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Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

Publié le samedi 24 mars 2018 à 20h03min

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Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

Une séance plénière s’est tenue à l’Assemblée nationale ce vendredi 23 mars 2018. A l’ordre du jour, une question orale du député OuseniTamboura au Premier ministre. Empêché, c’est son ministre de l’Economie, Rosine Hadizatou Coulibaly qui a apporté les éléments de réponse. C’est Alassane Sakandé qui a présidé la séance.

56 députés se sont réunis ce vendredi en plénière pour écouter la question orale de leur collègue Ousséni Tamboura. En s’adressant au Premier ministre, l’élu voulait savoir entre autres l’état actuel de la mise en œuvre du protocole d’accord avec les partenaires sociaux au sein du ministère de l’Economie et des finances. A son avis, le protocole devrait éviter que les conflits ressurgissent. Pourtant, des grèves sont en vue. L’honorable a voulu connaitre l’impact des mouvements sociaux sur l’économie nationale et surtout combien coûtent à l’Etat les engagements pris par le ministère pour les partenaires sociaux. Le député a aussi abordé la question des fonds communs. Il a voulu connaitre leur nombre, leurs incidences budgétaires ainsi que leur légalité.

Le dialogue est toujours d’actualité

Le Ministre de l’Economie a salué la pertinence des questions. Tout en reconnaissant qu’il y a un mouvement d’humeur en vue au sein de son ministère, elle rassure que le dialogue n’est pas rompu. Les discussions se poursuivent. En ce qui concerne l’impact de l’engagement financier pris face aux partenaires sociaux, il se chiffre en des milliards. En 2016, l’incidence financière est de 55 milliards 888 millions.En 2017, il était de 67 milliards 510 mille. Pour cette année, il est de 94 milliards 983 mille. En 2019, on atteindra 106 milliards 684 millions. Ces incidences ne tiennent pas compte de l’UNAPOL et des forces armées nationales. Les discussions avec le syndicat des policiers sont toujours en cours. Et l’heure actuelle dit le ministre, plus de 100 milliards sont à mobiliser en dehors du budget initial. Seulement, ces mêmes grèves ont entrainé une perte sèche de 218 milliards entre 2016 et 2018.

Les syndicats frileux aux changements

Les récents mouvements d’humeur annoncés sont liés à deux principaux aspects selon le ministre. D’une part, il y a les réformes. Elles concernent la gestion du carburant et l’utilisation des banques pour la sécurisation des fonds. Pour le premier, une enquête avait révélé une gestion opaque du carburant. Elle avait elle-même constaté que certains agents en avaient et d’autres pas. Pendant qu’un chef de service ne dispose que de 500 000 F, un autre de la même catégorie se retrouve avec 2 500 000. C’est en voulant corriger cela que les agents se sont opposés.

Pour la sécurisation des fonds, l’on a constaté que des agents peuvent disparaitre avec les sous. Pire, ils peuvent subir des attaques de bandits. Elle a souhaité que cet argent soit géré par des banques. Les agents qui s’occupaient de cela seront reconvertis à autre chose. Au préalable, dame Coulibaly a pris le soin de demander à son collègue de la sécurité s’il pouvait sécuriser ses agents. La réponse était négative. D’autre part, l’une des raisons de la grève concerne le bâtiment R+4, situé en face du conseil de l’entente, vers la radio nationale.

Les agents abandonnent le bâtiment et le réclament à nouveau

Au début, raconte le ministre, « les agents ont dit que le bâtiment allait s’écrouler. J’ai écrit au laboratoire national du bâtiment qui m’a répondu que l’immeuble n’a pas de problème. Malgré tout, ils ont refusé et ils ont été logés au bâtiment du trésor public. Le bâtiment appartenant initialement au MENA, le ministre avait demandé ce lieu vide pour ses agents. C’est là que le syndicat des financiers revient pour revendiquer ».

Il y a 21 fonds communs au Burkina dans plus de 10 ministères et institutions

Le ministre révèle qu’il y a 21 fonds communs au Burkina, tous encadrés par des décrets. Au départ, c’était pour motiver les travailleurs. Mais finalement, on se rend compte que le fonds commun dépasse même le salaire des agents.

Au ministère de l’économie, il y en a 4. Les douanes, le trésor, les impôts et autres assimilés. En 2010 par exemple, le fonds commun était de 11 milliards 557 millions. En 2016, le salaire était de 23 milliard 851 millions 61 mille 478 contre 26 milliards 967 millions 78 mille 403. Le fonds commun est à 113% du salaire. C’est avec un pincement au cœur, dit-elle, que je parle des fonds communs. Le député était satisfait de la réponse. Néanmoins, il a invité le ministre à s’investir davantage pour limiter les dégâts des mouvements d’humeur.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 mars 2018 à 12:55, par PIONG YANG En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

    Une chose est sure, tout notre systèmes publique et la cohésion nationales vont s’effondrer à cause des frustrations causées par des injustices criards. Si ensemble nous ne revoyons pas la copie, si nous n’aplanissons pas ces injustices, nous périrons tous et personne n’en sortira gagnant. je ne vois pas quel agents "normal" sera motivé devant de tel agissement indignes des bénéficiaires des fonds communs et des magistrats.

    • Le 26 mars 2018 à 16:09, par Hugo En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Les burkinabé sont vraiment jaloux, j’ai échangé avec mon ami burkinabé, mais ils gagnent en un an, ce que nous nous prenons ici (Côte d’Ivoire) en un trimestre. C’est vraiment malheureux pour votre ministre qui vous vend moins chers. Pourtant elle a été classée 1ère Ministre des finances en Afrique grâce à vos performances. Ils faut que les gens sachent que dans l’UEMOA, il y a le FC dans tous les ministères des finances. Conseil : si vous supprimer le FC vous n’aurez pas de salaire en fin de mois. Vous allez le regretter. Soutien total à mes amis financiers du Burkina Faso. Du courage chers collègues.

  • Le 24 mars 2018 à 13:12, par ik En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

    Tout mon respect a Mme, c’est une dame tres stable dans son domaine

    • Le 24 mars 2018 à 18:50, par Amin dada En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Salut. "C’est avec un pincement au coeur dit-elle qu’elle parle des fonds communs" Donc elle en tant que ministre des finances, elle ne perçoit pas ces fonds. Ou bien elle reverse sa part ? Si tel est le cas félicitations à elle. Dans le cas contraire l’exemple doit venir de la hiérarchie.

      • Le 25 mars 2018 à 18:30, par la loupe En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

        Bsr. Même si elle perçois on note qu’elle est prête à une révision selon la volonté du peuple à travers son assemblée nationale. Moi, j’ai un frère trésorier mais lui-même est favorable. Il sait que demain son enfant peut être dans un corps autres que ceux disposant d’un fonds communs et par conséquent sera frustré. Votons une loi qui mentionne que le FC ne doit pas dépasser 100% des salaires et indemnités. Bonne chance nous tous !

  • Le 24 mars 2018 à 13:12, par nebié En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

    Les uns mangent et les autres regardent ainsi naisse les révolutions. Juste parce vous manipulés l’argent du peuple, vous avez le double de votre salaire en fond commun alors que moi qui enseigne ici a Sikré avec mon bac+4 ne saura jamais ce que s’est qu’un bureau climatisé . Je fais 25 kilomètres une fois par semaine avec ma moto jusqu’à Arbinda pour lire mon courrier sur internet. En vous lisant le courage me manque pour repartir a mon poste.

    • Le 24 mars 2018 à 14:39, par Ka En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Mon cher Nebié : Je confirme et surtout je te comprends parfaitement, et tu n’es pas le seul en lisant comment il y a des privilégiés et les non privilégiés qui trinquent toute la misère du monde. Mon cher enseignant, tant que les "élus" pourront piller les caisses, biens et ressources de l’Etat en toute impunité, cette conception du pouvoir de distribuer aux privilégiés en oubliant les laissé aller qui reste des conséquences néfastes perdureront. Au moins madame le ministre de l’économie arrive de nous donner des explications convaincantes, d’autres ministres et même leur patrons ne nous donnerons pas ses détails que des verbiages a endormir le monde.

    • Le 24 mars 2018 à 15:06, par Peace En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Mon frere, bon courage a toi et ne te decourage pas !
      Laisse-les dans leurs injustices, Dieu les voit

      • Le 24 mars 2018 à 23:33, par sanpa En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

        Peace ! Tu parles de quel courage mon frère ? sauf pour celui qui est sans analyses et sans coeur.
        A toi zot. Ne sois pas jaloux des vacances des enseignants. cela est n’est vraiment pas mauvais. Je t’apprends que l’enseingnement est un metier qui amortit son executant plus que tout metier au monde. Ce que font les financiers n’a rien en comparaison avec l’enseignement. Sais-tu que s’il n’y avait pas de vacances pour les enseignants ils allaient aller en retaite après 20ans de service tout au plus ? En outre, parles-tu d’agriculture pour mettre a profit les vacances ? Avec ses caprices des pluies au Faso. Investir combien pour recuperer combien ? Alors ne sois pas stupide.

        • Le 25 mars 2018 à 09:28, par Zot En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

          Mon frère les gens vivent bien de l’agriculture au pays ne vient pas raconter des inepties ici. Quand tu parles des aléas pluviométriques tu peux me dire comment se débrouille les paysans avec sa ? Je ne suis pas jaloux des vacances des enseignants seulement je leur demande de ne pas négliger sa car sa fait partie des avantages de leur métier. Quand à moi je ne suis pas financier juste un pauvre taxi man qui sait faire la part des choses

    • Le 24 mars 2018 à 15:32, par Moussa G En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Eyez courage mon/ma cher(e) Nebié. Sans être de la fonction publique, je comprend bien votre penne. Mme Coulibaly est une ministre examplaire. Nous voyons là que c’est pas seulement la volonté des dirigeants qui va nous emmener en avant ; le peuple doit jouer sa partition.

    • Le 24 mars 2018 à 19:20, par Zot En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Monsieur Nebie ne soit pas jaloux des financiers car les enseignants aussi ont leurs fonds communs. Vous avez au moins 4 moins de vacances par an et pendant la saison pluvieuse si vous utiliser ce temps à bon escient dans l’agriculture il se peut que vous récolter plus que le fc des financiers mais vous préférer courir venir vous rester à tourner en ville pendant tout se temps avec les dépenses que cela suppose et vous êtes les premiers à vous plaindre chaque fois.

      • Le 25 mars 2018 à 21:59, par RV En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

        Juste une question absurde !
        Quelle est la période de la saison pluvieuse et la période des vacances scolaires ?
        Si ça coïncide, tant mieux si non revoyez votre proposition.
        cela dit, il est fortement conseillé à tout un chacun de mener des activités complémentaires sans incompatibilités.
        Les bénéficiaires des fonds communs sont bien placés pour savoir qu’à ce rythme il n’auront pas de retraites payés, leurs enfants n’auront pas d’emplois, l’Etat fera place à la jungle, et ce qu’ils auraient acquis reviendraient au plus fort.
        C’est ce qu’on appelle un suicide programmé.
        Malheureument, ils sont si intelligents qu’ils pensent que ça n’arrive qu’aux autres.
        UDP

      • Le 25 mars 2018 à 22:16, par Kouda En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

        Zot, selon votre raisonnement, les chomeurs ont le fonds commun le plus élevé au Faso, soit 12 mois.
        Chacun boit son alcool frélaté et vient pondre n’importe quoi ici.
        Croyez-vous que les fonds communs actuels sont issus d’un effort de fructification des moyens propres de leurs bénéficiaires ?
        Si vous ne m’avez pas compris, le fonds commun d’un financier par exemple, vient-il du fait qu’il ait réussi à fructifier son propre salaire ?
        Certains dénoncent une prédation injuste des ressources communes au pays et vous voulez nous divertir.
        La prochaine fois, prenez le soin de bien murir votre réflection avant d’intervenir sur les questions portant sur l’utilisation adéquate des ressources publiques qui nous appartiennent à tous.
        Savez-vous ce qui se passe au Tchad actuellement ? Les programmes d’ajustement structurel (PAS), ça vous dit quelque chose ? En connaissez-vous les causes ?

    • Le 26 mars 2018 à 09:58, par L’homme En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Ne repars pas si tu veux pauvre jaloux. Arrêter de nous pomper l’air !!! C’est quel enseignement même tu donnes. Et nous qui n’avons pas du travail

  • Le 24 mars 2018 à 13:52, par viinnem waya En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

    www.viinnem-waya.comsi les agents de ce ministère se mettent à gréver, ils verront la population en face d’eux et je vous assure que ça sera pas bon pour eux. comment voulez-vous que d’autres se sacrifient pour ce pays pendant que d’autres s’enrichissent en appauvrissant les populations, en se partageant chaque année des dizaines de milliards pendant encore qu’il ya des écoles sous paillote et des CSPS plongés dans le noir faute d’électricité . Et gare au syndicat qui ose soutenir ces pilaires dans leur "volocratie"

  • Le 24 mars 2018 à 14:19, par Soumpak En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

    Brave ministre. C’est la seule à oser défier la mafia institutionalisée des fonds communs. Les gouvernements passés sont entièrement responsables de cet attentat contre le peuple. Si vous vouliez motiver les fonctionnaires il fallait simplement augmenter leurs salaires. Dans cette logique de motivation, ben motivez tout le monde : boutiquiers, bouchers, prostituées. Ne sommes nous pas tous burkinabé.
    Quant à nos Fonctionnaires geignards et paresseux, que répondez vous à cette dame. Ah j’oubliais, c’est samedi, vous devez être dans un petit maquis à dépenser les hôpitaux et écoles des honnêtes citoyens. Partisans du moindre effort. Toujours prêt à s’enrichir sur le dos du pays. Si vous voulez avoir 113% de surplus sur votre salaire,

    démissionnez

    de la fonction publique et ouvrez vos propres entreprises. On verra si vous aurez autant de jours fériés et si vous utiliserez autant de carburant. Il est temps que ça change.

  • Le 24 mars 2018 à 14:28, par tilai En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

    Pourquoi les gens n’organisent pas une marche contre les fonds communs : Les syndicats, les OSC etc. Quand on fait des revendications, ce ne doit pas être seulement pour avoir pour soi, mais aussi pour réclamer l’ÉQUITÉ pour tous et pour l’équilibre sociale. Comme NEBIÉ l’a dit dans ce forum, il fait "25 kilomètres une fois par semaine avec ma moto jusqu’à Arbinda pour lire mon courrier sur internet".

    Alors, si nous reconnaissons que les fonds communs ne sont pas bien, faisons une actions contre cela, et les ceux/celles qui persistent dans le "fonds" communs verront que la populations est contre. C’est ainsi qu’ils abandonneront leurs revendications de "fonds communs". S’ils n’abandonnent pas et que le gouvernement les renvoie, tout le monde sait que le gouvernement a raison.

    C’et quoi ça, cette merde de "fonds communs" ?

  • Le 24 mars 2018 à 14:48, par Substance Grise En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

    Il y’a une grande pourriture dans ce pays depuis 30 ans.
    Et seule une revolution peut corriger les choses.
    Cela ne veut pas dire une revolution armée mais celle de la gouvernance.
    Vivement que Dieu nous envoie celui qui le fera et le plus vite sera le mieux.
    No comment again. On ne peut pas développer un pays avec une telle ressource humaine.

  • Le 24 mars 2018 à 15:28, par KATO En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

    Je suis inquièt quant à l’avenir de ce pays, au nom de quoi, certains doivent se sacrifier dans le denuement,

  • Le 24 mars 2018 à 15:33, par verite En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

    Aux syndicats des autres ministères je vous accuse detre complice sinon comment peut-on comprendre qu1 gardien ou un agent de liaison de catégorie E du Ministère des finances soit plus motivé qu1 cadre supérieur des autres ministères. À travers votre silence car cela n’a jamais été critiqué par aucun autre syndicat. Par conséquent les agents des autres ministères sont les plus pauvres de la fonction publique.

  • Le 24 mars 2018 à 15:52, par Bangbeda En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

    Ce serait bien que nosu n’ayons plus d’agents des impôts.

    Non seulement ils coutent de l’argent au contribuable mais en plus il ne servent vraiment à rien... dans le cas contraire le Burkina devrait se porter mieux mais en réalité, plus le pays gagne de l’argent plus cet argent disparait au profit de ces fonctionnaires inutiles..

    Sans rancune hein, je suis fou !

  • Le 24 mars 2018 à 15:56, par Walaka En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

    Voilà une révélation qui va révolutionner désormais les relations entre les agents pour ne pas dire faire naître une guerre froide. En réalité personne n’est contre une mesure de motivation pour des gens qui en ont sur des bases établies. Mais seulement, c’est le glissement progressif vers des seuils inacceptables ( 113% du salaire ??!!?? ).
    Je pense que ces personnels concernés devraient rapidement se raviser et accéder à renoncer à une certaine portion (50% par exemple), de cet avantage illicito-légal avant que la vindicte ne vienne du reste des travailleurs ; c’est une question de bon sens, de logique et même surtout de décence. Qui vivra verra !

  • Le 24 mars 2018 à 16:04, par Walaka En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

    Prolétaires de la fonction publique burkinabè, unissez-vous !

  • Le 24 mars 2018 à 16:50, par Mitoyen En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

    Il faut être raisonnable dans le traitement de la question des fonds communs. Il existe 21 fonds communs répartis entre plusieurs entités publics dont le MINEFID. Avez vous cherchez a connaître les 20 autres fonds communs ? En se focalisant sur seulement les financiers vous passer a côté de l’objectif voulu par le remise a plat des salaires. Faites le cumul FC+salaire d’un financier vous trouverez qu’il n’a pas le revenu d’un magistrat débutant. Le saviez vous qu’il existe des primes pour les agents de santé ? En toute objectivité, il faut dépassionner le débat pour éviter de tomber dans le piège que le gouvernement nous a tendu. Aux enseignants qui ont bondit sur le sujet, rappelez vous que n’eut été le soutient des financiers votre lutte n’allait pas connaître tant d’éclat. A tous, soyez sage en vous departissant des réactions primitives et inintelligentes. A toi Rosine Sotte as tu dit que tu émarge a tous ces fonds communs ? On se réserve le droit de publier le cumul de tes avoirs su FC. A tous les financiers je demande verser sur la place public les dérives financières de nos autorités pour que chacun ait le cœur net. C’est devenu une guerre ouverte. On verra qui va en pâtir.

    • Le 24 mars 2018 à 17:54, par Wendkouni En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      A la santé un cadre À n’a même pas 60 000 F en un trimestre. Je pense qu’ils sont même prêts pour la suppression. Vous parliez de pour Mme la ministre, elle est prête à céder pour la suppression, est ce vous vous êtes prêts. Ca serait supprimé pian

    • Le 24 mars 2018 à 18:14, par Alibert ouattara En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Monsieur
      moi je suis agent de sante catégorie A1 mon salaire net est 342000 par mois.Bien vouloir publier les primes dont bénéficient les agents de sante.Il faut revenir au texte de Garango relatif au fond commun.Ce n’est pas juste que ces fonds soient indexés sur le budget. Si le gouvernement ne revient pas dessus nous demanderons tous des fonds communs.comment un cadre peut avoir 6000 000 en fonds commun ?

    • Le 24 mars 2018 à 18:39, par Un fils de Solenzo En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Vous êtes un faux type.
      1. Le Ministre des Finance émarge pour le fond commun parce qu’elle est employé du dit ministère comme tous les autres. Si la dame venait à renoncer à ce fond commun ( et je sais qu’elle en est capable car ce ne sont pas ces petits sous qui la fait vivre) est ce que les autres fonctionnaires du ministère des finances suivront son exemple ?
      2. Tout le monde dit que le problème du Burkina est sa Justice que les uns et les autres trouvent pas claire. Pour moi c’est une solution de rendre les juges indépendants en les octroyant un salaire décent. C’est pas une mauvaise chose que de rendre nos magistrats les mieux payés. Seulement le gouvernement doit leur exiger de mériter ces très gros salaires.
      3. L’argent de ces fonds communs ne rendra personne heureux dans ce pays ; même pas ceux qui en bénéficient. La solution est que le gouvernement réduisent les taxes et impôts des entreprises et des commerçants pour booster la création d’emplois. Le fond commun des agents du ministère des Finances est financé par l’argent des pénalités imposées à une certaine catégorie de contribuables. Je propose que le Gouvernement annule (pas supprimer) les pénalités en 2018. Que La cagnotte des pénalités au lieu d’etre Distribuée aux agents du MF soit re-investi dans la création des emplois.

    • Le 24 mars 2018 à 19:57, par Souley En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      C est vraiment dommage pour mon pays, le développement n’est pas pour demain. Toute cette pression fiscale pour rien .

    • Le 24 mars 2018 à 20:31, par Bori bana En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Mitoyen, les enseignants n’avaient nullement besoin de votre soutien pour l’éclat de leur grève car ils étaient tous déterminés. Votre soutien était plutôt hypocrite. puisse que vous redoutiez la déclaration du président du Faso sur la remise en cause de vos sois disant-acquis par la remise a plat des rémunérations. Votre soutien tendait à dire, revendiquez le votre car c’est ainsi que ça marche. Pourtant vous saviez qu’à la suite des Magistrats vous vous êtes aussi acharné par gourmandise et égoïsme sur le gâteau au point où il n’en reste plus rien pour les autres. Pour preuve avec ce fond commun qui fait 230 % du salaire d’un Cadre A, la masse salariale en a pris un coup.
      Tant que cette injustice ne sera pas corriger, malheureusement, il n’y aura pas de trêve sociale et de développement dans mon cher Faso.
      Thomas Sankara devrait se retourner et soupirer dans sa tombe.

    • Le 24 mars 2018 à 20:55, par Verité En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Cher Mitoyen, il faut etre réaliste avec toi meme. C’est la vérité qui te fait mal ou quoi ? Mais ne te presse pas, tu auras ta part ainsi que tes collègue de moindre effort qui cherche seulement à piller la population. Tout ceux qui prennent ces fonds du contribuable pour se partager en plus de leur salaire non pas peur de Dieu et vous serez récompensé pour cet acte ignoble sur terre. Que tu sois du MINEFID ou toute autre structure, commence à te préparer pour vivre comme les autres fonctionnaires car nous populations, on va se battre pour qu’il ait transparence sur cette affaire.

      Fonctionnaires des ministères sans fonds communs unissez vous pour l’assaut final contre ce fléau du siècle. Soutenons Mme Rosine pour qu’elle puisse assainir ce milieu de vampires. Il faut que le gouvernement et l’assemblée nationale mettent tout en oeuvre pour lutter farouchement contre l’accaparement des fonds du contribuable pour ces vampires décervelés.
      Mme Rosine, tu es vraiment béni ! Que le seigneur t’accompagne dans ta mission.

    • Le 25 mars 2018 à 01:17, par Coup en bas de la Ceinture En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      La Minifed a donne un coup en bas de la ceinture de nos financiers en les divulguant exactement ce qu’ ils gagnent. on appelle ca un coup en deca de la ceinture. Elle veut dechainer la colere des autres travailleurs sur nous. Je pense que les autres travailleurs ont compris le stratageme. Elle -meme qui parle-la, si on publie tout ce qu’ elle gagne des fonds communs-la, est-ce qu’ il n’ y aura pas un 31 octobre encore ? Je serais surpris si elle n’ empoche pas au moins un 400 millions par an de fonds communs. Et elle vient parler comme si le sucre ne fond pas dans sa bouche a elle. Dans les jours a venir, on va sortir tous les chiffres et bien d’ autres. Quand on a commence il faut terminer. Si elle a estime que le public doit savoir, alors-la, il n’ y a plus de secret, Mme la Minifed. Le public saura. Et tout, Alors, la, tout. On va s’ etriper sur la place publique et le public va se regaler. Du rififi en l’air. Les loups ne s’attaquent pas impuement entre eux. Tant qu’ on pouvait s’ entendre comme larrons en foire, chacun pouvait manger son gombo sans bruit. L’ argent n’ aime pas les bruits sonores. Maintenant que vous avez voulu nous vendre, tout va se savoir. C’est nous qui traitons les dossiers et on connait les abus dans toute l’administration, surtout les grands qui abusent des biens publics. On va donner les sommes et les pourcentages et vous verrez que les financiers ne sont que des petites victimes qu’ on veut offrir au public pour immoler. On ne va pas se laisser egorger facilement comme ca. On va mourir ensemble. Lefaso.net et Face Book, ca sera interessant dans la semaine a venir.

    • Le 25 mars 2018 à 13:01, par ouedraogo maro En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Nous attendons que les tous financiers publient tout ce qui est dérive de nos autorités.
      Sinon vous êtes complices et condamnables.Vous ne pouvez pas continuer à fermer les
      yeux sur des pratiques que vous regarder faire en contrepartie des FC.Plus de FC et que la transparence
      dans la gestion de la chose publique soit mise à nue.Mme le Ministre à fait sa part en nous prenant pour
      témoins.Si vous avez des reproches à faire, il est alors temps.

    • Le 25 mars 2018 à 15:08, par Foudejustice En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Si ce que vous dites est proche de la vérité je vous demande de vous montrer brave en publiant les données que vous vous vantez de détenir.

      Arrêtez de bluffer mon gars !

    • Le 26 mars 2018 à 06:58, par Gangobloh En réponse à : Plénière à l’Assemblé nationale : Le ministre de l’économie répond au député Ousséni Tamboura

      Elle , elle a plus ou moins dit ce qu’elle sait et ce qu’elle ressent ; elle a des pincements au cœur. Dites ce que vous vous savez et quel est votre sentiment ou vos sentiments. On ne voit pas le ventre du nageur mais on voit son dos. Elle a un échappatoire si ça venait à chauffer , mais nous sommes nombreux à périr si les charges dépassent les recettes, car il arrivera un jour où les contribuables nationaux et internationaux (aide internationale) seront à bout de souffle.

  • Le 24 mars 2018 à 17:16, par Mitoyen En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Financiers de tous bord unissez vous et dénoncez publiquement les avoirs de nos fossoyeurs en commençant par le MINEFID, PAN. PM et autres

  • Le 24 mars 2018 à 17:51, par Équité En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Monsieur ou Madame Mitoyen
    un peu de respect pour votre Ministre. En vous lisant on se rend compte que vous êtes un agent des impôts. Pourquoi insulter la bonne dame qui fait bien son travail ? Si vous avez des preuves des dérives financières des autorités montrez les, c’est preuve de patriotisme mais être au courant ou détenir les preuves de ces dérives et se taire est une complicité malsaine.

  • Le 24 mars 2018 à 17:52, par hum En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Mitoyen. Le débat devient intéressant : donnez nous le montant des primes de la santé au moins . Là un coeur sera net aussi.

  • Le 24 mars 2018 à 18:10, par CUCU En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    j’avoue que c’est la seule dame ministre qui mérite son portefeuille. elle est claire est stable et convaincante dans ses propos. félicitations a elle. quant au sujet portant sur le fond commun, personnellement je trouve cela absurde. je ne peux pas comprendre par exemple que l’etat perçoive près de 25% de salaire des miniers en IUTS ce qui vaux des milliards et c’est seulement quelques individus qui en profitent. je suis minier et cela me revolte que mon IUTS de plus de 400mil fcs serve a quelques bouffons et non aux honnêtes travailleurs de l’état et a la construction de ce pays.

    Merde alors ! au gouvernement actuel.

  • Le 24 mars 2018 à 18:43, par Moi En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Si ce machin de fond machin était éliminé, le pays s’en portera mieux.
    Chers compatriotes, il faut arrêter cette chose là.

  • Le 24 mars 2018 à 19:14, par Dr ouedraogo Alexandre (chirurgien) En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Mes salutations à tous,

    Moi je suis de la santé mais je n’ai jamais entendu parlé de fonds communs dans l’hôpital publique où j’exerce. Ici on parle plutôt de ristournes. Ces derniers sont tellement dérisoire !!!! Tenez vous bien, en tant que chirurgien j’ai droit à 45.000f de ristournes chaque 3 mois pour les soins prodigués ( soit 5 gardes couché/mois, 100-150 consultations/ mois, 15-20 interventions au bloc/mois...).Cela me fais 180.000fcfa par an très loin ses 6 millions chaque an pour le cadre des impôts ou du trésor.
    Alors si on me parle de fond commun que les agents de santé perçoivent, je me demande de quoi on parle.!!!!
    Mais très sincèrement, il faudra que notre président mouta mouta tape sur la table pour mettre fin à ce théâtre national sont le titre est : ’’mange et tais toi’’.

  • Le 24 mars 2018 à 20:02, par L’ Autre africain En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Du débat sur le fonds commun, je n’en piperais mot, tellement ce débat semble être l’arbre qui cache la forêt de ce gouvernement.
    Par contre, je m’étonne que devant toute une Assemblée Nationale, un ministre ose substantiellement dire qu’une banque peut sécuriser mieux les fonds publics que l’État lui-même, comme si la sécurité des banques ne dépendait du même État. Il semble avoir un délit d’initiés quelque part. Depuis que ce régime de banquiers ( PF, PM, PAN, Infrastructures, et j’en passe, tous banquiers) est aux affaires, j’ai l’impression qu’on ramène tout aux banques. Bancarisation intégrale des salaires, maintenant dépôt de fonds publics dans des banques, volonté de confier le recouvrement des impôts au privé. Si c’est pas pirater un système de l’intérieur, ça y ressemble fort bien.
    Et tenez vous bien, les ressources que l’État va mettre à la disposition du privé pour ces services, s’il mettait le tiers voire la moitié à la disposition du public, il ferait mieux.
    Enfin, je passais !

  • Le 24 mars 2018 à 20:40, par Bêta 2 En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Je pense que les uns et les autres abordent un domaine très sensible et il faut s’appreter à endurer les conséquences. Si l’Etat supprime les motivations des agents des finances, la note risque d’être plus salée. Bien que n’émargeant plus à ces fonds, je voudrais en toute humilité dire que je sais de quoi je parle.
    À bon entendeur salut.

  • Le 24 mars 2018 à 21:02, par Soumpak En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Mr Mitoyen (Citoyen Mythomane), vous qui traitez Mme le ministre de sotte, veuillez nous présenter votre CV ? Le parcours de Mme le ministre parle pour elle. Connaissez vous le loperamide cp ? Il pourrait vous aider à soulager votre diarrhée verbale. Car à force de manger ce qui n’est pas à vous, vous risquez de vous atrophier le cerveau. Quand vous parlez de primes d’agents de santé, soyez honnêtes en donnant des chiffres. N’insultez pas notre intelligence.

  • Le 24 mars 2018 à 21:37, par BRIMO En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Vraiment mon pays va mal. Demandez aux Tchadiens, ils vous diront les conséquences des revendications tous azimuts . Faisons attentions pour que cette affaire de fond commun ne nous fasse sombrer

  • Le 24 mars 2018 à 22:17, par Panga En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    LE GOUVERNEMENT RUSE AVEC LE PEUPLE, SON PLAN B (le dilatoire) NE MARCHERA PAS...

    Il faut d’abord retablir l’histoire du burkina qui n’a eu de cesse de se repeter. Le soulevement de 1966 et l’insurrection de 2014 sont l’oeuvre des citadins, qui sont instruits et eveillés. Cette frange de la population burkinabe, on le sait bien, est minoritaire mais decisive. Elle fait trembler tout pouvoir depuis l’independance. Maurice Yameogo et Blaise Compaoré ne diront pas le contraire. Les populations burkinabe ont des roles differents : le monde paysan installe le president et le monde citadin le defait quand il deraille. C’est ça la realité politique du burkina. Et c’est avec cette realité que le gouvernement est en train de ruser. Conscient de cela le pouvoir a toujour essayé de mettre ces 2 mondes en conflit à travers les tentatives de destabilisation des syndicats. Mais cela a toujours echoué. Les syndicalistes restent sereins.
    C’est au gouvernement, s’il veut une trêve sociale, d’appliquer tous les accords signés et se pencher sur toutes les revendications à venir au lieu de verser dans le dilatoire...
    Le dilatoire, c’est la mise à plat des salaires, la discussion parlementaire sur les fonds communs, il y’en aura bien d’autres, mais ça ne sert à rien d’autre que de deteriorer le climat social.
    Honnêtement, je prefère les FONDS COMMUNS legalement acquis à des fonds illicites sous formes de poucentage sur les marchés publiques ou fonds PPP. Propos de BASSOLMA BAZIE. MERCI POUR CETTE VISION CONTRAIRE A L’HYPOCRISIE D’UNE AUTORITE. VENDRE CES collaborateurs SUR LA PLACE PUBLIC

  • Le 24 mars 2018 à 22:22, par Akhenaton En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    La semaine passée, j’écrivais dans le forum de l’observateur et cela est paru dans le titre, ici au Faso, personne n’a fait vœu pauvreté. Et c’est bien vrai. Lorsque l’on voit ça, on peut bien comprendre finalement pourquoi tout le monde courre finalement derrière les sous. Qui a fait vœu de pauvreté ici au Faso ? Personne. Lorsque l’iniquité s’installe à tous les niveaux et surtout dans le traitement salarial chacun va attraper sa tête et chercher ses sous par tous les voix et moyens. Les ministres bénéficient de tous les avantages (logement, communication, etc.). Non seulement ils sont bien payés ils roulent dans des véhicules et carburant. On a beau nous plaindre rien ne change. Tout commence par la. On dit que le poisson pourri par la tête. Si la tête donne le tempo tout le monde va marcher sur ce pas. Ensuite, les députés, puis les magistrats. Finalement, les uns mangent les autres regardent. Qui est fou ou qui est bête pour travailler comme un âne soit disant que c’est le métier qui a fait ça. Dans une même fonction publique il y a plusieurs poids plusieurs mesures. Que voulez-vous. Personne n’a fait vœu de pauvreté. On parle de corruption, on parle de pourcentage, on parle de ci ça. Mais voilà. Tant que ce sera ainsi, benne, chacun va se débrouiller pour se servir et atteindre ses fins. "Il faut sauver le monde, tout le monde s’est sauvé...." Alors c’est mieux que chacun développé des stratégies pour s’enrichir personnellement. Grèves, corruption, détournement, à chacun son truc. Parce que personne n’a fait vœu de pauvreté ici au Faso. Pourquoi les uns doivent-ils manger pendant que les autres travaillent ? Il n’y a plus de dénominateur commun dans la fonction publique. Chaque catégorie professionnelle se réclamant est spécifique pour X ou y raison et demande des traitements spécieux. Mais voilà dans le pays mouta mouta ou certains mangent plus que d’autres...alors tant pis pour toi si tu ne grèves pas. Voilà. Ici au Faso, personne n’a fait vœu de pauvreté. Tant pis pour ceux qui ne vont pas lutter.

  • Le 24 mars 2018 à 23:03, par jeunedame seret En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Une responsable politico-économique de bon cœur !! Madame la ministre, vous et vos enseignés ou apprenants, vous êtes notre unique équipe de sauvetage.

  • Le 24 mars 2018 à 23:53, par Le togxida En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    On vous demande seulement d’augmenter les salaires des travailleurs, ce que vous êtes en train de nous démontrer ne nous intéresse pas. Quand vous avez augmenté l’argent des magistrats vous n’avez pas fait autant de démonstration, nous on demande notre part du gâteau.

    LES OSC qui ne sont pas embauchés par la fonction publique en ont eu pour eux, à chaque conférence de presse ils engrangent des millions, sans mêmes travailler et nous qui travaillons sans cesse ne peuvent avoir.

    A la présidence il y a des nouveaux salariés qui sont vachement bien payés en amenant seulement des délinquants rencontrer le président, et nous nous sommes sous le soleil et prenons beaucoup de risque pour rien.
    ON S’EN FOU PENDANT LA CAMPAGNE ET SURTOUT APRES INSURRECTION ON NOUS A DIT QU’ON ALLAIT PLUS SOUFFRIR, PARCE-QUE LE DIABLE N’EST PLUS LA, ET QU’ON ALLAIT MAINTENANT CONSOMMER DE L’ARGENT PROPRE ET NON DE L’ARGENT SALLE COMME PAR LE PASSE, VOILA QUE MAINTENANT ON VA MOURIR DE FAIM ET DE SOIF.
    VOUS NE POUVEZ PAS NOUS DIRE AUJOURD’HUI QUE VOUS NE POUVEZ PAS NOUS GERER

  • Le 25 mars 2018 à 01:00, par Luili En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Continuer seulement, enseignants et agents de santé aigris. On vous attend pour la correction de vos salaires. Vous allez voir. Bande d’aigris, si vos enfants étaient financiers est ce que vous alliez parler comme ça. Je suis fier de mon fils qui est financier. Vous aviez choisi ou être forcé d’aller où vous êtes par concours. Si on regarde bien vous qui parliez là vous avez échoués au concours de l’ENAREF. Aigris là.

  • Le 25 mars 2018 à 01:07, par Luili En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Au lieu critiquer les autres, vous avez eu un statut particulier (fonction publique hospitalière ) et les enseignants (augmentation des indemnités ). Mais qui a parlé ? Mon fils va lutter pour sauvegarder son f
    FC qui par ailleurs existe dans les autres de l’UEMOA comme l’a dit Mme le ministre. Le Burkina est parmi les derniers FC dans l’UEMOA. Bande d’aigris.

  • Le 25 mars 2018 à 01:15, par wara En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    les fonds communs sont une injustice qui doit cesser sans quoi le pays n ira nul part.

    • Le 25 mars 2018 à 09:12, par Aya En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

      Et pourtant les autres pays de l’UEMOA et hors UEMOA qui ont le fonds commun continuent d’avancer ! Prétextez le fonds commun pour expliquer l’échec de votre gestion du pouvoir d’État.
      Chez nous on dit qu’un chat qui ne vaut rien prétextera qu’une souris l’a mordu à la bouche.

  • Le 25 mars 2018 à 07:50, par Patinda En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Bonjour. Ces chiffres sont ceux officiels que maitrise la ministre. Les fonds détournés par ces mêmes agents, ceux encaissés du fait de la corruption... peuvent atteindre peut-être le double ou le triple de ces chiffres. Avec cela, on dit que le pays était bien gouverné sous Blaise et Co. Qu’ont-ils fait pour résoudre ce problème qui en est vraiment un. Rien. On nous a servi un silence complice, une forme de corruption passive, un grand mouta mouta pendant près de 30 ans. Et nous voila coincés. Avec ces rapaces du MINEFI, une solution n’est pas pour demain. Car ils sont prêts à tout bloquer pour continuer à boire et manger en oppulence pendant que leurs voisins croupissent dans la misère, du fait de leur gourmandise.

  • Le 25 mars 2018 à 10:46, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Mme la Ministre et Chère Soeur ! Tout ce que vous avez exposé et porté à la connaissance et des Députés et du peuple est juste et bien effarant. Pour ce coût, il y a vraiment de quoi se faire le tourni quand on est au lit pour se reposer. Il y a vraiment de quoi avoir des cauchemars quand on veut être un bon gérant. C’est la bonne connaissance des Comptabilités et de la Gestion qui l’exigent. Cependant, il y a lieu d’attirer votre humble attention sur le fait que vous n’êtes que la victime des "irresponsabilités" de vos devanciers d’une part, et d’autre part, de certains de vos collaborateurs qui, inconscients et se prenant pour des "Elites au top des choses", prennent des décisions qui ne vous facilitent pas les choses. En effet, si connu que tous les Secteurs socio-professionnels en général, à la fin de la Gestion du Régime déchu, avaient les mêmes problèmes liés à la dégradation du niveau de la vie de plus en plus précaire dans tout le pays. Tout le monde attendait des améliorations du Niveau de vie général par des efforts réalisés appuyés de partages équilibrés des richesses. Mais conscients que vous du M.P.P. aviez hérité plus de problèmes que de possibilités d’actions, tous les Corps professionnels avaient pris leurs maux en patience pour attendre jusqu’à ce que la bêtise des Magistrats ne soit commise. D’où le déclenchement tous azimuts des revendications. Et pour mieux faire, au lieu de réfléchir à l’erreur commise pour l’arrêter définitivement pour envisager des solutions globales, ils (dirigeants) s’enfoncèrent plus en engageant de concéder des "Statuts particuliers" à certains Corps en négligeant les autres avec des justifications non adéquates ; creusant davantage le fossé et renforçant les déséquilibres. Très rapidement, ils ont transformé cette situation en "difficultés structurelles" alors qu’elles ne devaient être que "conjoncturelles". Ceci n’a pour ce faire que pour conséquences que de braquer les "laissés pour compte" qui à juste titre, ne se laisseront pas conter les choses. Cette importance budgétaire y liée dont vous faite allusion n’est liée qu’à ces comportements irresponsables de certains des Techniciens (politiciens, conseillers et autres opportunistes côtoyant le P.F. etc.). 94 milliards, c’est bien trop. Mais si un frein n’est pas observé de cette bavure, nous craignons fort que vous n’en arrivez à plus de 200 milliards sous peu car les revendications se poursuivront. Contentez-vous de faire vos tâches Techniques et laisser ces politiques, omnibulés plus par le "mas-tu vu ou le One Man Show" que par "l’honnêteté Intellectuelle", la "bonne foi" et la "rigueur de la bonne Gestion". Personne ne vous en voudra. Bien au contraire car vous sortirez par la bonne porte. Tant pis pour ceux qui, espérant être félicités, se retrouveront rejetés et renvoyés un jour.

  • Le 25 mars 2018 à 11:10, par Le citoyen En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    A mon avis le gouvernement est entrain d’échouer. On peut pas demander à une population de 16 millions d’habitants de se sacrifier pour près de 170 000 fonctionnaires. Tout le monde n’est pas fonctionnaire au Burkina. Il y a le privé et aussi d’autres. .. J’ai comme l’impression que le gouvernement se focalise seulement sur les 170 000. On peut pas demander aux gens de payer les impôts et taxes pour que seulement d’autres se partagent comme fonds communs et augmenter les salaires des fonctionnaires sans investissement pour le développement du pays. Je suis pas d’accord pour la suppression du fond commun mais je pense qu’on doit être plus raisonnable la dessus. Une prime de bilan et des bonus éventuellement à la fin de chaque année en fonction des objectifs fixés. On peut pas se permettre de partager l’argent du contribuable de cette manière. A cette allure ça sera un chaos total.

  • Le 25 mars 2018 à 11:48, par FASO En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Madame le Ministre vous êtes très compétente et très vertueuse ! Les insatiables et autres partisans de la médiocrité du MINEFID vont vous combattre.

    J’admire vos talents et votre professionnalisme ; du courage, agissez avec méthode( chaque chose en son temps) ; step by step

    • Le 25 mars 2018 à 19:39, par ni chaud ni froid En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

      Elle a cherché a émotionné, son objectif est atteint. Réfléchissez un peu avec votre tete.
      Tout ce qu’elle dit vous prenez cela comme de l’argent comptant sans un minimun de discernement. Quelle est sa visée ?
      Dans une République qui peut dire qu’il est plus puissant que l’Etat lui-meme ? N’est-ce pas elle-meme qui signe les mandats de deblocage du FC ? Elle meme elle émarge au FC non ? pourquoi elle (oiseau rare) percoit le meme salaire que quand elle était dans institution internationale ?
      Si elle trouve que c’est injuste elle n’a qu’a supprimer et on va gagner en temps au lieu de pourir l’atmosphère des honnetes citoyens.
      D’aucuns pensent que les agents sont assis et que les contribuables viennent de leur gré payer. Suppression = plus de prévisions, ceux qui iront volontairement Dieu merci.Les agents vont se contenter d’encaisser et éviter de se faire maudire ou insulter par les contribuables et on verra ce qui va se passer. Est ce que toi qui a la grande guelle tu paye impots en souriant ?
      Quittons dans ça parceque tous fonctionnaires c’est le meme employeur qui est l’Etat.
      Si tu estime que ya injustice faut te plaindre avec l’Etat, le financier est un employé de l’Etat comme toi donc arrete de vociférer.
      C’est pas le financier qui a signé les textes qui régissent FC.
      Faut éviter de figer le revenu de l’agent de recouvrement,ça marche actuellement parcequ’il sait qu’il a quelque chose après et lui meme il s’implique entièrement. Au cas contraire meme si l’Etat lui donne 1 millions il n’aura pas les résultats actuels puisque meme sans effort il sait qu’il va toucher son salaire a la fin du mois.C’est pareil si on disait à l’enseignant que s’il atteint un taux de 80% au bepc ou au bac, il aura une prime de 300 000 vous allez voir que beaucoup de chose allaient changer parce que ce dernier allait avoir plus de regard envers meme les "nullards" en classe.
      Pour finir le politicien a ses visées que le citoyen lamda ignore.

  • Le 25 mars 2018 à 12:56, par Sidnaba En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Je m’indigne devant cette situation injuste de fond commun perçu par une minorité de Burkinabés qui ne paie quasiment même pas d’impôts. C est vraiment grave. Et aucune structure ni syndicat ne s indigné. Nous les paysans et commerçants qui payons l impôt pour que l’État améliore notre condition de vie, devint marcher sur Kosyam et l ’AN du Burkina pour exiger justice. Pourquoi l’ASCE/LC qui est stricte à mettre de pauvres femmes en prison ne dit rien devant des vols organisée de 55 milliards chaque année ? C est incroyable et minable pour toutes ces autorités. A bas l enrichissement illicite au dos du peuple.

  • Le 25 mars 2018 à 15:00, par Le juste En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Rock pardon.Rock pardon mille fois.Il faut tout faire pour que les Bassolma Bazié puissent participer au dialogue social sur la remise à plat des salaires. En fait c’est juste amené tous les partenaires de l’État à participer aux débats. Sinon je suis convaincu que notre pays ne peut pas continuer avec des inégalités pareilles. C’est le tournant le plus décisif de l’Administration burkinabè. Rock quelle que soit la situation, si votre volonté est de réparer l’injustice entre les fonctionnaires vous sortirez gagnant. C’est la loi de Dieu.

  • Le 25 mars 2018 à 15:04, par warzat En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    C’est en cherchant à comprendre le combat acharné de certains ’’travailleurs’’ de ce ministère contre leur ministre que très tôt j’ai compris que cette Dame faisait correctement son job. Nul n’est prophète chez lui et cela s’est prouvé par la suite quand des voix autorisées d’ailleurs, ont qualifié cette Dame de meilleur ministre des finances de notre sous région. Ce qui m’a permis d’éliminer l’argumentaire d’incompétence de ces pourfendeurs. Mme ; je vous demande de bancariser les versements en liquides et tout ce qui peut se faire avec la banque sans passer par les longues queues de vos services. Bon courage à vous.

  • Le 25 mars 2018 à 15:15, par Sans rancune En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Dame ministre des finances ressemble à ce chef de famille qui au lieu de résoudre sérieusement ces problèmes familiaux, s’en coquine avec des étrangers ; et du même coup jette aux loups sa femme et ses enfants. Meilleure ministre africain des finances en 2017 par l’API ; quoi qu’avec ces journaux, c’est toujours une question de lobbying et de relations. Ici, c’est l’arbre qui cache la forêt tout simplement. Ces fonctionnaires de Bretton Woods et autres en costume noir et munis de mallettes en cuir ont toujours causé le retard de la croissance en Afrique. Depuis plus de 50 ans, ils sont experts en ceci et/ou en cela ; sont toujours entre deux avions ; dorment dans des hôtels 5 étoiles. Nous nous sommes toujours au village. Le jour où ce pays sombrera, il prendront un billet d’avion, leurs mallettes et s’en iront à l’international encore.
    Celui qui n’a pas vécu et suivi l’insurrection ou qui l’a suivi à travers CNN, F24, ... ne connait rien du Burkina.
    Madame la ministre, vous êtes une spécialiste en cogné les têtes des gens.

  • Le 25 mars 2018 à 19:49, par Un fils de Solenzo En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Je pense que nous devons faire une pétition pour la suppression pure et net des fonds communs. Il ya un grand problème dans ce pays : à voir de façon profonde c’est que les agents du MF ne paient plus d’impots sur leur salaires puisque le fond commun vient combler “ce trou” que les iuts creusent dans leurs salaires. Le problème est que les agents du MF impose les pénalités à d’autres Burkinabé pour les raisons suivantes.
    - absence de déclaration fiscale ou encore déclaration faite en retard.
    - défaut de paiement de ses impôts ou encore paiement en retard.
    pendsnt ce temps vous trouvez moyens de contourner le fisc en vous offrant du FC sous le sang de ceux que vous pénalisez. Je propose qu’un bon député du mpeuple propose une loi qui doit annulera les pénalités ou spécifiera la destination des pénalités (de présence vers la modernisation de notre tissu économique, ou vers la création d’emplois). Si notre PAN lit mon post, qu’il révise la loi qui règlemente les pénalités et leur usage.

  • Le 25 mars 2018 à 23:30, par no comment En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    voyez vous chers financiers ou fiscalistes ou je ne sais je encore, quand vous défendez le FC soyez convaincants et mesurer la qualité des propos avancés. j’ose croire que le niveau d’instruction de ceux qui ne réagissent pas est acceptable, sinon pour ce qui m’a été laissé de lire..vraiment, cela laisse à désirer. j’ai du respect pour certains de nos braves financiers qui s’évertuent à trouver des stratégies de recouvrement pour la santé financière du pays. mais seulement, nous sommes au pays et on se connait. quand on dit que le pays compte 21 fonds communs, il faut qu’on nous dise qui gagne combien et à quelle fréquence. qu’elle est l’utilité de ces fonds si pour des raisons de motivations de recouvrement, le pays a toujours des problèmes y relatifs. les uns vivent et les autres survivent. franchement les écarts sont énormes. il suffit de voir le niveau de vie que ces derniers mènent au regard des avantages que les autres n’en n’ont pas.si la motivation doit largement dépasser le salaire, je me pose sérieusement la question de la durabilité de ce fameux FC. voilà un problème qui est posé et il faut réellement le résoudre sinon nous fonçons tout droit vers le chaos.

  • Le 26 mars 2018 à 07:45, par HONORABLE En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    avec 55 milliards par an en 10 ans on aura des centres de santé ultra équipé dans tous les chefs lieux de région non d’être jaloux des avantages des uns et des autres il faut se parler œil dans œil dans ce pays tout burkinabé petit ou grand est important cette politique de fonds commun est une exclusion qui ne dit pas son nom. vivement que l’Etat dimunu ces fonds communs et investisons dans les secteurs de développement pour la nation

  • Le 26 mars 2018 à 08:45, par HUG En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Le masque est tombé. Le vendredi 23 mars 2018 matin, j’ai intervenu sur l’écrit de Tahirou Barry. J’ai dit qu’avec l’arrivé du MPP au pouvoir il y a certains fonctionnaires qui percent chaque jour des trous sur leur ceinture tandis que d’autres n’arrivaient pas les porter tellement il sont pris du poids. oui, j’avais raison. Au journal de 20 heures du même jour le masque était tombé, le ministre des finances a donné des chiffres qui font froid au dos. Un agent de catégorie A du ministère des finances gagnent 6 millions de fcfa.de fonds communs par an hormis son salaire mensuel tandis un agent de catégorie E (chauffeur....) gagent 4 millions de franc CFA. Hormis son salaire mensuel. Ah mon pays,c’est grave. Pour un pays pauvre qui a toujours des déficits budgétaires on gaspille l’argent de la sorte. Le ministre disait qu’en 2016 les fonds communs s’élévait à 26 milliards de franc CFA tandis que la masse salariale était de 23 milliards et quelque millions. Ah mon pays, on chante toujours que la masse salariale du Burkina Faso avoisine les 53% alors que l’UEMOA recommande 35 %. Mais a qui la faute ? La faute revient au pouvoir du MPP qui a lié un pacte avec les syndicats des finances. A la signature du protocole d’accord avec ce syndicat le ministre de la fonction publique de l’époque avait dit que rien ne sera dit sur ce protocole (secret ). Continuez à donner des avantages faramineux à certains corps. Que les autres syndicats se reuiniront, vous allez trembler. Quant à la ministre des finances elle est aussi responsable car quand on est contre quelque chose on démissionne. QUEL GOUVERNEMENT ON A. Trop d’injustice créé des révoltes. La population que vous tenter de monter contre les financiers ne passera, vous leur avez donné des avantages faramineux, donc il faut assumer.

  • Le 26 mars 2018 à 09:12, par HUG En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    A débats de presse de la RTB du dimanche 25 mars 2018, un journaliste a dit ceux qui bénéficient des fonds communs sont compris entre 800 et 830. Lorsqu’on fait une extrapolation, il ressort qu’ au Burkina Faso, le nombre des fonctionnaire avoisine les 160.000. C’est inadmissible qu’un groupuscule s’accapare des ressources, vit à l’aise tandis que les autres vivotent. Quel est l’acte qui a autorisé ces 21 fonds communs ? EST ce décret ; est ce un arrêté, est ce lois. Dans quel pays sommes nous. héi MPP et accolytes, héi MPP et acolytes , hié MPPet accolytes le pacte qui vous lie avec les syndicats des finances n’est pas juste,il faut vous ressaisir . Vous a copié le colonisateur (FRANCE) mais malheureusement en France, il n’existe pas de fonds commun e
    semblable à ceux en vigueur dans mon BF .Le président Gabonais a corrigé ces injustices dans son pays lors de son arrivé au pouvoir. Vous (MPP et acolytes)par contre avez accentuez les injustices. Non, ce n’est pas juste, normal, explicable, rationnel. Mais un adage dit qu’il n’est tard pour bien faire. Le salut du MPP et de ses acolytes viendra de là

    • Le 26 mars 2018 à 22:04, par soul En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

      bsoir mon frère .Juste vous inviter avec toute la courtoisie qui sied à relire ou à bien écouter les propos de mme le ministre lors de son passage à l’assemblée nationale. il ressort de ses propos que le fond commun existe au ministère des finances au B.Faso depuis 1971 ( même sous la révolution de SANKARA) .Donc c’est pas le MPP .salut

  • Le 26 mars 2018 à 09:32, par Olivier En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Vraiment moi je suis decu de cette seance
    56 deputé presents et on me fait comprendre que le sujet est important Mon oeil. En Principe au bf 45 deputé suffisaient pour gerer l’assemblee nationale. Ou est passee la majorite des deputés ou sont ils des beneficiaires des FC ? En pareille situation le ministre devrait reporter la seance !
    Tot ou tard la question du nombre de deputé ou de l’utilite de l’assemblee viendra sur la table. Dan’s tous les cas les FC et L’ AN meme parail donc les deputé sont mal places pour appreciate les FC .

  • Le 26 mars 2018 à 09:50, par Le neutre En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Il y a 21 fonds communs au Burkina dans plus de 10 ministères et institutions

    Le ministre révèle qu’il y a 21 fonds communs au Burkina, tous encadrés par des décrets. Au départ, c’était pour motiver les travailleurs. Mais finalement, on se rend compte que le fonds commun dépasse même le salaire des agents.

    Au ministère de l’économie, il y en a 4. Les douanes, le trésor, les impôts et autres assimilés.

    C’est assez clair, les agents du ministère des finances n’ont rien à cacher et lutteront jusqu’au dernier souffle car le fonds commun est légal pour eux et existe chez leurs collègues du reste monde. En plus, madame la ministre à omis volontairement de dire qu’elle a utilisé pour son parent(Yonaba qui a repris le cycle A de l’Enref et grand ami de Lucien Bembamba) pour fabriquer un torchon appelé plan stratégique du MINEFID en vue de supprimer le contrôle financier et privatiser les impôts dont elle pourrait être actionnaire à la fin de son mandat. C’est l’objet de la grève annoncée et non un problème lié à un fond quelqueconque. Pour le reste, chacun peut écrire et raconter sa vie

  • Le 26 mars 2018 à 10:32, par courage En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Vite pour la remise à plat des salaires afin de corriger l’injustice dans le traitement des agents de la fonction publique.

    A DIPLÔME ÉGAL, SALAIRE ÉGAL point barre !

  • Le 26 mars 2018 à 10:49, par Patarbtaalé En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Toutes ces choses vont amener les gens à se révolter un jour. à défaut de supprimer le FC, il faudrait ramener le FC à hauteur de 10% du montant actuel par individu (exemple montant de 500.000 F par mois à ramener à 100.000 F par mois), et en ce qui concerne les autres fonctionnaires du public qui n’en bénéficie pas, les permettre de disposer de 100.000 F par semestre. Maintenant, pour les travailleurs du privée à défaut de supprimer l’IUTS, revoir d’avantage le taux à la baisse avec base de départ 80.000 F.

    Toutefois, si cela s’avère encore compliqué, supprimer tous ce qui est FC et refaire une nouvelle grille salariale qui va permettre à l’ensemble des corps de trouver leur compte.

  • Le 26 mars 2018 à 12:36, par warrior En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Le pays est en danger au regard de ce qui se lit sur la toile.Il y’a de l’injustice quelque part et il faut travailler à reduire les inégalités.Malheureusement dans ce pays chacun ne voit que son corps et les avantages y rélatifs. Chaque fonctionnaire que nous sommes personne ne peut à 100% dire que son enfant fera le meme travail que lui meme fait actuellement.
    L’enfant d’un bénéficiaire de FC d’aujourdhui sera un travailleur d’un autre ministère demain et vice versa.A ce que je sache aucun travailleur ne travaille pour lui meme car tous les ministères sont créés par l’Etat pour atteindre les buts qu’ils s’est assignés dans le cadre de sa politique. Pour ainsi dire chaque travailleur travaille pour l’Etat qui l’a récruté et en retour récoit de lui un traitement. Les FC ont une histoire, il appartient donc à l’Etat d’évaluer la nécessiter de la répétition de cette histoire au regard du moment. L’enseignant enseigne les enfants de tous les fonctionnaires y compris ses propres enfants et les enfants des bénéficiaires des FC ; l’agent de santé traite et soigne toute la population y compris lui meme ses parents et les parents des bénéficiaires des FC ; les bénéficiaires des FC mobilisent les ressources pour les besoins de l’etat y compris le traitement salarial des fonctionnaires y compris leurs propres salaires. Dites moi en quoi et comment chaque travailleur peut il pretendre que son travail est au dessus de celui de l’autre et que son travail est plus important que celui de l’autre. Tout travailleur contribue à l’atteinte des objectifs que l’Etat s’est assigné ; il appartient à l’Etat de prendre ses responsabilités. Celui tire fusil est employé de l’Etat ; celui qui tient la craie est employé de l’Etat ; celui qui rend justice l’est également, alors d’où vient cette inéquité. Force reste à l’Etat de réparer cette injustice sans mettre dos à dos les travailleurs entre eux et les travailleurs et les autres secteurs. Alors, Gouvernement prend tes responsabilités

  • Le 26 mars 2018 à 13:18, par RIMBILA En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Le journaliste n’a pas donné tous les éléments du passage de Rosine à l’hémicycle, notamment les 55 milliards de FC au MINEFID en 2017 ainsi que sa répartition qui donne 6 000 000 CFA par an pour les cadres A et 4 500 000 CFA l’an pour les E (Chauffeur, vigile ; magasinier, etc). Est-ce par omission ou pour juste éviter de donner du tournis au internautes ?

  • Le 28 mars 2018 à 10:16, par Deuxieme Yamyélé En réponse à : Budget national : Les revendications salariales coûtent plus de 94 milliards en 2018

    Ce que je ne comprends pas, ce sont les gesticulations inutiles de Rosine Si nous regardons les statistiques, c’est lorsqu’elle est devenue ministre que le montant du fonds commun a pratiquement doublé. Est-ce que ce sont les financiers qui se sont donnés eux-mêmes ces montants ou bien ils l’ont obtenu suite à la signature d’un arrêté par ladite ministre ? Réponse= c’est Rosine qui a signé un arrêté leur octroyant ces montants.
    Aussi, ceux qui estiment que les montants sont excessivement élevés, ils se trompent. C’est dans ce sens qu’un responsable syndical des magistrats disait que ce ne sont pas les magistrats qui sont très bien payés mais que ce sont les autres qui sont mal payés. Je pense que les agents et cadres supérieurs ont droit à un minimum de confort. Avec ce qu’ils gagnent ; ils n’osent même pas avoir un climatiseur dans ces périodes de canicules et ils sont perpétuellement endettés. Au lieu de lutter pour qu’on améliore leur situation, certains veulent qu’on diminue les avoirs de financiers, qu’on remette en cause les avantages déjà acquis. Cela sera très difficile. D’ailleurs c’est sur la base du principe des avantages déjà acquis que les oiseaux rares du gouvernement (dont fait partie Rosine) ont conservé comme salaires, les millions qu’ils avaient dans les organismes internationaux. Rosine n’entame pas un combat dont tu sais que tu vas perdre. Tu l’avais fait et le résultat a été le doublement du montant du FC. Evites l’amateurisme

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