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Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

Publié le lundi 12 février 2018 à 11h30min

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Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

Dans la déclaration ci-après, le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS tout en restant "ouvert au dialogue". Le collectif invite par ailleurs le gouvernement au respect des engagements de 2015 et 2016 sur l’exonération de l’IUTS sur les primes et indemnités dans le privé, au rétablissement du nombre des charges à sept (07) conformément au protocole d’accord du 17 décembre 1991 et à la reprise des discussions sur les questions restées en suspens depuis le début de l’année 2017.

Camarades militants et militantes ;

Camarades sympathisants et sympathisantes ;

Camarades travailleurs et travailleuses ;

Une fois de plus, depuis l’adoption de la loi de finances gestion 2018 par l’Assemblée Nationale, la question de l’Impôt Unique sur les Traitements et Salaires (IUTS) a fait couler beaucoup d’encre et de salive au niveau de l’opinion publique en général et particulièrement chez les travailleurs du public comme du privé. Faut-il le rappeler, l’UAS a formulé depuis 2014 une revendication relative à la suppression de l’IUTS sur les primes et indemnités servies aux travailleurs du privé et des établissements publics de l’Etat.

Aux négociations Gouvernement/Syndicats de 2015, le gouvernement de la transition s’est engagé à « mettre en place, en concertation avec les organisations syndicales, un comité pour examiner la question relative à l’impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) prélevé sur les primes et indemnités servies aux travailleurs du privé et des établissements publics et parapublics de l’Etat et déposer ses résultats d’ici le 11 octobre 2015 afin de régler le problème de justice sociale qui se pose en la matière »

En mai 2016, dans son cahier de doléances, l’UAS a exigé la mise en œuvre des engagements de 2015.

En rappel, dans la loi de finances Gestion 2017, en lieu et place d’une mise en œuvre de cet engagement, le gouvernement a opté d’appliquer aux travailleurs du public l’IUTS sur les primes et indemnités. La justification a consisté à dire que l’Etat a besoin de recettes et que pendant que les travailleurs exigent l’augmentation des rémunérations, il est normal qu’ils contribuent plus au paiement des impôts.

En réaction à cette forfaiture, le président de mois des organisations syndicales, a dans son mot à l’ouverture de la rencontre Gouvernement/Syndicats 2016 tenue en janvier 2017, indiqué clairement ceci : « Nous condamnons cette pratique aux antipodes de nos valeurs de dialogue et exigeons de ce fait, une réponse claire et nette du gouvernement sur la question, séance tenante ». En effet, la loi de finances Gestion 2017, en prenant une décision qui est tout à fait le contraire de la revendication des syndicats, piétinait les principes élémentaires du dialogue social et constituait une injure à l’endroit du mouvement syndical.

Et au Premier Ministre Paul Kaba THIEBA de réagir : « Le Premier Ministre, pour sa part, demeure convaincu que lorsqu’une solution commune sera trouvée à un problème, celle-ci aura une meilleure chance de succès d’une part, parce que la solution bénéficiera d’un plus grand soutien et d’autre part, parce qu’elle serait réaliste. ». (Confère FASOZINE.COM DU 24 JANVIER 2017 A 13H52, article écrit par SAWADOGO DESIRE et intitulé : « dialogue social : l’IUTS, point d’achoppement entre le gouvernement et les syndicats. »).

En lien avec cette question, l’UAS a eu une rencontre avec le Premier Ministre Paul Kaba THIEBA le 2 mars 2017 pour lui transmettre la réponse à son allocution du 25 février 2017 contenant les accusations portées contre le mouvement syndical. A l’occasion, l’UAS a indiqué au chef de gouvernement qu’au lieu de s’acharner sur les revenus modestes des travailleurs, le gouvernement ferait mieux de travailler à recouvrer les sommes colossales que lui doivent de nombreuses sociétés et contribuables tels que :

les restes à recouvrer (RAR) que les entreprises doivent à la DGI et qui s’élevaient à plus de 600 milliards dont plus de 500 milliards dus par les Grandes Entreprises ;
Plus de 600 milliards de détournements (pertes) mises à nu par les enquêtes parlementaires sur le foncier et dans le secteur minier en 2016 ;
Les chèques impayés émis par les contribuables à la Douane, aux impôts comme dans d’autres administrations publiques au 31 décembre 2016 qui s’élèvent à une centaine de milliards ;

Les restes à recouvrer révélés par le rapport d’enquête parlementaire du Conseil National de la Transition (CNT) restés dans les tiroirs ;

Selon le Président de la commission d’enquête parlementaire sur le foncier, le député Boureima Barry, « pratiquement tous les promoteurs immobiliers ne sont pas à jour. La dette fiscale est estimée à plus de 16 milliards ».

Les évasions fiscales et les exonérations fiscales injustes opérées au niveau des sociétés minières qui ne paient pas d’impôts à la hauteur de leurs productions compte tenu ;

la fraude douanière des motocyclettes qui fait perdre à l’Etat plus de 60 millions de francs par jour (soit plus de 20 milliards dans l’année) ;

Les prêts indument contractés par des anciens ministres, députés, présidents d’institutions, personnalités morales non encore remboursés et qui s’évaluent en milliards de francs CFA.

La fraude de la TVA fait perdre à l’Etat des centaines de milliards par an.
Les redressements fiscaux à la douane comme aux impôts anormalement transigés par l’administration financière et qui ont fait perdre à l’Etat des centaines de milliards FCFA

Les tergiversations du gouvernement ont conduit l’UAS à inscrire dans le cahier de doléances du 1er mai 2017 la « révision de l’article 57 du code des impôts en vue de l’exonération de l’IUTS sur les primes et indemnités des travailleurs du public, du parapublic et du privé. »

Il importe de noter que la rencontre Gouvernement/Syndicats de 2017 qui devrait examiner le cahier de doléances 2017 n’a pas été convoquée jusque-là.

C’est donc avec indignation que le Collectif Syndical CGT-B constate que la loi de Finance Gestion 2018 a violé, non seulement, une fois de plus les engagements pris par le gouvernement en 2015 et 2016 sur l’exonération de l’IUTS sur les primes et indemnités dans le privé, et pire elle a saccagé le contenu du protocole d’accord Gouvernant-Syndicats du 17 décembre 1991 en réduisant le nombre d’enfants à charge de six (6) à quatre (4) enfants ; Par ailleurs, elle a aussi supprimé le conjoint non salarié comme 7ème charge, avec par conséquent un taux de réduction d’IUTS maximum à 14% au lieu de 20%.

Comment un gouvernement post-insurrectionnel et post-résistance et l’Assemblée Nationale à majorité MPP peuvent-ils s’entendre pour remettre en cause un protocole d’accord conclu au nom de l’Etat avec les organisations syndicales ? Voilà une preuve de plus de violation des principes élémentaires de la parole donnée sur des conclusions « du dialogue social » !

Ainsi donc, malgré les nombreuses interpellations, le gouvernement choisit de s’attaquer aux couches défavorisées, en se montrant au contraire complaisant envers les acteurs des secteurs à fort potentiel fiscal tels que le foncier, l’or, les télécommunications, les banques, et en banalisant des tas de malversations dans la gestion des biens publics etc.

Quant aux communiqués administratifs diffusés sur cette question, dont le contenu entre autre est : « Le directeur général des impôts a l’honneur d’informer tous les travailleurs du public et du privé ainsi que tous les employeurs que le nouveau Code général des impôts, adopté le 20 décembre 2017 et promulgué par le Chef de l’Etat le 29 décembre 2017 n’a apporté aucune modification …en matière d’IUTS… La seule modification est la réduction d’impôt pour charges de famille… C’est un travail essentiellement technique … » ; le Collectif Syndical CGT-B fait la remarque simple que dans un environnement de dialogue social où règne la bonne foi, avec une législation au service d’un peuple, les notions « Aucune modification » et « la seule modification » ne cohabitent pas. De même, la « technique essentielle » aux ordres du politique sans repère social débouche généralement sur le désastre.

Une telle situation est inacceptable quand on sait que les travailleurs, comme de nombreux simples citoyens honnêtes ploient sous le coup des impôts et taxes sans que la contrepartie pour eux en termes d’infrastructures, de prise en charge des secteurs sociaux ne soit vraiment sensible.

Face à cette situation, le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS. Tout en restant ouvert au dialogue, notre Collectif syndical exige du gouvernement :

- le respect des engagements de 2015 et 2016 sur l’exonération de l’IUTS sur les primes et indemnités dans le privé ;

- le rétablissement du nombre des charges à sept (07) conformément au protocole d’accord du 17 décembre 1991 ; (Confère protocole d’accord du 17 décembre 1991, au point N°2, alinéa 1 ; Protocole signé, pour la délégation Gouvernementale, le Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, Juliette BONKOUNGOU) ;

- la reprise des discussions sur les questions restées en suspens depuis le début de l’année 2017.

En tout état de cause, le Collectif Syndical CGT-B se dressera toujours contre l’exploitation vile des travailleurs et des populations et se battra pour une gouvernance démocratique et vertueuse, une attente forte des populations, particulièrement depuis l’insurrection populaire et la résistance, des événements majeurs pour l’avènement desquels de nombreux burkinabè ont sacrifié leurs vies !

Ont signé :

CGT-B SATB SYNACIT

Bassolma BAZIE Seini KOANDA Fatogoma SANON

Secrétaire Général Secrétaire Général Secrétaire Général

SYNAMICA SYNASEB SYNATEB

Daouda OUEDRAOGO Bourama OUATTARA François de Salle YAMEOGO

Secrétaire Général Secrétaire Général Secrétaire Général

SYNATEL SYNATIC SYNPTIC

Soulémane SO Siriki DRAME Salfo ILBOUDO

Secrétaire Général Secrétaire Général Secrétaire Général

SYNTAS

Juste Koumara LOGOBANA

Secrétaire Général

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Vos commentaires

  • Le 12 février 2018 à 00:34, par madjer En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    soutien on est ensemble meme s’il faut aller en greve on vous suit

    • Le 12 février 2018 à 10:41, par Adoume En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

      par Adoume

      Héiiii ! Augmentation des charges salariales du public de plus de 50% en 03 ans et vous voulez baisser les recettes ? Où voulez vous en venir ? A qui profitera des arriérés de salaire dans notre pays ? Je sais que vous savez bien que la direction que vous obligés le pays à prendre conduit droit au gouffre ! Pourquoi continuez vous ? Est ce que vous aimez le pays autant que vous le dites ? Nous n’avons jamais connu d’arriérés de salaire et vous voulez en gouter ? Vous voulez profiter de la mobilisation facile d’après insurrection pour mettre le pays dans la merde ? Sachons tous que si le pays devient invivable ; tout comme Blaise, François et autres ; Roch, Simon, Zeph, Achilles, Léonce, Bassolma et acolytes s’exileront et nous laisserons périr. Ils sont comparables à des vautours dans la savane d’herbes séchasses qu’est notre pays et nous petits travailleurs, paysans et chômeurs, sommes comme des criquets. Attention ! Le feu est imminent. Héiii ! Suivez Me Passéré sur Burkina info.

      • Le 12 février 2018 à 13:02, par TAO En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

        Mon ami Adoume, il défend une cause juste et noble, et nous le soutiendrons jusqu’à ce que le gouvernement revienne sur ses pas. si ya arriéré de salaire, ça va commencer à la présidence en descendant. Les avantages que les membres du gouvernement reçoivent chaque mois, dépassent 10 fois nos salaires, sans compter avec leurs salaires. Donc, c’est sur les pauvres citoyens honnêtes qu’il faut déverser tout ce qui n’est pas mauvais. Mon ami, même si tu es un zozo du pouvoir, il faut reconnaître une fois la réalité en face. Peut être que tu as des relations avec le pouvoir et tu es dans des postes en train de voler le peuple, mais sache que c’est pas une situation éternelle. donc revenez à la raison et allez dans le sens de l’intérêt général, qui profite à tous. Merci pour ta compréhension et le sens élevé de réflexion que tu auras à partir de maintenant.

      • Le 12 février 2018 à 14:57, par Gorko En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

        mon cher Adoume, il n’y aura pas d’arriérés de salaire car le Trésor Public a augmenté les recettes pour couvrir ou défendre leur fonds communs que le ministre des finances veut supprimer. comment augmenter les recettes de l’Etat en appauvrissant son peuple qui n’a que son salaire misérable de 12 mois ? Prochaines grèves nous serons tous de la partie

  • Le 12 février 2018 à 05:22, par Sans rancune En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    La diminution du nombre d’enfants pris en charge au niveau de l’iuts est le fait d’un gouvernement responsable qui a une vision à long terme. Chaque fois nous réclamons de l’Etat des amélioration substantielles de nos conditions de travail, de vie. Mais nous, que donnons-nous en retour ? Un travailleur supposé responsable doit éviter de pondre des enfants à tout vent. Entre autres, le taux de fécondité doit baisser pour que le pays puisse se développer n’en déplaise à ...

  • Le 12 février 2018 à 08:10, par Maxi maxi En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Je suis tout à fait d’accord avec la CGTB sur la question de l’IUTS. Ni la loi de finance sur la partie IUTS, ni la note du Directeur Général des Impôts ne sont satisfaisantes pour les travailleurs burkinabé. J’ai effectué mes calculs, si vous avez plus de 05 charges, il n’y rien à faire votre salaire net baisse. Comme certains croient qu’ils sont les seuls à pouvoir calculer l’IUTS au burkina et pense qu’ils peuvent continuer à nous berner comme au temps des 27 ans de règne de Blaise.
    De plus,la note du Directeur Général des Impôts est-elle au dessus de la loi des finances ? car les contenus diverges.
    Après c’est pour venir yada yada pour redresser les sociétés afin de renflouer le fond commun.On vous surveille...

  • Le 12 février 2018 à 08:19, par Douni En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    C’est impossible de répondre à toutes les revendications sans une hausse des impôts. On ne va pas systématiquement aller à Paris supplier pour des financements. Le burkinabè qui est si fier doit à un moment assumer le coût de ses revendications et de son développement.

    • Le 12 février 2018 à 14:26, par Snake En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

      C’est bel et bien possible ! Commencez par réduire le nombre de vos V8 et VX, vos avantages (pour des gens qui s’en tirent généralement déjà bien avec des avantages révoltant pour le citoyen lambda) et autres. Recouvrez le "djaba" qui a "zap" pendant l’insurrection etc... Beaucoup peinent à avoir leur salaire en faisant fonctionner la machine de l’Etat et vous voulez venir "piocher" encore sur leur revenu ? Si ce que je dis plus haut est réglé, c’est sûr que nous seront d’avis et prêts à faire quelque chose pour la patrie. En attendant, niet !

  • Le 12 février 2018 à 08:21, par SIMPO SIMPO En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Je soutiens votre analyse car pleine de clarté .Il faudra que le gouvernement réagi au lieu d’attendre que les choses se dégrade pour chercher des solutions.

  • Le 12 février 2018 à 08:28, par OUEDRAOGO1 En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    CETTE QUESTION DE L’IUTS N’A PLUS SA RAISON D’ÊTRE DU MOMENT OU ELLE EST APPARU DANS DES CIRCONSTANCES VRAIMENT CRITIQUES.MAINTENANT ON EST PLUS DANS CES CIRCONSTANCES DONC JE NE VOIT PAS POURQUOI NE PAS LA SUPPRIMER COMPLÈTEMENT.EN SON TEMPS LE GOUVERNEMENT AVAIT DEMANDE AUX TRAVAILLEURS DE SACRIFIER UNE PARTIE DE LEUR SALAIRE POUR LES AIDER.MÊME SI VOUS N’ALLEZ PAS LA SUPPRIMER IL NE FAUT PLUS PRÉLEVER CET IMPÔT SUR LES INDEMNITÉS ET PRIMES DES TRAVAILLEURS DES SOCIÉTÉS D’ÉTAT ,PARAPUBLIC ET DU PRIVE.C’EST UNE INJUSTICE SOCIALE.

  • Le 12 février 2018 à 08:35, par Sey En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Soutien total, aussi, il faudrait que le gouvernement voit le cas des collectivités territoriales ou L’IUTS n’est pas appliquer conformément au Barreme (d’iuts) en vigueur. Le cas de la région du centre nord est un exemple palpable ou pour des erreurs du barreme de solde, les agents sont obligés de payer l’impôt conformément au Barreme (d’iuts) de 2010. Ou bien existe-t-il un autre barreme pour les collectivités territoriales ?

  • Le 12 février 2018 à 08:51, par OUEDRAOGO En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Hum ! courage à tous. Pas simple. Mais moi je n’y crois plus. C’est que les pauvres qui paient toujours. Quel est ce monde de rapace là ! Hum...

  • Le 12 février 2018 à 09:00, par cri de coeur En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Bassolma, en fait, les insuffisances de loi 081 aussi n’ont pas encore trouvé de solutions mais tu ne dis plus rien sur ce sujet.

  • Le 12 février 2018 à 09:00, par SONAPOST En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Nous vivons le problème de l’IUTS chez nous à la SONAPOST. Notre SG est corrompu ;aidez nous car nous préparons une révolution.

  • Le 12 février 2018 à 09:21, par postier En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    VIVE LES SYNDICATS RESPONSABLES . LE SYNTRAPOST NOUS DECOIT.

  • Le 12 février 2018 à 09:30, par DISCERNEMENT En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Tout le monde sait que pour un gouvernement qui a des repères et sait là où il va, l’augmentation des recettes fiscales est consécutive à l’augmentation des impots des plus riches, des grandes entreprises qui sont les mieux nantis et les plus aptes à payer plus d’impots. C’est un sentiment de déception, de désolation, et de colère qui nous anime lorsqu’on constate que des dirigeants animés d’une mauvaise foi font semblants de ne pas connaitre ces principes élémentaires d’économie et piétinent les intérets de la masse des plus pauvres. Mais seulement sachez que nous n’allons pas restez assis sans défendre jusqu’au bout nos intérets. LES MEMES CAUSES PRODUISENT LES MEMES EFFETS. On vous attend.

  • Le 12 février 2018 à 09:34, par KOUANDA En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Il faut purement et simplement supprimer l’IUTS car le pays a de quoi supporter cette manque à gagner avec les ressources de l’or. Plus de sacrifice de nos pauvres fonctionnaires et travailleurs du privé qui payent plus que certains riches commerçants qui brassent des millions par semaine et qui ne connaissent même pas ce que c’est l’IUTS.
    Le Président Rock gagnerais plus en popularité en supprimant l’IUTS. Cela aura pour conséquence l’augmentation des salaires de tous les travailleurs du public et du privé.

  • Le 12 février 2018 à 09:43, par tarno En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    on vous soutien à 100% on attend le mot d’ordre.a parement ils n’attendent que ça pour réagir favorablement.

  • Le 12 février 2018 à 09:43, par Vérite En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Camarades, la détermination seulement. Seule la lutte paie ! .

  • Le 12 février 2018 à 10:12, par Yabo En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Bonjour
    Merci au collectif CGT-B pour cet éclairage
    La Direction Générale des Impôts a le devoir de dire toute la vérités au peuple.
    le véritable problème c’est l’application discriminatoire des dispositions anciennes comme nouvelles du CGI et les lois de finance. la loi est appliquée avec toute la rigueur aux travailleurs du privé et on choisit d’exonérer leurs collègues de la fonction publique. Dans le privé l’IUTS frappe le salaire de base, les indemnités et les primes alors qu’au niveau du public les indemnités et primes ne sont pas frappés d’IUTS( exemples : fonds communs, les indemnités ....)
    Les travailleurs du privé demandent le même traitement qu’au public(suppression de l’IUTS sur les indemnités et primes). Mais le gouvernement ne fait que rouler les organisations syndicales (UAS) sur la question et pire il remet en cause d’autres acquis tel le nombre des charges qui passe de 07 à 04.
    L’UAS a tout intérêt à se réveiller pour que cette injustice soit être corrigée au niveau du privée avec une rétroactivité si possible dans la limite de ce que prévoit la loi.

  • Le 12 février 2018 à 10:28, par Dark vador En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Mon cher bassolma.arrêtez un peu de trop aboyer.vous demandez trop.on ne vous voyait pas trop sous blaise hein !lui au moins il savait comment traiter avec vous.et tu pense quoi ?maintenant que tu as un religieux au pouvoir tu fais le plus dur et tu porte les lunettes noires pour te faire remarquer.au temps du RSP.....toi mm tu sais.luttons mais avec un peu de descence.pendant l’insurrection on ne vous a pas vu hein,et vous avez essayé de rattraper les choses en septembre 2015 pendant le putsh.maintenant vous voulez tout avoir en vous compremettant pour avoir plus.on vous suit.les gens que vous rencontrez en cachette pour prendre les sous et vouloir emmerder le pays là.sachez que nous les citoyens lambda qui ne sommes pas de la fonction publique en avons marre de vous.

    • Le 12 février 2018 à 11:28, par Samuel En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

      M. Dark vador, un peu de respect pour M. BASSOLMA, Secrétaire Général de la CGT-B, un peu de respect pour les braves travailleurs au nom desquels il parle. Ce sont eux qui l’ont élu.
      M. Dark vador, vous êtes ignorant et aigri, les verres que porte M. BASSOLMA sont des verres correcteurs. C’est l’effet de l’appareil photo qui donne l’aspect noir. Allez vous cultiver un peu et soyez moins aigri sinon vous allez mourir d’ulcères parce que M. BASSOLMA (remplaçant du valeureux Général Tolé SAGNON) est là pour longtemps. Continuez de le suivre ! Si quelque chose lui arrive, vous regretterez d’être né au Burkina et d’avoir choisi le mauvais camp, celui des anti-travailleurs et des corrompus.
      Sans rancunes.

  • Le 12 février 2018 à 10:40, par Adoume En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Héiiii ! Augmentation des charges salariales du public de plus de 50% en 03 ans et vous voulez baisser les recettes ? Où voulez vous en venir ? A qui profitera des arriérés de salaire dans notre pays ? Je sais que vous savez bien que la direction que vous obligés le pays à prendre conduit droit au gouffre ! Pourquoi continuez vous ? Est ce que vous aimez le pays autant que vous le dites ? Nous n’avons jamais connu d’arriérés de salaire et vous voulez en gouter ? Vous voulez profiter de la mobilisation facile d’après insurrection pour mettre le pays dans la merde ? Sachons tous que si le pays devient invivable ; tout comme Blaise, François et autres ; Roch, Simon, Zeph, Achilles, Léonce, Bassolma et acolytes s’exileront et nous laisserons périr. Ils sont comparables à des vautours dans la savane d’herbes séchasses qu’est notre pays et nous petits travailleurs, paysans et chômeurs, sommes comme des criquets. Attention ! Le feu est imminent. Héiii ! Suivez Me Passéré sur Burkina info.

  • Le 12 février 2018 à 10:47, par ON VA PAYER PIAN ! En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Bonnes gens, où voulez que l’on trouve l’argent pour satisfaire à vos multiples revendications si ce n’est à travers les impôt ? Que vous voulez vous au juste ? Que la NATION croule ? NON, NON et NON ! C’est vous qui allez crouler, pas la NATION ! Y"en a marre à la fin. Vous ferez mieux de créer un parti politique officiel au lieu de vous cacher derriere une organisation fantoche et anachronique pour créer le désordre. Mrrrrrddddd !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Le 12 février 2018 à 11:37, par Le juste En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

      M. ON VA PAYER PIAN, vous avez lire ? Dans le texte il a été donné des pistes pour renflouer les caisses de l’Etat.
      Est-ce normal qu’un salarié (public comme privé) puisse donner 3 mois de son salaire sur 12 à l’Etat alors qu’il y a des entreprises qui ne payent pas d’impots, signent des chèques en bois et que des gens détournent impunément le peu d’argent recueilli par l’Etat. On a le sentiment que vous ne gagnez pas honnêtement votre vie. Tu ne payes rien à l’Etat, misérable.

      • Le 12 février 2018 à 13:25, par ON VA PAYER PIAN ! En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

        Le Juste, c’est toi qui ne sait pas ce que tu veux. Ces entreprises qui ne payent pas leurs impôts elles sont au nombre de combien ? Ensuite, c’est vous et vos syndicats qui paralysez ces entreprises avec vos revendications excessives et parfois infondées. Vous ne donnez même pas envie à un investisseur de venir dans ce pays. Si vous pensez que nous allons vous regarder gâter ce pays, vous mentez ! Vrais misérables !

        • Le 12 février 2018 à 19:22, par Le juste En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

          M. ON VA PAYER PIAN !
          Qui « gâtent » ce pays ?
          Entre ceux qui pillent impunément les deniers publics, volent, détournent des millions, voire des milliards, franchissent la frontière et ceux qui demandent plus de justice et d’équité dans la répartition des biens et des charges de l’Etat, qui vont en grève au vu et su de tout le monde parce qu’on ne veut pas les écouter, il n’y a pas photo. La deuxième catégorie est de loin la meilleure. C’est la catégorie la plus honnête et la plus loyale de l’Etat.
          Vous les pilleurs de l’Etat, les voleurs, les sans foi ni loi, vous voulez croiser le fer avec les travailleurs honnêtes de ce pays, eh bien sortez on va se croiser.
          Notre pays a besoin des investisseurs qui respectent nos lois, payent leurs impôts, participent à la richesse de l’Etat. Notre pays n’a pas besoin des faux investisseurs, des hors la loi, qui ne veulent pas payer leurs impôts. Certains ne payent même pas convenablement leurs salariés. Ceux là peuvent garder leur argent. On n’en a pas besoin.

        • Le 12 février 2018 à 19:32, par Siaka En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

          Tu t’interroges sur le nombre d’entreprises qui ne payent pas leurs impôts. La question n’est pas là. La question est l’ampleur de leur dégâts. Relis l’extrait de la déclaration :

          « ... la fraude douanière des motocyclettes qui fait perdre à l’Etat plus de 60 millions de francs par jour (soit plus de 20 milliards dans l’année) ;

          Les prêts indument contractés par des anciens ministres, députés, présidents d’institutions, personnalités morales non encore remboursés et qui s’évaluent en milliards de francs CFA.

          La fraude de la TVA fait perdre à l’Etat des centaines de milliards par an.
          Les redressements fiscaux à la douane comme aux impôts anormalement transigés par l’administration financière et qui ont fait perdre à l’Etat des centaines de milliards FCFA ... »

  • Le 12 février 2018 à 11:06, par L’Ogust En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Je fais une proposition à l’attention du DG des impôts et au gouvernement. Il faut
    prélever la taxe de résidence systématiquement sur les salaires des travailleurs
    du public et du privé.

  • Le 12 février 2018 à 11:07, par ON VA PAYER PIAN ! En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Bonnes gens, où voulez que l’on trouve l’argent pour satisfaire à vos multiples revendications si ce n’est à travers les impôt ? Que vous voulez vous au juste ? Que la NATION croule ? NON, NON et NON ! C’est vous qui allez crouler, pas la NATION ! Y"en a marre à la fin. Vous ferez mieux de créer un parti politique officiel au lieu de vous cacher derrière une organisation fantoche et anachronique pour créer le désordre. Mrrrrrddddd !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 12 février 2018 à 11:09, par GUESSAD En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    2018 semble être l’année de la continuité des grèves dans ce pays.Le pays n’est pas encore sorti de l’auberge.
    Que Dieu bénisse le Burkina Faso !!!!!

  • Le 12 février 2018 à 11:58, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Hum... La question est délicate, car chaque camp a des raisons valables. Pour le gouvernement, il s’agit de prendre des décisions qui traduisent les choix politiques du pays.

    1°) C’est clair et net, ils veulent encourager la limitation des naissances. Or, la politique des allocations familiales incitatives et des réductions d’impôts pour charges familiales sont pensées et appliqués par les pays qui veulent encourager la natalité. C’est donc cohérent. D’ailleurs, la réduction de 20% à 14% de l’abattement maximum représente un gain dérisoire en terme de recettes supplémentaires. C’est donc d’abord et avant tout une décision politique, un message de l’état aux salariés : "nous ne vous encourageront plus par des avantages fiscaux à faire plus d’enfants" ! Dans le même esprit, les nouvelles taxes sur le foncier rapporteront au mieux quelques millions à l’état. C’est donc surtout une initiative pour toucher une "niche fiscale" et décourager (un peu) la spéculation foncière par l’accumulation de terrains nus non bâtis et non exploités.

    2°) L’impôt unique sur les traitements et salaires est un impôt avantageux pour l’état à plusieurs titres. D’abord, il représente un bon pourcentage des recettes. Ensuite, il est calculé par l’état, ce qui lui assure de ne pas être sous évalué. De plus, il est perçu chaque mois, alors que les autres impôts, (qui peuvent être minorés ou cachés) sont perçus au mieux trimestriellement et au pire l’année qui suit l’exercice. Des pays développés étudient la possibilité de l’appliquer pour améliorer la liquidité de l’état. Difficile donc de demander à un état qui a des problèmes pour recouvrer ses recettes de renoncer à la plus sure de toutes !

    Le problème, et Bassolma Bazié l’a relevé, c’est que notre état donne l’impression de renoncer par ailleurs à d’autres recettes autrement plus consistantes. Non seulement les droits de douane, impôts sur les sociétés et autres activités commerciales sont en baisse constante depuis deux décennies, mais les impôts et reste à recouvrer dus ne sont pas réclamés avec assez de fermeté par l’état à des opérateurs économiques pourtant prospères. Pire, on transige avec des arrangements assez étonnants qui leur permettent de payer des broutilles à la place des milliards dus. Quand aux nombreuses exonérations accordées, on a souvent du mal à comprendre leur bien fondé. D’où les soupçons de favoritisme à des "copains" du monde des affaires sinon carrément de collusion/corruption mafieuse entre les politiques et les gens d’affaire.

    Tant que l’état fera des cadeaux royaux aux riches, aux fraudeurs et aux auteurs de détournements, il sera difficile de demander aux salariés d’être patriotes en consentant de plus en plus de sacrifices pour le panier commun alors que d’autres se sucrent... A quand une opération "coup de poing" pour recouvrer les milliards dus à l’état ?

  • Le 12 février 2018 à 12:14, par Eveil des consciences En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Je crois que la mesure prise pour le nouveau procédé de calcul qui affecte surtout le nombre de personnes prises en charge par le travailleur et qui lui donnait un certain pourcentage d’abattement sur l’IUTS vise à accompagner la nouvelle politique démographique prôner par nos députés à savoir la réduction du nombre d’enfant (donc de charge) par ménage. Je suis ahuri par le "copier-coller" irréfléchi des africains sur le modèle d’ailleurs.

  • Le 12 février 2018 à 12:21, par Amine En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    nous n’avons jamais senti l’uas déterminé à régler cette question de l’iuts qui frappe essentiellement le personnel du privé et parapublic. cela pose un problème d’hypocrisie ou de bonne fois vis à vis de ces travailleurs. vous vous êtes toujours contentés de déclaration à chaque fois ou du rappel de la plate forme qui contient ce point. pendant ce temps moi agent du privé je continu et ce depuis des années à payer pas moins de 170 000 fcfa par mois comme Iuts. certains payent beaucoup plus que ca. l’Etat doit prendre ses responsabilités pour une justice devant l’impôt par suppression pure et simple sur nos indemnités et primes. il s’agit d’un silence complice de l’Etat qui aurait pu décréter la suspension de l’application de l’Iuts sur les primes en indemnités au niveau du public et parapublic en attendant de régler définitivement cette question. au lieu de cela on continu à laisser payer certains et d’autres non. c’est tout de même frustrant et révoltant.

    • Le 13 février 2018 à 09:17, par Yabo En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

      Bien parler camarade
      l’UAS se fait rouler à tous les coups sur cette question. Une Commission bipartite (gouvernement/UAS) a travaillé sur le sujet et des propositions ont été faites aux deux parties pour qu’elles puissent adopter une solution consensuelle. le Gouvernement unilatéralement choisi de renforcer les dispositions de coupures dans les textes. Face à ce manquement gave de dialogue du gouvernement l’UAS a choisi de dormir.
      Je pense personnellement que face à ce jeu cache cache entre l’UAS et le gouvernement, les travailleurs du privé et du parapublic doivent s’organiser pour défendre leurs intérêts. Je suis particulièrement déçu de l’UAS sur la question. c’est croire que pour eux la solution est d’empêcher l’application de cette loi (qui n’a jamais exonéré qui que ça soit) aux agents du public.
      Il faut trouver une autre forme d’organisation pour mettre la pression sur l’état.

  • Le 12 février 2018 à 12:41, par une des vérités En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Moi,je sui convaincu que les ressources ne manquent pas au Burkinabè. c’est les mêmes depuis 27 ans, on a travaillé à faire croire à la masse burkinabè que le pays n’avait pas des ressources suffisantes pour pouvoir le piller tranquilos. on a besoin d’être le plus intelligent du monde pour savoir que les véritables maux du Burkina sont la corruption, les détournements, la mauvaise gestion, le blanchiment d’argent, l’évasion fiscale.......
    sinon comment comprendre que des ministres, les DG, les militants du parti,........... puissent acheter des parcelles à Ouaga 2000 comme du petit pain à des prix équivalents à plus de 100 ans de salaire d’un fonctionnaire de catégorie P.

  • Le 12 février 2018 à 13:20, par TAO En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Soutien total au général BASSOLMA BAZIE. C’est ça un homme de tête. Nous ne voulons plus des hommes de bas ventre. Et le président Roch a intérêt a dégagé tous les hommes de bas ventre de son système. Car c’est des corrompus, des vampires, des détourneurs de denier public et j’en passe.
    Nous soutiendrons Bassolma BAZIE dans cette lutte digne, noble et prospère jusqu’à notre dernière source d’énergie. Force doit rester au peuple !
    Merci au gouvernement pour sa compréhension et le sens élevé de responsabilité avec lesquels il va gérer ce dossier.
    En bon entendeur ; salut !

  • Le 12 février 2018 à 14:30, par LE CYTOYEN En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Trop de bavardages, c’est pour quand le mot d’ordre de grève pour régler cette question. Nous avons en face un gouvernement qui ne respecte que le rapport de force !

  • Le 12 février 2018 à 15:01, par un gondwanais En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Au secours. Dites moi, ce qui peut sortir de neuf d’un forum des femmes du Burkina, annoncé au journal télévisé de la Rtb de 13h ? Ne connaît on pas les préoccupations des femmes au stade où nous sommes, qu’il faille un regroupement de celles-ci ? Où est la nécessité, pendant qu’on dit qu’il n’ y a pas d’argent ? N’est ce pas pour y mettre toutes ces sommes issues justement entre autre des IUTS dont le processus de retenue nous remonte ? Voilà une preuve que nos IUTS serviront à autre chose qu’à notre développement, comme l’a si bien dit BASOLMA. Ce qui va inévitablement revenir à ce forum : autonomisation des femmes, octroi de crédits/ accès à la microfinance, bitumage d’axes reliant les localités, favoriser l’accès à la terre, construction de barrage, dotation en matériels divers, etc. Des préoccupations avoisinantes seront répétées par les jeunes, les anciens, les paysans, les cireurs, les parqueurs, et j’en oublie, si l’occasion leur est donnée de se rencontrer.

  • Le 13 février 2018 à 08:39, par le patriarche En réponse à : Burkina : Le Collectif syndical CGT-B dénonce l’attitude du gouvernement sur la question de l’IUTS

    Bonjour mes confrères lecteurs, webmaster et internautes. Je suis un peu égaré dans mes réflexions sur cette question d’UITS. C’est pourquoi j’aimerais vous poser ces questions suivantes :
    1) POURQUOI UNE TELLE LOI ?
    2) A QUI PROFITE-T-ELLE ? ( au peuple ou au gouvernement)
    3) POURQUOI DES MILLIARDS DE NOS FRANCS SONT PARTAGES SEMESTRIELLEMENT ENTRE LES AGENTS DES IMPÔTS ALORS QUE NOUS LES PAUVRES DISCRIMINES ALLONS PAYER DE PLUS DES UITS ?
    4) EST-CE QUE L’ETAT MANQUE-T-IL RÉELLEMENT DE FOND ? ( je ne le pense pas car chaque jour il y a détournement partout dans les administration. Aussi, le train de vie de l’Etat ne fait qu’augmenter de jour en jour).
    5) QUEL EST L’AMÉLIORATION QUE CE RÉGIME A APPORTE DANS NOS VIE AVANT DE D’ANALYSER QU’IL PEUT OBTENIR DES IMPÔTS DE LA PART DE SES CITOYENS ?( quand on veut imposer des taxes sur une population, on doit s’assurer que cette population dispose des potentialités qui leur permettront des payer ces taxes. Au jamais on ne doit percevoir des taxes sur des citoyens misérables, démunis, des fonctionnaires qui perçoivent des pécules).
    SANS ETRE TROP LONG, JE SENS QU’IL S’AGIT LA D’UNE EXPLOITATION DES FONCTIONNAIRES DISCRIMINES ( pauvres) PAR LES AUTORITÉS AFIN DE SATISFAIRE AU MIEUX SES PRIVILÉGIÉS ( justices, impôts et armée) . MERCI !

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