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Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

Publié le mercredi 31 janvier 2018 à 22h20min

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Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

Ce mercredi 31 janvier 2018 au Tribunal de Grande Instance de Ouahigouya (TGI) s’est ouvert le procès de l’agent de santé Kaboré Nonguézanga du Centre Médical avec Antenne chirurgicale (CMA) du District sanitaire de Séguénéga dans le Yatenga. « Non-assistance à personne en danger et homicide involontaire » tels étaient les chefs d’accusation retenus contre le prévenu.

Le palais de justice de Ouahigouya a refusé du monde en cette journée du mercredi traditionnellement réservée aux audiences au TGI. Ils étaient nombreux à y effectuer le déplacement pour être des témoins oculaires d’un procès que réfute le Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA). C’est donc dans un contexte de bras de fer que s’est ouvert le procès de Kaboré Nonguézanga, anesthésiste au CMA de Séguénéga.

A en croire le Procureur du Faso, les faits remontent à la nuit du 16 au 17 décembre 2012 alors que le monde de la santé observait un mot d’ordre de grève de boycott des gardes et permanences sur toute l’étendue du territoire. Traoré Minata, âgée de 19 ans. qui a été admise au CMA de Suéguénégua dans un état où une prise en charge chirurgicale était nécessaire, a trouvé la mort par manque de soin. En effet la patiente,au regard du diagnostic fait à son arrivée, faisait une éclampsie qui est une affection grave survenant en fin de grossesse et qui se traduit par des convulsions chez la femme souffrant d’hypertension artérielle.

Le refus d’obéir à une Réquisition légale mise en cause

Pour Gnanou B. Siméon, Procureur du Faso, l’attaché de santé Kaboré Nonguézanga, anesthésiste au CMA, a été réquisitionné avec sept autres agents pour assurer la continuité du service public en cette période de grève. C’est au regard de son refus d’obéir à une réquisition légale alors que le plateau technique était réuni pour tenter de sauver la patiente que le ministère public l’accuse de « Non-assistance à personne en danger et d’homicide involontaire » et non de fait de grève comme certains tentent de faire passer dans l’opinion publique.

Reconnaissant les faits à lui reprochés en début de procès, le prévenu a été entendu sur le fond de l’affaire, aidé par son Conseil en la personne de Maître Farama Prosper. Les raisons de son refus d’obtempérer, les conséquences qui découlent de son acte, les aspects juridiques qui entourent la réquisition, ont été abordés par les deux parties. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Yann NKIEMA
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 31 janvier 2018 à 12:37, par songne En réponse à : Procès de l’agent de santé : Verdict attendu le 14 février 2018

    Les agents de sante doivent reclamer des textes clairs regissant leur pratique journaliere dans la dispensation des soins. Les delegations de taches doivent etres ecrites et connues de tous. On evitera bon nombre de problemes

  • Le 31 janvier 2018 à 13:35, par TANGA En réponse à : Procès de l’agent de santé : Verdict attendu le 14 février 2018

    Et voila,
    On l’a jugé pian !
    VOUS ALLEZ GREVER TOUTE LA VIE ?
    Regardez, il faut savoir que le pays ce n’est pas vous seulement.

  • Le 31 janvier 2018 à 13:42, par RAZOUGOU En réponse à : Procès de l’agent de santé : Verdict attendu le 14 février 2018

    Moi je pense que c’est le MCD qui doit repondre. Il était au courant de la grêve. C’était à lui de prendre des dispositions idoines pour assurer la continuité des soins.

  • Le 31 janvier 2018 à 14:28, par Vive la Justice ! En réponse à : Procès de l’agent de santé : Verdict attendu le 14 février 2018

    Je suis moi-même agent de santé mais il faut que cessent les pratiques qui contribuent à mettre mal à l’aise nos patients, voire leur mort. Pour venir dire que c’est la volonté de Dieu. Cependant, ce cas-ci, l’agent de santé n’est pas responsable de la mort de la jeune dame pendant la grève. Plus rien ne doit être comme avant ; il faut plus de procès dans les soins ou actes de santé afin que tous ces gens qui sont venus dans la santé par accident puissent payer de leurs actes de commerçants, de chercheurs d’argent, de sans pitié pour malade, etc. Si la souffrance d’un malade ne vous dit rien, si la mort d’un malade que vous aviez tenté de sauver ne vous dit rien ; aucun remord, etc. alors là chers collègues, vous n’avez pas votre place à la santé. On ne vient pas à la santé pour devenir riche, sinon il faut aller à la douane, à la politique ou à ses propres affaires non medicales. Il n’est pas rare de voir des infirmiers voler des produits des malades, des sage-femmes entrain de suivre des feuilletons pendant que la patiente se tortillent. Ce n’est pas tolerable à la santé. Il faut que la justice soit aux portes des centres de santé pour nous amener à faire notre travail comme il se doit.
    A bon entendeur, salut ! Sinon, vive la prison !

    • Le 31 janvier 2018 à 16:34, par KOASSA En réponse à : Procès de l’agent de santé : Verdict attendu le 14 février 2018

      vive la justice, vous êtes un agent de santé consciencieux .Je prie pour que vous passez un jour devant les tribunaux malgré votre bonne foi. Un agent de santé a été condamné à 6 mois avec sursis au temps où on faisait bouillir les aiguilles parce qu’ a force d’être chauffée la partie plastique de l’aiguille a pris un coup. en faisant l’ injection, l’ aiguille s’est détachée et est restée dans la fesse du patient. malgré l’extraction de cette aiguille par l’agent il fut condamné à 6 mois avec sursis.
      Vous pensez que les gens ne partent pas à la douane par vocation ? pensez vous que tous les politiciens et ceux qui font leurs propres affaires sont pourris ? Tous les métiers se valent. il faut seulement les placer sur une étoile. Soyons tous exemplaires dans nos métiers respectifs et le développement viendra.

    • Le 31 janvier 2018 à 16:38, par chapité En réponse à : Procès de l’agent de santé : Verdict attendu le 14 février 2018

      Tout à fait d’accord, il est temps d’arrêter cette histoire de solidarité de corps pour couvrir des assassinats dans les hôpitaux. Des médecins aux mains tremblotantes font des opérations au vu et au su de leurs collègues et personne ne les dénonce, ils tuent des gens sur la table et on dit que c’est Dieu. Si la justice et ce corporatisme complice ne cessent des médecins seront abattus à l’hôpital tout simplement.

  • Le 31 janvier 2018 à 18:22, par xxxxxxxxxxxxx En réponse à : Procès de l’agent de santé : Verdict attendu le 14 février 2018

    Bonsoir. Avec un avocat de la trempe des Farama l’inculpé avait-il vraiment besoin d’une grève qui risque d’entrainer d’autres mort pour être soutenu ?

  • Le 31 janvier 2018 à 18:33, par FasoLibre En réponse à : Procès de l’agent de santé : Verdict attendu le 14 février 2018

    Ainsi va la justice des hommes. heureusement, DIEU nous attend patiemment.
    La pauvre dame, enfant unique de sa mère, primipare, est décédée en couche avec un bébé qui a fini par mourir dans son ventre, dans un centre hospitalier étatique parce qu’elle n’a pas reçu de soins. Ces deux morts ne sauraient restées impunies par DIEU. Et ce n’est pas tout, la mère de la dame n’a pas pu survivre à ce drame ; elle a suivi sa fille et son bébé quelques mois plus tard, ne laissant derrière elle aucun être issu de sa chair !
    Bravo au syntsha pour la complicité d’assassinat !
    Bravo à la justice burkinabè pour sa clémence !
    Bravo à l’état burkinabè pour sa couardise (car en 2013, le syntsha a fait plier le gouvernement pour qu’il réintègre l’agent mis en cause) !
    Bravo aux femmes pour leur solidarité !
    Que DIEU récompense chacun à la hauteur de ses actes.
    DIEU est l’avocat des faibles et le bourreau de ceux qui abusent de leur force.
    Paix aux âmes des victimes mortes de ce drame ; courage aux victimes vivantes.

  • Le 31 janvier 2018 à 20:55, par Silowé En réponse à : TGI de Ouahigouya : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    - Vous voulez voir des tueurs en série dans nos hôpitaux ? Vous voulez voir des agents de santé qui se moquent de leurs patients en les brutalisant par ailleurs ; qui méprisent leurs patients ; qui regardent mourir cadeau leurs patients ; qui se servent dans les réserves pharmaceutiques des patients ; qui écoutent la musique en prenant les constantes d’un patient ; qui filment la nudité de certaines patientes ; qui font la fête alors que leurs patients souffrent de douleur ; qui jouent avec leur téléphone pendant qu’une perfusion est finie et dont le mécanisme doit être nécessairement bloqué ; qui s’envoient en l’air dans la chambre de repos ; qui appellent leurs patients "nos clients" ; qui jouent sur des plages de quelques minutes pour fuir leurs responsabilités ; qui conditionnent leurs patients vers la mort ; qui font des confusions de dossiers d’analyses ; qui arrivent fatigués pour prendre service ; qui confondent obligations professionnelles et bon vouloir ; qui confondent morale humaine et pseudo-droit de grève,... ? Hé bien..., aller au CHU-BC, à la Clinique du Coeur,...

    - Si la regrettée Minata T. était l’épouse, la soeur, la fille,... de l’agent de santé KABORE, comment ce dernier allait-il agir pour éviter le décès ? Quand je dis que nous sommes nos propres ennemis avant que les Occidentaux ne viennent nous emmerder,..., que dire ici ?
    - Pourtant les médecins CUBAINS nous donnent le bon exemple tous les jours dans nos hôpitaux.

  • Le 31 janvier 2018 à 22:43, par Alain Baraka En réponse à : TGI de Ouahigouya : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    Vraiment j’ai mal. On crie démocratie, justice, État de droit mais dans le même temps, les gens ne doivent pas être jugés parce ke tout le monde y compris les syndicats sont des magistrats et prononcent eux mêmes les verdicts donc plus besoin de tribunaux. Un des fondements de la démocratie(justice) ne doit pas exister. Ailleurs on se mobilise pour garantir un procès équitable. Ici, on rejette le principe même ke le droit soit dit. Pour nous la démocratie, ce sont les votes, les grèves, et les revendications de toutes sortes en passant par les attitudes de défiance vis à vis de l’autorité. Voici notre conception de la démocratie. Pitié !!!

  • Le 31 janvier 2018 à 23:52, par Sakalmata En réponse à : TGI de Ouahigouya : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    Nous en appelons à plus de respect de la vie humaine. tous les jours des erreurs abominables sont commises dans nos hôpitaux. Soit par négligence ou par ignorance. Ils faut que les patients convoquent tous ce qui négligent leur santé pour que ces infirmiers sachent qu’ils ne sont pas des Dieux

  • Le 31 janvier 2018 à 23:57, par par ZONGO W En réponse à : TGI de Ouahigouya : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    Dans ce pays en effet, seuls les plus faibles sont toujours tractés devant la justice. C’est tout ce que savent et peuvent faire la plupart de nos juges. A partir de ce jugement nous attirons l’attention de nos braves magistrats que tout les jours que dieu fait la personne morale qu’est notre État, c.à.d nos gouvernants, doivent répondre devant la justice également pour homicide volontaire et/ou de non-assistance à personne en danger. En effet chaque jour un nombre considérable de malades, de femmes enceintes meurent... soit par manque d’ambulance pour les évacuer vers des centres mieux équipés où ils auraient eu la vie sauve ; soit par manque de plateau technique conforme au niveau de soins requis pour ces centres, qui aurait permis si cela était, d’éviter certains décès. A coté de ceux-ci, tout le monde est au courant que depuis maintenant plus d’une année, nos structures de soins, tout niveau confondus, souffrent du manque récurrent de certains médicaments et autre produits pour la prise en charge des malades ; et Dieu seuls sait combien en meurent dans nos hôpitaux. Il n’y a pas longtemps, nos services de santé ont connu un manque criard d’oxygène sans lequel aucun bloc opératoire ne peut pleinement fonctionner. Ors, il se trouve que la majeur partie des opérations interviennent dans un contexte d’urgence très souvent vitales. Pendant ces périodes, beaucoup de personnes meurent tout simplement par ce que quelque part quelqu’un n’a pas fait son travail en ne disposant pas ce qu’il faut pour permettre aux soignants de faire le leur, sauver des vies. Tous ces cas sont très récurrents dans notre pays et là personne n’est responsable de ce qui se passe, alors que c’est l’état qui est le garant de la santé des citoyen à travers son ministre. Pour ne parler succinctement que de cela, terminons en prenant pour exemple cette guéguerre qui a eu lieu entre le Ministre de la santé et les personnels de notre Centrale d’Achat des Médicaments Génériques (CAMEG). Quel désagrément le pauvre citoyen n’a-t-il pas subi et jusqu’aux cas les plus malheureux ? De tout ce qui précède là, qui a déjà été interpelé par nos juges indépendants devant les tribunaux pour dire ou restaurer le droit ? Pour moi, je pense qu’il faut faire beaucoup attention pour ne pas confondre indépendance de la justice à l’abus du pouvoir du juge. Nous espérons que cet acharnement pour justice à prix est une volonté manifeste de notre justice à rompre avec la justice "d’ un poids deux mesures" et que nous verrons très prochainement un jour nos dirigeants répondre devant nos juridictions pour des faits, car ce n’est ce qui manque dans notre pays. Et bravo pour la justice ?

  • Le 1er février 2018 à 00:30, par Homme intègre En réponse à : TGI de Ouahigouya : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    Messieurs et dames de la santé
    Il est critique de voir que pour vous, la mort d’une patiente est un fait divers. Vous grevez pour soutenir quelqu’un qui a refusé de sauver deux vies alors qu’il était réquisitionné. Votre hypocrisie laisse entrevoir votre message : si la justice veut elle peut nous juger tous pour ce qu’on a fait aujourd’hui. Soyez sûrs que d’autres procès suivront. Finie cette période de leurre que vous avez tant manipulée à souhait. Le PF a requis 6 mois avec sursis. Je souhaite que le tribunal condamne ce pantin à 12 mois fermes......qu’il perde son job et foutent le camp. Et au suivant ! Si le tribunal suivait les réquisitions du PF ce ne serait que partie remise. La justice entrera dans vos pratiques mafieuses et les sanctions ramèneront l’ordre dans vos rangs ! A bon entendeur, salut !

  • Le 1er février 2018 à 07:54, par Marie En réponse à : Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    Ne faisons pas les aveugles qui ne voient pas. Dans ce pays, qui entre dans le domaine médical par vocation ? C’est à dire par compassion pour l’espece Humaine, a l’exemple d’Hypocrate ? Quel infirmier, voir quel médecin s’est dit je veux devenir infirmier, je veux devenir médecin parce que je veux sauver des vies ? Personne ou presque personne. L’infirmier, et ce n’est pour me moquer de personne, est un jeune qui si les parents avaient les moyens de pousser en avant les études, n’aurait jamais choisi de devenir infirmier. Il devient infirmier parce que les parents n’ont pas les moyens et parce qu’il est obligé de se chercher une voie de survie. D’ailleurs il a passé au hasard plusieurs concours pour tenter sa chance partout. Non, il n’est pas devenu infirmier pour sauver ou atténuer la souffrance de la maladie, il est devenu infirmier pour des raisons pécuniaires et de survie personnelle. Le médecin ? Même chose. A la différence que lui, sans la plupart des cas, a des parents qui ont plus ou moins un peu plus de moyens pour le pousser de l’avant. Ici aussi on trouverait peu de médecins attachés à l’engagement d’Hypocrate. Conséquemment nous faisons l’expérience ou entendons parler de ces horreurs dans les csps, centres médicaux et hôpitaux : dans les provinces reculées qui n’ont qu’un seul medecin pour toute la province, difficile de mettre la main sur ce dernier qui est toujours en déplacement ailleurs, à Ouagadougou, à Bobo... pour des réunions, pour des séminaires, pour des formations. Au bilan d’une année un médecin est moins présent à son poste en province. Les infirmiers ? On en a entendu des vertes et des pas mûres : d’aucuns jouent aux cartes pendant qu’un enfant se meurt dans les bras de sa mère, d’autres dorment du sommeil du juste durant les gardes...
    Non il est temps qu’il soit rappelé à chacun ses responsabilités. Être fonctionnaire ne donne pas que des droits. Il y a des devoirs. Et chaque burkinabé traite injustement ou ayant subi un préjudice par un soignant devrait pouvoir faire recours et demander justice. Des procès de ce type devraient se multiplier et aboutir à des condamnations réelles et Lourdes et non à des caresses sur la joue comme par exemple 6 mois avec sursis .

    • Le 1er février 2018 à 11:25, par kelemassa En réponse à : Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

      Au Burkina, qui fait bien son travail ? les agents de santé sont à l’image de notre société. de par le passé nous avons vu des enseignants refuser de prendre des cadeaux de parents contre le renvoi des enfants. des douaniers refuser des millions offerts par des fraudeurs.des urbanistes qui se sont contentés de leur seule parcelle ,des chefs d’état qui ont refusé la bourse à leurs propres enfants, des agents d’agriculture qui tournaient chaque jour dans les champs avec les paysans etc....Les saletés actuelles sont du fait de certains jeunes. si on veut parler ils disent que vous êtes aigris parce que vous n avez rien à quelques années de la retraite.Une étude sociologique doit être faite sinon notre pays va à sa perte. Pourquoi ces comportements ? depuis quand ces comportements ? quelles est la tranche d’age concernée ? leur niveau d’instruction ? etc..

  • Le 1er février 2018 à 08:47, par sylas En réponse à : Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    Je parle à un infirmier avec qui j’ai eu des échanges houleux. La sentence est faible pour cet infirmier et plus il faut intenter un procès contre le syntsha pour sa suppression pure et simple. Refuser que le droit soit dit sur une affaire d’homicide est déjà une faute grave dans une république. A maître Farama de ne plus jamais défendre ce genre de dossier d’une basse morale inégalée.
    Il faut tout de suite extirper cet agent de santé du système de santé et rapidos sinon il sera fin** tranquilos !

  • Le 1er février 2018 à 09:32, par Buudu En réponse à : Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    C’est dommage que la vie humaine ne soit reduite à une chose aussi banale pour une personne sensée sauver. C’est d’autan plus dommage que ni l’Etat, ni ceux qui sont formés pour prendre soin se montrent laxistes et indifférents. Il faut d’avantage beaucoup de procès pour recadrer les choses.

  • Le 1er février 2018 à 10:18, par LAPAIX En réponse à : Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    Cette réquisition est déjà une victoire pour la vie et pour l’humanisation des centres de santé publics au Burkina Faso. Pas plus tard que la nuit dernière, vers 02H, un CSPS de mon quartier était toujours en grève alors que celle-ci était prévue pour juste 24H. Les stagiaires qui y étaient referaient simplement les patients vers les centres de santé privés. Une grévé lancée avec service minimum !!!!
    Cette condamnation doit être pédagogique pour tous ces agents de santé indélicats à la recherche du gain facile. Au moment où il fallait lancer des cotisations pour trouver un bon avocat à leur collègue, ce syndicat se permet de lancer un mot d’ordre de grève ; quel gâchis en matière d’analyse et de stratégie de lutte syndicale.
    Bref, nous avons le corps médical que nous méritons et de cette manière, ne vous étonner pas que l’auto-justice se développe.
    A chaque Devoir, il ya des obligations qui y sont attachées.

  • Le 1er février 2018 à 10:38, par Bakaridjan En réponse à : Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    L’essentiel ici n’est pas la forte mobilisation des militants SYNTSHA. L’essentiel c’est la conscience de Monsieur NOGUEMZANGA. S’il est en accord avec sa conscience que cette mort n’est pas son fait, qu’il a fait ce qui était humainement faisable et qu’il n’a rien à se reprocher tant mieux.
    Dans le cas contraire qu’il descend sur terre et demander pardon à la famille de la défunte avant que lui même ne soit de l’autre côté.
    Militants SYNTSHA, gardez à l’esprit dans l’exercice de vos fonctions que vous rendrez compte devant un tribunal où ni le SYNTSHA ni BASOLMA avec sa verve ne pourra vous défendre.
    Un syndicat ce n’est pas un repaire pour bandit où criminel. C’est pourquoi tout militant à qui la justice reproche des choses doit être entendu sans pressions.

  • Le 1er février 2018 à 11:24, par Difference entre Un infirmier et un militaire En réponse à : Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    Les infirmiers (certains) paient leur formation pour sauver des vies. Par contre tous les militaires ne paient aucun sous pour leur formation pour detruire des vies. Quel paradoxe !

  • Le 1er février 2018 à 11:45, par Bakaridjan En réponse à : Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    L’essentiel ici n’est pas la forte mobilisation des militants SYNTSHA. L’essentiel c’est la conscience de Monsieur NOGUEMZANGA. S’il est en accord avec sa conscience que cette mort n’est pas son fait, qu’il a fait ce qui était humainement faisable et qu’il n’a rien à se reprocher tant mieux.
    Dans le cas contraire qu’il descend sur terre et demander pardon à la famille de la défunte avant que lui même ne soit de l’autre côté.
    Militants SYNTSHA, gardez à l’esprit dans l’exercice de vos fonctions que vous rendrez compte devant un tribunal où ni le SYNTSHA ni BASOLMA avec sa verve ne pourra vous défendre.
    Un syndicat ce n’est pas un repaire pour bandit où criminel. C’est pourquoi tout militant à qui la justice reproche des choses doit être entendu sans pressions.

  • Le 1er février 2018 à 11:55, par Guéswendé En réponse à : Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    Son prénom Nonguézanga ne le correspond pas. Il doit changer de prénoms. Il est un vrai inhumain cet infirmier. Regarder quelqu’un mourir, surtout une femme comme ta mère, qui voulait donner une vie. C’est un triste sort pour lui. Il a une femme comme celle qui est morte, et il apportera secours à cette dernière même un jour de grève qui va lui donner un bébé parce que c’est sa femme. Ok. Même si la justice ne le condamne pas, ce type aura chaque fois son sommeil troublé en revoyant la scène, en imaginant, l’image de la victime. Sa vie est foutue comme çà. Il a intérêt à demander pardon et à se confesser pour se décharger un peu au lieu de faire l’orgueil parce que des gens le soutienne. Ces mêmes gens ne partageront avec toi tes remords. Tes problèmes de mauvais sort n’incomberont que toi seul.

  • Le 1er février 2018 à 13:28, par solidar En réponse à : Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    j’ai participé courant mai 2017 une formation à Bobo Dioulasso organisée par un cabinet juridique d’un certain Mr BOUGMA Samuel sur la responsabilité pénale du personnel et des établissements de santé. j’ai beaucoup appris au cours de cette formation qui était malheureusement brève. je pense que si une telle formation était donnée à plusieurs de nos confrères, on éviterait beaucoup de difficultés dans la pratique de notre métier. La formation était d’une importance pertinente indéniable. un confère ou quelqu’un qui a participé à cette formation aurait - il l’adresse du mr ou du cabinet ?

  • Le 1er février 2018 à 13:28, par le reservé En réponse à : Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    j’ai toujours été pour les grèves sensées et qui visent de meilleures condition de vie et de travaille mais cette fois-ci vraiment, je pense que le SYNTSHA a déconné, je m’explique : vous avez observé une grève pour soutenir votre collège ( je ne le condamne pas car ce n’est de mpes compétences) au détriment des milliers de patients et là ce ne peut concevoir cela. combien de personnes ont perdu la vie ce jour la juste à cause de votre irresponsabilité. Aidez nous à vous aidez sinon quand le syndicalisme devient de l’idiotie ca ne va plus.

  • Le 3 février 2018 à 14:20, par Histoire En réponse à : Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) : 6 mois de prison avec sursis requis contre l’agent de santé Kaboré Nonguézanga

    Intervenir sur une situation sans chercher à comprendre c’est une consommation d’aliments nouveaux et inconnus d’effets sur soi : c’est donc s’empoisonner ou tout au moins se.preparer une indigestion terrible. Cherchons toujours la lumière avant de marcher afin d’éviter une.chute fatale. Premièrement,le gouvernement tiao à reconnaître en 2012 qu’il s’était trompé donc avait viole la loi dans son application d’où un décret à été pris pour remettre l’argent dans ses droits. En retour, l’agent pouvait même convoquer l’État en justice pour atteinte à sa réputation, mais au nom de ce règlement en 2012, il y a renoncé. Deuxièmement, la famille de la victime s’étonne que des années plus tard on vienne remuer un couteau dans leur plaie car n’ayant jamais introduit une plainte en justice. Troisièmement,n est ce pas intrigant que quelqu’un échoué dans la gestion d’un ministère, il est débarqué,et brutalement on ressuscite des dossiers, vengeance ? Le temps nous réveillera des choses. Protégeons notre dignité en s’abstenant dans les dossiers qu’on ne maîtrise pas !

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