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Loi de finances 2018 et Code général des impôts : La Maison de l’entreprise du Burkina sensibilise sur les implications fiscales

Publié le mardi 30 janvier 2018 à 23h43min

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Loi de finances 2018 et Code général des impôts : La Maison de l’entreprise du Burkina sensibilise sur les implications fiscales

La Maison de l’entreprise du Burkina a organisé, le 30 janvier 2018, une rencontre d’information sur « les innovations et les implications fiscales de la loi de finances gestion 2018 » et sur « le nouveau code général des impôts ». Ce 13e rendez-vous consécutif avec le monde des affaires est organisé, en collaboration avec la Direction générale des impôts et l’Association professionnelles des experts et conseils fiscaux et vise à informer et sensibiliser les entrepreneurs. La rencontre se veut également le lancement des activités de l’année 2018 du Centre juridique des affaires de la Maison de l’entreprise.

Le 27 novembre 2017, l’Assemblée nationale adoptait la loi de finances gestion 2018 par 87 voix pour, 21 abstentions et 13 contre. Un budget qui se chiffre à 2018 milliards en prévision de recettes de 2 018 157 960 000 FCFA, et en dépenses à 2 441 317 986 000 FCFA. Deux semaines plus tard, soit le 20 décembre 2017, les élus nationaux adoptaient le nouveau Code général des impôts du Burkina, à l’unanimité, cette fois-ci. Un code qui, dit-on, permettra de mettre en place une « fiscalité simple et cohérente dans l’articulation des règles, efficace dans la mobilisation des recettes et équitable dans sa fonction d’instrument de politique économique et sociale ». Ainsi, ce code comporte plusieurs innovations aussi bien de fond que de forme. Et ces innovations tendent à simplifier les procédures et les rendre plus accessibles aux contribuables. « 
Parlant de la simplicité, il faut dire que le langage des fiscalistes est un langage assez ésotérique qui n’est souvent accessible qu’aux initiés. Dans ce nouveau code, nous avons pris en compte cette préoccupation et le langage a été très simplifié. Il est accessible au commun des mortels. Au niveau du monde économique, comme le langage est accessible et facile à comprendre maintenant, nous pensons que ça va améliorer le civisme fiscal », a confié Boubacar Sérémé, l’inspecteur technique principal des impôts, représentant le directeur général.

Aboubacar Traoré, secrétaire général de la maison de l’entreprise du Burkina

Mais, pour que ces deux lois aient l’effet escompté, il faut que les contribuables et particulièrement les entreprises se les approprient. Et la Maison de l’entreprise dans sa mission d’accompagnement des entreprises a décidé de jouer pleinement son rôle, celui d’informer et sensibiliser. « La particularité de la rencontre de cette année, c’est qu’elle prend en compte le fait que nous avons un nouveau référentiel qu’est le Code général des impôts qui participe de la simplification et de l’amélioration du climat des affaires. Pour nous, c’est une de nos missions fondamentales que nous menons à travers des sensibilisations des entreprises pour qu’elles puissent mieux connaître leurs droits et devoirs afin que leurs activités puissent se mener dans de très bonnes conditions », a expliqué Aboubacar Traoré, le secrétaire général de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso.

La salle de conférence du CBC quasiment pleine, tant le sujet intéresse

Au cours cette rencontre d’information et de sensibilisation, la Maison de l’entreprise et ses deux partenaires se mobilisent pour mettre à la disposition du secteur économique burkinabè des experts mobilisés dans le cadre du Centre juridique des affaires pour apporter des réponses appropriées et accompagner plus tard, les entreprises qui le souhaitent, pour leurs préoccupations spécifiques. Toute chose qui permettra une exploitation optimale des documents fiscaux qui régissent le secteur.

Ce cadre d’échanges entre l’administration des impôts et le secteur privé rencontre chaque année un véritable engouement. Après Ouagadougou, le 30 janvier, Bobo-Dioulasso abritera une rencontre similaire le 1er février prochain.

une vue des participants

Aussi, dans le cadre de ses activités, le Centre d’information juridique des affaires de la Maison de l’entreprise déploiera des séries de réunions et rencontres d’information dans les autres régions du Burkina. Avec pour objectif de donner l’information aux entreprises sur leurs droits et devoirs en matière de fiscalité. « Nul n’est censé ignorer la loi, a-t-on coutume de dire. La Maison de l’entreprise a créé pour ce faire le centre d’information juridique et des affaires qui chaque année, pour démarrer ses activités, travaille en partenariat avec la direction générale des impôts, l’Association professionnelle des experts et conseils fiscaux (APECF), pour informer les entreprises sur les innovations de la loi de finances de l’année nouvelle. C’est donc une occasion pour nous d’inviter les entreprises à participer massivement à ces rencontres pour mieux se préparer à rencontrer les défis de l’année en matière de fiscalité et de développement de leurs activités », a lancé Boubacar Traoré, le secrétaire général de la MEBF

Moussa Diallo
Lefaso.net

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