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Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

Publié le samedi 17 février 2018 à 05h00min

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Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

Dans la déclaration qui suit l’Association Mys’TIC dénonce le viol d’une jeune lycéenne par un groupe d’élèves à Ouagadougou. L’association souhaite par ailleurs que " les droits de la victime supposée soient pleinement respectés"

Ces derniers jours, nous avons vu circuler sur les réseaux sociaux, une vidéo à caractère pornographique montrant l’agression d’une jeune lycéenne burkinabè du Complexe Scolaire Aurore sis à la Patte d’Oie dans la ville de Ouagadougou par un groupe de jeunes hommes. Nous dénonçons avec la plus grande énergie cet acte ignoble et souhaitons que les droits de la victime supposée soient pleinement respectés.

Les faits de cette nature tendent à se banaliser dans notre société et chez nos jeunes. Notre implication pour que la loi sur les agressions sexuelles au Burkina soit appliquée est nécessaire. Aucune tentative pour étouffer cet acte ignoble, déshonorant et humiliant ne devrait être tolérée.

Une fille burkinabè a été agressée, semble-t-il contre sa volonté. Une fille burkinabè a vu son image et sa dignité vilipendée et souillée. Une fille burkinabè a connu outre une agression sexuelle, les effets néfastes de l’utilisation des Tics. Cette fille burkinabè a le droit de bénéficier de la protection de la loi et du soutien (psychologique et matériel) nécessaires pour retrouver un tant soit peu sa dignité.

L’application pleine et entière de la loi 061-2015 CNT portant prévention, répression et réparation des violences à l’égard des femmes et des filles et prise en charge des victimes, servira à dissuader d’autres personnes ayant ce type de projet abjecte.

Une sensibilisation périodique sur le sujet et sur l’utilisation des Tics dans les établissements scolaires et universitaires serait la bienvenue. Aussi, des cours d’auto-défense et de valorisation pour les femmes et de “masculinité positive” pour les hommes (comme au Kenya) sont souhaités pour que chaque femme et homme connaissent ses droits et ses devoirs dans la société.

Le Bureau

Vendredi, le 16 Février 2018

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Vos commentaires

  • Le 17 février 2018 à 13:22, par Kpièrou En réponse à : Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

    C’est dommage que ce qui est dégradant se propage plus vite que ce qui est vertueux. Une scène similaire vient de se dérouler à Bamako et a été condamnée. Plutôt que de tenir les jeunes à l’écart, ils posent ces actes condamnables. Où va notre société ?
    Il faut sévir et prendre des dispositions pour protéger les uns et les autres....

  • Le 17 février 2018 à 14:05, par Mogo En réponse à : Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

    Vivement que la justice s’applique dans toutes sa rigueur. Des bandits et malfrats de ce genre ne doivent pas salir notre société. La peine maximale doit être requise contre ces criminels. Soutien à cette association. S’il le faut, créer une chaîne de solidarité et nous allons apporter notre soutien. Courage à cette malheureuse victime. Que ses parents déposent une plainte (si ce n’est déjà fait). Le Burkina Faso est à la dérive et il est temps de rattraper cela

  • Le 17 février 2018 à 15:08, par Bi yam En réponse à : Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

    Les coupables doivent être démasqués et jugés. L’avenir de la société burkinabe dépendra de notre capacité à proteger les plus faibles et à rendre justice aux victimes.

  • Le 17 février 2018 à 15:40, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

    Mes chères membres du bureau, les condamnations et les recommandations d’actions futures ne vous dispensent pas des actions immédiates, ou de vous abstenir d’actions néfastes et contre-productives :

    1°) En tant que structure spécialisée dans les TIC, contribuer à faire cesser la large diffusion de cette vidéo, soit en interpellant les responsables des réseaux sociaux concernés, soit en faisant prendre des mesures conservatoires au niveau national. Le fait même de publier le communiqué sans avoir pris ces mesures attise la curiosité malsaine et peut contribuer à sa plus large circulation.

    2°) En évitant la stigmatisation, comme ce que vous faites en donnant de nombreux détails sur la victime afin de la rendre identifiable par tout le pays, au mépris des principes que votre communiqué dit défendre. C’est peut être une occasion de s’illustrer pour votre structure mais il y va de la vie et de l’avenir de cette pauvre fille de ne pas bénéficier de cette "publicité gratuite" de votre part ou de celle d’autre bien-pensants.

  • Le 17 février 2018 à 16:02, par Peuple insurgé En réponse à : Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

    On peut retrouver la trace de ces jeunes. Il faut les punir pour l’exemple. Notre société est en déconfiture. il faut que la police retrouve le premier portable qui a partagé ces images.

  • Le 17 février 2018 à 16:32, par Yiriba En réponse à : Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

    Grâce aux TIC (technologie de l’information et de communication) nous allons de plus en plus connaître que ces faits, c’est à dire les viols collectifs, existent dans la société Burkinabè. Également, au cause des TIC, les jeunes surtout visionnent à volonté des images pornographiques et violentes sur Internet. Alors il y a deux choses, assez simples à faire et à mettre en place immédiatement, si nous voulons une société juste qui vit à l’égard de la violence faite aux femmes. En premier, introduire dès le début du secondaire, des cours sur la sexualité, où filles et garçons apprennent ce que c’est que le consentement sexuel et la différence par rapport aux images présentées dans les sites pornographiques. Monsieur le le ministre de l’enseignement, c’est compliqué ? Et deuxièmement, la sensibilisation des citoyens, à travers des panneaux publicitaires, indiquant qu’en absence de consentement libre dans un rapport sexuel, c’est du viol et c’est un crime. Est-ce que un ministre ou député ou maire, qui régulièrement, défendent l’idée de l’égalité et de respect des femmes, peut poser un geste concret, par l’implantation d’un ou quelques panneaux publicitaires spécifiant que sans un consentement, qu’on commet un viol ? Si nous ne le faisons en tant que choix de société, personne d’autre ne peut nous aider dans cette situation.

  • Le 17 février 2018 à 17:16, par Mitibkiéta En réponse à : Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

    En 2012 ou 2013, une fille de 4ème avait été séquestrée, droguée et violée par 3 enfants de "gourous" dans la ville de Ouagadougou. Le père a posé plainte au Commissariat de Police...
    Le dossier, apparemment, est resté sans suite.
    Et nous pensons que si les auteurs avaient été sévèrement et publiquement punis, ces actes allaient diminuer.
    Violer une fille est déjà grave ; violer et publier l’acte sur les réseaux sociaux devient une grave atteinte à la morale collective.
    Il faut absolument sévir.

  • Le 17 février 2018 à 22:23, par Guel Moussa En réponse à : Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

    nous sommes nombreux à condamné l’acte mais si nous ne ferons qu’écrire ici ça ne changera rien c’est sûr que ces enfants sont des fils de richards. il faut qu’on fasse quelque chose réflechissons aujourdhui c’est la fille de x qui est violée demain ça pourra être ma fille ta fille sa fille. les burkinabé doivent amener la justice à agir. pour moi ça c’est deux mille fois plus grave que l’affaire de coup d’Etat manqué

  • Le 18 février 2018 à 09:04, par RAWA En réponse à : Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

    Coupez le mal à la racine en combattant les catalyseurs tels que la drogue. Pensez vous qu’ un enfant dans un état normal puisse faire ça ? Et quand tu mets au monde un enfant dont tu sais ce qu’il fait de sa journée sous prétexte que tu n’as pas le temps c’est ça qui arrive. Au fait tout le monde est complice de cette situation. Merde !

  • Le 19 février 2018 à 07:44, par sakwilgri En réponse à : Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

    vivement que justice soit rendue. eviter de citer le nom de l’école car vous ternissez l’image de l’établissement en question.

  • Le 19 février 2018 à 08:16, par boubou En réponse à : Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

    Je suis parfaitement d’accord avec RAWA mais je préfère encore qu’on combatte les réseaux sociaux et les films de nature à donner une mauvaise éducation aux enfants. De nos jours, les enfants apprennent tout et tout à travers les films à caractères pervers et les réseaux sociaux ou tout est permis à être diffusé. C’est facile pour un enfant de voir des actions nauséabondes, sexuelles, de vols et de viols, voir des acteurs consommés la drogue dans les films et autres, des actions dramatiques et j’en passe. ON GAGNERAIT MIEUX SI ON RÉDUISAIT AU MAXI LA LIBERTÉ ET LE LIBERTINAGE DES RÉSEAUX SOCIAUX BIDONS ET FILMS DE MERDES.

  • Le 19 février 2018 à 09:48, par kounio En réponse à : Viol d’une lycéenne à Ouagadougou : L’association Mys’TIC Burkina demande justice

    dure épreuve pour la jeune fille et sa famille il faut que la sanction soit à la hauteur de l’acte
    il faut castrer et en publique comme au temps de la révolution car à travers cet acte c’est tous les burkinabés qui ont été humiliés merde

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