à une malédiction, à conjurer.

    Tu sais je te remercie bcp, pour ton écris, mais au fond de moi même, ce qui doit arriver arrivera sans aucun doute, car on récolte se qu’on a semé, même si des gens bouchés pensent qu’ont peut semer des haricots et récolter des arachides, il verront bien que les semences mises en terre par compromission à la Chute de Compaoré, nous a définitivement condamnées à tout reprendre encore un petit matin, et peut-être hélas en pire.
    Union de prière.

  • Le 10 avril 2018 à 12:37, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Oui que l’impérativité de la Réconciliation est une vérité de Lapalisse. Tout le monde s’accorde à cela car cet état d’esprit est et reste « Africain ». C’est pourquoi d’ailleurs le social est plus solide en Afrique qu’ailleurs. Il y a à notre avis, « Réconciliation » que quand il y a eu mésentente, antagonisme. Mais pour le cas précis du Burkina Faso, l’on est tenté de se poser la question de savoir « Réconciliation entre qui et qui ? ». En réponse, on dira « RIEN », rien parce qu’il n’y a ni divergence, ni antagonisme entre les burkinabé. Ce ne sont que des guerres de clochers entre des politiques qui le plus souvent ne représentent qu’eux-mêmes et leurs intérêts. Autrement, très peu. Nos parents des Campagnes ni de l’Est, ni de l’Ouest, du Nord ni au Sud n’ont aucun problème d’existence entre eux. Mieux, ils n’ont qu’un seul combat unique qui est la lutte contre la pauvreté, la lutte pour une/des vies améliorées, des luttes pour s’assurer le « Bien vivre ensemble.
    De ces Politiques, il n’en ressort que de l’égoïsme, l’égocentrisme, la vanité, l’orgueil desquels découlent les de besoins de vengeance, la tricherie, la mauvaise gouvernance, la corruption et les vols orchestrés pour assouvir des besoins personnels liés à la vanité. D’où comme vous le dites si bien, « l’accumulation des haines individuelles » que de par la mauvaise foi des Auteurs et Acteurs, ils essayent de transposer leurs rancœurs individuelles et personnelles dans les quartiers, les villages et les villes ; brefs sur la population qui se préoccupent plus de la couverture de leurs quotidiens que ces guéguerres d’idiots et de malhonnêtes.
    Nous nous inscrivons en faux lorsqu’il est dit que ce qui se passe au Faso se retrouve ailleurs. Oui. En effet, ce qui se passe au Burkina est loin d’être accepté ailleurs ; les populations de ces pays-là étant plus réfléchies que nous qui, au lieu de nous battre pour l’essentiel, on se spécialise de plus en plus dans la démagogie, l’empêchement coûte que coûte de quelqu’un qu’on n’aime pas et cela, sans raison aucune, avec le désir fervent de tirer nécessairement vers le bàs quand bien même on sait que la descente aux enfers de ce dernier ne profitera aucunement à celui qui est parvenu à le descendre.
    Taire son ego pour parvenir à demander pardon à quelqu’un, à un peuple supposant qu’il faut d’abord se convaincre d’avoir fauté, d’avoir manqué à une responsabilité, pour demander pardon. C’est ce que Thomas Sankara, Paix à son Âme appelait « l’autocritique qui devrait précéder la critique ». Nulle personne dans notre pays ne pourra, ni ne saura le faire car se refusant d’admettre qu’on a fauté. Tout le monde et surtout les « Politiques » se croient toujours les meilleurs et les plus intelligents. Certes, ils sont forts, mais seulement dans les roublardises, les tricheries et les tromperies en mettant à profit l’extrême pauvreté des gens pour les amener à les suivre. Or, comme il est si bien dit, « il n’y a pas de honte à demander pardon. Au contraire, c’est une action qui valorise plus une personne ».
    Parvenir à cela suppose comme ci-haut dit, qu’il y ait reconnaissance de ce qu’on a fait, rendre justice et enfin demander pardon. Ce qui ne se fera jamais dans notre pays tant qu’une certaine catégorie de personnes resterait là et occuperait les postes de Dirigeants, de Décideurs. Ce qui se rapporte à la population en effet, leur important peu, leurs soucis fondamentaux est et reste de voler, de tricher et de s’enrichir en des temps records parce que limités d’une part, et d’autre part, qu’il y a peu de probabilités pour ces gens-là d’y revenir avant peu. Le désarmement et l’apaisement des cœurs s’il y a lieu tiendront de l’application d’une Justice effective pour tout le monde sans distinction, l’inclusion de tout le monde dans le processus de Développement, la reconnaissance des actes posés (ce qui ne sera jamais possible) et enfin, la demande de pardon.
    Les Conférences, Colloques et autres Ateliers pour parler « Réconciliation » ne sera qu’utopique en ce sens « qu’on peut amener un chien à s’asseoir, à se coucher, mais jamais, on ne pourra lui imposer de fermer les yeux tant qu’il ne voudra pas. Leurs Organisations ne seront que des gaspillages supplémentaires à travers les versements de perdiems aux participants qui dans la plus grande majorité ne saurait apporter de solutions en dehors de celle sus-proposée. De tous les Présidents passés en dehors de ceux qui ne sont plus avec nous, exception faite de Blaise Compaoré qui a lâchement renié sa Patrie (changement de Nationalité oblige), aucun n’a de rancune avec l’autre. C’est ainsi qu’à leur vivant, leurs Excellences Lamizana, Saye Zerbo et JBO se côtoyaient lors des réunions-conseils sur demandes de Blaise Compaoré, se rendaient des visites en privés etc. Alors qu’en dire ?
    En conclusion nous proposerons de retenir : i)-Qu’il n’existe pas dans notre pays d’antagonismes réels qui nécessiteraient ces fameuses actions sciemment et pernicieusement préparées par des Policards en besoin de «  Remontés » ; ii)-Que la vraie Justice est ce qu’il faut au Faso pour calmer les cœurs car le peuple a soif de la Justice « inclusive » ; iii)-La cessation des vols et détournements organisés à travers les « Prête-noms » ; iv)-Que les Luttes politiques soient plus idéologiques que « stratégiques » surtout si celles-ci ont pour fondement de « tromper.

    • Le 10 avril 2018 à 17:19, par Tenga En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

      Mon chere c’est parce que les insurgés n’ont pas brûlé ta maison que tu parle comme ça allons seulement Blaise lui à demander pardon maintenant c’est aux insurgés d’accepter qu’ils ont déconner brûler vif nos militants au non ca non

    • Le 10 avril 2018 à 20:50, par lumière En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

      Il me semble que le plus grand problème de notre nation est notre manque de sincérité de façon générale. Sinon, on devrait mettre un nom sur le problème de réconciliation. En Afrique du Sud, le problème s’appelait "apartheid". Au Rwanda, le problème s’appelait "génocide". De grâce, donnez-nous le nom du problème du Burkina ? En outre, dans les deux pays cités et même ailleurs, il y a un tel clivage entre les peuples au point où ceux-ci ne se fréquentent plus. Dites-moi, qui ne fréquente plus qui ou quel groupe social ne fréquente plus l’autre au Burkina ? Comme le dit l’autre, en dehors de problèmes existentiels, notre pays est très cool. Si réconciliation il y a, quel contenu donnons-nous à cette réconciliation ? Qui a déjà approché des autorités administratives ou coutumières pour avouer une faute grave avec l’intention de demander pardon aux victimes ? Ayons le courage de tirer leçon de la journée de pardon organisée par le Président Blaise Compaoré pour ne pas continuer à saturer l’air de paroles creuses. La demande de pardon est d’abord un comportement, une contrition que les sages entérinent par un acte de conciliation. Les scènes que nous donnent à voir nos demandeurs de réconciliation montrent qu’ils sont plus préoccupés à la conquête du pouvoir et autres avantages qu’à une repentence sincère. Si les gens étaient véritablement animés par un pardon, les pratiques malheureuses de gestion des affaires devraient être aujourd’hui un mauvais souvenir. Hélas ! En tous cas, moi je pense que le type de réconciliation dont a besoin le pays, c’est une réconciliation avec les valeurs telles que la justice, la vérité, le courage, la gestion vertueuse du bien public, l’amour du prochain, le patriotisme, etc. Et ça, on n’a pas besoin de grand’ messe. Il suffit que les gouvernants donnent le top départ..........

  • Le 10 avril 2018 à 17:21, par Damis En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    En fait, ce qui est dommage, c’est que les gens confondent "vitesse" et "précipitation" comme c’est le cas de cet appel. Ce qui est capital que des gens comme ce monsieur doivent comprendre, pour arriver à une réconciliation, la condition sine qua non est qu’il faut que face à une situation donnée, la personne qui est réellement lésée puissance avoir le cœur apaisé. Et pour qu’une personne qui a subi des torts puisse avoir un cœur apaisé, il faut que la personne qui a commis le tort puisse reconnaître son tort, l’assume, et négocie un probable « oubli » envers la personne brimée ; cela n’est rien d’autre que la justice. A l’issue de cette étape, l’auteur du crime qui se reconnaît coupable demande qu’on le pardonne (dans une certaine mesure). C’est là qu’il y a nécessité que des personnes de ressource interviennent afin que le pardon soit accepté.
    Dans le cas du Burkina, quand bien même c’est évident que des gens sont coupables, ces mêmes gens refusent d’assumer. Ainsi, comment voulez-vous que les personnes lésées puissent avoir un cœur apaisé qui conditionne la réconciliation ?
    A moins qu’on redéfinisse la réconciliation d’une autre manière, je ne vois pas comment aller à une réconciliation sans chercher à apaiser les cœurs.
    Un conseil pour l’auteur de cet appel : revoyez votre copie pour la réconciliation, sinon vous faîtes beaucoup mal aux sans-voies, et cela n’est pas pour le bien du Burkina.
    A bon entendeur !

  • Le 10 avril 2018 à 21:15, par Zongo Bégré En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Ce monsieur a sa place uniquement en france et doit y rester, car chez nous au BF, longtemps des voies s’étaient élevées pour dire à BC alias Kouassi de respecter et faire respecter la loi il s’est résolue à son grand rêve. Bref nous n’avons pas encore enregistré de demande de naturalisation venant de la part d’un Ivoirien nommé Blaise Kouassi. Attendez encore un peu et laisser les cœurs penser ses plaies !

  • Le 10 avril 2018 à 21:27, par Zongo Bégré En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Ce monsieur a sa place uniquement en france et doit y rester, car chez nous au BF, longtemps des voies s’étaient élevées pour dire à BC alias Kouassi de respecter et faire respecter la loi il s’est résolue à son grand rêve. Bref nous n’avons pas encore enregistré de demande de naturalisation venant de la part d’un Ivoirien nommé Blaise Kouassi. Attendez encore un peu et laisser les cœurs penser ses plaies !

  • Le 10 avril 2018 à 23:33, par jeunedame seret En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    Ce n’est pas la réconciliation qui est dure ; ce qui manque c’est le courage de confesser. Reconnaître devant les frères et les pères qu’on a péché, est un courage qui manque aux grands. Ils choisissent maintenant la gammation des agressions pour nous intimider et ranger des dossiers. Et à RMCK surtout, il manque la masculinité. Un président qui flotte et qui hésite, en un mot, il est femme intimidée..

  • Le 13 avril 2018 à 11:37, par LE PANAFRICAIN En réponse à : Burkina Faso : L’impératif de la réconciliation

    j’adhère pleinement à cette analyse et au piste de solution proposée : vérité, justice, pardon et reconciliation. Les intérêts individualistes prennent de l’ampleur au detriment de l’intérêt populaire. QUE DIEU SAUVE LE BURKINA FASO.

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