La fête du 8 mars a été célébrée en différé, ce jeudi, par l’association des femmes de la recherche scientifique du Burkina. Deux conférences ont été tenues à cette occasion pour permettre aux femmes de mieux s’émouvoir et s’émanciper dans la société, dans leur famille et dans leur vie. En effet, la première conférence dont le thème a porté sur : « Le leadership, outil de valorisation des capacités personnelles des hommes et des femmes » avait pour objectif de cultiver en la femme un esprit de leader, de booster sa capacité à influencer les gens de son entourage afin de la conduire à la persévérance. « Ma mission, c’est d’allumer la petite flamme et le reste c’est à chacun d’entretenir sa flamme pour l’utiliser ou pour l’éteindre » a laissé entendre Philippe Diendéré, le premier conférencier. Pour lui, il est nécessaire de définir son identité pour éviter de passer tout le temps à servir des objectifs sans avoir satisfaction. Philippe Diendéré a donc invité les femmes à avoir un plan de vie qui leur permettra d’avoir une vision nette sur leur vie future.

Marie Thérèse Somé Vice présidente de l’AFRSB

La deuxième conférence portait sur l’amélioration des relations parent-adolescents dans les familles. Cette partie de la journée a été animée par Poussi Sawadogo. Les femmes de l’association ont également appris comment entretenir des relations saines dans leur famille afin de promouvoir le bien-être des enfants.

Cette initiative a été bien appréciée des femmes de l’AFRS. « C’est une bonne chose. Je crois que pour pouvoir gouverner il faut avoir la capacité sinon nous reviendrons au même niveau. Cette formation vient nous rappeler qu’au-delà du diplôme, nous avons un rôle personnel à jouer pour être capable d’occuper une certaine position sociale », a affirmé Jocelyne Vokouma, membre de l’AFRSB. Le parrain de cette cérémonie ne dira pas le contraire. « Je pense que c’est une bonne initiative » a-t-il déclaré. Cependant, il a saisi cette occasion pour rappeler aux femmes de toujours tenir ces genres de rencontre afin de contribuer à l’amélioration de la participation de la femm à tous les niveaux de la vie. « Il ne faut pas que cette initiative soit focalisée sur la commémoration du 8 mars. Il faut qu’elle soit renouvelée pour montrer qu’avec l’accroissement de l’effectif féminin au niveau de la recherche scientifique, cela apporte quelque chose de nouveau » suggéré le Dr Roger Nébié, Délégué général du Centre national de la recherche scientifique et technologique, par ailleurs parrain de la cérémonie.

Quelques participantes à la conférence

L’association des femmes de la recherche scientifique du Burkina a pour ambition principale de promouvoir l’épanouissement de la femme en tant que femme du monde de la recherche. Elle aspire également à permettre aux femmes de s’impliquer et s’intégrer dans la vie économique du Burkina Faso et faire évoluer la tradition pour le bien être de la famille. « La femme est un peu la garante de la tradition, il faut donc qu’elle apprenne à faire évoluer la tradition », a laissé entendre Marie Thérèse Somé, Vice-présidente de l’association.

Milaine Tiendrebeogo (stagiaire)
Le Faso.net