Dans le cadre de ses missions de sécurité publique, les services de la police municipale de Ouagadougou ont interpellé au cours de l’année 2017, 1 411 véhicules à 4 roues, 867 tricycles et 11 857 engins à deux roues pour des infractions diverses.
Ainsi et après vérifications de ces engins saisis pour non-respect du code de la route et autres, seize engins (à deux roues) ont été déclarés volés.

Ce processus de vérifications, le directeur général de la police municipale de la ville de Ouagadougou, Sylvestre N’do, l’explique : « Lorsque nous avons connaissance de ces genres de cas (infractions commises), nous demandons systématiquement le contrôle de fichiers quand bien même les propriétaires ou déclarés propriétaires possèdent des reçus et/ou cartes grises, au niveau de la police nationale et de la gendarmerie nationale afin de vérifier l’authenticité des documents administratifs possédés… », a détaillé le directeur général Sylvestre N’do. C’est donc à la suite de ce mécanisme de vérifications que les propriétaires légitimes de ces engins ont pu être connus et pu rentrer en possession de leurs dus.

2e adjoint au maire de la commune de Ouagadougou, Moustapha Simdé,satisfaction totale du travail abattu par les policiers de la municipalité

Pour celui-là qui a représenté le conseil municipal et le maire de la commune de Ouagadougou, Moustapha Simdé, c’est une satisfaction totale du travail abattu par les policiers de la municipalité. Et donc, au regard de ce travail jugé satisfaisant, promesse est faite d’apporter plus de soutien aux agents pour les accompagner dans leur mission de sécurité publique ; « je prends l’engagement ce matin au nom du conseil municipal de faire le compte rendu au maire pour essayer de voir dans quelle mesure nous allons apporter un vrai soutien à ces braves policiers (…) », assurance du second adjoint au maire, Moustapha Simdé.

D’un autre avis de ce dernier, cette cérémonie de restitution d’engins volés est la preuve qu’une franche et bonne collaboration entre les différents corps et services est plus qu’importante dans l’atteinte des missions. Avis qui l’a également conduit à appeler les usagers à la collaboration et au respect du code de la route.

Même son de cloche pour le message du directeur général de la police municipale de Ouagadougou aux usagers, « nous souhaitons que les usagers puissent respecter la règlementation notamment le code de la route », a émis Sylvestre N’do.

Adeline Briba, une des propriétaires des engins retrouvés, avoue être dans la joie « je suis dans la joie pour ce que Dieu a fait pour moi »

Adeline Briba, une des propriétaires des engins retrouvés, avoue être dans la joie : « je suis dans la joie pour ce que Dieu a fait pour moi ». Egalement reconnaissante du travail abattu par les services de la police municipale elle lâche, « je dis merci à la police pour le travail abattu (….), j’étais sur mon lit, on m’appelle en me disant qu’on vient de retrouver ma moto (…), je n’y croyais pas, je n’espérais pas ».

Directeur général de la police municipale, Sylvestre N’do_

Fort d’une telle émotion, elle explique les conditions dans lesquelles elle a perdu sa motocyclette : « je rentrais chez moi après la descente quand arrivée devant ma porte et voulant l’ouvrir deux jeunes à moto ont surgi. Alors, l’un d’eux, en pointant son couteau sur moi et dans l’intention de me poignarder, j’ai eu ce réflexe de crier Jésus et de lui remettre la moto, le sac à main… », a conté Adeline Briba. Cette dernière, qui affirme en outre avoir été dépossédée de sa motocyclette il y a maintenant deux ans, lance un appel aux autorités, « j’appelle les autorités à vraiment donner l’appui nécessaire à la police pour le travail qu’ils abattent. Ils en ont vraiment besoin », s’est-elle laissé emporter par les émotions.

En plus de ces engins interceptés au cours de l’année 2017, ce sont aussi 710 animaux qui ont été conduits en fourrière pour des cas de divagation dans la ville de Ouagadougou. Ce qui correspond (engins y compris), en terme de recettes, à plus de 214 millions pour le budget communal.

Tambi Serge Pacôme Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net