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Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

Publié le vendredi 2 février 2018 à 15h09min

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Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

Ceci est une réaction de la Société des fibres textiles (SOFITEX) sur le résultat contesté de la récolte du coton de la saison écoulée.

Sur ces questions, la SOFITEX a, à plusieurs occurrences (conférence de presse radio-télévisée le 08 novembre 2017 à Bobo, interview accordée à Radio Bobo le 10 novembre 2017, divers entretiens avec les producteurs), communiqué sur le profil de la saison hivernale qui, à son installation a été, comme à l’accoutumée, porteuse d’espoirs (survenue de pluies précoces ayant permis aux producteurs de réaliser des semis à bonne date), mais qui, dès la fin août, a enregistré une récession des pluies plus ou moins sévère en fonction des zones agricoles et dont l’incidence sur la croissance des cotonniers a été désastreuse, du fait des poches de sécheresse.

Dans la zone d’intervention de la SOFITEX, l’amplitude du stress hydrique qui a sévi entre août et septembre 2017 a varié entre 7 et 21 jours, avec un cumul pluviométrique de 850 mm contre 950 mm pour la campagne devancière 2016/2017. En plus des cotonniers des semis à bonne date, ceci a été aussi dommageable aux cotonniers des semis tardifs (qui représentent 77 000 hectares environ).

Cette situation a totalement émoussé les espoirs des producteurs et a fortement impacté les prévisions de récolte. En effet, alors que pour la deuxième année de retour au 100% de coton conventionnel, les producteurs de la zone SOFITEX ont réalisé au décompte du 15 juillet 2017, des emblavures d’un cumul de 713 000 hectares en coton qui laissait présager d’une production record, certaines parcelles ont connu au cours des mois de juillet et août 2017, des enherbements et des inondations ayant entrainé leur abandon (environ 15 000 hectares), les poches de sécheresse ont flétri les cotonniers qui, excepté les semis tardifs, étaient à un bon stade végétatif et ont favorisé la prolifération des ravageurs piqueurs suceurs et chenilles carpophages.

La situation s’est empirée avec l’apparition de la mouche blanche dans les zones de concentration des cultures maraichères. L’impact des poches de sécheresse n’a pas permis aux producteurs d’assurer une bonne protection phytosanitaire des cotonniers au motif que des traitements effectués dans des conditions de stress hydrique peuvent avoir pour effet de brûler les cotonniers. Or, il se trouve que c’est précisément en période d’absence d’activité pluviométrique que le cycle de reproduction des ravageurs s’écourte et leur prolifération s’accentue.

En outre, l’effet conjugué du stress hydrique et des attaques de ravageurs entraine généralement un « sheeding » (chute des organes reproducteurs c’est-à-dire les boutons floraux, les fleurs et les capsules).

D’un point de vue de la science agricole, il est démontré que le bon développement végétatif des plants est tributaire à la fois de la bonne préparation des sols et de l’efficience des engrais appliqués. De ce point de vue, comment incriminer la qualité des engrais quand on sait que le développement végétatif des cotonniers a été optimum dans les zones de production.

Du reste, les Administrateurs de la SOFITEX, ainsi que les représentants des banques partenaires qui ont effectué des sorties de terrain en fin août et début septembre 2017, ont pu constater le bon développement végétatif des cotonniers et malheureusement le stress hydrique qui sévissait.

Dans la zone SOFITEX, nous avons noté une diversité et une disparité de situations selon les zones de production et à l’intérieur d’une même zone. Les difficultés pluviométriques ont été moindres dans la zone de Diébougou, tandis que dans les zones du Houet, du Tuy, du Kénédougou (N’Dorola), le phénomène a été sévèrement vécu.

A l’opposé de SOFITEX, les zones de FASO COTON et de SOCOMA ont été mieux arrosées et ont connu un stress hydrique de moindre amplitude. Dans ces zones également le cumul de précipitations est en baisse par rapport à celui de la campagne précédente sur la même période (cette baisse varie de -20% dans la zone FASO COTON à -6% dans la zone SOCOMA).

En outre, selon les informations collectées par l’Association Interprofessionnelle du Coton du Burkina (AICB), il ressort que la baisse des rendements n’est pas spécifique à la seule zone SOFITEX, mais concerne les autres Sociétés cotonnières du pays (FASO COTON, SOCOMA) et même certains pays de la sous-région (Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire, Bénin).

Il apparait donc que la qualité des engrais mis en place dans la zone SOFITEX n’est pas la cause des contreperformances enregistrées au titre de la campagne agricole 2007/2018.

La SOFITEX tient à rassurer l’opinion publique et les producteurs sur la rigueur et les dispositions qu’elle observe en collaboration avec la Recherche dans le processus de commande des intrants au profit des producteurs. Aussi, les procédures, de même que la composition, les formules et les types d’intrants sont déterminés par la Recherche cotonnière sur la base de plusieurs années d’expérimentation prenant en compte les contraintes techniques (baisse de fertilité et dégradation des sols, résistance des insectes ravageurs aux insecticides, développement des maladies fongiques, etc.).

C’est ainsi que, de manière systématique, la Recherche procède au préalable, à la conduite d’essais en stations expérimentales. Sur la base des résultats observés, la Recherche fait des recommandations des formules efficientes aux sociétés cotonnières (dont la SOFITEX).

A partir des recommandations de formules de la Recherche, la SOFITEX conduit des tests en milieu paysan (prévulgarisation et démonstration). Ces tests sont menés auprès des producteurs eux-mêmes qui apportent leurs appréciations sur les nouvelles formules testées et sur la base desquelles les recommandations techniques sont choisies pour être vulgarisées.

A partir de l’analyse des résultats des tests réalisés en station et en milieu paysan, les formules les plus efficientes sont retenues à l’issue d’une concertation avec la Recherche pour faire l’objet de commande.

Les commandes des intrants (engrais, insecticides, herbicides, fongicides) au sein de la filière coton obéissent donc à des procédures qui sont strictement observées et se résument aux principales étapes suivantes :

-  Rédaction d’un cahier des charges pour la fourniture des intrants en collaboration avec le Programme Coton de l’INERA. Dans ce cahier des charges, il est défini les formules d’engrais et les types de pesticides qui ont été confirmés par l’INERA. Pour le cas spécifique des insecticides, ceux-ci sont sélectionnés selon leur efficacité biologique et tiennent compte de la préservation de notre environnement. En cela, tous les pesticides que la SOFITEX commande sont homologués par le Comité Sahélien des Pesticides (CSP) qui est un organe du CILSS basé à Bamako au Mali.

Par ailleurs, aucun pesticide non homologué par le CSP ne peut entrer sur le territoire national car contrôlé par la Commission Nationale de Contrôle des Pesticides (CNCP) structure basée au sein du Ministère en charge de l’Agriculture.

-  Lancement de l’appel d’offres qui est ouvert à la concurrence avec obligation de respect des prescriptions techniques par les soumissionnaires.

-  Dépouillement et analyse des offres par une commission tripartite composée de représentants de l’Union Nationale des Producteurs de Coton (UNPCB), de la SOFITEX et des chercheurs du Programme Coton de l’INERA.

A la suite des commandes des intrants agricoles, il est opéré un suivi-contrôle rigoureux de la qualité des intrants commandés. Le contrôle de la qualité des intrants est un volet fondamental qui est strictement observé lors du processus de commande des intrants au bénéfice des producteurs. Il est d’abord exigé des soumissionnaires la présentation des bulletins d’analyse délivrés par des laboratoires indépendants agréés autres que ceux des fabricants.

Ensuite, après les livraisons des intrants commandés sur les sites indiqués (à l’échelle des sept régions cotonnières de la Sofitex), une contre-expertise est réalisée par la SOFITEX. Des échantillons sont prélevés dans tous les sites de dépôt par des équipes conjointes SOFITEX/INERA.

Les équipes procèdent à l’anonymat des échantillons prélevés. Ces échantillons anonymisés sont expédiés aux différents laboratoires d’analyse de référence au Burkina Faso. Pour les engrais, il s’agit du Bureau National des Sols (BUNASOLS) qui est une structure de référence pour l’analyse des engrais et pour les pesticides, il s’agit du Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) et du Laboratoire de Toxicologie, Environnement et Santé (LATES) de l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO.

Il faut noter que tous les frais de toutes ces analyses sont supportés par la SOFITEX. Les résultats de ces analyses conditionnent les mises en place auprès des producteurs et le règlement des factures fournisseurs.

Au titre des contre-expertises réalisés sur les intrants de la campagne 2017/2018, ce sont au total 201 échantillons (89 échantillons d’engrais NPK-S-B, 25 échantillons d’Urée 46% N et 87 échantillons d’insecticides) qui ont été prélevés et mis sous anonymat par des équipes conjointes SOFITEX-INERA, puis envoyés à différents laboratoires. Tous les résultats reçus des différents laboratoires dans le cadre des contre-expertises ont conclu à la conformité des intrants livrés, aussi bien pour les engrais que pour les insecticides. Ces résultats sont disponibles et peuvent être consultés en cas de besoin, tout aussi bien auprès des laboratoires concernés qu’au niveau de la SOFITEX.

Il est important de signaler, qu’au regard de l’état des sols et de l’ancienneté des zones dans la production cotonnière, deux formules d’engrais ont été recommandées par la Recherche cotonnière et retenues en zone SOFITEX, à savoir la 14-18-18+6S+1B et la 13-17-17+5S+1B+3,5MgO.

La formule d’engrais 13-17-17+5S+1B+3,5MgO, enrichie en magnésium, est moins acidifiante et mieux adaptée dans le vieux bassin cotonnier, en l’occurrence, sur les sols acides des régions cotonnières de Dédougou, Koudougou (zone de Koudougou), Houndé et Bobo-Dioulasso. L’utilisation d’engrais moins acidifiants est plus que nécessaire pour atténuer la tendance d’acidification des sols qui est l’un des facteurs les plus importants de la baisse de l’efficience des engrais minéraux. La formule 14-18-18+6S+1B peut être mise en place dans les autres zones et régions cotonnières.
Cette formule d’engrais enrichie en magnésium a effectivement été mise en place dans le vieux bassin cotonnier et également à Diébougou.

Au stade actuel de l’évolution de la commercialisation, la région cotonnière de Diébougou qui a reçu l’engrais enrichi en magnésium (apporté sous forme de dolomie) et qui a été mieux arrosée, enregistre les meilleurs rendements au champ. Les producteurs de cette localité pourront être interrogés sur ce sujet. Du reste, dans cette localité, le rendement moyen enregistré est de 849 kg/ha contre 968 kg/ha la campagne précédente. Toujours dans la même localité le producteur DABIRE Sosoan du village de Gagnimé a obtenu un rendement de 1 930 kg/ha contre 1 600 kg/ha la campagne précédente. Cela prouve une fois de plus, que la qualité de l’engrais n’est pas en cause.

Par ailleurs, à l’intérieur d’une même zone de production, les résultats sont meilleurs pour certains qui ont utilisé cet engrais. C’est le cas de la région cotonnière de Houndé, où le producteur NABA Justin appartenant à la SCOOPS-PC Tiendèmènè 2 du village de Koho, a obtenu un rendement au champ de 1 997 kg/ha au cours de la campagne 2017/2018 contre 2 400 kg/ha la campagne précédente.

La SOFITEX tout comme les sociétés cotonnières sœurs que sont SOCOMA et FASO COTON, ont toujours été soucieuses du confort des producteurs (revenus de l’exploitation). Et c’est la raison pour laquelle, en plus de la rotation des cultures qui est préconisée, la SOFITEX met en place des engrais pour la production des autres cultures, notamment les céréales. C’est ce qui explique que les excédents céréaliers se dégagent dans les zones de production cotonnière. De ce fait, le crédit coton qui est fait aux producteurs de coton à travers leurs SCOOPS-PC (nouvelle appellation des GPC au terme de la règlementation OHADA) contient également le crédit intrants céréales. En d’autres termes, c’est le revenu tiré du coton qui rembourse à la fois le crédit coton et le crédit céréales.


Lire aussi : Campagne cotonnière 2017-2018 : Des producteurs dénoncent la mauvaise qualité des engrais


Il est important de rappeler qu’il n’y a pas que les zones cotonnières qui ont connu ces difficultés. Les statistiques du Ministère en charge de l’Agriculture (confer conférence de presse du Ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques du 27 novembre 2017) indiquent une baisse de la production céréalière de 0,32% par rapport à la campagne agricole écoulée 2016/2017 au niveau de 17 provinces du Burkina Faso (Kadiogo, Sanmatenga, Zondoma, Namentenga, Boulkiemdé, Passoré, Bam, Kourwéogo, Oubritenga, Oudalan, Yatenga, Komandjoari, Soum, Comoé, Séno, Houet et Kouritenga).

Dans le contexte actuel où ni le coton, ni le maïs, ni le sorgho, ni les arachides, ni le niébé n’ont produit de bons résultats, il est clair que les producteurs de coton qui cultivent également quelques-unes de ces spéculations dans leurs exploitations, se retrouvent dans le désarroi. La SOFITEX comme ses consœurs, reste préoccupée par le dénouement de cette campagne agricole 2017/2018.

C’est la raison pour laquelle, elle avait clairement exhorté depuis les fora d’octobre 2017 les producteurs à accélérer les récoltes, apporter le coton récolté sur les marchés afin qu’il soit pesé et acheminé dans les usines pour permettre d’avoir une visibilité sur le dénouement des crédits internes et externes pour les traiter et apporter les thérapies appropriées en concertation avec les banques qui portent le crédit intrants.

Dans cette perspective, la SOFITEX se mettra en négociation avec les banques concernées pour rééchelonner le crédit sur deux ou trois campagnes et examiner la situation d’endettement interne dans les SCOOPS-PC. Cet engagement a encore été réaffirmé par les trois sociétés cotonnières vis-à-vis du Conseil d’Administration de l’UNPCB au cours de l’Assemblée générale de l’Association Interprofessionnelle du Coton du Burkina (AICB) tenue le vendredi 27 janvier 2018 à Ouagadougou.

Par ailleurs, pour tenir compte de la péjoration du climat, des dispositions seront prises dans le sens de l’exhortation des producteurs à souscrire à l’assurance récolte. En outre, c’est dans le souci d’accroître la résilience des exploitations au stress hydrique que la SOFITEX, en partenariat avec la Banque Mondiale et la Société Financière Internationale (SFI), a initié le Projet d’accès à l’irrigation pour la culture du coton au Burkina Faso.

Ce projet vise l’aménagement des parcelles en cordons pierreux pour une meilleure rétention des eaux de ruissellement et l’implantation de bassins pour retenir l’eau de ruissellement à l’effet de procéder à l’irrigation d’appoint en cas de poches de sécheresse. Pour la prochaine campagne 2018/2019, il sera procédé à l’implantation de deux cent (200) bassins auprès des producteurs répondant à certains critères et ayant souscrit sur la base du volontariat.

S’agissant de la question du retour à la culture du coton Bt, il faut rappeler qu’il a été introduit à l’initiative des responsables de la SOFITEX à partir de 2003 suite aux différentes pertes de production liées à la résistance du principal ravageur des capsules aux insecticides couramment utilisés. Les différents essais conduits en stations de recherche et dans les champs par l’INERA ont montré l’efficacité du gène Bt dans le contrôle des ravageurs carpophages et phyllophages de même que la réduction du nombre de traitements insecticides à l’hectare qui est passé de six (6) traitements en moyenne pour le coton conventionnel à deux (2) traitements pour le coton Bt.

Cela assurait naturellement un confort aussi bien pour les producteurs de coton que pour les sociétés cotonnières, à travers les réductions des volumes de quantités d’insecticides commandés, la réduction de la pénibilité du travail, etc.
C’est le raccourcissement de la fibre qui a entrainé la rupture avec le partenaire MONSANTO et la filière est à la recherche d’un nouveau partenaire avec lequel elle développera de nouvelles semences de coton Bt restaurant les caractéristiques du label coton burkinabé. Des contacts dans ce sens ont été pris depuis décembre 2014 (bien avant la rupture en 2016 avec la firme MONSANTO, ce qui traduit l’élan d’anticipation de la filière) avec la firme allemande BAYER qui a donné son accord de principe. Les négociations ont été freinées avec le processus de rachat de MONSANTO par BAYER qui avait promis de revenir sur la table de concertation avec la filière burkinabé en 2018.

La SOFITEX interpelle les auteurs des messages tronqués afin qu’ils mettent un terme à ces désinformations et tentatives de manipulation de l’opinion publique. En tout état de cause, les acteurs de la filière cotonnière (sociétés cotonnières et producteurs) ont toujours travaillé et travaillent en étroite intelligence pour un solutionnement des difficultés qui ont souvent émaillé l’activité cotonnière.

L’activité agricole est tributaire de beaucoup d’aléas, et cette campagne agricole et cotonnière ne doit pas être considérée comme une fatalité pour les producteurs. Nous devons savoir nous relever de cette situation en nous faisant mutuellement confiance et en utilisant les cadres habituels de concertation au sein de la filière pour évoquer les difficultés et les aplanir. J’exhorte tous les acteurs du monde agricole à rester en prière pour demander à Dieu Tout Puissant de nous gratifier d’une bonne campagne agricole 2018/2019.

Le Directeur Général,

Wilfried A. YAMEOGO
« Commandeur de l’Ordre du Mérite »

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Vos commentaires

  • Le 2 février 2018 à 15:01, par Mafoi En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    Le Directeur Général,Wilfried A. YAMEOGO exhibant fièrement sa distinction peu honorifique de "Commandeur de l’Ordre du Mérite ",en abrégé COM.Ceci pour dire que tout ce bla bla,c’est de la com c’est à dire de la "communication"

  • Le 2 février 2018 à 15:18, par Maat En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    La situation est vraiment compliqué dans certains village de la province des Balés (que je connais) où certains producteurs sont obligés de vendre bœufs, cabris et charrue afin de pouvoir rembourser leur dettes engagées pour les engrais, pesticides, etc.
    Le montant qui arrive pour un GPC donné ne peut pas être redistribué car le manque pour certains producteurs est très important que même s’il vent ses bœuf et charrue il ne pourra pas rembourser.
    Je propose donc que la SOFITEX trouve un accord avec les producteurs afin que une partie de la dette soit reportée à la campagne prochaine. .
    Merci de trouver le mécanisme qui sied avec l’accompagnement du gouvernement bien-sur.

  • Le 2 février 2018 à 16:01, par paysannoir En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    Un certain "pasteur" sans doute inspiré par le St Esprit, s’est lancé dans une campagne d’intoxication, on ne sait quel dessein, tendant à faire croire que le coton Bt est le meilleur. Etre cultivateur de coton, ne fait pas de quelqu’un, un spécialiste du coton. Dans l’ignorance totale de toutes les corrélations qui existe entrent une plante et son environnement, il défend avec arrogance et suffisance, un domaine auquel il n’a rien compris, ne comprend rien, et n’est pas prédisposé à comprendre (les limites objectives et subjectives aidant). Être pasteur ne fait d’un homme, un homme saint. Tout le monde sait ce qui se passe, surtout lorsque l’odeur de feuilles, rentre par la fenêtre du temple. Je me rappelle toutes ses grossièretés balancées sur BF1 à l’endroit de la SOFITEX et du Ministère de l’Agriculture, sans aucun égard, pour leur rang, leur responsabilité et leur compétence. BF1 est suivi dans le monde entier. Traiter tout ce monde d’incompétent, de tricheurs etc. c’est comme si aucun n’a fait une école d’agronomie. C’est comme ça le Burkina. le nettoyeur d’une étable d’animaux se prend pour un zootechnicien, le cultivateur se prend pour agronome, le vaccinateur pour un vétérinaire.......Notre monde rural est dirigé par des individus mal éclairés, qui, aujourd’hui pour une prise en charge Ouaga-Bondokuy, range son Burkindi dans la poubelle. Les paysans reprochent aux responsables techniques, ce que eux mêmes font mille fois. Les feuilles de MONSANTO sont en train de créer une nouvelle race de pasteur-cotonculteur. Nous on fait coton conventionnel. Point barre

    • Le 2 février 2018 à 21:31, par sotigui En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

      Toi tu ne sais pas ce tu dits.tu racontes des blas blas tout le monde ment dans cette histoire

    • Le 3 février 2018 à 10:22, par TEBLOS En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

      monsieur le paysannoir, walayi.....toi ton nom là est un emprunt sinon pas un veritable ; car ton discours ne ressemble pas à celui d’un fils de paysans....sinon tu mange le riz bt, boit le thé et le lait bt, mange le maïs bt, boit ta bière bt et autre bt car tout est bt dans ce pays. alors une façon est de résilier un contrat une autre est d’anticiper et prendre les responsabilités y afférentes et faire face aux difficultés d’où quelles viennent. On ne peut pas tout de suite laisser cet échec cuisant à la seule cause du pauvre paysans. Mais c’est bien fait car ThomSank nous dit qu’un esclave qui n’assume pas sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. C’est une leçon pour le producteur un jour. Cette masse paysanne est en cours de prise de conscience dont les résultats ne sauraient tarder. Selon un adage "il faut souvent piétiner le pied de l’aveugle pour qu’il sente qu’il ne danse pas seul" Tout cela concoure au bien du paysans qui est désormais prévenu et averti quant à ses choix en matière de production cotonnière.

  • Le 2 février 2018 à 16:56, par TEBLOS En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    hunnnnn.....! quel discours qui ne rassure personne au seins de la masse paysanne. Moi je suis producteur de coton dans la zone de Houndé et précisement dans le Tuy. Si on veut me dire que la qualité de l’engrais n’est pas douteuse je suis totalement désolé de cette justification qui n’aide du tout pas le producteur. Et cet écrit donne une notion d’insulte à la memoire de nous producteurs qui avons seulement que nos yeux pour voir la réalité des choses. M. le DG vous voulez dire que l’ont ment ? Sinon cette justificatif ne saurait vous blanchir sur ce mauvais choix incontrôlé des engrais et une non maîtrise des qualités d’intrants a appliquées par zone. Donc vous êtes auteur de la catastrophe enregistée dans le Tuy. Si je vous comprend et vous prend aux mots c’est donc vous qui avez par votre science-technique recommandez une qualité d’engrais pour la zone du Tuy qui malheureusement n’a pas donné l’effet escompté. Alors je vous exhorte a prendre vos responsabilité car aucun producteur dont vous considérez comme analphabète en cette matière n’a donné son accord pour une telle application. Je suis parfaitement d’accord que l’on face des innovations quant à la qualité des semences, intrants et pesticides mais je suis aussi contre que l’on prenne pour cobail le pauvre producteur dont le revenu est annuel et hyppothequé par plusieurs facteurs independants de sa volonté. Comme le producteur ne jure que par lui même, le ciel et Dieu ; il n’a pas d’assurance si ce n’est que le très Haut. Cet écrit ne me rassure pas sur la manière équitable dont ce problème devait être gerer, car le DG se lave ainsi les mains, laissant les pauvres producteurs sur leur faim et leur propre sort. Je ne voit pas dans cet écrit une volonté manifeste du DG de trouver une sortie de crise pour nous produteurs, mais une formule de désengagement. Mais Dieu seul est fort car le jour que cette masse paysanne sera consciente de son droit et de son devoir, de la perte et du bénéfice, du droit à la retraite et aux développement social alors bienvenue à la debandade. Car je sais que si nous cultivons le coton nous allons tous mourrir et si nous quittons ce travail penible nous aurons la vie sauve ainsi la conscience humaine n’est que programme et le reste n’est qu’une question de temps. Courage au DG pour solutionner ces impayés et que Dieu favorise la vie paysanne par une pluie bien dûe pour la campagne agricole 2018-2019. C’est un avis personnel et un cris de coeur en français facile. Bon vent à la SOFITEX et vive le paysans....!

    • Le 3 février 2018 à 10:43, par Mogo En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

      Mon cher Teblos. Je doute fort de votre profession de producteur de coton dans le Tuy. On se connaît bien. Mais bref. Revenons à votre écrit. Ce n’est pas la première fois que cette formule d’engrais est utilisée en zone cotonnière. Si vous êtes vraiment producteur de coton, vous devez le savoir. Ce n’est pas une nouvelle innovation. Les producteurs ne sont pas des cobayes pour l’introduction d’une nouvelle technologie à grande échelle. Sinon ce serait du suicide pour Sofitex. Il faut raison gardée et souhaiter que l’Etat qui suit tout cela, appuie les sociétés cotonnières pour résoudre ce problème. Dans l’écrit de la Sofitex, il est dit que "des solutions seront trouver avec les banques qui portent le crédit". Ça veut dire qu’on regarde aussi du côté des banques car leur survie dépend aussi de cette activité cotonnière. Elles ne vont certainement pas laisser la filière cotonnière s’effondrer du fait des difficultés pluviométriques de la campagne. Ça veut dire que le DG ne se lave certainement pas les mains pour laisser les producteurs à leur sort.
      Par ailleurs certains parlent de frontières poreuses qui laissent passer du tout. C’est vrai, même ce qui n’est pas pesticides entre facilement. Mais les commandes de Sofitex ne peuvent pas entrer comme cela. Les structures bien organisées qui vendent les engrais ou les pesticides au Burkina sont soumises à un contrôle rigoureux (aussi bien lors des commandes ou quand les produits sont stockés dans leurs magasins). La tricherie est difficile à ce niveau. Ce sont les informels qui fatiguent les professionnels et nous devons travailler à enrayer cela car il y va de la santé de nos familles. Mais au lieu de faire des propositions concrètes certains s’acharnent sur le coton. D’autres vont même jusqu’à dire d’arrêter de produire le coton au Burkina. Vous proposez quoi en substitution ? C’est facile de se cacher derrière un clavier et déverser n’importe quoi. Mais la bonne marche du Faso, faisons des propositions concrètes et pragmatiques. Il est dit que les résultats des analyses sont disponibles et peuvent consulter. Donc pourquoi ne pas faire cette démarche, au lieu de toujours pointer un doigt accusateur. S’il ne pleut pas bien, c’est la faute de Sofitex ou du ministère de l’agriculture ? Héiiiii, héiiiiii

      • Le 3 février 2018 à 19:00, par TEBLOS En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

        Mon cher Mogo, si vous douter de ma profession de producteur, alors là vous ne me connaissez pas..Bref. Si je parle de l’engrais parceque j’en ai utilisé dans mon champs de coton cette année et les cailloux du genre granites de couleur blanche que nous avons trié du dédans des sacs dits de qualités sont toujours disponibles et peuvent servir de preuves palpables. Je ne suis pas derrière un clavier seulement mais sur le terrain avec mes frères producteurs pour une bonne cause. Je pense que toi tu n’as jamais produit du coton, c’est pourquoi tu accuse bon Dieu "tant qu’il ne pleut pas bien", sinon tu trouve normale qu’un adulte se pende....! non pas parcequ’il n’a pas travaillé ni qu’il n’a pas bien plut mais du fait qu’il a mis 4 sacs à l’hectare de votre faux engrais et ne voit rien en promess.....! Tu veut dire que pour charger une caisse SOFITEX il te faut combien d’hectare....? Voilà nous faisions 4 à 5ha pour une caisse avec 7 à 9t, mais cette année nous allons à 10 ou 12ha pour une caisse et seulement pour 6 à 7t pourtant avec un crédit double. C’est une triste réalité. Mais je sais que Dieu est contrôle et nous ouvriras les yeux davantage afin qu’un jour nous nous reveillions. Ces pratiques qui n’aident personne sur le terrain doivent prendre fin. La lutte ne fait que commencer mon ami....! Wait and see

    • Le 3 février 2018 à 23:33, par Ouattara Barou En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

      le DG veut distraire les gens avec son gros français lui même sait ce qu’il fait dans tout ça chaque jour est pour le voleur mais Dieu a fait un jour pour le propriétaire il n’a qu’a attendre la sanction de Dieu

  • Le 2 février 2018 à 17:25, par FGHien En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    Monsieur le DG, on vous suit... On ne peut raisonnablement pas attribuer les désagréments de cette campagne à la qualité des engrais, lorsqu’on sait ce qu’a été le régime pluviométrique. Maintenant, lorsque vous affirmez que "Par ailleurs, aucun pesticide non homologué par le CSP ne peut entrer sur le territoire national car contrôlé par la Commission Nationale de Contrôle des Pesticides (CNCP) structure basée au sein du Ministère en charge de l’Agriculture", là on vous dit que vous allez vite en besogne. Et vous le savez bien autant que nous qu’il suffit de fréquenter les marchés, en particulier dans les zones cotonnières de la SOFITEX pour noter que les frontières du Burkina sont une véritable passoire pour les pesticides et autres herbicides non homologués. C’est même un véritable fléau environnemental bien connu, y compris du CNCP. Du courage tout de même...

  • Le 2 février 2018 à 18:07, par Kpièrou En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    Pourquoi tout ce développement. L’erreur peut s’introduire dans les travaux de recherche... Et le lait contaminé de Lactalis malgré tous les contrôles mis en place ?
    Les producteurs demandent une contre-expertise par une société indépendante pour confirmer ou infirmer ce que SOFITEX avance, est-ce un mal ?
    Etre partie et juge ne donne pas confiance.
    Et même si SOFITEX avait totalement raison où est le partenariat si elle abandonne les cotonculteurs à leur triste sort. Demain avec qui va-t-elle travailler pour avoir la matière de base, le coton ?

  • Le 2 février 2018 à 19:20, par ISSOUFOU OUATTARA En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    Merci à monsieur Wilfried yameogo pour ces éclaircissements.
    Sinon nous assistons chaque jour à une campagne d,intoxication de certaines personnes faisant croire à l,opinion que la faute est imputable a la sofitex .
    Que chacun mette de l’eau dans son vin pour le bonheur des cotonculteurs.

    Bonne saison 2018/2019.

    DIEU BÉNISSE LE BURKINA FASO.

    ISSOUFOU OUATTARA

    • Le 3 février 2018 à 14:56, par magnifique En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

      ISSOUFOU OUATTARA, tu es un SDF (Sans Domicile Fixe) ou bien tu dors sur un arbre ? c’est quel remerciement tu donne à ce DG ; c’est des gens comme vous la compression du personnel vous surprend car plongé dans une bassesse sans pareille. C’est quel éclaircissement il donne ici ? Une fuite avant plutôt et non un éclaircissement. Regardez comment ce DG est paniqué ces derniers jours. Même si tu applaudis un court. Il sait ce qu’il a fait. Pourquoi il a refusé d’aller à l’émission sur le plateau de la télévision BF1 ? Il raconte sa vie et non des éclaircissement qu’il donne. L’Etat doit organiser une CONTRE VERSE en SOFITEX et les producteurs, c’est là que vous allez tout comprendre. Mon ami ISSOUFOU OUATTARA, si tu veux jouer au griot c’est ton droit, peut être que c’est de ça tu vis, mais je te conseil de chercher à comprendre que de demeurer dans un dogmatisme assassin. Amicalement

  • Le 2 février 2018 à 19:34, par Opinion5 En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    Cela fait plus de trois fois que j’ ai suivi à la télévision et écouter dans plusieurs radios les plaintes des cotonculteurs contre leur partenaire la Sofitex. Tous sont remontés contre le DG et certains fournisseurs d’ intrants. Le DG devrait tirer les conclusions de son échec et démissionner. Si c’ est pour faire reculer la production du coton qu’ il est venu à la Sofitex alors qu’ il reste. Le Burkina a perdu sa place de 1er producteur depuis qu’ il est nommé. Franchement je me demande si le ministre de l’ agriculture suit cette affaire de près. Nous savons que Mr Yameogo Wilfried est un pion du MPP à Koudougou semble t- il . Mais Mr le ministre pensez à ces milliers de paysans qui s’ appauvrissent à votre profit.

    • Le 3 février 2018 à 11:26, par Soyons vigilant ! En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

      La 1ère place est secondaire si on vend mal notre coton ou pire si on ne LE VALORISE PAS ! et, c’est là le drame de l’Afrique en général et du Burkina en particulier. On exporte à bas prix notre coton brut et il nous revient à prix d’or avec des pagnes, tissus, chemises, coton médical, etc. Est-ce que le Burkina ne serait pas plus riche en produisant peu de coton mais en le valorisant. Autre alternative : produire du coton uniquement bio certifié équitable qui se vend beaucoup plus cher et développer une filière de production nationale de tissus pour valoriser avec nos couturiers et nos pagnes tisseuses.

  • Le 2 février 2018 à 21:39, par Zereson En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    Je militerais volontiers pour l’arrêt de la culture du coton au Burkina Faso.Je suis du bassin cotonnier des Hauts Bassins.Je vous assure que les conséquences environnementales de la culture du coton sont catastrophiques.Elle a fait disparaitre des espèces animales et végétales de façon irréversible.Et que dire des maladies incurables que développent mes parents.Triste végétal !

  • Le 2 février 2018 à 21:55, par Cheikh En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    C’est comme çà hein ! Partout où il y’a des sous, il y’a des individus qui sont toujours prêts à tout renverser pour des problèmes de personnes. A y regarder de près, on sent qu’ici ce ne sont que des problèmes de personnes qui sous-tendent cette querelle. D’abord, on nous aurait dit que dès sa venue, le DG a compressé du monde. Alors croyez-vous que tous ces désoeuvrés-là vont rester à le regarder les bras croisés ? Humm ! Sachez que dans notre monde d’aujourd’hui, il n’y a pas de petit type hein ! Ensuite, on nous ressasse que ce n’est que dans la zone SOFITEX, qu’il y’a eu ce problème d’engrais. Voilà pourtant qu’on remarque, que ce n’est point le cas et que toutes les sociétés cotonnières sont concernées. Et puis encore, quand on regarde les principaux responsables de la SOFITEX aujourd’hui, on ne voit que des Yameogo par-ci et par là ! Ne croyez-vous pas que cela relève aussi d’une mauvaise inspiration de la part de nos Autorités ? Quant à moi, je crois qu’il faut seulement veiller à ce que chaque fois, les producteurs s’en sortent bien, quels que soient les difficultés rencontrées. Sinon toutes ces explications ne peuvent convaincre que ceux qui veulent comprendre et non pas les autres. De la magie peut-être ? Appelez cela comme vous voulez, mais suivez au corps à corps les coton-culteurs et de plus près, et à toutes les étapes et phases d’évolution de leur culture, pour être en mesure d’anticiper avec eux-mêmes, l’influence des mauvais facteurs.

  • Le 3 février 2018 à 04:44, par Jean-Pierre Jacob En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    A Boromo, des producteurs de coton m’ont dit qu’ils avaient reçus de sacs d’engrais comprenant à chaque fois une bonne dose de petits cailloux. Je n’ai aucune raison de penser qu’ils mentent.

  • Le 3 février 2018 à 05:55, par TAGROU En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    Même si ça se trouve que Wilfried Yaméogo est du MPP, il n’est par contre pas du Boulkiemdé. C’est un Yaméogo de vers Koupéla si je me trompe.
    Et puis, combien de Yaméogo y a-t-il à la SOFITEX par rapport aux Sanou, Ouattara, Coulibaly et autres Traoré ?

  • Le 3 février 2018 à 12:12, par le sage En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    triste Burkina de vastes étendues à pertes de vue de champs de coton , alors que nous ne pouvons même pas nous nourrir. A-ton la possibilité de cultiver du mais pour nous nourrir ou bien devons-nous produire du coton pour la métropole. Même Gorba avait compris que le burkina se perdait dans la culture du coton lors de sa campagne électorale mais après son élection des milliards sont versés pour booster la culture du coton. quel paradoxe et quel développement durable veut-on pour le Burkina, faut que koro yamyellé nous vienne au secours afin que le burkina puisse nourrir ses habitants un beau

    • Le 3 février 2018 à 13:18, par soyons sérieux ! En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

      Le même Gorba promettait mont et merveilles avec le coton OGM au début des années 2000 (2 millions de tonnes alors que nous étions autour de 500.000 tonnes !) et a fait passer en force celui-ci pour sauver le régime Compaoré avec le risque d’un embargo au niveau des Nations Unis pour son implication dans les guerres civiles au Libéria et Sierra Léone. Soyons sérieux ! les faits sont là et têtus.

  • Le 3 février 2018 à 12:47, par welore En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    J’espere que monsieur le DG est serieux. Sinon tout le monde voit les produits de la fraude a ouaga. Et sachant bien qu’il y a peu d’incorruptible il faudrait peser les mots. Si les detournements de carburant sevissent jusqu’a la presidence c’est pas a la sofitex qu’on ne peut pas corrompre l’engrais. La CNCP ne peut pas tout voir. Il faut prendre en consideration les declaration de l’odj et mener les investigation utiles. L’odj a bien dit qu’elle avait attire votre attention. Ce ne sont donc pas des paroles en l’air

  • Le 4 février 2018 à 02:21, par Bouba En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    Personne d’autre ne connait mieux le bon "engrais" que le paysan. Quand c’est on il le sait, QUand c’est pas il sait que ce n’est pas bon. Quand c’est par manque de pluie, il le sait aussi. Arrêtez votre blablabla kilométrique. Les DG viennent et partent mais le paysan cultive le coton depuis son jeun âge jusqu’a 70 ans s’il a longue vie. Vous n’apprenez rien à ces paysans sur la qualité de l’engrais. Et puis pourquoi en cas de faillite c’est le cultivateur seul qui supporte les conséquences ?

  • Le 4 février 2018 à 16:50, par nako de ziniaré En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    Le commentaire de la SOFITEX est la règle que doit observer une structure de production.C’est vraiment la règle.Maintenant en combien de temps cette procédure a été menée ? Quand on sait que la société qui produit les intrants (engrais comme pesticides) ne dispose pas de grands stocks et que les livraisons sont directement faites. En plus, on a jamais vu de retour d’intrant de ces usines pour insuffisance de qualité.La méthode la mieux indiquée serait de faire des prélèvements sur les organes des cotonniers et procéder à des analyses pour protéger les producteurs ;sinon ce que la SOFITEX vient de démontrer là, a comme conclusion:la production du coton est une entreprise à risque ;ne faite plus confiance au cotonnier.Alors que les producteurs du coton maitrisent eux aussi le cotonnier.

  • Le 4 février 2018 à 22:10, par Kotigui En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    Wilfried yameogo n’aime pas les débats mais dit nous mr le Dg le passé nous rattrapent toujours c’est Dieu qui est fort et la terre ne ment pas et sache que ça va se savoir

  • Le 5 février 2018 à 16:26, par kabako En réponse à : Polémique sur la culture du coton au Burkina : Les précisions de la SOFITEX

    Mr le DG ayez pitié de nous. Combien de producteurs sont venus temoigner auprès de vos agents avec des chenilles qu’ils ont mis dans de l’insecticide et rien n’est mort. Je pense pour une question d’interet personnels vous ne devrez pas faire ça à nous les pauvres paysans. Vous parlez de l’UNPCB. Vous aviez imposé un président et un coordonnateur qui à la limite ne sont laba qu’a votre solde. Personne ne sait si c’est le coordonnateur qui vaut mieux que le président ou c’est le président qui vaut mieux que le coordonnateur seulement des bon à rien qui ne cherchent qu’à remplir leur ventre sur le do des vaillants producteurs et techniciens qui ne savent même plus sur quel pied dansé.
    Mr le DG, je pense qu’il vaut mieux de trouver le plus rapidement possible la solution au lieu de continuer à defendre des choses que vous mêmes vous savez très bien. vous avez encaisssé les 10% avec des fournisseurs au detrument des milieux de producteurs et sa ne marchera pas comme cà. Rappelez vous ça fait combien d’années le burkina est premier d’afrique en matière de production de coton. Mais votre arriveé à la tete de la sofitex à dejouer ce rang. Soyez réaliste dite nous si c’est cette campagne seulement le burkina à connu des poches de sécheresse pour perdre autant ?

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