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Putsch manqué au Burkina : Incertitude au premier jour du procès

Publié le mardi 27 février 2018 à 12h42min

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Putsch manqué au Burkina : Incertitude au premier jour du procès

Incertitude au premier jour du procès. Jusqu’à présent le tribunal n’est pas constitué. Le général Gilbert Diendéré a cité comme témoin tous ceux qui sont plus gradés que lui.

Pourtant pour constituer le tribunal, il faut ces hauts gradés. Étant témoins, ils ont été récusés les un après les autres. Gal.de division ALI Traoré, récusé. Gal.de division Kouamé Lougué, récusé. Gal.de brigade Traoré Ibrahim, récusé.

Seul le gal.de brigade Tenga Robert Djiguemdé a été éligible. Du coup, la liste des généraux éligibles comme juges militaires accesseurs est épuisée.

Autre fait, les avocats de la défense contestent la légalité de la cours et du président du tribunal.

Le président Seydou Ouédraogo a suspendu la séance pour statuer

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Vos commentaires

  • Le 27 février 2018 à 13:58, par wsm77 En réponse à : Putsch manqué au Burkina : Incertitude au premier jour du procès

    Bonjour à la Rédaction de LeFaso.net,

    Je pense que pour rester dans un style journalistique professionnel, il conviendrait d’utiliser le terme plein ’Général’, compte tenu du fait que vous n’êtes pas contraint par le nombre de caractères pour l’article ci-dessous. Ce n’est pas pour faire des comparaisons faciles, mais vous verrez rarement ce genre d’abréviations dans les publications des grands groupes de presse. Merci pour votre compréhension !

  • Le 27 février 2018 à 16:20, par Song Naaba En réponse à : Putsch manqué au Burkina : Incertitude au premier jour du procès

    c’est aussi simple que ca. Si le général DIENDERE veut bloquer le déroulement du procès, il faudra d’abord le retrograder à Lieutenant-Col et le juger. Ensuite le radier du controle des Forces Armées. C’est ce comportement qui a gangrainé notre armée.
    On a radié ZIDA sans aucune forme de procès. Ca n’arrive pas qu’aux autres.
    Donc retrograder tous les généraux putschistes pour éviter de faire tourner le procès en rond.
    Le Chef suprême des armées détient le pouvoir discretionnaire de le faire.

  • Le 27 février 2018 à 18:43, par Citoyen LAMBDA En réponse à : Putsch manqué au Burkina : Incertitude au premier jour du procès

    Ce n’est pas au général DIENDERE qu’il faut s’en prendre sur ce point . Il a tout simplement démontré qu’il est un vrai stratège . Comment le tribunal militaire ,je dis bien tribunal militaire dirigé par des officiers supérieurs de notre armée, qui sont sensés connaître et la loi et la liste de tous les généraux de notre armée ,donc ceux susceptibles de siéger comme assesseurs sans entrave, ont pu se faire ridiculiser ainsi . D’autant que le général DIENDERE avait déjà cité comme témoins tous les généraux plus gradés que lui depuis le début . Comment une telle astuce aussi gros qu’un nez sur un visage a pu échapper au tribunal militaire depuis le début de l’instruction jusqu’au jour la tenue du jour du procès ? Honnêtement, sans être partisan du Général DIENDERE, reconnaissons qu’il fait preuve d’intelligence dans sa manière de se défendre . En droit, ce n’est pas la passion aveugle qui conduit un juge ,mais la perspicacité et l’intelligence . Et le général et ses avocats ont bon droit de profiter des faiblesses et de l’inintelligence de la partie adverse . Si on y prend d’ailleurs garde ,DIENDERE sortira héros ou martyr de ce procès ,quelque soit la sanction qui lui sera infligée à l’issue . Tout ça à cause ,de l’incompétence d’un tribunal dit militaire .Enervant tout ça

  • Le 27 février 2018 à 20:00, par sidwaya sorgho gomis En réponse à : Putsch manqué au Burkina : Incertitude au premier jour du procès

    Le Gal Diendéré a cité comme témoin tout ceux qui sont Gal comme lui à l’exception d’un seul : en fait nos autorités payent au prix fort leur compromission. En effet l’implication directe et évidente du gal Diendéré dans cette tentative de putsch avec mort d’hommes était suffisante pour le radier de l’armée en attendant les suites judiciaires. Cette sanction militaire n’a pas été prise par les autorités militaires on ne sait pour quelle raison, peut être sciemment ? Toujours est-il qu’aujourd’hui le gal en profite et en abuse. Il reste maintenant à ce qu’il exige de tous les militaires moins gradés que lui et qui passeront à la barre comme témoin, qu’ils le saluent au garde à vous.

    Il faut se rendre à l’évidence : s’ils n’en tenait qu’aux autorités militaires et politiques actuelles le gal Diendéré et consorts devaient être purement et simplement relaxés ; ils n’auraient même pas été poursuivis.
    Pauvre Burkina.

  • Le 27 février 2018 à 22:43, par sidbala En réponse à : Putsch manqué au Burkina : Incertitude au premier jour du procès

    Il faut s’en prendre au pouvoir qui voit dans ce procès leur débâcle à plusieurs niveaux.
    Le pouvoir du mpp a fait un deal entre le CNT, ZIDA et autres.
    Si le général parle, beaucoup ne pourront faire campagne en 2020, pour la simple raison qu’ils feront la prison et d’autres feront profil bas devant les électeurs. Sinon comment expliquer et comprendre que ZIDA déserte purement et simplement de l’arme sans crier garde, en plus son passeport se périme et le pouvoir actuel qui semble le chercher lui refait un autre passeport qui va lui rejoindre dans sa cache.
    En tout cas ce procès va beaucoup faire des révélations si toutefois on laissait les uns et les autres parler librement et si encore les témoins aillaient le courage de tout dire.
    Les avocats du général ne doivent accepter aucun compromis de la part du tribunal pour que toute la vérité soit dite.
    En plus l’insurrection a fait le lit de se semble de coup d’état dont le gouvernement actuel est bel et bien au courant de toutes les manigances et manipulations.
    IL FAUDRAIT PREPARER AUSSI LE JUGEMENT DE L’INSURRECTION SI LES INSTRUCTIONS SONT BOUCLEES CA PERMETRA DE BIEN COMPRENDRE LE FAMEUX COUP D’ETAT.
    LA PEUR EST DU COTE DU GOUVERNEMENT

  • Le 28 février 2018 à 07:18, par benewinde En réponse à : Putsch manqué au Burkina : Incertitude au premier jour du procès

    il faudra de la retenu de part et d’autre. si non les parents des victimes et bien d’autres pourront s’occuper de ceux que supportent les criminels. Aussi ; si les avocats et d’autes desirent saboter le proces alors retournons dans nos traditions

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