Le montant total de la réalisation de ces travaux d’entretien périodique de la route bitumée RN7 (Banfora-Frontière Côte d’Ivoire), longue de 72,85km, s’élève à près de 7 milliards FCFA. Démarré en décembre 2016 pour un délai d’exécution de 10 mois, ce chantier a connu de nombreuses difficultés qui s’expliquent entre autres par la saison pluvieuse qui a causé la suspension des travaux d’aout à octobre 2017.

Accompagné de ses techniciens, le ministre des infrastructures, Éric Bougouma est allé ainsi constater la reprise et l’état d’avancement des travaux du chantier.
Plusieurs chantiers ont été visités notamment le PK0 dans la ville de Banfora, le PK 16 à Sienna, le PK 50 à Niangoloko et le PK 72,82 au niveau du pont sur la Léraba. Cette visite a ainsi permis à ces derniers de constater de visu les réalités du terrain.
Le ministre des infrastructures visiblement satisfait par la qualité des travaux a exprimé ses sentiments de joie.

Eric Bougouma

« En 2016, nous sommes venus constater l’état de dégradation de cette route. Nous sommes venus ensuite lancer les travaux. Aujourd’hui, nous sommes satisfaits d’avoir mis cette route dans l’état où elle se trouve actuellement. C’est vrai que les travaux sont en cours d’achèvement puisque selon l’entreprise et la mission de contrôle il faut encore en gros un mois pour achever entièrement cette route et nous reviendrons pour son inauguration », a indiqué Éric Bougouma.

Selon lui, il reste à peu près 500m pour terminer les travaux, notamment du côté de Niangoloko. « Il faut encore un mois pour achever entièrement le revêtement des routes. Après le revêtement, il y a les travaux de marquage de sol qui ont déjà commencé au PK 0 au niveau de Banfora qui se poursuivront jusqu’à la fin du projet », a-t-il laissé entendre.

Toutefois, le ministre Éric Bougouma a signifié que le bitumage de cette voie s’inscrit dans les engagements du président Roch Marc Christian Kaboré, à mettre en état le réseau routier de notre pays, le Burkina Faso. « Et ce n’est pas seulement à Ouagadougou, ni à Bobo-Dioulasso, mais également sur nos routes internationales », a-t-il souligné. Cette route qui va de Banfora jusqu’à Niangoloko, puis à la frontière de la Côte d’Ivoire, « a un caractère vital pour l’économie de notre pays puisque les échanges entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire sont historiques ». Selon le ministre des infrastructures, c’est une route d’intégration régionale. Par ailleurs, il a donné rendez-vous aux populations de Banfora et de Niangoloko très prochainement pour l’inauguration. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net