Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
Au premier jour du procès du coup d’Etat du général Diendéré, les populations du Burkina s’étaient mobilisées pour suivre l’audience. Les alentours de la salle des banquets de Ouaga 2000 grouillaient de monde. Si aujourd’hui, la présence des forces de défense et de sécurité est toujours importante, la mobilisation du côté de la population n’est plus au rendez-vous. Les suspensions sont l’une des causes.
Ce n’est plus la grande affluence à la salle des banquets de Ouaga 2000, où a commencé depuis le 27 février 2018, le procès du coup d’Etat de septembre 2015. Les populations ne semblent plus être intéressées au procès qui se déroule à la salle des banquets de Ouaga 2000. Elles se mobilisent peu pour venir suivre le procès. Aux premières heures, la mobilisation était forte. Les pros et antis putschistes remplissaient la salle. Certains mêmes venaient avec des banderoles. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Le nombre de personnes est en chute libre. Les artères sont vides. Seuls les journalistes et les forces de défense et de sécurité se tiennent Compagnie. Les premiers sous un arbre et les seconds derrière leur barrière.
Les suspensions à répétition en cause ?
D’aucuns pensaient que le procès pourrait se tenir en une pierre deux coups. Du 27 février 2018 à aujourd’hui, le jugement est ponctué de suspension. Un même jour peut connaitre au moins deux suspensions. Des pauses qui peuvent durer trois jours. Cela a démotivé certaines personnes. Un habitué du procès déplore une situation : « le procès se tient seulement que les jours ouvrables alors que nous sommes presque tous des travailleurs ».
Les petits commerces autour de la salle des banquets sont les victimes collatérales
La chute de l’affluence permet à la sécurité de souffler un peu. Seulement, les petits commerces installés autour de la salle des banquets voient leur chiffre d’affaires baisser. Les vendeurs de gâteaux et de jus se tournent les pouces à longueur de journée. Le pied sur son chariot, la main sous le menton, la mine grave, depuis la matinée du 27 février 2018, un d’entre eux n’avait vendu que deux gâteaux de 50 F CFA quand midi sonnait. Les bananes aussi trainent dans les plats contrairement au premier jour. Même son de cloche au niveau du parking. Le nombre de gardiens d’engins a diminué. Les recettes aussi. En attendant, la fin du jugement n’est pas pour aujourd’hui. Nous ne sommes qu’à la phase de la forme.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 28 mars 2018 à 22:34, par Ka En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
Dimitri Ouédraogo : Il ne faut pas donner dans l’angélisme ni se voiler la face. On sait très bien que le seul objectif des avocats de la défense ne sont pas pour défendre les accusés dans la légalité, mais ils sont payer pour saboter la justice militaire : Dès le premier jour du procès, les personnes qui ont rempli la salle des banquets l’ont compris.
Ce qui reste à faire, c’est que la justice militaire décide d’en finir avec la comédie et les ruses des avocats de défense, et surtout en finir avec l’impunité de certains : ‘’’Il faut virer les avocats corrompus qui vendent la Justice Burkinabé au plus offrant et qui ne veulent pas dire le droit. C’est seulement ainsi que la confiance en la Justice Burkina reviendra, et le peuple remplira la salle des banquets pour voir une vraie justice équitable. La preuve est que le Burkina du régime Kaboré est en train de tourner la page des procès expéditifs et dignes des Etats d’exception.
Par mémoire, des putschs supposés ou réels, le Burkina en a connu à profusion : Mais des putschs manqués qui n’ont jamais eu à un procès juste et équilibré que des fusillades à la sauvette. Les avocats de défense de Diendéré Gilbert et de Djibril Bassolé cherchent des prétextes pour excuser et justifier l’injustifiable, comme c’est souvent le cas en Afrique : ‘’Ces personnes comme ces avocats de défense, chercheront toujours à mettre l’injustice dans leur sac. Le problème, c’est que ces avocats de défense de Diendéré Gilbert et de Djibril Bassolé n’ont aucune morale et n’agissent que par pur intérêt personnel et dans une dynamique de copinage mafieux.
Le 29 mars 2018 à 11:38, par VISION En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
Mais Vous êtes incorrigibles vous.
"Diendéré Gilbert et de Djibril Bassolé n’ont aucune morale et n’agissent que par pur intérêt personnel et dans une dynamique de copinage mafieux." huummm !!
Heureusement que les sentiments personnels ne tiennent pas lieu de loi au Burkina Faso, et c’est tant mieux ainsi. Bonne journée !
Le 29 mars 2018 à 15:52, par Ka En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
Sapience alias vision, ou vidi. Quand on n’est un mauvais lecteur, ou ne sait pas lire le français on la ferme ! Relis ce qui j’ai écrit :
‘’’’’’’Ces personnes comme ces avocats de défense, chercheront toujours à mettre l’injustice dans leur sac. Le problème, c’est que ces avocats de défense de Diendéré Gilbert et de Djibril Bassolé n’ont aucune morale et n’agissent que par pur intérêt personnel et dans une dynamique de copinage mafieux.’’’’’’’’’
Je ne parle pas de ces criminels Djibril Bassolé et Gilbert Diendéré qui veulent échapper de la justice, mais leurs avocats.
’’’’’’Ne déforme plus mes critiques fondées sur des argumentations solides.’’’’’
2. Le 29 mars 2018 à 05:31, par SOME En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
Rien d étonnant la façon même de fonctionner ne nous donne aucune de croire que l on veuille vraiment justice sinon mettre de la poudre aux yeux des gens. On voit bien la tactique mise en place c est tellement clair que l on croit même à une entente entre la justice militaire et les accusés. L arrogance et l assurance méprisante affichées par les accusés dans leur attitude et leur mode de defense etc .
Bref on ne comprend meme pas pourquoi le gouvernement prend cette attitude.... mais oui nous comprenons très bien ce qui se joue. Nous comprenons très bien que le gouvernement subit des pressions extrieures trop fortes pour pouvoir les juger. Nous comprenons que le gouvernement lui même la hiérarchie militaire etc n ont aucun intérêt à juger.
On comprend que les avocats de bassolet djendjere etc ont reçu des ordres et sont téléguidé par d autres avocats depuis l extérieur. ..
Bref l incompétence et la peur ont perdu ce gouvernement qui le paiera cher car la prochaine insurrection ne sera pas si gentiment. Ils ont décidé de mettre le chaos dans le pays et le gouvernement joue leur plan. Pourquoi m le journaliste se contente d une analyse si plate c est désespérant. L argent à tellement pourri les esprits et les coeurs. Dans ce procès c est l occasion pour faire de l argent... il n y a pas eu ni crimes ni quoi que ce soit etc. On fait semblant et on laisse tomber et blaise revient laver son orgueil on se réconcilie et il n y a jamais rien eu... et tout redevient comme avant et ça un garde sa place afin que tout reste comme avant. Allez rompez
SOME
3. Le 29 mars 2018 à 08:05, par sans vénin En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
Moi je pense que le citoyen burkinabè qui ne connait pas les procédures judiciaires dans leurs longueurs s’est vite découragé alors que le procès ne fait que commencer. Seule les avocats ou les parents très proches qui n’ont rien à faire qui pourrons suivre de bout en bout ce procès. Alors, patience pour le verdict au premier jugement et ensuite les recours devant les hautes cour de de justice. Et qui sait, si ce n’est pas l’élection de 2020 que les accusés veulent voir avec l’arrivée au pouvoir d’un de leurs con-pair au pouvoir. Et comme la justice militaire est sous le joug du Ministre de la défense, imaginons Achille Tabsoba Ministre de la défense en 2020, il n’y aura plus de procès. Voilà pourquoi le dilatoire prévaut actuellement à la salle des banquets de Ouaga 2000.
4. Le 29 mars 2018 à 08:10, par HUG En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
La population est déçue de cette justice. Après deux ans de préparation, les avocats de la défense et les jugent de la partie civile passent tout le temps à se contredire sans la forme du dossier. C’est pas ce qui intéresse la population. Ce qui intéresse la population c’est de savoir pourquoi un être humain doué de raison peut tuer froidement des innocentes personnes simplement parce qu’elles étaient contre la forfaiture qu’est le coup d’Etat de julbert et ses acolytes de l’ex RSP. Je garantie que lorsque le fond du dossier sera abordé la salle refusera de monde.
je voulais souhaiter une longue vie à fasonet et l’ensemble de ceux qui l’animent. Votre tribune contribue à l’éveil des consciences. Que le tout puissant vous accompagne.
5. Le 29 mars 2018 à 08:29, par Kaka En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
Quand ils auront fini de danser leur tango tango, les uns connaissant trop leurs droits, les autres ignorant leur devoirs, ils seront tous comptables de la situation (quelque soit la durée de la nuit, le soleil finira par se lever dit-on en Afrique). N’importe quoi !!!!!!!!!!!!!!!
6. Le 29 mars 2018 à 10:22, par pomme66 En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
Ce procès se mène comme si on était étrangers à ce dossier. Quelque chose qui s’est passé sous nos yeux ; Nous avons vécu ce coup d’état en live. Combien de jours que nous avons passé sans sortir de nos maisons. Des gens ont pris des balles perdues étant chez eux. Des avocats viennent saboter le travail parce qu’ils bénéficient des largesses des milliardaires dont les milliards dont l’origine de leur argent manquent de traçabilité. Si vous arrivez à enrhumer la justice avec vos procédures, la terre et les routes du Burkina sur lesquelles les choses se sont passées ne vous laisseront pas. Tout ceux qui sont impliqués dans la conception comme dans l’exécution de ces tueries. Ils sont là sans aucun remords. En train de narguer le tribunal. Chacun doit payer pour ce qu’il a fait. Que les innocents soient libérés mais que les vrais coupables partent dans les prisons non climatisés et qu’ils mangent les repas des prisonniers burkinabè. les textes incriminés aujourd’hui ont été élaborés par les mêmes qui sont assis devant le tribunal . N’emmerdez pas les gens
7. Le 29 mars 2018 à 10:44, par dabre En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
nous ne voulons pas la dictature dans ce procès ; qu’on nous dise rien que la vérité ; dans le droit ; seule cela pourra nous consolider dans le progrès et la paix.
Le 29 mars 2018 à 11:40, par VISION En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
C’est pourquoi il convient de diffuser le procès à la Radio et à la Télé. Tout le monde y gagnerait je pense. Mais bon là aussi, des gens sont contres ! Sacré Situation au Burkina Nouveau !
8. Le 29 mars 2018 à 11:28, par KIENDREBEOGO issaka tel 70189806 En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
Il faut que le peuple burkinabe fasse tout pour célébrer chaque année,l’anniversaire de ceux qui sont morts pour la patrie suite au coup d’état de Djinguere ; faisons en sorte que ces héros qui sont tombés les armes à la main ne soient pas partis pour rien ;que ce procès du putsch manque soit le dernier au burkina Faso.au quel cas le peuple lui même devrait être prêt à juger lui même à la place de la nation les futurs auteurs de tentative de prise du pouvoir par la force des armes. Ainsi, plus de coups d’état dans notre pays,qu’ils soient " coup d’état le plus bête du monde, de bêtise ou arrangé comme au Zimbabwe" car un peuple debout est invincible. Il faut que nos enfants conjuguent ce procès au passé ; vive la patrie des hommes intègres.
9. Le 29 mars 2018 à 13:39, par LE PENSEUR En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
je vais me presenter aux elections presidentielles a venir.donnez moi le pouvoir et vous verrez.je vais commencer a construire les prisons avant de construire les ecoles.
10. Le 29 mars 2018 à 16:31, par SOME En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
Avons nous même besoin d avocats pour ca ? Quand ils faisaient leur coup d etat, quand ils donnaient les ordres de tirer ou plutot lorsqu ils exécutaient les ordres que ce petit blanc lui donnait, est ce qu il avait besoin d un avocat ? Avait il besoin d avocats pour tirer sur la foule , pour tuer, blesser les gens ?
Alors pourquoi il faut maintenant des avocats pour parler pour eux eux. Ils ne savent pas parler, eux ? C est eux qui ont agi ils savent ce qu ils ont fait mieux que quiconque:ils n ont qu a s e piquer directement au peuple. Ces avocats n’a sont rien d autres que la caisse de résonance qui répète ce que ces européens leur dictent. Nous voyons très bien qu ils sont téléguidés depuis l extérieur.
Il est inadmissible que la justice militaire et l etat accepté jouer ce jeu. Ce n est pas ainsi en se couchant devant les diktats de l exterieur que Roch sera accepté. Jamais ! Pourquoi n avoir pas choisi un tribunal populaire plutôt que de venir nous jouer ce cirque ? Les réseaux de la France afrique les réseaux de franc maçons, les réseaux mafieux divers sont ils plus puissants que le peuple ? Non ! Vous nous tuer mais on vous aura.
PLUS QUE JAMAIS LA PATRIE OU LA MORT OU VAINCRONS ! A JAMAIS. Cabri mort n à plus peur de couteau. Autant mourir dans la dignité que dans l indignité. Vox populi vox dei. Vous n êtes pas plus fort que Dieu !
SOME
Le 29 mars 2018 à 19:22, par Ka En réponse à : Procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 : La salle des banquets de plus en plus vide
Mon frère SOME, je confirme : Blaise Compaoré n’a pas eu besoins des avocats rusés pour condamner et fusiller Henri Zongo et J.B. Lingani. Heureux de te lire.