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Participation des femmes à la gouvernance : Les fora régionaux lancés à Ouagadougou

Publié le lundi 12 février 2018 à 13h10min

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Participation des femmes à la gouvernance : Les fora régionaux lancés à Ouagadougou

Le ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, Marie Laurence Ilboudo/Marshall, a procédé ce lundi 12 février 2018 à l’ouverture du forum régional des femmes du Centre. Cela marquait du même coup le lancement des fora régionaux des femmes. Objectif général de ces rencontres, échanger avec les acteurs et actrices dans les différentes régions sur la problématique de la participation des femmes à la gouvernance politique, administrative et économique.

« Recueillir les préoccupations des femmes sur la problématique de leur participation à la gouvernance politique, administrave et économique afin de les soumettre au gouvernement à l’occasion du forum national des femmes de 2018 », voici mentionné l’objectif général de ces fora régionaux des femmes dont le lancement est intervenu ce lundi 12 février 2018, en présence du gouverneur de la région, Sibiri de Issa Ouédraogo.

Le discours de ce dernier (gouverneur de la région), ponctué de nombreuses remarques et observations a fait ressortir d’une manière globale la faible implication de la femme dans la gouvernance politique et économique dans le paysage burkinabè. Pour Sibiri de Issa Ouédraogo, cette participation de la femme à la gouvernance reste faible et ce, malgré le dispositif juridique existant et les bonnes intentions maintes fois proclamées sur la nécessité d’impliquer davantage de femmes dans la gestion des affaires de l’Etat.

Le ministre de la femme de la solidarité nationale et de la famille Marie Laurence Ilboudo-Marshall

C’est donc dans ce contexte de faible implication de la femme, soutient le gouverneur, qu’il a été décidé de commémorer la journée internationale de la femme le 8 mars 2018 conjointement avec le forum national des femmes sous le thème : « la participation de la femme à la gouvernance : état des lieux, défis et perspectives ». De l’avis du ministre Laurence Ilboudo/Marshall, ces fora régionaux tenus en prélude à ce double événement, sont une volonté du chef de l’Etat, Roch Kaboré.

Le ministre Laurence Ilboudo-Marshall et le gouverneur du Centre ont posé avec les lauréates

A travers ce lancement dans la région du Centre, elle dit attendre des représentantes de groupements de femmes de la région leur implication dans les débats, les discussions afin de faire un maillage des besoins, des attentes et de les porter en conseil des ministres. Pour terminer elle affirme : « le plus important c’est de permettre aux femmes d’être épanouies, autonomes ; ainsi pourront-elles ensuite avoir le courage de se lancer dans ces sphères de décisions ».

Cette cérémonie de lancement a également vu la remise de prix aux trois lauréates (entreprises delicio SARL, tout super « Faso Balo », et agro deogracias) dans le cadre du concours des entreprises de femmes du Centre. Ce concours vise à encourager les initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes filles.

Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 février 2018 à 13:45, par KoukaDenis En réponse à : Participation des femmes à la gouvernance : Les fora régionaux lancés à Ouagadougou

    la participation de tous à la gestion des affaires et de la société est reconnue à l’alinéa 1 de l’article 12 de notre constitution . mais a lire l’alinéa 2 il faut être électeur ou élu dans les conditions prévues par la loi. c’est seulement au niveau des listes des partis ou de leur représentation que la carte d’électeur est exigible. malgré tout on a eu à constaté zéro(0 ) voies pour des partis représentés dans des bureaux de votes .
    par ailleurs l’on peut dire qu’en pratique , le minima exigible pour la gestion des affaires de l’État au niveau conceptuel est la carte d’électeur. est ce le cas actuellement quand on sait que les inscrits sur la liste électoral représente à peine 50 % du potentiel électoral ? la carte d’électeur n’étant pas obligatoire nombreux sont ceux qui attendent pour être l’ami du chef et non ceux qui l’ont conduit là ou il est. ils prennent ainsi en otage le héro des autres quand ceux ci l’accompagnent pour l’honneur.
    d’autre part, l’article 13 en alinéa 2 donne mandat au partis politiques pour informer et éduquer la peuple sur l’aspect électoral et à l’expression du suffrage universel. c’est à dire que c’est à ce niveau que les attend les femmes pour les promouvoir à la gestion des affaires en tant méritantes du peuple (élues) , mais malgré leur importance numérique (52%) elles qu’on leur fasse la cour comme si c’était pour fonder un foyer. Ainsi en temps opportun, le choix est limité . au lieu de faire usage de l’avantage naturel pour une pression militante,elles préfèrent un listing féminin de compétence pour un plaidoyer par discrimination positive. Or leur engagement politique = choix de programme de société qui est amont de celui des compétences. il faut donc aux femmes qui quitter cet attentiste sinon aucune autre action ne pourrait avoir raison de leur argumentaire sociétal qui justifie en partie leur situation.

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