LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

Publié le mardi 20 mars 2018 à 23h52min

PARTAGER :                          
Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

68 grèves et sit-in enregistrés au cours de 2017, selon une étude de l’institut Free Afrik, dévoilée au cours d’un panel le 12 janvier 2018 à Ouagadougou. Pour donner une vue de la situation, le directeur de Free Afrik, Dr Ra-Sablga Ouédraogo, avait noté que « il est de plus en plus rentable de faire des grèves au Burkina ». Cette caricature montre bien que la réforme du système de rémunérations des agents publics, n’est pas une option, elle s’impose à tous. Et tous semblent unanimes sur la question. Seulement, la principale préoccupation est celle de savoir comment aboutir à cet idéal, qui va instaurer (rétablir) la justice sociale.

Certains syndicats de la fonction seraient favorables à une réforme par le rehaussement des salaires les plus bas de la fonction publique. Cette solution entraînerait une augmentation de la masse salariale qui justifie la conférence des salaires en débat aujourd’hui. De l’autre côté…, l’on estime également que le gouvernement travaille à mettre l’opinion publique sur le dos des syndicats. Une situation qui montre bien à quel point, cette ‘’page historique’’ qui vient de s’ouvrir requiert la bonne foi et l’esprit de courage de part et d’autre. Cela implique que le débat, dans le moindre détail, soit posé, devant tout le monde. Sans tabou.

Selon des informations, les responsables des syndicats de la Coordination des syndicats de la Fonction Publique ont tenu, le 15 mars 2018 à Ouagadougou, une rencontre afin de dégager une position sur le projet de réforme du système de rémunération des agents publics. Et à en croire des sources internes, les syndicats ne sont pas favorables à une participation à la conférence générale dans son format actuel. C’est-à-dire celle qui regroupe, en plus des syndicats, l’ensemble des forces-vives de la nation. Cependant, poursuivent les mêmes sources, il a été dégagé deux conditions à respecter par le gouvernement, si les syndicats venaient à se décider à prendre part à la conférence générale. Ce sont le « respect des droits acquis » et « l’augmentation sensible des rémunérations des agents publics en liaison avec les conditions de travail et l’augmentation du coût de la vie ».

Pour comprendre l’enjeu du ‘’principe’’ de « respect des droits acquis » soulevé par certains dans cette réforme, nous avons approché un spécialiste et observateur de la vie publique burkinabè. Celui-ci fait observer d’entrée de jeu qu’il fallait plus ou moins s’attendre à cet argument de la part d’une des parties, en l’occurrence les syndicats. Mais, poursuit l’interlocuteur, il faut analyser, de façon plus approfondie, les points soulevés par les syndicats.

Ainsi, sur « les droits acquis », l’interlocuteur s’appuie sur les propos de Gaston Jèze (professeur de droit public français, président de l’Institut de droit international, fondateur et directeur de la Revue de science et de législation financière) qui stipulent que les « Avantages attachés par les lois et règlements à une fonction publique. Exemples, pouvoir de réclamer un certain traitement, des avantages pécuniaires, des avantages honorifiques. Incontestablement, ces pouvoirs sont des statuts légaux, réglementaires. Le législateur peut donc les modifier pour l’avenir, il peut augmenter ou réduire les tarifs, les avantages ; il peut même les supprimer complètement ; désormais, les agents publics investis de ce statut ne pourront plus réclamer que des avantages réduits ou ne pourront plus les réclamer du tout. Les avantages sont ceux prévus par la loi en vigueur. Mais la loi, le règlement ne peuvent pas régulièrement décider que les nouveaux tarifs réduits s’appliquent à partir d’une époque antérieure à la promulgation de la loi ou du règlement. D’une manière plus générale, le pouvoir d’organiser les services publics et de régler le statut des fonctionnaires ne peut être exercé que pour le présent et pour l’avenir. Il ne peut modifier, pour une période de temps déjà écoulée, l’état de toute une catégorie de fonctionnaires et changer rétroactivement leur cursus honorum et leur caractère. On ne réglemente pas pour le passé ».

Pour le spécialiste, de cette théorie (suscitée) résulte un principe général du droit administratif, qui a plusieurs fois été confirmé par le Conseil d’Etat français et suivant lequel, « nul n’a de droits acquis au maintien de dispositions règlementaires ». Mieux, ajoute le spécialiste, ce principe a même trouvé application au Burkina Faso (Haute-Volta) avec ce que les voltaïques ont appelé la « garangose » et le salaire différentiel sous le CNR (Conseil national de la révolution).

En ce qui concerne « l’augmentation sensible des rémunérations des agents publics en liaison avec les conditions de travail et l’augmentation du coût de la vie », notre source s’interroge sur cette position au regard des indicateurs financiers du Burkina Faso.

« Deux hypothèses ont dû déterminer les syndicats dans leur analyse. La première hypothèse pourrait être qu’ils ne croient pas aux chiffres donnés par le gouvernement. Les capacités de nos finances publiques permettraient, pour eux, l’amélioration continue des conditions des travailleurs qui devrait se matérialiser par des augmentations sensibles de salaire. La validité d’une telle hypothèse commande qu’ils apportent les éléments d’analyse, susceptibles de justifier l’augmentation des salaires des fonctionnaires. La seconde hypothèse pourrait être l’égoïsme des syndicats qui ne penseraient qu’aux seuls intérêts de leurs corporations. C’est la solution du chacun pour soi relayée dans les réseaux sociaux. Chaque composante de la nation n’a qu’à se battre pour trouver les solutions à ses problèmes. On s’en fou, comme dirait l’autre, du contrat social, pourvu que nous trouvions notre compte. Au regard de la dangerosité d’une telle philosophie, il est préférable que ce ne soit pas cette solution qui motive les syndicats à brandir la menace de la lutte pour défendre vaille que vaille leurs intérêts », a développé le spécialiste dans un ton de plaidoyer auprès des syndicats. Car estime-t-il, le Burkina Faso que les Burkinabè doivent construire n’est ni celui du président du Faso, ni celui du gouvernement encore moins de quelques citoyens, pris isolement.

« L’avenir de notre nation se joue aujourd’hui et aucun patriote ne doit refuser la porte du dialogue pour les seuls motifs des intérêts privés et de corporation », a émis notre consultant, appelant les parties à placer au-dessus de toutes considérations, l’intérêt supérieur du pays, pour les générations présentes et futures. D’où son appel à tout le monde autour de la table du dialogue pour des solutions à cette préoccupation cruciale à laquelle fait face le pays.

Les parties pourront-elles se surpasser pour jouer uniquement dans l’intérêt supérieur de la nation ? En tous les cas, c’est le devenir du Burkina Faso qui ainsi posé en débats.

OL
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 21 mars 2018 à 00:16, par Bob le justifier En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    j’ai jamais eu foi en l’élite africaine encore moins burkinabè pour son souci du sacrifice pour le faible, le peuple. beaucoup d’exemple existent. quand il est politicien il prétend défendre les intérêts du peuple alors qu’il se fait payer disproportionnellement par rapport au niveau de vie du citoyen lamda exemple les députés. quand il est de la société civile c’est la même chose il parle du peuple, de démocratie en voyageant de pays en pays et en se faisant payer astroniquement par les ONG. mon vœu le plus cher est que j’ai tord à la fin du processus de nivellement des salaires des fonctionnaires, que chaque fonctionnaire se sente rétabli dans une forme de justice dans le traitement salarial avec les autres burkinabè.

  • Le 21 mars 2018 à 02:32, par  !!! En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    il faut que leq syndicats acceptent de jouer à la transparence.pourquoi refuser d’allerä la table denégociations ?. Je comence à etre déçue d’eux.

    • Le 21 mars 2018 à 12:00, par OUEDRAOGO ALEXIS En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

      Mon ami ne soit pas déçu, tous les syndicalistes honnêtes et soucieux de l’avenir de ce pays fera une analyse complète et totale et en fin, faire une propose de sortir de crise. c’est cela la responsabilité syndicale. Ce que le gouvernement propose n’est pas une sortie de crise mais plutôt mettre le peuple sur le dos des syndicalistes. Le syndicat n’a jamais refusé d’y participer mais il demande au gouvernement de revoit le contenu du format actuel avec des proposes concrétés de discussion à l’appuis. Merci mon camarade.

  • Le 21 mars 2018 à 06:02, par AD En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    Les fo’ctionnaores doivent accepter le déat public et sirtout le fait qu"o’ peut revoir certains salaires à la baisse.

  • Le 21 mars 2018 à 07:45, par leprospère En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    BELLE REFLEXION DU DR. PUISSE LA SAGESSE ET L’AMOUR DU PROCHAIN ET DE LA NATION GUIDER LES DEUX PARTIES POUR UN BURKINA PROSPERE ET PAISIBLE !

  • Le 21 mars 2018 à 08:07, par L’insurgé En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    Il faut nos chers syndicats quittent dans leur affaire de droits acquis pour être objectifs. Le problème avec cette reforme et qu’aucun burkinabè, travailleur de la fonction publiqie ne veut céder un peut de ses privilège, chacun veut parler des autres et s’asseoir sur les siens. Avec cet esprit on ne pourra jamais s’en sortir dans ce pays, c’est bien dommage ainsi.

  • Le 21 mars 2018 à 08:14, par HUG En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    Tout dépendra de la bonne foi des syndicats mais surtout du gouvernement. Quand le gouvernement accordait des avantages colossaux à certains corps, il avait certainement des bonnes raisons de le faire même si ces bonnes raisons ne résistent pas à l’analyse. Dans les autres pays on valorise les diplômes, c’est à dire plus vous avez été recruté avec un diplôme supérieur, plus vous êtes bien rémunéré. En résumé, diplôme égal salaire égal. Mais dans mon Burkina Faso, ce n’est pas le cas. Le 15 mars lorsque le ministre de la fonction publique évoquait la question relative au nouveau système de rémunération au BF, il avait pris l’exemple des enseignants et des journalistes. Lorsqu’on analyse son point de vue, on le voit venir. Il avait tendance à dire que certains corps travaillent plus que d’autres. Cela est discutable car on n’a jamais mis en place une quelconque institution pour se pencher sur le travail abattu par l’ensemble des corps de la fonction publique. Donc sur quel base peut -on dire de manière déguisée que certains corps travaillent ou sont plus importants que d’autres. Non et non tous les corps de la fonction publique participent au développement du BURKINA FASO. Si les propos tenu par son Excellence lors de son discours du 31 décembre 2017 sur la question sont appliqués, le font social s’apaisera.

  • Le 21 mars 2018 à 09:08, par Ali En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    Un adage moaga dit que la viande chien mal cuite n’est pas le problème d’un musulman. C’est pour dire que les autorités coutumières et religieuses, les OSC, en somme tous les non salariés ne peuvent en aucun cas discuter objectivement de salaires. L’état est de mauvaise foi dans cette affaire. Il s’agit de mettre les travailleurs et les populations en conflit.

  • Le 21 mars 2018 à 09:18, par CI En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    Qui doit être concernés par cette remise a plat ? la réponse a cette question est fondamentale. est-ce uniquement le reste des fonctionnaire maintenue sous la bannière de la loi 081, ou tous ceux qui emmarge au budget de l’Etat ? La réponse a cette question déterminera la suite de cette action personne n’acceptera être le dindon de la Farce, si sacrifice pour développer la nation il doit y avoir, elle doit concerner tous le monde sans exception a commencer par le pouvoir exécutif, législatif, judiciaire, et même l’armée, bref tous ceux qui emmarge au budget de l’Etat. Sinon cet folklore est tout simplement mort née.

    • Le 21 mars 2018 à 10:27, par XAVI En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

      TOUT A FAIT D’ACCORD AVEC VOUS. QUI EST FOU ? DE PLUS LE SALAIRE A CARECTERE CONFIDICIEL. EN QUOI UNE OST OU UN RELIGIEUX OU ENCORE UN CHEF COUTUMIER VIENDRA POUR DISCUTER DE SALAIRE. JE DIS NON. IL YA CONTRAT DE TRVAIL ENTRE L’ETAT ET LES TRAVAILLEURS. SEULS CES DEUX ENTITES PEUVENT DISCUTER. POINT BAR.

      • Le 21 mars 2018 à 14:35, par La moderation En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

        Mon cher XAVI, je suis parfaitement d’accord avec toi qu’il y a "CONTRAT DE TRVAIL ENTRE L’ETAT ET LES TRAVAILLEURS" de la function publique d’ETAT. De ce qui precede, il est tout a fait normal que les discussions se fassent entre le TRAVAILLEUR et son employeur qui est l’ETAT.
        La ou je ne te suis pas du tout, c’est lorsque tu sembles dire que seul le GOUVERNEMENT peut etre le representant legal et legitime de ce grand ensemble qu’est l’ETAT. A mon avis le gouvernement, aussi bien que l’ensemble des differentes composante de la population, y compris les travailleurs de la fonction publique, font partie de ce grand ensemble impersonnel qu’est l’ETAT. Il est donc tout a fait normal que des representants des differentes composantes de l’ensemble ETAT-EMPLOYEUR, participent aux discussions avec « "les TRAVAILLEURS qu’il emploie sur la reforme du systeme de remuneration. Did-toi que le President du FASO, le PM, le PAN, les presidents de toutes les autres institutions et tous les membres du gouvernement" » font egalement partie des TRAVAILLEURS employes et remuneres par l’ETAT.
        Il n’est donc pas question que la Réforme du système de rémunérations des travailleurs employes et payes par l’ETAT soit le monopole des seuls TRAVAILLEURS employes et remumnere par le grand ensemble qu’est l’ETAT. Ces travailleurs employes et remuneres par l’ETAT ne peuvent pas s’entendre entre eux sur le dos de toutes les autres composantes du grand ensemble.

    • Le 21 mars 2018 à 11:07, par Attention En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

      Mon frère, il n’y a rien d’autre à ajouter à ce que tu as dit. Même une souris au Burkina Faso ne doit échapper à cette mesure. Sinon ils l’apprendront à leurs dépends comme ceux que nous avons chassés et qui ont fuit sans tapettes. On ne peut chasser un hérisson et prendre en ami un porc-épic et espérer être sauvé. .

  • Le 21 mars 2018 à 09:49, par djè En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    Belle réflexion et merci pour les informations. Je pense que le problème se trouve plus dans le camp des syndicats, il faut qu’ils acceptent d"abord d’aller à la table de négociations et ensuite de jouer à la carte de la bonne foi. C’est important que les syndicats comprennent que la décision d’aujourd’hui engage l’avenir de notre pays. Il ne faut pas se battre pour sa chapelle seulemznt, non, voyons et soyons moins égoïstes. Le principe des "droits acquis".est bien immuable, les syndicats ne doivent en aucun cas se focaliser sur ça. En plus, pourquoi ne veulent-ils pas un cadre qui regroupe l’ensemble des forces-vives de la nation ? C’est quand même curieux s’ils n’ont pas quelque chose à se reprocher. Dieu nous aide, Dieu aide le Burkina Faso !

  • Le 21 mars 2018 à 10:42, par HUG En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    Je pense que vouloir exclure certaines composantes de la société de la table de négociations n’est pas réaliste. Certains contribuent aux paie des fonctionnaires en s’acquittant de leur impôts même ci les fonctionnaires payent aussi l’impôts. En plus, les fonctionnaires sont payés pour rendre service à ces différentes composantes de la société. Sont -elles satisfaites des prestations ? Dites moi, récemment des autorités religieuses ont participé à la signature de la plateforme revendicative des enseignants. Qui a crier au scandale. Certains on peur qu’on leur dise la vérité c’est pourquoi on veut les exclure pour pouvoir maintenir les énormes disparités en terme de traitements fonctionnaires.
    Quand ça nous arrange on ne bronche pas quand on voit que l’on veut nous dire la vérité on bronche.

  • Le 21 mars 2018 à 10:59, par Vision En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    Pourquoi pas un traitement équitable des salaires : diplôme égal = salaire égale et supprimer les avantages bidons ,tels que les fonds communs pour maintenir l équilibre budgétaire sur la masse salariale

  • Le 21 mars 2018 à 11:04, par Trankilos En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    Vraiment hein, vous avez tout dit, il faut la bonne foi des acteurs, à commencer par les travailleurs eux-mêmes, les gens ne veulent pas perdre leurs privilèges, regardez ces fonds communs et autres avantages dans plusieurs autres secteurs. C’est grave et il faut que chacun puisse regarder loin. Les syndicats ne doivent pas boycotter la conférence sous prétexte qu’elle regroupe tout le monde, au contraire c’est une aubaine pour défendre ce qu’on a toujours défendu.

  • Le 21 mars 2018 à 11:58, par YA FO YII En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    Belle réflexion
    les syndicats du MINEFID sont de très mauvaise foi.
    Qu’ils acceptent de communiquer leur fonds commun et autres avantages.
    Leur refus de les communiquer cache en réalité leur mauvaise foi.
    De source sincère,un agent A du MINEFID touche plus qu’un ministre.
    pour distraire l’opinion publique,ils veulent faire une grève.
    On est au courant de vous !

  • Le 21 mars 2018 à 12:19, par la patrie ou la mort nous vaincrons En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    ya fo yii si tu envies aux financiers tu peux démissionner et passer le concours de l enaref ou la douane chacun doit brouter devant lui

  • Le 21 mars 2018 à 15:34, par Transparence En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    Cette question des salaires si elle devait être discutée avec plus de justice doit concernée aussi bien le sommet de l’état ; à savoir le salaire du chef de l’état, le premier ministre, ses ministres, les députés, les chefs d’institution jusqu’au plus petit agent. ; On doit voir à la loupe les indemnités et salaires de tout le monde émargeant dans le budget de l’état sans exception de façon équitable car le sacrifice est à faire à tous les niveaux. Pas question de parler du salaire du travailleur lambda alors qu’au sommet de l’état certains se sucrent avec de gros salaires. C’est ça qui est la vérité.

  • Le 6 juin 2018 à 14:43, par tiibo En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    idée lumineuse mais mal fondée du moment ou d’aucuns ne sont pas d’office concernés , inquiétude de retrouver tous les syndicats au dos.

  • Le 8 juin 2018 à 14:02, par L’Homme Intègre En réponse à : Réforme du système de rémunérations : Syndicats et gouvernement sauront-ils faire preuve de bonne foi ?

    Ce gouvernement mérite une punition éternelle. Je ne suis pas du MINEFID mais j’ai mal au cœur quand j’écoute la femme libre s’exprimer. voici les règles qu’elle devrait respecter avant de proclamer qu’elle est venue pour sauver son pays comme elle l’a fait au Rwanda et en Mauritanie :
    1- renoncer à son salaire astronomique ;
    2- renoncer au FC dès sa prise de fonction en invitant les partenaires sociaux à la table de discussion pour recadrer les indexes du FC afin qu’il soit raisonnable et supportable par le Budget de l’Etat au regard de la situation du pays.
    3- savoir qu’une circulaire n’abroge pas un arrêté ou un décret ;
    4- Eviter de donner l’occasion aux gens de traiter ses collaborateurs de Terroristes car après tout ils sont appelé à continuer la collaboration à moins qu’elle ne démissionne. dans le cas contraire, travailler avec des terroristes sans l’être ; j’en doute très fort ! par syllogisme elle aussi est terroriste !
    Qu’ALLAH LE CLEMENT ET LE MISERICORDIEUX mette sa main au MINEFID afin d’apaiser le climat social qui y règne car la paix du pays y dépends également !

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique