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Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

Publié le lundi 29 janvier 2018 à 23h45min

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Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

Le vendredi 26 janvier 2018, lors de la cérémonie de la première journée de la zone sylvo-pastorale de TapoaBoopo (commune de Matiacoali), le président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo, Koulabiga Tani a été pris à partie par une fronde sociale. Rencontré à Fada N’Gourma le samedi 27 janvier dernier alors qu’il y était pour des soins, il nous explique sa mésaventure d’une journée.

Le Programme d’investissement forestier (PIF) a initié, le vendredi 26 janvier 2018, la première journée de la zone sylvo-pastorale de TapoaBoopo à l’Est du Burkina. Alors que la cérémonie était en cours, une partie de la population a manifesté son mécontentement contre sa tenue. Ladite fronde a dû mettre fin à l’organisation de la journée. Les autorités régionales présentes à la cérémonie ont été obligées de se retirer sous escorte sécuritaire. « Après la rencontre, je me suis levé pour calmer la foule qui manifestait. Entre temps, j’ai entendu les manifestants qui scandaient : tuez-le ! Tuez-le », a relaté Koulabiga Tani, le président du comité de gestion de la forêt TapoaBoopo. Et de poursuivre : « c’est en cela que j’ai regagné mon domicile. Du domicile, je suis revenu en ville et c’est de la ville qu’ils m’ont poursuivi, certains avec des gourdins, des couteaux … Dans ma poursuite, nous sommes rentrés en lutte et ils m’ont bastonné ». C’est finalement « une bonne volonté » qui l’a sauvé en l’amenant en ville, foi de M. Tani.

« Je ne sais pas pourquoi j’ai été frappé, car je n’ai rien à me reprocher. C’est parce que je suis le président du comité d’organisation seulement », a-t-il confié. Koulabiga Tani dit reconnaitre certains de ceux qui l’ont frappé, la plupart étant des agriculteurs qui exploitent la forêt. « Sinon plusieurs rencontres ont été tenues par rapport à cette forêt mais aucun n’a jamais manifesté son désaccord par rapport à sa vocation. Pour lui, la forêt créée en 2000 appartient à l’Etat et sa personne a été choisie par trois communes pour diriger ce comité qui est chargé de la coordination. « Je n’ai rien fait et j’ai été bastonné. Je pense que je vais porter plainte contre mes agresseurs qui sont même allés chez moi saccager tout et fouiller toute ma maison. Comme je ne suis pas à la maison, je ne sais pas ce qu’ils ont emporté », a-t-il déploré. Il a d’ailleurs précisé que ceux qui l’ont frappé sont issus d’un seul quartier de Matiacoali et non de toute la commune. M. Tani demande aux autorités d’user de leur pouvoir pour la résolution du problème avant de conclure que selon certaines sources, ces mêmes manifestants se sont rendus à la mairie de Matiacoali et ont saccagé des panneaux et bornes qui étaient confectionnés pour l’indication et la délimitation de la zone sylvo-pastorale de TapoaBoopo.

En rappel, la zone sylvo-pastorale de TapoaBoopo a été identifiée dans les années 80 sous l’inspiration consensuelle des populations, des services déconcentrés de proximité de l’époque et de l’administration. Ce fut un long processus dont la cheville ouvrière était le Réseau de communication sur le pastoralisme (RECOPA) qui a organisé des fora dans tous les villages avec l’appui de l’administration et des services techniques. Des rencontres villageoises auraient permis d’avoir le consentement des populations et abouti à la délimitation de la zone. Le dossier fut ensuite transmis à la commission provinciale d’aménagement du territoire (CPAT) pour adoption. Le processus a connu son terme en 2003 par la création officielle de la zone par un arrêté conjoint (n° 2003/59/MRA/MAHRH/MEECV/MFBMATD/MED/MITH/MCE/SECU) qui définit les différentes parties de l’espace comprenant une sous-zone d’habitation et une sous-zone de pâture, mais aussi les modalités de gestion de l’espace contenues dans les termes de référence de la première journée de la zone sylvo-pastorale de TapoaBoopo.

Il est ressorti que l’arrêté conjoint a été accompagné d’un cahier des charges spécifiques signé le 12 juin 2003 et un plan de gestion de l’espace à vocation pastorale fut élaboré en Aout 2003 avec l’appui financier du PNGT2. En 2006, des plans de gestion des terroirs ont été élaborés dans 04 villages environnants par le PROGEREF. Une délibération du conseil municipal (délibération n°2008-04/MATD/REST/PGRM/CMT du 20 février 2008) porte sur la zone à vocation sylvo-pastorale qui a bénéficié d’un plan d’aménagement et de gestion de la zone pastorale en 2010 conduit sous l’égide du PROGEREF. Ainsi, elle avait une superficie officielle de 95 000 ha mais des négociations ont été menées et ont abouti à l’agrandissement de la zone à 105 000 ha.

Soumaila SANA
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 janvier 2018 à 22:53, par un gondwanais En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

    C’est dire que le consensus n’en était vraiment un, au regard de cette réaction !

    • Le 30 janvier 2018 à 08:13, par Burkina yaaba En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

      Consensus ne veut pas dire tout le monde a dit oui, mais la majorité l’a emporté et tous acceptent.
      Cela dit, ça eut être aussi l’œuvre de saboteurs du consensus. Il suffit d’inventer une histoire en y ajoutant un peu de feuilles et le tour est joué.
      Pour le savoir, on prend une ou deux personnes, on les cuisine bien ; ils lâcherons le morceau.

    • Le 31 janvier 2018 à 09:23, par MTCBIIGA En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

      Tout projet fait dans bureau, il y a problème.
      Un bon projet né pour résoudre un problème donc en principe il ne devait pas avoir un soucis pour sa réalisation parce que son idée même et participative et sa réalisation inclusive.
      Il est impératif que l’analyse des parties prenantes soit bien faite, sinon, il y a forcement problème. Dans ce sens, Il faut communiquer avec tout le monde, expliquer le bien fondé du projet, ces objectifs, bien présenter les résultats auxquels on souhaite aller avec la réalisation de ce projet surtout les impacts exantés du projets. Des gens vont adhérer et peut être d’autres non et s’est l’analyse des parties prenantes qui permet de se rendre compte s’il y a opposition à la réalisation du projet et surtout de prendre les préoccupations de ceux qui s’opposent. Il faut convaincre les opposants au projet. C’est en cela on peut mieu réussir dans les projets communautaires comme ce type.

  • Le 30 janvier 2018 à 07:40, par ALI En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

    Même pour nous aider c’est difficile , la protection des forets est une chose très importante et capitale pour la survie de toutes espèces , ne soyons pas égoïste , pensons aux générations futurs , a nos propres enfants , quel avenir leur réservent on , burkinabé ne vous laissé pas manipuler par des individus mal intentionnés ou en quête de popularité , on a pas besoin d’avoir fait de longues études pour comprendre la nécessite de la sauvegarde de notre environnement, force doit revenir a la loi

  • Le 30 janvier 2018 à 09:21, par lagitateur En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

    Koulabiga, tu vois, quand nous les Yadsés nous disons que vous êtes des sauvages, vous voulez dire le contraire. En voilà la preuve palpable. Tes imbéciles de parents on failli te tuer pour rien. Fort retablissement à toi et on se parle après.
    Il faut dire que la délimitation de cette zone pastorale n’est pas du gout de certains agriculteurs du type sauvage. Ce conflit entre agriculteurs et éléveurs est vieux comme le monde, surtout à l’Est et au Sud-Est du Burkina.
    Il appartient à l’Etat d’user de tous ses pouvoirs pour faire respecter les lois et les règles établies. Il doit sanctionner avec la plus grande sévérité les agresseurs de mon esclave Koulabiga. Cette forfaiture ne doit ni rester impunie ni se répéter.
    Notre pays devent de plus en plus dangeureux à vivre. Si cela continue, ce sont les étrangers et surtout les investisseurs qui fuiront notre pays et nous laisseront nous entretuer seuls ici. Il ne faut pas en arriver au point où chacun se déplacera avec une arme comme chez l’Oncle S... L’urgence est devant nous.

  • Le 30 janvier 2018 à 09:24, par Un averti du problème En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

    Je remarque que les bornes ont été mal confectionnées : ciment peu dosé, donc très mauvaises qualité des bornes qui s’effritent au moindre choc.
    Le problème de cette forêt est très profonde. Matiacoali n’est pas à son premier refus ; dans un passé récent, sa ZOVIC n’a pu être délimitée car la population y a renoncé. Ces faits devraient guider les autorités régionales et locales. Il faut répartir sur la genèse des choses.
    Il faut d’abord résoudre le problème du statut de la forêt : sa vocation initiale est pastorale. Le MEEVCC vient à travers le PIF parler de sylvopastorale avec la notion de REED+ , séquestration du carbone. La population n’est pas rassurée car où les Eaux et Forêts mettent leur pied, il se sentent en expropriation. La communication devrait être accentuée. Remarquez que les services de l’élevage ne sont pas très d’accord avec la stratégie du PIF, mais ne le font pas savoir officiellement et ils sont mal associés au processus. Il y a problème d’abord entre intervenant tout azimut (MEEVCC, MRAH, RECOPA, population locales, etc.).

    • Le 30 janvier 2018 à 15:06, par un gondwanais En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

      Un averti du problème, le mot sylvo n’enlève rien à la vocation de l’espace ; c’est juste parce qu’il y a des arbres dans la zone pastorale que le sylvo s’est invité ; et aucune forêt n’est immatriculée au nom du service forestier ; elles sont toutes la propriété de l’Etat, il n’ y a donc nulle part expropriation, et cela n’a jamais existé au Burkina . Maintenant que des esprits mal intentionnés octroient la paternité du bien publique au service forestier juste pour en faire leurs choux gras et pour l’occasion, monter les populations, c’est vraiment regrettable. La notion de REDD+ intimement liée à séquestration du carbone ne va pas non plus à l’encontre des activités pastorales qui doivent s’y dérouler. Que donc un averti du problème en soit plutôt un instigateur du problème, il n’y a qu’un pas et là je pèse mes mots !

      • Le 30 janvier 2018 à 18:12, par Un non averti du problème En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

        Un averti du problème, merci pour tes conseils. Nous déplorons tous cette manière barbare de résoudre nos différends, c’est à dire en dehors des voies normales existantes et fonctionnelles. Mais comprenez, c’est aussi ça le résultat de 27 ans d’injustice entretenue par les premiers acteurs de la justice eux-mêmes : c’est à dire juges et politiciens. Bref, pour ce qui est de la forêt de Tapao Boopo, j’ai eu la chance de participer à une session du comité de pilotage tenue en 2015, si ma mémoire est bonne, à Ouagadougou dans la salle de réunion de l’ONG "eau vive". Ce jour là, parmis les activités soumises à l’approbation des membres du comité de pilotage, il y avait l’aménagement de la forêt sylvo pastorale de Tapoa Boopo. Le représentant du ministère en charge des ressources animales qui n’était autre que le Directeur général des espaces et des aménagements pastoraux à l’époque, (i) s’était offusqué pour l’appellation utilisée pour désigner cette forêt (forêt sylvo pastorale de Tapoa Boopo), (ii) avait indiqué que le processus utilisé n’était pas inclusif et que cela pouvait constituer une source de conflit d’abord entre services techniques de l’Etat et ensuite entre utilisateurs de cette zone à l’origine pastorale, et (iii) a invité le Coordinateur du PIF de l’époque et la direction régionale en charge de l’environnement de l’Est de repenser le processus. Ces remarques ont fait l’objet de recommandation à l’issue de la session. N’étant pas du ministère des ressources animales ou de l’environnement, c’est juste des éléments d’éclairage que j’apporte au lecteur et invite nos homologues techniciens à faire souvent preuve d’écoute et d’humilité. Nous et nos actions sont complémentaires sur le terrain et les actes isolés sont vains et éphémères.

        • Le 1er février 2018 à 09:45, par Un averti du problème En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

          Je remarque que Non averti du problème est plus averti du problème que moi. Effectivement j’y étais à cet atelier de l’EAU VIVE. Les documents officiels existent sous le nom de Zone pastorale ; le PIF est venu parler de sylvopastorale certes ; une zone pastorale à forcement des arbres, de la végétation ligneuse oui ; cela n’enlève en rien sa vocation de zone pastorale et je suis entièrement d’accord avec le Gondwanais. Mais où le bât blesse cher Gondwanais, le PIF a mal négocié sa stratégie sur le terrain et au niveau institutionnel. Il faut le reconnaître et aller sur de nouvelles bases, sinon les investissements en cours seront nuls et que du gâchis.

  • Le 30 janvier 2018 à 09:37, par lapatriote En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

    L’avenir de ce pays devient inquiétant. La violence sous toutes ses formes a pris le dessus. Après on s’étonne du comportement des enfants alors que nous adultes sommes à la base de tous ces dérapages. Mais que dit la loi dans tout ça ? Que disent les organisations des droits de l’homme aux populations qui s’adonnent au lynchage des gens ?
    C’est dommage mais c’est la rue qui gouverne présentement. Dans ce cas, chacun trouvera un moyen de légitime défense.

  • Le 30 janvier 2018 à 10:27, par Nansamda En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

    Bonjour,
    A mon avis c’est les deux dernières phrases "Ainsi, elle avait une superficie officielle de 95 000 ha mais des négociations ont été menées et ont abouti à l’agrandissement de la zone à 105 000 ha." qui sont la cause du désaccord d’une partie de la population. Est-ce que les populations de la commune de Matiacoali ont données leur accord pour l’agrandissement de la zone ? Est-ce que les occupants de la nouvelle zone concernée ont été informées et données leur consentement ?
    J’ai pu constater que la plus part du temps les aménagements du territoire sont très mal négocier avec les occupants et les propriétaires terriens. Souvent des individus font penser dans le village que ce sont eux qui décident. Parfoisi ce sont les politiciens qui foutent la merde au sein de la population. L’Administration aussi ne prend pas le soin de s’assurer que toutes les parties prenantes sont au même niveau d’information et de compréhension. Les administrateurs doivent aussi se démarquer des problèmes inter-personne du village.
    Il y’a un autre problème qui couve dans la partie Est de la ville de Fada. Un monsieur fait croire que c’est lui qui a décidé de la délimitation de cette zone pâturage qui concerne plusieurs villages situés à l’Est de la ville de Fada (Bougui, Potianmanga, Momba, Kodjonti, Namoungou, Bedsaga, Tchari,...).
    Je constate pour le cas de Fada que les autorités municipales et administratives ne communiquent plus avec les protestataires.

  • Le 30 janvier 2018 à 10:32, par True 1 En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

    Bonjour
    Où va le Burkina ?
    Peut-on se plendre du comportement de nos enfant si nous même ne sommes pas des exemples ?
    Qu’elle école peut éduquer les enfants et leurs parents ?
    Comme ça on peut te tuer juste par ce qu’on t’a désigné comme responsable.
    C’est honteux et piteux.
    Vraiment je m’inquiète beaucoup pour le Burkina.

  • Le 30 janvier 2018 à 12:45, par Sugri En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

    C’est grave Graave. Burkina yaaba, arrêtons ça svp. Si nous recrutons le pays par nos agissements contraires aux règles de droit, nous nous mettons tous dans une situation d’insécurités de tous genres.

  • Le 30 janvier 2018 à 15:14, par BONJOUR En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

    Une horde de bêtes sauvages.
    La chienlit s’est définitivement installée dans ce pays.

  • Le 30 janvier 2018 à 18:13, par LE CHANGEMENT En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

    Merci à la population ouvrez l’oie et le bon.mais vous avez ratez la cible.

  • Le 30 janvier 2018 à 21:16, par La Barbe En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

    Quelle barbarie !!! L’incivisme des enfants, des papa, des arrières papa, des arrières arrières papa. Et c’est ça le Faso actuel. Je suis sûr que beaucoup de nos regrettés comme le père de la révolution burkinabè vont se mettre à tourner dans leur tombe sans pouvoir nous venir à notre secours. Avec le temps vous verrez que le port d’arme sera autoriser au Burkina Faso à l’allure où nous avançons. Ou du moins chacun cherchera son garde corps.
    J’étais de passage. Bye bye !!!

  • Le 31 janvier 2018 à 06:48, par lejah En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

    Bonjour à tous ,
    le vrai problème ici c’est le processus de la sécurisation foncière du site ou des sites qui n’a pas été respecté.
    tant que la terre en question n’a pas été immatriculée au nom de l’Etat, il serait très difficile pour l’Etat lui même d’agir dans la légalité. la terre n’appartient pas à l’Etat. il faut d’abord sécuriser la terre avant de la donner à sa destination voulue.

  • Le 31 janvier 2018 à 06:49, par lejah En réponse à : Agression du président du comité de gestion de la forêt Tapoa Boopo : Koulabiga Tani revient sur sa mésaventure

    Bonjour à tous ,
    le vrai problème ici c’est le processus de la sécurisation foncière du site ou des sites qui n’a pas été respecté.
    tant que la terre en question n’a pas été immatriculée au nom de l’Etat, il serait très difficile pour l’Etat lui même d’agir dans la légalité. la terre n’appartient pas à l’Etat. il faut d’abord sécuriser la terre avant de la donner à sa destination voulue.

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