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Nouvelle politique internationale canadienne : Une place de choix pour le Burkina Faso

Publié le vendredi 1er juillet 2005 à 06h32min

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L’ambassadeur du Canada au Burkina Faso, Denis Briand, a présenté le mercredi 29 juin 2005, la nouvelle politique internationale de son pays. C’était au cours d’une conférence de presse au sein de l’institution.

Le Canada s’est doté d’une nouvelle politique internationale. C’est l’information clé que l’ambassadeur du Canada Dénis Briand a donnée aux journalistes burkinabè mercredi dernier dans la matinée. L’objectif de cette politique, a précisé l’ambassadeur, est de permettre une meilleure intégration de l’action canadienne dans un monde en pleine mutation. Ainsi, le Canada a jugé judicieux de réduire le nombre de ces pays partenaires au développement (une soixantaine avant) à 25 dont 14 pays africains.

Cela, de l’avis de SEM Denis Briand, permettra au Canada d’avoir une implication plus accrue dans les pays élus et de doubler sa coopération internationale pour l’Afrique d’ici à 2008.

Le Burkina Faso qui a enregistré ces derniers mois de nombreux échanges aux plans politique, économique avec le Canada, a été retenu parmi les partenaires privilégiés de ce pays. Un choix que l’ambassadeur Briand explique par les efforts du pays des Hommes intègres pour assurer son propre développement, à l’ancrage de la démocratie, à la performance des programmes mis en œuvre. Pour lui, l’année 2004-2005 a été très stimulante dans les relations entre le Canada et le Burkina Faso. L’organisation des journées économiques du Burkina au Canada a été positivement appréciée par SEM Denis Briand.

A ce titre il est convaincu qu’il faut être agressif pour attirer les capitaux. Dans le même ordre, il a salué les gros investissements (environ 25 milliards de FCFA) au Burkina d’une société canadienne dans le cadre de l’exploitation de la mine d’or de Taparko.

Toutefois, les journalistes qui ont religieusement écouté l’ambassadeur, se sont interrogés sur les chances réelles des produits burkinabè sur le marché canadien. En réponse, Denis Briand a reconnu la complexité du marché de son pays.

Mais, il a signalé que déjà, des produits de l’artisanat, du karité, sont en train de se faire une place sur le marché canadien. Les hommes de médias se sont en outre intéressés aux axes de la coopération entre deux pays.

A ce sujet, SEM Denis Briand a hissé l’enseignement de base, notamment le Plan décennal de développement de l’enseignement de base (PDDEB) au premier rang de l’excellente coopération entre le Burkina et le Canada.

Tout en reconnaissant des difficultés dans sa phase de démarrage, il a estimé que le programme est sur de bons rails pour aboutir à un système éducatif dynamique et adapté au Burkina Faso. Un autre axe de la coopération reste la santé à travers un programme d’appui à la lutte contre le Sida. Le domaine de l’agriculture également bénéficie des investissements canadiens (filières karité, la production laitière,...).

Sans oublier le soutien du Canada à la création et au développement des caisses populaires au Burkina Faso, a rappelé l’ambassadeur Briand.

Alassane KARAMA et P. Pauline YAMEOGO
Sidwaya


Premiers « drapeaux canadiens »

• Le drapeau canadien

• Proportions et description du drapeau

• Naissance du drapeau canadien

• Confection du drapeau canadien

• Premiers « drapeaux canadiens »

• Éléments du drapeau national du Canada

• Le saviez-vous...?

• Drapeau de cérémonie

• Inclinaison du drapeau

• Couleurs

• Salut au drapeau canadien

• Mise en berne du drapeau

• Utilisation commerciale

• Étiquette du drapeau au Canada

La croix de Saint-Georges, drapeau anglais du XVe siècle, a été arborée par Jean Cabot, navigateur vénitien au service de l’Angleterre, lorsqu’il atteignit la côte est du Canada en 1497.

La fleur de lis a été un symbole de la souveraineté française au Canada de 1534, lorsque Jacques Cartier débarqua sur nos rives et proclama l’appartenance du Nouveau Monde à la France, jusqu’au début des années 1760, quand le Canada devint possession britannique. Bien qu’on se servit au cours de la même période d’un certain nombre de drapeaux militaires français, y compris le drapeau blanc de la Marine royale après 1674, la fleur de lis occupa toujours une place prépondérante.

Au début des années 1760, le drapeau officiel britannique qui flottait au Canada, soit le drapeau Royal de l’Union (communément connu comme l’Union Jack) était constitué de deux croix. Déployé pour la première fois en 1621, le drapeau Royal de l’Union était utilisé par tous les établissements britanniques sur le continent nord-américain, de Terre-Neuve jusqu’au Golfe du Mexique. Ce drapeau est souvent désigné comme étant celui des loyalistes de l’Empire uni du Canada.

Par suite de l’Acte d’Union de 1801 entre la Grande-Bretagne et l’Irlande, la croix diagonale de Saint-Patrice fut incorporée à la croix de Saint-Georges d’Angleterre et à la croix de Saint-André d’Écosse, donnant au drapeau Royal de l’Union sa forme actuelle. Ce drapeau a été utilisé partout en Amérique du Nord, ainsi qu’au Canada même après la Confédération en 1867.

Le Red Ensign britannique, un drapeau rouge portant l’Union Jack au coin gauche supérieur, a été créé en 1707 comme pavillon de la marine marchande britannique. De 1870 à 1904 environ, il a servi de drapeau canadien sur mer et sur terre avec, sur son battant, les armoiries de l’Ontario, du Québec, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick écartelées sur un écu. S’il ne servait sur terre qu’avec la sanction de l’usage public, l’amirauté britannique en avait par contre autorisé l’utilisation sur mer comme drapeau du Canada en 1892, d’où l’appellation de Red Ensign canadien.

Au fur et à mesure que de nouvelles provinces se joignaient à la Confédération ou qu’elles se voyaient attribuer un emblème distinctif, parfois inspiré de leur propre sceau, cet emblème était incorporé à l’écu du drapeau. Au début du siècle, l’écu regroupait les armes des sept provinces qui faisaient alors partie de la Confédération.

En 1924, ce modèle non officiel du drapeau fut modifié quand, en vertu d’un décret, le gouvernement canadien autorisa d’en charger le battant des armoiries royales du Canada. Par la même occasion, il autorisa son déploiement sur les édifices du gouvernement canadien à l’étranger. En 1945, un autre décret autorisa son utilisation sur les édifices fédéraux au Canada jusqu’à l’adoption d’un nouveau drapeau national.

Le Red Ensign canadien a été remplacé par le drapeau national rouge et blanc le 15 février 1965.

Date de modification : 2004/07/16

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