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Lutte contre le terrorisme : La jeunesse musulmane d’Afrique de l’Ouest veut jouer sa partition

Publié le dimanche 25 mars 2018 à 13h00min

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Lutte contre le terrorisme : La jeunesse musulmane d’Afrique de l’Ouest veut jouer sa partition

Le samedi 24 mars 2018, le secrétaire exécutif de l’organisation de la jeunesse musulmane en Afrique, Hamidou Yaméogo, a condamné fermement les crimes commis, çà et là au nom de la religion ; et ce, au cours de leur toute première rencontre annuelle avec les Bureaux nationaux de coordination. Cette réunion se situe à mi-chemin des instances statutaires.

Née en 1993 à Ouagadougou, l’Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l’ouest (OJEMAO) est une faitière d’une vingtaine d’associations membres, reparties dans huit pays. La mission qu’elle s’est assignée est de promouvoir l’islam et ses valeurs à l’échelle régionale et d’œuvrer à l’implication de la jeunesse musulmane Ouest africaine dans la promotion de la paix et des actions de développement, entre autres. En organisant le cadre de concertation avec les bureaux nationaux de coordination (BNC), le secrétariat exécutif a voulu faire le bilan à mi-parcours des actions, examiner les questions en instance. L’un des objectifs aussi était de préparer la prochaine Assemblée générale prévue en juillet 2018 en Guinée Conakry. Des participants venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, de la Guinée Conakry, du Mali, du Niger, et du Togo y ont pris part.

Cette rencontre, faut-il le signaler, se tient au moment où les pays de la sous-région sont engagés dans une lutte contre le terrorisme. Tout en condamnant les crimes commis çà et là, « à tort bien sûr », au nom de la religion, Hamidou Yaméogo dira que l’organisation a fait de la prévention de ce fléau, son cheval de bataille. « Vous savez que c’est parmi la jeunesse en général que les vendeurs d’illusion recrutent. Il est de notre devoir de faire en sorte que la jeunesse musulmane soit armée afin de ne pas être une proie facile devant ces vendeurs d’illusions à travers la formation, la documentation et la sensibilisation », soutient-il. A l’entendre, les pouvoirs publics, les partenaires au développement et la société civile ont également un rôle à jouer. Pour ce faire, des défis tels que la pratique constante de la justice et de l’équité, la répartition équitable des fruits de la croissance doivent être relevés.

Au nom des BNC, Adamou Guiwa a réaffirmé l’engagement des différentes associations membres à promouvoir les valeurs de l’Islam dans la sous-région, loin des clichés et des stéréotypes. Il a ensuite exprimé sa compassion à l’endroit des victimes du terrorisme et félicité le secrétariat exécutif de l’OJEMAO pour la performance dont il fait montre dans la conduite du mandat en cours « par une équipe dynamique de frères et sœurs du Burkina Faso ».

La tenue de la présente rencontre annuelle, selon M. Guiwa, illustre la volonté d’imprimer la présence effective de l’OJEMAO dans chaque pays à travers des actions au profit de la jeunesse musulmane pour son épanouissement et des actions par cette même jeunesse pour le développement socio-économique de nos pays. Partant de là, il en appelle à l’engagement de tous les BNC pour que « les conclusions soient mises en œuvre afin que la jeunesse musulmane Ouest africaine soit davantage une jeunesse porteuse de valeurs, de spiritualité et de travail producteur ».

En marge des assises annuelles, les faitières musulmanes des huit pays vont se retrouver, non seulement pour débattre des problèmes et défis de la Oumma, mais aussi, jeter les bases de ce qui pourrait ressembler à une conférence musulmane Ouest africaine.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 25 mars 2018 à 15:52, par lade En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La jeunesse musulmane d’Afrique de l’Ouest veut jouer sa partition

    Votre initiative est bonne, mais il faut d’abord devant nous. Par le passé nous savons le discours tenu par nos "checs" ses guides spirituels qui ont respecté les autres religions, qui pressent la tolérance et la justice. Il faut qu’on reviennent aux fondamentaux de la réligion musulmane et réduisons le petit détails sur la barbes, l’habillement, le chois des amis,etc.

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