LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

Publié le vendredi 30 mars 2018 à 14h48min

PARTAGER :                          
Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

Comme à l’accoutumée, et ce, depuis une dizaine d’années maintenant, le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a effectué ce vendredi, 30 mars 2018 à son siège à Ouagadougou, sa rentrée politique. Entre rappel historique et regard sur l’actualité nationale, les militants du PITJ, sous la houlette du premier responsable, Soumane Touré, ne sont pas aller du dos de la cuillère pour ‘’retracer’’ et ‘’dénoncer’’.

Nous vous proposons la déclaration liminaire du discours livré par le secrétaire général du parti, Soumane Touré, à l’occasion de cet acte politique.

Discours

Mesdames et Messieurs les représentants des organes de presse
Chers invités,

Militants et sympathisants du PITJ

Au nom du Bureau exécutif central, nous vous souhaitons la bienvenue au rendez-vous annuel que nous avons avec les médias, les organes de presse de notre pays et qui nous tient lieu de rentrée politique depuis 2007. Cela fait donc dix ans que nous honorons ce rendez-vous et cela mérite d’être souligné.

Il y a-t-il dans la classe politique un parti qui ait entretenu une relation aussi assidue avec les médias dans le souci chaque année de passer par leurs canaux pour informer et contribuer à l’éducation démocratique de notre peuple ?
Bon anniversaire donc à nous tous, comme le dirait « Mr bouanga ».

Nous l’avons dit, écrit et répété, notre parti ne ressemble à aucun autre parti, et aucun parti ne lui ressemble. Notre parti n’a pas été créé pour servir les ambitions d’un homme ou d’un groupe d’hommes, comme ceux qui encombrent notre paysage politique depuis. Ce n’est pas le parti d’une ethnie ou d’une région. Son fondateur, A. Amirou Thiombiano Prince héritier du Gourma, bien avant la création de notre parti le 15 août 1963, avait rompu avec l’idéologie féodale. Charles Bila Kaboré, le père de Roch Marc Christian Kaboré, et particulièrement, le Ouidi Naaba actuel, peuvent en témoigner, eux qui ont été tous éduqués dès leur jeune âge par le père de Amirou Thiombiano chef du Gourma.

Le Ouidi Naaba a été témoin de l’engagement de Amirou Thiombiano au PAI fédéral créé à Dakar en Décembre 1957 alors que lui-même y était étudiant.
Suite à l’échec du fédéralisme avec l’indépendance de nos pays en 1960, et suite à la tenue du sommet de l’OUA en Mai 1963 dont la charte consacrait l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, A. Amirou Thiombiano créa le 15 Aout 1963 le PAI en Haute-Volta, pour reprendre la lutte et faire aboutir les idéaux panafricanistes de construction des Etats-Unis d’Afrique.

Il voyait juste. En Octobre 2007 au sommet africain d’Accra les chefs d’Etat avaient transformé l’OUA en UA et mettaient en chantier officiellement la construction des Etats-Unis d’Afrique.62 14 19 03 76914488
Notre parti n’est donc aucunement dépassé parce que ses idéaux sont actuels et partagés par des dizaines de millions d’africains.

Créé le 15 août 1963, sous l’appellation de PAI, notre parti a survécu à la répression et à toutes les tentatives de liquidation par haine idéologique, pour demeurer à l’avant-garde de la lutte de notre peuple pour les libertés, la démocratie, la bonne gouvernance et le progrès. Les médias ont suivi et ont été témoin de la dernière tentative qui a duré douze ans devant les tribunaux de tous les ordres de notre pays dont le seul résultat a été de faire disparaitre de la scène politique le sigle PAI. Nous avons dû organiser un congrès en 2012, pour donner un autre nom à notre parti : Parti de l’Indépendance du Travail et de la Justice, parce que selon nos analyses, la question de la justice et les questions devant la justice allaient devenir à n’en pas douter centrales et déterminantes dans l’évolution politique de notre pays comme tout le monde peut s’en rendre compte actuellement.

Modestement, il n’a jamais failli. A ce jour, il demeure le seul parti sur les mêmes fondements idéologiques et organisationnels, il est le plus ancien parti sur l’échiquier politique national avec l’expérience de lutte la plus riche. C’est pourquoi notre parti depuis sa création n’a jamais cessé aux heures graves de l’histoire de notre pays de faire de l’analyse et de proposer des solutions pacifiques et légales pour sortir des crises.

Moi qui vous parle aujourd’hui au nom du BEC en tant que Secrétaire Général, en cette année 2018, je totalise 50 ans de militantisme dans ce même parti, ayant adhéré au parti en 1968.

Certains veulent nous tourner en ridicule en nous traitant de vieux parti dépassé alors que l’âge de notre parti et le rôle qu’il joue depuis sa création sont en soit le plus grand hommage qui puisse être rendu au fondateur et aux militants de notre parti qui ont œuvré à faire de notre parti l’état-major de la lutte de notre peuple. Les militants de notre parti sont fiers et satisfaits de leur militantisme d’avoir pu sauver leur parti de la liquidation et sont déterminés à continuer la lutte sur la direction du parti tout simplement parce qu’en dehors de notre parti il n’y a pas d’autre parti, il n’y a que des comités électoraux ou des groupements d’intérêt économique.

Le mois de mars à la fin duquel se situe notre rentrée politique, notre rendez-vous avec les organes de presse, tient une place importante dans l’histoire de notre pays. La colonie de Haute-Volta a été créée le 1er mars 1919. L’année prochaine donc, ce sera le centenaire de l’existence de la Haute-Volta devenue Burkina Faso. Quel parti pouvait être plus indiqué pour inviter notre peuple dans toutes ses composantes à faire le bilan des cent ans d’existence de notre pays, que le PITJ qui a été à l’avant-garde de sa lutte pendant 55 ans ?

Selon les démographes, 25 ans est le temps d’une génération, donc en cent ans, quatre générations se sont succédées dans notre pays et aussi quatre constitutions à ce jour. On peut donc à juste titre, formuler le thème du centenaire : la Haute- Volta-Burkina-Faso, cent d’existence, quel avenir ? Ou alors, la Haute-Volta Burkina-Faso, quatre républiques, quelle cinquième république ?

Sommes-nous capables de relever de tels défis ? Le PITJ pour sa part, refuse que notre peuple soit distrait autour des échéances électorales de 2020, et l’invite au débat du centenaire.

Depuis quelques années, il est question de perte des valeurs d’absence de repère pour la jeunesse, pour la cinquième génération.

C’est pourquoi le PITJ se propose de rappeler à la jeunesse et au peuple les repères historiques pour qu’ils comprennent et qu’il s’approprie les valeurs et les principes républicains, démocratiques sur lesquels a été fondé notre pays.

L’histoire place notre pays à la croisée des chemins et les procès des crimes politiques, des crimes de sang et des crimes économiques dont tous les dossiers sont ouverts et qui ne peuvent plus être refermés, sous prétexte de réconciliation nationale, obligent à une réflexion et à une action courageuse et hardie pour sauver le BF et lui donner un avenir.

Il est important de savoir d’où nous venons, les projets que nos devanciers ont formulés, ce qui a été fait en quatre générations, pour formuler des projets d’avenir pour notre pays et notre peuple.

- La création de la colonie de Haute-Volta

La Haute-Volta notre pays devenu Burkina Faso n’est pas un ancien empire du moyen Age Africain, ni même une juxtaposition de petites monarchies, les populations avaient des niveaux différents dans leur évolution vers la constitution de grands ensembles. Même les royautés mossi n’étaient pas encore parvenues à la constitution d’un empire centralisé. Le territoire de notre pays ne résulte donc pas d’une quelconque conquête moyenâgeuse, c’est le conquérant colonisateur qui l’a constitué pour les besoins de sa domination et de son exploitation.

En 1898, dans un premier temps, les pays dits voltaïques (en référence aux noms des fleuves, volta noire, volta blanche, volta rouge) conquis ont été intégrés dans la colonie du haut Sénégal- Niger.

C’est la première insurrection populaire dans la boucle du Mouhoun en 1915-1916 qui fit prendre conscience à l’administration coloniale de l’immensité de la colonie du Haut Sénégal-Niger et de la difficulté de la contrôler. C’est ainsi que la colonie de la Haute-Volta fut créée le 1er mars 1919.

Trois raisons sont donc à la base sa création :
-  mieux contrôler les zones de rébellion,
-  permettre l’utilisation de la nombreuse population voltaïque évaluée à 3,5 millions d’habitants sur 10 millions pour l’AOF, au développement des autres colonies.
-  imprimer la domination du colonisateur français par une organisation des populations et du territoire.

La structuration et l’organisation administrative coloniale furent faites autour du groupe ethnique Moagha qui devint le centre de diffusion de l’influence française. Ainsi s’explique le choix de Ouagadougou, ancienne capitale du royaume Moagha comme capitale de la colonie.

A ce sujet, le PITJ invite à la lecture ou la relecture de l’interview du Pr D. Jean Marc PALM accordé au journal Bendré Numéros 953 et 954 du 11 décembre 2017, dans laquelle il explique clairement sur la base des textes coloniaux l’esprit dans lequel l’organisation de l’administration coloniale a été faite autour du groupe Moagha.
L’impérialisme français, après avoir liquidé physiquement la chefferie traditionnelle et contraint Boukary KOUTOU à l’exil au Ghana a installé des chefs fantoches à sa dévotion pour asseoir son administration et la caporalisation des populations. C’est pourquoi nous disons que la chefferie traditionnelle est composée de descendants de collaborateurs.

Maitre Passéré Titinga a dénoncé la liquidation de la culture Moagha et même la destruction de l’environnement dans son ouvrage : « Ainsi on a assassiné les Mossé » édité en 1979 et réédité en 1994. Dans la présentation, il est écrit « comment le Mogho a été détruit par la colonisation dans les racines même de son existence ». Le constat est donc que depuis ce temps, il n’existe plus en réalité de valeurs de la culture moagha sur laquelle on peut se baser pour construire une nation.

Et il préconise « le but de la société est d’assurer le bonheur de ses individus ; elle ne peut pas y arriver si elle est perpétuellement en train d’épuiser ses ressources (naturelles comme dans le cas de déforestation, ou humaines comme dans le cas de guerres sans fin)…. Il s’agit alors pour la société d’accéder à un certain style de vie qu’elle juge acceptable et qui soit durable au-delà des siècles et des générations. »
Maitre Passéré dans son livre, dénonce l’abandon par le Mogho Naaba devenu un collaborateur docile, des populations à leur triste sort de colonisés taillables et corvéables puisque dans ses rares conversations avec le gouverneur autour d’un apéritif sa seule demande concernait les aiguilles de son phonographe.

- La dislocation et la répartition de la colonie

En 1932, pour la réalisation des grands travaux dans les autres colonies d’AO, le territoire de la Haute-Volta fut disloqué et réparti avec ses populations entre la colonie du Niger, du Soudan Français actuel Mali et de la Côte-d’Ivoire. Ce dernier territoire allait de la mer à Ouagadougou, d’où découlait l’appellation de Haute Côte-d’Ivoire et de Basse Côte-d’Ivoire.

Toutes les grandes infrastructures portuaires au Sénégal et en Côte d’Ivoire, ferroviaire, partant de Dakar et d’Abidjan étaient conçues pour arriver au Niger (Abidjan-Niger, Dakar-Niger) et la construction des grands barrages et des grands ponts comme celui de Markala sont l’œuvre des populations voltaïques. De même, les grandes exploitations cotonnières, rizicoles (Office du Niger) arachidières, et cacaoyères étaient peuplées de travailleurs en provenance de la Haute Volta disloquée.

Lorsque survint la seconde guerre mondiale 1939 -1945 ce sont les populations de l’ancienne colonie de la Haute Volta disloquée qui fournirent les grands contingents des tirailleurs sénégalais.

En 1946, à la fin de la guerre, contre le nazisme, la France adopta une constitution démocratique, qui donnait la citoyenneté aux populations noires d’Afrique sous domination française.

En Haute-Volta, l’élite politique et intellectuelle et la chefferie traditionnelle ont regroupé les associations en Unions pour la Défense des intérêts de la Haute-Volta (UDIHV) avec pour objectif principal de demander la reconstitution du territoire de la Haute- Volta dans ses limites territoriales initiales. Ouezzin Coulibaly et Philippe Zinda Kaboré prirent la tête du mouvement (UDHIV).

Cette lutte, non sans difficultés et réticences de la part de la chefferie traditionnelle, a abouti et un décret du 4 septembre 1947 reconstitua la colonie de Haute-Volta dans ses limites initiales.

Nos devanciers venaient de réussir à convaincre les populations des différentes régions d’accepter de se regrouper sur ce territoire. Ils venaient ainsi de leur donner un territoire sur lequel ils constitueraient une nation par fusion des différentes populations.

Philippe Zinda Kaboré atteint et épuisé à cette première étape de la lutte, mourut laissant à Ouezzin Coulibaly la lourde tâche de poursuivre le projet qu’ils avaient élaboré et qui commençait à prendre corps.

En acceptant la reconstitution, la France menait une opération politique qui visait à soustraire les voltaïques de l’influence du RDA créé en 1946 et jugé communiste.
Dans sa logique de domination, celle de diviser pour régner, la France suscita la création d’organisations d’essence réactionnaire pour faire pièce au RDA dont la section voltaïque avait vu le jour le 20 septembre 1947, sous l’appellation PDV-RDA.
C’est ainsi que l’Union pour la Défense des Intérêts de la Haute-Volta (UDIHV) créée en 1945 dont l’objectif était de lutter pour la reconstitution de la colonie fut transformée en parti politique en 1946 sous l’appellation d’Union Voltaïque avec l’aide de la chefferie traditionnelle moagha de Ouagadougou, du Haut clergé catholique et de l’administration coloniale. Ce parti fut appuyé en 1950 par un syndicat des chefs traditionnels avec à sa tête le Manga-Naaba, François Bouda, homme politique de premier plan de l’Union voltaïque.

Ce regroupement était sous la houlette du gouverneur A. Mouragues. Pour plus de précision, le PITJ invite à la lecture du livre de « La Haute-Volta coloniale » de Gabriel MASSA ET Y. Georges MADIEGA

C’est ce regroupement que notre parti, stigmatise et dénonce sous le terme générique de forces obscures et rétrogrades du centre.

C’est ce regroupement que tout le monde appelle aujourd’hui les autorités religieuses et coutumières.

Ces forces obscures et rétrogrades du Centre, les tous premiers valets donc de l’impérialisme français, sont ainsi à l’œuvre dans notre pays et elles sont à la base de l’instabilité politique chronique, à l’origine de tous les changements anticonstitutionnels intervenus dans notre pays jusqu’à la transition bâtarde instaurée après la démission de Blaise Compaoré et à l’usurpation du pouvoir par le MPP.

Bien qu’atteint et épuisé lui aussi, Ouezzin Coulibaly, premier vice-président du conseil du gouvernement, en bute aux manœuvres des forces obscures et rétrogrades du centre, avec le concours des élus de l’opposition, travailler à la construction d’une administration moderne. Il devait réussir dans le même temps l’organisation des populations pour la bonne gouvernance et poser les fondements d’un Etat de droit démocratique.

Pour se faire, il a conclu, deux compromis politiques.

Le premier compromis politique était pour consolider sa majorité au niveau de la classe politique représentée à l’assemblée territoriale afin d’éviter l’instabilité au niveau du gouvernement. Les chefs traditionnels qui ne voulaient pas voir un non-mossi à la tête du jeune Etat, manipulaient les élus à l’Assemblée pour s’en débarrasser. Il débaucha les trois élus du cercle de Koudougou, dont particulièrement Maurice Yaméogo pour bien consolider sa majorité avec ses nouveaux venus. Il confia le poste de ministre de l’intérieur dans le gouvernement à Maurice Yaméogo.
Dans son discours programme mémorable, lucide, hardi et visionnaire du 20 mai 1958, prononcé devant l’assemblée territoriale, l’enseignant, le pédagogue Ouezzin Coulibaly proposa un deuxième compromis, pariant ainsi sur le dépérissement de la chefferie traditionnelle dans une fusion avec l’administration moderne qu’il ambitionnait d’installer.

Ces deux compromis politiques qu’il a passés ont marqué et continuent de marquer l’évolution politique de notre pays.

Ouezzin Coulibaly avait sous-estimé la chefferie traditionnelle, les forces obscures et rétrogrades en leur proposant un compromis d’extinction progressive.
Environ quatre mois après ce discours, Ouezzin Coulibaly mourut le 07 septembre 1958.

Le 17 septembre 1958, exactement 10 jours après sa mort, les forces obscures et rétrogrades du centre conduites par le Morho Naaba tentèrent un coup d’Etat pour instaurer une monarchie constitutionnelle dans notre pays. La tentative échoua lamentablement.

La classe politique et le mouvement démocratique rejetèrent la monarchie constitutionnelle en optant pour la république fondée sur une constitution.
Le 11 décembre 1958, la république fut proclamée, fondée sur la constitution française de 1958. Notre pays, la Haute-Volta devenue Burkina-Faso est donc une république démocratique depuis le 11 décembre 1958. Dans les dispositions intangibles de la constitution, il est mentionné en tête qu’aucune modification ne peut concerner la forme républicaine de l’Etat.

On a confondu en une seule célébration la proclamation de la république le 11 décembre 1958 et l’accession de notre pays à l’indépendance le 05 août 1960 pour les commodités climatiques. Nous faisons la fête en considérant que tout cela était définitivement acquis.

Les forces obscures et rétrogrades du Centre, Morho Naaba en tête y assistaient à nos côtés comme si elles avaient elles aussi accepté le fait accompli de la république démocratique.

En réalité, leur tentative d’instaurer une monarchie constitutionnelle le 17 septembre 1958 ayant échoué, elles n’avaient pas pour autant renoncé à leur projet.
Les forces obscures et rétrogrades du Centre, Morho Naaba en tête, avaient changé de stratégie en infiltrant nos forces de défense et de sécurité pour perpétrer des coups d’Etat contre la république et la démocratie.

Sur fond d’ethnicisme, les forces obscures et rétrogrades du Centre, Morho Naaba en tête, sont à la base de tous les changements anticonstitutionnels de pouvoir dans notre pays jusqu’au coup d’Etat du 1er novembre 2014 du Lt Cl Zida qui est allé leur livrer le pouvoir au palais du Morho Naaba.

Les forces obscures et rétrogrades du Centre ont jeté la constitution de notre pays par-dessus bord pour organiser le pouvoir d’Etat selon leur conception ethniciste en rédigeant une charte qu’ils ont fait signer à toute la classe politique et à la pléthore d’OSC corrompues. L’application en a été la transition bâtarde et l’organisation de l’usurpation du pouvoir par le MPP pour y placer à la tête de l’Etat leur homme, Roch Marc Christian Kaboré.

Quatre ans de gouvernance ethniciste de notre pays par les forces obscures et rétrogrades du centre depuis la démission de Blaise Compaoré ont amené le Burkina-Faso à une crise majeure grave.

Le PITJ a une claire conscience des accusations graves portées contre les forces obscures et rétrogrades du centre, camouflées sous l’appellation d’autorités coutumières et religieuses.

Le PITJ accuse les forces obscures et rétrogrades du centre, le Mogho Naaba en tête d’avoir toujours été des fossoyeurs de l’unité nationale sur la base de l’ethnicisme en œuvrant pour imposer au reste du peuple l’ethnie moagha du centre.

La constitution proscrit la domination du peuple par une faction du peuple.
Le PITJ accuse les forces obscures et rétrogrades du Centre, le Mogho Naaba en tête d’avoir infiltré l’armée et les forces de défense et de sécurité pour assouvir leurs sombres desseins antinational au point de les détruire complètement, livrant le pays à une insécurité totale comme en atteste l’attaque terroriste de l’Etat-major général des armées.

L’incitation à la rébellion, la démoralisation des troupes sont des crimes graves prévus et punis par la loi.

Le PITJ assume ces accusations graves et en apporte les preuves détaillées.
Pour corroborer ces accusations graves, le PITJ donne à analyser la peur panique qui s’est emparée des forces obscures et rétrogrades du Centre, Morho Naaba en tête, à l’idée de passer en jugement devant leurs concitoyens en attendant celui devant leurs ancêtres et Dieu avec l’ouverture difficile du procès du coup d’Etat manqué de Gilbert Diendiéré.

Nous allons au centenaire en 2019, de la création du territoire de la Haute-Volta. Ce procès est donc le procès du siècle.

Ce procès, bien mené dans les règles de l’art par des magistrats intègres sera un procès central et transversal. Ce sera le premier procès politique, parce qu’il va porter sur l’atteinte à la constitution exclusivement, sur la tentative de changement anticonstitutionnel du pouvoir.

On a souvent parlé de la nécessité de juger les crimes de sang et les crimes économiques, mais rarement de la nécessité de juger les crimes politiques qui ont des conséquences dévastatrices insoupçonnables.

Ce procès doit être le procès des forces obscures et rétrogrades du Centre, Morho Naaba en tête depuis leur coup d’Etat manqué du 17 septembre 1958 pour instaurer une monarchie constitutionnelle dans notre pays.

Ce procès doit être celui de l’armée et des forces de défense et de sécurité qui se sont prêtées aux manœuvres des forces rétrogrades et obscures du centre pour faire obstacle à la construction d’un Etat de droit véritable. Elles se sont prêtées à ces manœuvres au point de se détruire complètement.

Le Gal Diendiéré, après l’échec de son coup d’Etat a déclaré que dans un Etat de droit démocratique, on ne fait pas de coup d’Etat. Alors, l’armée les forces de défense et de sécurité doivent nous donner le pourquoi des coups d’Etats successifs et intempestifs de 1966 à nos jours alors que notre pays a été proclamé une république démocratique le 11 décembre 1958.

Ce procès doit être le procès de la classe politique faible, débile, inféodée aux forces obscures et rétrogrades et de ce fait incapable de promouvoir les valeurs démocratiques de se mobiliser pour défendre et faire respecter la constitution que notre peuple s’est donnée et qui autorise leur existence.

Ce procès doit être aussi le procès des milliers d’OSC qui sont sorties de leur rôle pour faire de la politique en soutenant les changements anticonstitutionnels de pouvoir.

Le procès du coup d’Etat manqué du Gal Diendiéré traine à démarrer. Les avocats de la défense sont dans leur rôle et dans leur droit. Ils doivent tenir bon en sachant que l’enjeu de leur bataille est très important et peut être salutaire pour notre peuple dans son évolution politique. L’enjeu est aussi l’administration de la justice par des magistrats impartiaux pour la manifestation de la vérité. L’enjeu qui sous-tend cette bataille est surtout le dimensionnement de ce procès. En effet, tous ceux dont la présence est requise pour la manifestation de la vérité (accusés, témoins, experts etc.) doivent être présents car nul n’est au-dessus de la loi.

Le PITJ a réagi contre la détention extra-judiciaire du Gal Djibril Bassolé parce que le pouvoir des usurpateurs du MPP installé par les forces obscures et rétrogrades du centre ont porté gravement atteinte à la constitution en ne respectant pas la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice et les décisions de justice.
Le PITJ exige simplement, comme le prescrit la constitution, que tout citoyen ait le droit à une justice équitable, qu’il ait le droit de se faire assister, et ses droits soient respectés et que nul ne peut être détenu sans jugement, au mépris de ces dispositions constitutionnelles.

Il est impérieux donc, que notre peuple dans toutes ses composantes se mobilise dans la vigilance pour s’assumer et prendre en main son destin pour donner un avenir à ce pays.

Il n’y aura pas de changement tant qu’il n’y a pas des hommes et des organisations pour travailler à ce changement.

Il n’y aura pas de démocratie sans des démocrates et des organisations démocratiques qui travaillent à instaurer la démocratie.
Il n’y aura pas de progrès tant qu’il n’y aura pas des progressistes et des organisations progressistes.

« Même Dieu ne change pas la nature d’un peuple tant que ce peuple-là n’a pas changé ce qui est en lui », Coran.

Les forces obscures et rétrogrades du centre ont plongé notre pays dans une crise majeure très grave, qui menace notre intégrité territoriale et l’unité nationale.
Tous les conflits qui ont éclaté dans des pays africains avec des conséquences dévastatrices et qui ne sont pas encore résolues ont pour cause :

- la question foncière
- le déséquilibre dans le développement des régions
- l’accaparement du pouvoir par une ethnie

Notre peuple dans toutes ses composantes doit opérer une véritable révolution culturelle, changer les mentalités, pour entreprendre une refondation de la république, une refondation de notre démocratie, pour construire l’unité nationale.

C’est pourquoi le PITJ verse au débat du centenaire, sa contribution politique, annexée à la présente déclaration liminaire et qui renferme les dénonciations et toutes les preuves des accusations graves portées contre les forces obscures et rétrogrades du centre, contre les autorités coutumières et religieuses du centre.

En avant pour le débat du centenaire, en avant pour la refondation d’un Burkina-Faso démocratique !

Vive le PITJ, la lutte continue !

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 30 mars 2018 à 15:15, par kato En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    maintenant, je suis convaincu. ce monsieur est fou !!!!!!!

    • Le 30 mars 2018 à 22:51, par KOMBEMBA En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      CE MONSIEUR N’EST PAS FOU, c’est le seul qui refuse de jouer à l’hypocrisie nationale. Il dit la vérité qui dérange tout le monde. CEUX qui se disent victimes savent bien comment tout cela a été monté. Le BURKINA a besoin d’une autre révolution.

    • Le 30 mars 2018 à 23:15, par RV En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      Alors !
      Je lance un appel public à contribution pour le prendre en charge en soin intensif.
      Où se trouve l’asile des fous du Burkina ?!
      A sa sortie, il bénéficiera d’une bourse de reconversion de politicard en historiticard !
      Pitié !!!

      • Le 31 mars 2018 à 18:02, par molotov En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

        RV,
        C’est toi tu fais pitié pour ton commentaire débile et loufoque. Contredi ce vieux Touré au lieu d’étaler
        Incurie.
        L’appel à contribuer à te soigner car tu es atteint d’hypocrisitose aiguë.
        C’est désespérant une jeunesse qui ne cherche pas à connaître son histoire. C’est vrai le monsieur a bocou parlé mais il y’a assez de pertinences dans ces propos.Alors quand on n’a d’arguments solides pour lui opposer de la contradiction on la boucle.
        Cordialement

    • Le 31 mars 2018 à 12:07, par Alex En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      Mon cher Kato, vous ferez mieux de vous instruire de ce monsieur qui est très lucide et qui dit haut ce qui se manigance en bas. Tout le monde sait comment la prise du pouvoir par Zida s’est opérée depuis le palais du Mogho Naba. Des gens comme Lougué et Nabéré n’ont pas eu la caution royale et pour cause... On sait aussi qu’une certaine intelligentsia oeuvre à la main mise du pouvoir d’Etat par les ressortissants du Centre. Ablassé Ouédraogo sachant bien cela, s’était positionné comme le candidat idéal parce que lui-même Moagha du Centre. On a vu comment Zéphyrien Diabré a été sournoisement diabolisé, à cause de ses origines ethniques. On est vraiment loin d’un Etat-nation. Il n’y a pas véritablement de démocratie au Burkina lorsqu’on a un peuple qui ne réfléchit qu’avec la tête de son roi ou de son chef et obéit aveuglement aux choix de ceux-ci sans jamais utiliser sa propre matière grise. La vérité rougit les yeux mais ne les crève pas. Il appartient à la jeunesse burkinabè de se démarquer de toutes ces considérations et de faire du MERITE, le seul critère pour accéder à des postes de responsabilité depuis le plus petit emploi jusqu’aux postes des sommets de l’Etat. Le salut du Burkina Faso dans ce domaine viendra des burkinabè de la diaspora, eux qui n’ont ps été éduqués dans les vicissitudes de la chefferie coutumière à pensée unique.

      • Le 31 mars 2018 à 16:18, par 422 En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

        Quand on dit ce que tu veux entendre, c’est la vérité quoi ! Je savais pas que le mogho naba, mon roi était si puissant. Je pensais sa position et son autorité symboliques. Bon, si tu tous les pouvoirs que tu lui prêtent sont vrais, alors vraiment je suis content. Mon cher, sans vouloir te vexer, permets moi de te diagnostiquer une maladie, pour laquelle tu n’es pas prêt de guerir : l’ignorance. Le problème, C’est que tu ne fais pas exprès.

        • Le 20 avril 2018 à 09:59, par Lumière En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

          Mon cher si tu ne connais rien ferme ta jolie bouche et laisses les intellectuels s’exprimer tu fera mieux de te diagnostiquer car l’ignorance est ton compagnon de vie !!!! Instruis-toi et c’est le seul conseil que je puisse te donner

  • Le 30 mars 2018 à 15:25, par Sapience En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Je suis édifié chaque fois que je lis Monsieur Soumane Touré. Vos cours d’histoire et de politique du Burkina Faso éclairent et enseignent le peuple burkinabé, le vrai peuple. Que Dieu vous donne longue vie afin que les générations actuelles puissent apprendre de vos riches expériences. Amen.

  • Le 30 mars 2018 à 15:43, par Yako En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Voilà un TD pour les étudiants en histoire/sciences po.Merci Koro,l’inoxydable Touré Soumane.Allons seulement,ma conviction est que de ce procès du putsch manqué naîtront les raisons politiques objectives comme obstacles à l’évolution harmonieuse des institutions dans le cadre constitutionnel depuis 1966.Peut-être un nouveau départ pour le pays dans la fraternité et la prospérité.
    Merci PITJ

  • Le 30 mars 2018 à 16:04, par war En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    C’est propre mr soumane.l’indépendance de la haute volta date du 11 décembre 1958 ou l’assemblée territoriale à proclame la république. En effet le 5 août 1960 a été tout juste une proclamation consensuelle et ne saurait être la date de notre indépendance. Je me suis toujours demandé les raisons de ce gros mensonge de 2 ans qui perdure.je valide que le 11 décembre 2018 ça fera 60 ans d’indépendance arrachée au colon par ouezzin,Maurice yameogo,Gérard et autres.on avait notre fière volta,notre devise unite-travail -justice et notre drapeau sur la base d’une constitution voltaique.C’est ridicule de ne même connaître et accepter son histoire et son passé. Sacre soumane. Je te souhaite longue vie .Mais essaie de récupérer ton sigle Pai pour en faire pitj/pai parce que Philippe est ko debout.

  • Le 30 mars 2018 à 16:05, par oukana En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Belle leçon d’histoire , j’apprécie beaucoup certains des propos de papa SOUMANE qui doivent nous amener à nous remettre en cause et travailler pour le développement de notre pays en se basant sur des valeurs qui sont les nôtres . La remise en question est d’autant plus importante que nos élites politiques du moment doivent se l’approprier et œuvrer à la formation et à la conscientisation de cette jeunesse sans boussole et désœuvrée .

  • Le 30 mars 2018 à 16:25, par damis En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Je demande à l’opinion de m’éclairer sur une question : quand un homme politique perd toutes ses raison et devient débile, et que son état risque de faire du tort aux honnêtes citoyens, n’y a-t’il pas des dispositions qui permettent de l’isoler dans un endroit comme les maisons de retraites afin qu’il ne gangrène pas ses concitoyens ?
    En tout cas, le cas de ce vieux "inutile" est très inquiétant et doit interpeller plus d’un !
    Que Dieu donne longue vie aux vrais vieux (utiles), et que les (vieux) inutiles rejoignent leurs ancêtres, pour que mon beau pays puisse prospérer, AMEN !

  • Le 30 mars 2018 à 16:37, par Harouna En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Merci à Mr Soumane Touré pour ce long papier plein d’ enseignement , d’ histoire et de vérités. Ce écrit n’ est pas seulement politique. Il est aussi historique .Dans la mesure où il fait ressortir les éternels coups bas de la chefferie moaga depuis la colonisation à nos jours. Pour une question de respects ou je ne sais toute autre considération beaucoup d’ historiens cachent des secrets consternant la chefferie moaga . J’ admire donc le courage de Mr Soumane Touré. Malheureusement ou heureusement tout ce qu’ il dit sur cette chefferie et les religieux n’ est que pure vérité. Ce sont des groupes qui ne pensent qu’ à leur seul honneur et au luxe ( confère le palais du Mogho Naba de Ouagadougou qui s est encore agrandi avec son plateau omnisport, et les fêtes coutumières célèbrées avec faste).
    J’ espère seulement comme le demande Soumane Touré que les témoins cités par le général Diendéré issus du pouvoir MPP et de la chefferie Moaga iront répondre . Être chef, président et responsable religieux c ’ est être courageux partout. Alors répondons quand c’ est nécessaire !

  • Le 30 mars 2018 à 16:40, par sidwaya En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Ah oui ! c’est vraiment propos comme démonstration. C’est ça un homme politique. Il demontre par A+B ces conviction avec un raisonnement cohérent. Merci TOURE ! C’est propre, Propre et mille fois propre. Que Dieu vous donne longue vie pour continuer à dire la vérité crue aux gens. C’est limpide comme l’eau de roche.

  • Le 30 mars 2018 à 16:42, par AMKOULEL En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Je suis édifié par le texte de ce parti politique sur l’histoire et faits historiques présentés ici. Merci Mr TOURE et merci au PITJ pour ce cours magistral.
    Au delà, c’est une occasion inouïe pour porter sur le débat public au Burkina :
    1- la question de la chefferie traditionnelle dans l’ensemble du pays, généralement, et à la chefferie moaga en particulier.
    2- la question des religions (toutes les religions) mais centralement, la question de la hiérarchie catholique au Burkina. Ma conviction a toujours été d’une grande suspicion vis à vis du clergé catholique. Relisez les écrits du Mgr Joanny THEVENOUD et on en reparle.
    Encore merci à ce parti politique, malgré que vous avez contribué à exacerber les tensions qui ont amené à l’assassinat de THOMAS SANKARA, cela dit, je ne puis vous pardonner, mais je vous félicite pour la qualité de l’analyse que vous faites ici.

  • Le 30 mars 2018 à 17:07, par PAR COMMENT DIRAIS JE ? En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Mr Soumane Touré vos propos sont très graves et peuvent mettre en péril l’unité nationale,vous devez être convoqué à la justice pour que vous apportez les preuves de ce que vous avancez dans le cas contraire vous méritez tout simplement d’être condamné et emprisonné parce que vous contribuez par vos propos a semé les graines de la division dans notre pays entre les ethnies, en quoi le Morho Naaba peut être accusé de soutenir une ethnie donnée pour présider a la destinée de notre pays. De grâce si vs n’avez rien a proposé au peuple Burkina fermé là, a travers vos propos on sent la haine et la rancune. Nous n’avons pas de problème entre ethnie au BF donc de Grace n’en créer pas les germes de cette division. Et d’ailleurs le PAI ne vs appartient plus donc boucler là, Politicien dépassé.

    • Le 31 mars 2018 à 05:45, par Jean MOULIN En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      Et pourtant il a raison.

      Cherchez à savoir pourquoi l’autre a déclaré qu’il est musulman et mossi du Plateau central.

      Cherchez à comprendre pourquoi l’ethnie de l’autre a été scandée officieusement lors de la campagne présidentielle pour le combattre.

      • Le 2 avril 2018 à 14:44, par sidwaya En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

        Bonjour à tous !!

        Si c’est vraiment le TOURE Soumane de la CSV que j’ai connu et respecté vraiment ....Le TOURE Soumané que j’ai suivi côtoyer beaucoup(et je pèse mes mots) pendant des années , ce TOURE Soumane mon exemple dans les années 80,81,82,83 je suis desagréablement surpris qu’en retraçant l’histoire il tombe dans certaines ........... Noooonnn !!! j’irai discuter avec le vieux parceque je suis surpris et je sais qu’il va m’écouter. ça ne va vraiment pas.

    • Le 31 mars 2018 à 07:44, par Sid Pa Yii En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      Toi qui ne sait comment dire, je te proposes une analyse aussi limpide pour contrecarrer le doyen !
      Tu te rendras vite compte que ta tâche sera ardue voire impossible car tu manqueras d’arguments.
      Fou ? Sankara a été taxé de fou sous le CNR et même avant , mais des décennies plus tard nous
      voyons tous la justesse de ses actions. Alors j’attends ton écrit si tu en es capable pour voir ce que
      tu as dans le crâne....
      Merci Doyen pour ce cours magistral et cet éclairage qui restera pour la postérité. Que Dieu permette
      aux esprits ouverts et lucides de te comprendre et de suivre les tendances inverses pour un vrai changement.

    • Le 31 mars 2018 à 09:07, par mytibketa En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      Ne lui faites pas le plaisir d’un procès.Au soir de sa vie ne rêve t-il pas d’être un martyr mort pour la défense de ses idées ? C’est son point de vue ou simplement sa lecture de la situation passée et actuelle.On peut ne pas être d’accord avec tout ou parti de son discours car les burkinabé sauront faire la part des choses notamment entre un Mogho naba adulé par le plus grand nombre et un cingleton qui oubli qu’il est burkinabe bien après que la transformation du pays ne se fasse avec d’une par les mossi qui ont guerroyé pour s’y installer et d’autre par ceux là abandonnés par samory dans sa veine tentative de conquérir le pays mossi car on lui aurait simplement dit que le tô couché ne s’achète pas en pays mossi pour se nourrir on donne à l’étranger un tô chaud. Mossi peulh dagara senoufo bobo bissa et même les gourmantché, nous vivons et vivrons en bonne intelligence, haro à ceux qui n’ont pas compris cela.

    • Le 31 mars 2018 à 16:49, par Et si c’était vrai ??? En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      Il ya du vrai dans tout ce qu’a raconté Soumane Touré.Que ceux qui pensent qu’il ne raconte que des bobards ,viennent le démontrer comme il l’a fait.Belle leçon d’histoire en tout cas.Il ya effectivement problème ethnique au burkina. C’est une bombe à retardement,et Soumane n’a fait que dire, ce que certains pensent tout bas.A bon entendeur salut !

    • Le 31 mars 2018 à 17:51, par molotov En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      C’est vous votre réaction qui est grave.Montrez une seule ligne de sa déclaration qui est fausse ??
      Ou bien vous êtes ’’descendant de collabo des colons français’’ pour que ça menace votre prétendue unité nationales.
      On appel ça hypocrisie.
      Merci

    • Le 4 avril 2018 à 17:24, par pas En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      de quel nation tu parle ?un Etat ou une ethnie d’une seule localité(centre) cherche a berner le reste ?MAIS TU RIGOLE !!!

    • Le 20 avril 2018 à 10:20, par Lumière En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      C’est parce que tu es le PROCUREUR GENERAL va l’emprisonner. Poses-toi la question pourquoi tes chefs ne réagissent pas ? Vous croyez qu’on ne suis pas les évènements. D’ailleurs le cas de Monsieur BARRY Dénis ils font tout pour l’écarter compte tenu des élections à venir est un exemple. Alors laissez la vérité faire son travail

  • Le 30 mars 2018 à 17:09, par Burkindbila En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Bonsoir à tous,
    Je pense que les vrais Burkinabè, pas les patriotes et non apatrides éviteront de réagir à la "diarrhée de mots dans un désert d’idées" qui traduit une rancune inhumaine
    Car en répondant "aux riades d’un âne on se mesure à sa hauteur"

    • Le 31 mars 2018 à 07:00, par Jean MOULIN En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      Vous êtes graves dans ce pays. Vous savez qui est vrai burkinabe et qui est apatride.

      La communauté internationale fait tout pour que l’apatridie soit éradiquée et vous, comme ce monsieur qui est à la tête de l’association des boulangers qui refusent d’appliquer le prix arrêté par les autorités, vous qualifiez les gens d’apatride.

      Et pourtant monsieur TOURE a raison. La défaite de Macaire OUEDRAOGO au second tour de l’élection présidentielle face à A.S. LAMIZANA vous dit quelque que chose ?

      Cherchez à savoir et vous saurez que le "fou" a dit vrai.

      Vous êtes graves dans ce pays. Vous savez qui est vrai burkinabe et qui est apatride.

      La communauté internationale fait tout pour que l’apatridie soit éradiquée et vous, comme ce monsieur qui est à la tête de l’association des boulangers qui refusent d’appliquer le prix arrêté par les autorités, vous qualifiez les gens d’apatride.

      Et pourtant monsieur TOURE a raison. La défaite de Macaire OUEDRAOGO au second tour de l’élection présidentielle face à A.S. LAMIZANA vous dit quelque que chose ?

      Cherchez à savoir et vous saurez que le "fou" a dit vrai.

      Vous êtes graves dans ce pays. Vous savez qui est vrai burkinabe et qui est apatride.

      La communauté internationale fait tout pour que l’apatridie soit éradiquée et vous, comme ce monsieur qui est à la tête de l’association des boulangers qui refusent d’appliquer le prix arrêté par les autorités, vous qualifiez les gens d’apatride.

      Et pourtant monsieur TOURE a raison. La défaite de Macaire OUEDRAOGO au second tour de l’élection présidentielle face à A.S. LAMIZANA vous dit quelque que chose ?

      Cherchez à savoir et vous saurez que le "fou" a dit vrai.

  • Le 30 mars 2018 à 17:27, par Très confus En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Je n’ai rien compris de l’objectif, des propositions, des unités d’analyses de cette conférence de presse. ça manque de cohérence !

    • Le 31 mars 2018 à 18:27, par molotov En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      Ah bon ? Tu n’as rien compris. La déclaration de soumane est confuse ou bien c’est notre esprit qui refuse de faire un effort intellectuel pour decrypter son message.
      Pourtant c’est logique, clair avec une trame chronologique historique cohérente.
      Ou bien ce qu’il dit sonne mal à vos oreilles.
      Bien à vous

  • Le 30 mars 2018 à 17:38, par Rastaman En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    N’importe quoi ! Qui à besoin des ces cours d’histoire. Un faut prendre ta retraite politique maintenant. Tu as contribué à construire notre démocratie notamment en aidant les nous autres à chasser Blaise. Comme sénateur tu ne sera jamais, reposé toi Vieu père.

    • Le 31 mars 2018 à 08:46, par Goulgoulé En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      Désolé Rastaman, moi j’ai bésoin de cette histoire pour comprendre d’où je viens et savoir où je vais. Je découvre avec stupéfait ce pan de notre histoire qu’on ne verra jamais dans nos livre. SI vous êtes allergique à la vérité, c’est vous qui avez un problème et non Mr Soumane. On dit que la vérité reste toujours la vérité, quelque soit la bouche dans laquelle elle est dite. que ce soit dans la bouche d’un enfant ou d’un fou.

      Il y a forcement une grande différence entre un collaborateur et un résistant. Un collaborateur est comme un esclave de maison à la différence d’un esclave de champs. A ce sujet, voici ce que Malcom X disait :

      "Il faut comprendre cette façon de penser, et si vous voulez comprendre ces hommes là, il faut connaitre l’histoire. Il y avait deux types d’esclaves ; ceux des champs et ceux de la maison. Le noir d’intérieur, il veille au foyer, près de son maitre : dans la maison ou bien dans la cave, ou au grenier. Il était bien vêtu et le maitre lui laissait le reste de sa table, et il rêverait le maître.
      Je crois qu’il aimait le maître plus que le maître s’aimait lui-même.

      Quand le maitre disait « nous avons une jolie maison », il disait : « ho patron, nous avons une jolie maison ». Quand le m aître était malade, il disait : « Qu’est ce qui se passe ? Nous sommes malades ». Quand un autre esclave venait lui dire « Fuyons, il faut se séparer du maitre qui nous maltraite », il disait : « Et pourquoi ? Que pouvons nous trouver de mieux qu’ici ? Fuire ? Mais je ne veux pas m’enfuire moi ».

      Ca, c’est le nègre d’intérieur, et nous le disons encore aujourd’hui, car cette espèce n’est pas prête à disparaitre.

      • Le 31 mars 2018 à 11:25, par @goulgoulé En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

        Toi goulgoule, le bobocentriste, on te connaît maintenant. Je lis régulièrement le faso.net, je constate qu’il n y a que les sujets d’odre ethnique qui t’intéressent et qui suscitent tes réactions, surtout quand ils impliquent les mossis que tu hais. Un jour, en te lisant, j’ai pu mesurer l’ampleur de ta haine contre les mossis ; tu disais qu’un mossi a volé les terres de ta mère à Bobo, ton fief, quel sacrilège ! Mais Gougoulde, un conseil, arrête de souffrir pour rien, en déchargeant ton coeur, la rancœur tue !
        Fais un effort pour t’intéresser à d’autres sujets de l’actualité de ton pays, le Burkina. Toi, tu es qu’elle personne, si c’est pas sujet où on parle de mossi a fait ci, mossi a fait ça, tu n’interviens jamais dans forum ?
        Quand j’ai vu le sujet, j’ai parié que tu allais intervenir, et j’ai eu raison.
        Ce que Soumane Touré dit est peut-être vrai, qu’est ce que j’en sais moi, je ne suis pas historien. Mais parce que Soumane dit des choses qui te plaisent que cela est de la vérité, alors là !
        Aujourd’hui, présentement, maintenant, actuellement, nous on veut une seule chose, vivre en paix ; rien que ça. Pardonnez un jour et laissez nous vivre en paix. Je suis mossi, ma femme est bobo, on s’ entend bien, c’est ça le Burkina qu’on souhaite et pas le vôtre, plein de rancoeurs, haines, divisions...

        • Le 31 mars 2018 à 17:42, par Goulgoulé En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

          Cher @goulegoulé, tout le plaisir est pour moi de savoir que vous me pistez, tout en savant d’avance le fruit de ma pensée sur certaines thématique. Si vous vous êtes payé pour ce travail, je m’en réjouirais. Je suis sensible à cette question Ethnique, parce que l’histoire nous enseigne comment cette questions à détruit des nations, divisant des familles, qui autre fois vivaient en harmonie. Avec toutes les dérives sécuritaires, politique ou judiciaires, Je constate que mon pays en sur une mauvaise pente, et le seul pouvoir que j’ai pour sonner l’alerte est d’intervenir sur ce forum et d’autres.

          Je n’ai pas le temps de développer une haine contre tel ou tel ethnie du Burkina ou d’ailleurs. Par contre j’ai le droit de constater qu’il y a des Burkinabé qui attendent simplement que la justice fasse son travail pour apaiser leur coeurs ou faire leur deuils. Si vous avez des Enfants, je prie Dieu que personne ne vienne les dépouiller de ce que vous vous serez battu pour les laisser comme héritage.
          Au lieu de me pister tout en me traitant de haineux, je vous encourage à changer un tout petit peu de perspective pour essayer de voir les choses du point de vue de millions de Burkinabés qui pensent que l’injustice peut nous mener au chaos, si on ne prend garde.

          Si vous aimez le Burkina, vous devez dénoncer, même condamner tous ceux qui prennent en otage la paix sociale ou le vivre ensemble, qu’il soit Mossi, Bissa, Peul, Bobo, Français ou Américain. SI vous vous taisez, c’est que vous cautionnez ces dérives, et en porterez une part de responsabilité sur terre, comme dans les cieux.

          Pour finir sur une note poétique en fair-play :
          "Il faut battre le fer quand il est chaud, mais il faut aussi battre le frère quand il est faux"

          La Patrie ou la mort, la vérité vaincra.

        • Le 31 mars 2018 à 18:22, par molotov En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

          Éviter d’inviter vos querelles personnelles sur ce forum sérieux.
          Le sujet ici est très actuel.Ex on demande au moro naba de passer à la barre comme témoin.
          C’est un citoyen comme tout autre dans la république.
          Comme ces chefs coutumier jouent aveclz feu de la politique ,qu’ils ne se plaignent pas si ça commence à leur brûler les doigts.
          Donc est ce que l’analyse historique et matérielles des faits de soumane Touré est fausse ? Ou bien soumane délire ,comme certains moqueurs ironisent ???
          C’est à ces questions qu’il faut répondre ici.
          Et non en versant dans le sentimentalisme du genre’’ je suis mossi ,j’ai une femme bobo, on s’étend bien’’

        • Le 31 mars 2018 à 18:39, par Goulgoulé En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

          Une observation par rapport à certains internautes qui à défaut d’argumenter ou de contre argumenter, se mettent dans une posture psyco-policière comme " Celui là il est fou", "Il faut l’arrêter", " faut le convoquer", ou " il faut l’enfermer"...
          Déjà, sortir de tels propos face à une idée ou un raisonnement, suppose en amont qu’on se met dans une certaine posture ou hauteur.

          A mon humble avis, cette posture ne favorise pas un vraie dialogue constructif en bonne intelligence. Cette attitude reflète une forme de répression de la parole d’abord, ensuite de la pensée.
          Que ceux là comprennent que la parole est le fruit d’une pensée qui vient parfois de très loin.Vouloir empêcher quelqu’un de parler ou d’écrire, c’est un peu se mettre dans la même logique que ceux qui ont fait taire notre valeureux Norbert Zongo.

          J’en profite pour remercier les modérateurs du site pour tous les efforts qu’ils font. Surtout remercier LEFASO.NET pour cette espace qu’il offre pour nous informer, aussi pour nous exprimer, parfois malgré nos divergences. Grâce à Lefaso.net, j’ai pu à travers certains post, évacuer des choses qui bouillonnaient en moi. A défaut de ce cadre d’expression et face à l’absence de la justice, j’aurais pu mal agir en me transformant en "Koglwéogo Solo avec son Bouraogo" pour aller régler mes comptes à ma manière. Et s’il y a mort d’homme ou dégâts matériel, alors je plaiderai "non coupable", car le gouvernement porterai la responsabilité de mes actions, ayant échoué à me protéger, de même qu’à protéger ma famille et mes biens. Bref.

          Je garde espoir d’un Burkina meilleurs, sauf si les "Tampiri" veulent foutre le feu à ma nation, comme le dit Blondy.

  • Le 30 mars 2018 à 20:03, par Pathe Diallo En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Sacré Toure Soumane malgré l’âge l’homme reste lui même il dit ce qu’il pense, défend ses positions avec courage contre vents et marées. Ce qu’il dit, la majorité des burkinabe pensent la même chose mais les gens préfèrent se tairent. Il est évident que la place politique, le rôle d’acteur politique qu’on donne au Moro Naba n’est pas acceptable dans un Etat digne de ce nom. Si nous sommes en République, les chefs coutumiers y compris le Moro Naba doivent rester en dehors de la vie politique. Mais comme les politiciens son malhonnêtes ils courent toujours chez le Moro Naba pour se faire voir. Pourquoi ne vont ils pas voir les autres chefs coutumiers des autres régions, des autres ethnies du pays ? Je suis tout â fait d’accord avec ST il faut mettre un terme à cette pratique ethniciste et régionaliste que les politiciens de tous les bords arrêtent d’impliquer les coutumiers et que ces derniers arrêtent toute forme de tentative d’influencer la vie politique du pays !

    • Le 31 mars 2018 à 00:50, par Wendkuuni En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      Les politiciens bobo ne vont-ils pas voir le chef Suprême des bobo ? Pourquoi des hommes politiques mossis n’ont pas droit d’aller rendre des visites de courtoisie à leurs chefs ? A t’on déjà obligé un homme politique d’aller rencontrer le mogho naba pour maintenir son poste ?. Beaucoup de ministres et hommes politiques ne savent même pas où se trouve le palais du mogho. Les exemples sont légion.
      Il y a combien de ministres y compris des mossis qui ne cherchent pas à rencontrer le mogho ? Pour venir à Ouaga, est-ce le mogho qui vous y autorise ? Pour vous engager dans la fonction publique, le mogho naba a t’il eu un rôle à jouer ? Arretez de faire chiner les gens avec vos histoires de coutumiers. Toujours les mêmes plaintes, sachez que chaque communauté a ses valeurs. Les mossis et les gourmantche sont des communautés pour lesquelles la chefferie est importante. On ne vous demande pas de l’accepter mais de le constater simplement. Dans ce pays, à écouter certaines personnes, on a l’impression que d’être d’une certaine communauté, surtout quand elle est majoritaire est un crime.
      Bon de toute façon, on est coutumier de ces attaques, le chien aboie et la caravane passe. Quand on prend le soin de réagir à certains propos, c’est parce qu’on espère que cela change certaines perceptions sinon on s’ en fout !!!

    • Le 31 mars 2018 à 09:34, par papa En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      Dis a ces politiciens de s´abstenir de se rendre chez le Mogho Naba , il n´a jamais invite´aucun politicien de venir lui rendre visite. Comme tu es bien placer porte ce message aux politiciens. Arretez vos divisions et jalousie qui ne vous rapportent rien, sauf pour creer la zizanie entre les ethnies.

    • Le 31 mars 2018 à 18:11, par molotov En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      Voici un commentaire sensé et honnête.

      On va dire parce que c’est un. ’’Non mossi’’ du territoire moaga du centre. Lol

  • Le 30 mars 2018 à 21:18, par Rastaman En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Entre BADO et lui là, qui est mieux même ?! BADO lui au moins à enseigner à l’UO. Mais Soumane Touré a échoué dans les sens. #RetireMan

  • Le 31 mars 2018 à 09:04, par HUG En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Étiez vous favorable au référendum que blaise compaoré voulait organiser pour demeurer éternellement au pouvoir ?

  • Le 31 mars 2018 à 11:10, par Rosamonde En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Bonjour chers internautes ! A chaque fois que je lis mon papa là, je me marre bien et sérieusement. A quoi te sert ta foi si elle est sans œuvres ? A quoi te sert ta politique si elle est sans engagement et tout orientée vers la destruction ? Vivre utile, c’est construire un monde qui vive après soi pour perpétuer son nom. Je souhaite bonne chance aux vrais fils engagés dans la politique pour le bien de leur peuple.

  • Le 31 mars 2018 à 13:33, par COMPAORE Sidwaya En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Je ne suis pas d’accord avec l’idéologie marxiste-léniniste de monsieur Toure Soumane, mais il faut reconnaître l’évidence d’une intrusion des organisations coutumières et religieuses dans tous les régimes politiques au Burkina Faso depuis le départ du président Blaise Compaore, pour ne pas remonter plus loin. Rappelez-vous, depuis la Transition, toute autorité politique à son accession au pouvoir court au palais du Moogho Naaba de Ouagadougou pour prêter allégeance. Les églises chrétiennes sont elles aussi très impliquées dans la vie politique du B F. Que l’on ne s’étonne pas que les premiers responsables soient cités dans le procès du "coup d’état du 15 septembre 2015. On n’a jamais vu ça par ailleurs. Que ceux qui des oreilles, entendent.

  • Le 31 mars 2018 à 17:46, par molotov En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Walaï , merci tonton !!
    Vérité limpide , clair, nette.
    Celui qui dit que Soumane est fou est de très mauvaise foi.
    Ça c’est ce qu’on appelle ’’materialiste historique’’
    Tout est dit avec des preuves historiques des référence bibliographiques objectives et vérifiables.QUE CELUI QUI SE SENT DIFFAMÉ INTENTE UN PROCÈS. La personne va prendre drap.
    Il est très constant dans sa position depuis le début.
    Simple question : Où se trouve le putschiste ZIDA ? en fuite !! C’est tout dire.
    tonton Touré tu a raison,merci de nous ouvrir les yeux nous la nouvelle génération.

  • Le 31 mars 2018 à 19:33, par LE PENSEUR En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    longue vie a ce monsieur.jai dit le plus grand conflit que connaitra le burkina viendra de ces naba.ils sont ethnicistes,ils aiment L,argent.les gens ont peur de revenir a la republique.et des intellectuels sans morale les defendent pour des interets mechants et ehniciste.le burkina est une republique et non une monarchie.continuons a fuire la realite et la verite.suivez meme les nominations dans les hauts postes comme dans l,armee.

  • Le 31 mars 2018 à 22:00, par molotov En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    ANALYSE DES COMMENTAIRES
    samedi 31 mars à 21h 49

    Résultats provisoires
    ...........
    Nombre de commentaires :32
    Pour : 17
    Contre : 15

    Dans l’ensemble les commentaires contre et hostiles
    au à la déclaration de Soumane TOURE sont sans arguments pertinents : moquerie, insultes etc.
    CONCLUSION : IL ’y’a une grande part de vérité dans ces propos.
    Félicitations au doyen

    La jeunesse citoyenne et républicaine reste vigilante.
    VIVE LE BURKINA FASO UNE ET INDIVISIBLE ET RÉPUBLICAINE

  • Le 1er avril 2018 à 00:07, par Adama En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    De toute façon il serait toujours mieux que chacun se sent bien chez lui dans ce Burkina.
    Sachons seulement que toutes compromissions se paie tôt ou tard.

  • Le 2 avril 2018 à 02:30, par Tamou En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    M. Touré, vous êtes la mémoire vivante de l’histoire de notre pays et en faites une analyse profonde et argumentée. Vous êtes précieux.
    Permettez-moi toutefois de faire une remarque : il manque bizarrement à votre analyse une évidence - et c’est là que j’ai des doutes sur votre impartialité : Thomas Sankara a été inconststablement le plus grand défenseur de la république et de l’unité de notre pays, et le pourfendeur des forces retrogrades. Ce n’est pas par hasard si les fameuses "forces obscures et rétrogrades du Centre, Morho Naaba en tête" lui vouaient et lui vouent encore une haine inxetinguible. C’est le seul chef d’Etat liquidé physiquement lors d’un coup d’Etat. Cela veut tout dire...
    Et Blaise Compaoeré et Diendéré ont été justement l’épée et le bouclier de ces "forces obscures et rétrogrades du Centre, Morho Naaba en tête". Cela aussi est incontestable.
    Mais de cela bizarrement vous n’en faites pas mention. Pire, vous semblez même faire passer Diendéré comme l’ennemi de ces "forces obscures et rétrogrades du Centre, Morho Naaba en tête", et Zida leur ami et protégé.
    Or c’est justement parce que Zida a voulu faire du Thomas Sankara que les fameuses "forces obscures et rétrogrades du Centre, Morho Naaba en tête", toujours épouvantées par tout ce qui évoque Sankara, ont fait appel à Diendéré, pour son coup d’Etat foireux.
    Je m’étonne que vous ne soyez pas Sankariste. Je vous soupçonne même d’être compaoréiste. Qu’est-ce qui peut bien expliqur ce paradoxe ? Tout cela me laisse perplexe. Quand il y a un flou, il y a un loup...

    • Le 3 avril 2018 à 22:31, par jajalito En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

      Tres tres belle analyse Mon cher TAMOU.Pour une fois, quelqu’un ose dire la verite sur l’histoire de ce pays. Seulement Soumane TOURE fait des omissions que je quqlifie de volontaire. En effet, il passe sous silence l’opposition farouche de la chefferie traditionnelle moaga du Centre et d’une partie du clerge catholique a Thomas SANKARA. Si elles etaient vraiment attachees aux valeurs de dignite et de justice sociale, elles auraient soutenu l’humaniste qu’etait notre President ETERNEL. Au lieu de cela, il a ete combattu et ce des le matin du 05 aout 1983, le lendemain de son arrivee au pouvoir et accuse de tous les peches. Dieu saura recompenser tout un chacun.

  • Le 3 avril 2018 à 12:18, par Guérir mon pays En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    Oui, ces forces rétrogrades du centre existent bel et bien. La preuve, depuis la transition, quand ça coince, rendez-vous chez le moro naba. Et bien avant cela !
    ... ma tribu n’est pas ta marionnette... Tôt ou tard, cela va poser problème ; tôt ou tard !
    Il est temps que chacun pense à l’autre, que chacun pense à l’avenir commun, avec sérénité et pour la sérénité pour l’éternité. Il est temps que chacun s’élève encore plus.

  • Le 3 avril 2018 à 22:22, par jajalito En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    On comprend maintenant pourquoi SANKARA a ete assassine.

  • Le 4 avril 2018 à 17:26, par pas En réponse à : Rentrée politique du PITJ : Le réquisitoire de Soumane Touré

    un jour ces forces retrogrades vont se suicider car ils sont a la manœuvre de tous !

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique