Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
Depuis le mardi 6 février 2018, les élèves du Lycée Provincial des Banwa refusent d’intégrer les salles de classes. Hier mercredi 7 février ils ont pris d’assaut le Haut-Commissariat des Banwa. Ils ont été reçus par le Haut-Commissaire, les responsables de l’éducation et les parents d’élèves. Mais cette rencontre avec les élèves n’a donné aucun fruit.
Que se passe-t-il au Lycée Provincial des Banwa ? Voilà la question que se posent les parents d’élèves qui pensaient que la crise qui secouait le milieu éducatif avait trouvé une solution. Ils sont étonnés de voir leurs enfants entamer une grève de 72 heures qu’ils trouvent inutile. Les parents d’élèves se posent la question de savoir qui formate le cerveau de leurs enfants ? A les entendre, ils sont déçus de certains comportements de leurs progénitures.
Pour eux, le problème évoqué par les élèves, ce n’est pas à eux de le résoudre. C’est un problème qui doit se résoudre entre parents d’élèves et leur bureau APE. Ils refusent que leurs enfants arrêtent les cours pour 72 heures, alors qu’on vient de sortir d’une longue crise. Mais réellement que se passe-t-il ? Pour les élèves ils demandent la réduction des frais de l’APE qui s’élèvent à 7000 francs, la suppression de la cotisation spéciale mise en place par l’APE pour l’équipement du nouveau laboratoire, l’application du nouveau texte portant réduction des frais de scolarité.
Ce fameux arrêté conjoint n°2017/0252/MINEFID/MENA, portant fixation des frais d’inscription et de participation des élèves au fonctionnement des établissements publics d’enseignement secondaire, d’abonnement et la location de manuels scolaires à la bibliothèque et affectation des recettes, signé par le ministre de l’économie, des finances et du développement (Hadizatou Rosine Coulibaly née Sori et le ministre de l’éducation nationale et de l’Alphabétisation (Jean Martin Coulibaly), à Ouagadougou, le 09 octobre 2017, n’est pas encore mis en application selon le bureau des parents d’élèves. Pour les parents, ceux qui manipulent leurs enfants pour le poste du bureau APE, qu’ils se déclarent publiquement et laisser les élèves suivre leurs cours.
Pour les parents c’est eux qui paient la scolarité et non les élèves. C’est eux qui doivent se plaindre et non les élèves. Pour eux, les élèves doivent entrer en classe et les problèmes de tout genre à eux. Hier mercredi de 16 heures à 19 heures dans la salle du Haut-Commissariat, autorités administratives, responsables de l’éducation, parents d’élèves et élèves n’ont pas trouvé une solution à la crise. Les élèves maintiennent leur décision prise. Après l’intervention d’un professeur syndicaliste. Il a reçu un tonnerre d’applaudissements. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
David Demaison NEBIE
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 8 février 2018 à 16:46, par ZAROS En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
Mauvaise foie quand elle nous tient. Entre quelqu’un qui demande l’application d’un arrêté ministériel et quelqu’un qui refuse son application, qui des deux pose un acte d’incivisme ? Que les parents d’élèves fassent leur travail pour que leurs enfants ne le fassent pas à leur place. Quand un parent cautionne la non application d’un arrêté ministériel parce qu’il se dit riche, c’est un devoir pour l’enfant du pauvre citoyen d’en réclamer l’application. Pauvre Faso ! Quand sera-tu débarrassé des responsables inconscients qui cautionnent l’impunité et l’incivisme ?
2. Le 8 février 2018 à 16:57, par John Ken En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
Monsieur Demaison, j’apprécie souvent vos reportages sur cette région, mais j’avoue que celui-ci est trop partisan pour une partie prenante à cette crise en l’occurrence l’APE.Ne laissez pas utiliser votre plume par une APE. Si l’APE veut .écrire, elle peut le faire sous forme de lettre d’opinion qu’elle endossera elle-même.
Sinon depuis quand des parents d’élèves s’élèvent eux-mêmes pour soutenir une augmentation de frais de scolairté ? Pour dire "’nous sommes d’accord pour la hausse des cotisations, c’est nous qui payons, nous ne somme pas d’accord pour l’application de l’arrêté ministériel qui limite les cotisation.etc." Combien de parents d’élèves avez vous interrogés. Désolé mais il ne faut pas faire porter l’avis d’un bureau de l’APE comme étant l’avis de tous les parents d’élèves.
Le 8 février 2018 à 21:24, par Un fils de Solenzo En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
Toi tu n’as rien à dire ; alors tais toi ! Le journaliste a écrit ce qu’il a vu et entendu. Je ne vois pas de parti pris ici.
C’est clair que le bureau de l’APE devrait s’expliquer à ses membres lors d’une AG. Comme je l’ai déjà mentionné c’est irresponsable de leur part que même s’ils paient la scolarité des enfants actuels ils pensent pouvoir décider pour les futurs parents d’eleves. Il ne faut pas commettre un précédent. Leur position d’aujourd’hui aura un impact sur les luttes à venir. Je pense que les cotisations APE ne sont pas obligatoires car c’est pas tout parent d’eleve qui milite dans l’APE. Si eux ils pensent être autant riches qu’ils parlent aux noms de leur militants et en leurs propres noms et non ceux de tous les parents d’eleves du lycée. Je suggère que Demaison aille vérifier si ces gueulards se sont acquittés des frais de scolarité et APE de leurs progénitures et aussi vérifier s’ils ont même des enfants inscrits au lycée. Je propose que les parents d’eleves ne paient même plus ces cotisations APE car à 70% sont utilisées comme des caisses noires de certaines gens.
3. Le 8 février 2018 à 16:58, par Un fils de Solenzo En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
Les paroles des parents d’eleves me choquent. Que chaque parent accompagne sa progéniture jusque devant sa salle de classe et lui dise : “rentre en classe maintenant”. Qu’il ne reparte pas de suite mais attende dehors jusqu’a la fin des cours et le raccompagne à la maison. Qu’il en soit ainsi jusqu’a la fin des 72h décrétées. Vous savez que les enfants d’aujourd’hui adorent l’ecole buissonere et l’attitude des élèves du lycée n’est pas autre que ça. C’est une responsabilité parentale d’accompagner son enfant jusqu’en classe si celui-ci ne veut pas faire l’ecole. L’ecole des enfants est un investissement que chaque parent doit surveiller comme du lait sur le feu.
Je trouve également honteux que ce soit les enfants qui fassent le travail de veille sur “la vie chère” à la place de leurs parents. Pourquoi le bureau de l’APE n’a pas cherché à réduire les charges des parents d’eleves en réduisant les frais incriminés. Je peux comprendre que les autres frais ne soient pas encore réduits car les textes d’application traînent à voir le jour ; mais les frais APE pouvaient être diminués. Aussi je pense que c’est par incompétence du bureau de l’APE que tous ces problèmes sont arrivés. Pourquoi n’ont ils pas anticipé sur cette crise déjà que l’alerte avait été donnée par le cas Balave ?
4. Le 8 février 2018 à 18:03, par OUEDRAOGO AMIDOU journnaliste En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
oh ,encore que les élevé nous épargnes la paix maintenant,chaque parent doit joue son a la maison,ici ce l’état qui a failler,l’arrête est sorti en retard,pour quoi pas L’Anne prochaine la tout le monde est informe a temps
5. Le 8 février 2018 à 18:07, par Amadoum En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
La grande tristesse dans tous ces debordements, c’est que le TEMPS ne fait qu’avancer, lentement mais surement. Quand les enfants d’aujourd’hui vont se reveiller dans quelques annees, il sera trop tard, aussi bien bien pour eux que pour notre cher bien aime Burkina Faso.
J’ai lu l’histoire d’un jeune etudiant de l’Universite de Ouagadougou qui, a 30 ans, n’a toujours pas decroche la licence. Dans sa triste histoire, il concluait en remettant tout au HAZARD, meme pas a Dieu. J’ai verse des larmes pour ce jeune et tous nos enfants qui partagent sont sort.
Sommes-nous arrives a un tel point dans notre pays ? Nous pouvons mieux faire.
6. Le 8 février 2018 à 18:16, par bob En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
Etre un journaliste n est pas un job facile. Ecrire c est un peu laisser un peu de soi. C est s exposer. Avec un pwu plus de pratique et d etude on arrive a se parfaire, surtout quand on a un modele qu on suit.
7. Le 8 février 2018 à 18:38, par Éclair En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
La grève des professeurs étaient l’occasion rêvée pour certains élèves de foutre le bordel et paresser. La grève terminée, il faut un autre motif... Et voici qu’ils s’en inventent ! Si les parents qui paient ne s’en plaignent pas, je ne vois vraiment pas pourquoi ça serait eux, au point de voter 72h de grève. Et après ça ils oseront parler de leur avenir ! La faiblesse de notre état en ce moment va nous ouvrir les portes de l’enfer demain !
8. Le 8 février 2018 à 19:40, par Leicora En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
Il y a quelque chose qui ne va pas dans ce pays. Je suis de cette province et avant mème le début de la situation éducationnelle nationale qui a vu son dénouement il y a quelques jours, le climat était délétère dans bon nombres de Lycées des Banwa. Les enfants sont instrumentalisés par leurs éducateurs, c’est le monde à l’envers. De toutes les façons , c’est le pouvoir en place qui brille par son incapacité et son incompétence à résoudre le problème de l’incivisme qu’il a créer en incitant la jeunesse à bruler, saccager des symboles de la république lors du coup d’état d’Octobre 2014. Le MPP est venu au pouvoir par le chaos, il videra les lieux par le chaos. Incivisme scolaire, brigades d’autodéfense, etc....et quoi encore ? allons seulement.
9. Le 9 février 2018 à 01:44, par Dao Mahamadou En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
Le cas de solenzo ses pas aujourd’hui que sa commencer depuis 2009 nous même on a été confronté a ses problèmes on a lutté en a vrai dire les parents ne veulent même le bien de leurs enfants cela a été ma conclusion en fin de compte pas ce que j’étais membre du bureau des élèves ses pas que j’étais élève mais ses la vérité et j’ai des preuves
10. Le 9 février 2018 à 10:52, par BAKARY En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
Domage que les élèves n’ont pas mentionné la mise en place d’un nouveau bureau APE competent qui repond auX realités actuelles. C’est honteux quand les parents disent que c’est leur rôle de veiller à l’application des textes en vigueur dans l’etablissement et depuis le 09 octobre rien n’est fait. Bravo aux élèves vous serez des citoyens responsables et c’est ceux dont le pays a besoin. "C’est nous qui payons la scolarité de nos élèves et c’est à nous de se plaindre" donc vous membres de APE vous êtes riches !!! et les parents pauvres ???? Vous payez vos scolarités par le biais de votre fameuse côtisation speciale .
11. Le 9 février 2018 à 14:10, par Nabiga 1er En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
Aidez moi s’il vous plaît... Je veux savoir à quoi sert les cotisations de lAPE. Surtout pour les écoles privées ou déjà la scolarité est élevée .et où depuis octobre il n’y a pas de AG... On connaît pas de bureau... Éclairer ma lanterne... Merci
12. Le 9 février 2018 à 17:22, par Nabiga 1er En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
Aidez moi s’il vous plaît... Je veux savoir à quoi sert les cotisations de lAPE. Surtout pour les écoles privées ou déjà la scolarité est élevée .et où depuis octobre il n’y a pas de AG... On connaît pas de bureau... Éclairer ma lanterne... Merci
13. Le 11 avril 2018 à 12:31, par SANOU En réponse à : Lycée Provincial des Banwa : Les parents mécontents de leurs enfants
Pour la transparence j’invite les enseignants à organiser un débat public sur les budgets des établissements d’enseignement du primaire à la terminale. Que l’Etat évalue les frais supportés par les cotisations APE et trouve les moyens de les assumer. Et le débat sera clos.