La première personnalité, à être reçue par le président Compaoré, fut le directeur régional de l’OMS Afrique, M. Luis Sambo Gomes. En visite au Burkina Faso, pour prendre connaissance de la politique sanitaire du pays, M. Gomes dit avoir fait un plaidoyer auprès du président Compaoré pour l’augmentation des ressources financières pour la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (PDS).

Il a dit avoir lancé le même appel aux partenaires au développement du Burkina Faso. : "Nous avons des objectifs de santé pour le Millénaire et nous sommes engagés pour la réduction de la mortalité et de la morbidité dues à des maladies tels le paludisme, la tuberculose, le Sida", a-t-il indiqué.

M. Gomes a également dit avoir félicité le président du Faso, le gouvernement et le peuple burkinabè pour le succès relevé dans la prévention de l’infection par le VIH/Sida : "le Burkina Faso a pu réduire le taux de prévalence ces dernières années ; je suis content et je pense que l’exemple du Burkina Faso pourra servir à d’autres pays du continent".

La seconde audience a été celle de Alain Jupé, ancien maire de Bordeaux, ancien Premier ministre et ancien député français. En séjour au Burkina Faso dans le cadre du colloque sur les acteurs méconnus du développement, M. Jupé a dit avoir échangé avec le président du Faso sur les problèmes de développement, problématique essentielle des grandes rencontres de l’année 2005 : la rencontre du G8 en Ecosse, le Sommet de l’ONU sur les objectifs du Millénaire, la réunion de Hong Kong sur le cycle de Doha, le Sommet France-Afrique à Bamako.

Les relations entre la France et le Burkina et l’échec du référendum européen ont également été évoqués.

M. Jupé a dit avoir mis l’accent avec le président Compaoré sur la rencontre de Doha en insistant sur la nécessité de faire évoluer les choses dans le domaine agricole notamment celui du coton.

Enfin, la dernière personne à faire le déplacement de la salle d’audience de la présidence fut le général Abdoul Salami Aboubakar, ancien chef d’Etat du Nigeria.

Celui-ci a dit être porteur d’un message du président Obasanjo, président en exercice de l’Union africaine. Son message, dit-il, avait trait à la rencontre prochaine de l’institution en Libye et surtout à l’Organisation du Conseil de sécurité des Nations unies : "le président Obasanjo a souhaité partager les points de vue du président Compaoré par rapport au Conseil de sécurité des Nations unies", a-t-il précisé.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Sidwaya