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Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

Publié le vendredi 26 janvier 2018 à 01h30min

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Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre

Ceci est une tribune de Bassirou Ouédraogo, Consultant en Gestion de Ressources Humaines, sur le recrutement des assistants et chercheurs pour l’enseignement supérieur.

Témoignages, consternations et injures

Dans le cadre de cette plateforme www.lefaso.net que je ne remercierai jamais assez, j’ai dénoncé l’amateurisme au cœur du « recrutement d’assistants et de chercheurs au profit des institutions publiques d’enseignement supérieur et de recherche ». Des citoyens Messieurs Salam Kaboré et Mahamoudou Kiemtoré l’ont aussi fait. De nombreux Burkinabé ont commenté ces publications et m’ont écrit. Certains nous ont injuriés en nous traitant de tous les noms d’oiseaux ; mais à tort car nous ne faisons que jouir de notre droit à la liberté d’expression. D’autres ont manifesté leur consternation en découvrant les choses. D’autres encore ont témoigné dans le sens de la dénonciation des systèmes quasi-mafieux autour du recrutement dans les institutions publiques d’enseignement supérieur et de recherche de notre pays.

Un silence coupable

J’ai espéré une réaction du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (Mesrsi). L’attente fut vaine. Le Mesrsi est resté dans un SILENCE purement et simplement COUPABLE dans ce Faso post-insurrectionnel. En effet, plus rien ne doit et ne peut être comme avant. Il n’est plus admissible de ne pas apporter des réponses aux questions des citoyens ou encore de ne pas réagir aux dénonciations afin d’apporter de la lumière sur l’ombre qui séquestre la chose publique. Il s’agit là d’un comportement de mépris et d’un silence méprisable qu’il convient de dénoncer.

La récidive

Toutefois, il y a pire. Le Ministère a récidivé en publiant un communiqué : celui relatif au « recrutement complémentaire de vingt (20) Assistants au profit des Institutions publiques d’Enseignement supérieur du Burkina Faso » . On y retrouve de nombreux éléments que nous avons été nombreux à dénoncer dans les précédents communiqués. Est-ce de l’incompétence ? Du « je-m’en-foustisme » ? Les deux ? Pire encore ? Tant que ce grand ministère aux grands enjeux poursuivra sa route vers le gouffre certain, j’espère qu’il y aura de plus en plus de compatriotes à dénoncer ses errements destructeurs pour notre enseignement supérieur, notre recherche scientifique et notre innovation. Portons un regard sur ce communiqué de la récidive.

Un délai trop court

Les disciplines et les spécialités sont indiquées. C’est bien ! Cela n’avait pas été fait et je l’avais dénoncé. Toutefois, le Ministère accorde une dizaine de jours (du 28 décembre 2017 au 08 janvier 2018) aux potentiels candidats pour déposer leurs dossiers. C’est trop peu et il n’y a qu’à parcourir la liste des pièces pour s’en rendre compte. C’est encore trop peu quand on ne vit pas à Ouaga ou au Burkina Faso. Certaines pièces ne peuvent se faire à distance (casier judiciaire de moins de 3 mois, certificat de nationalité burkinabè, certificat de visite et de contre visite…) à moins d’avoir les bras longs. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde et pas du tout légal sinon discriminant. Pour un Burkinabé vivant sur un autre continent, nous devons l’accepter : c’est encore plus compliqué. Il faut avoir les moyens (billet d’avion, séjour à Ouaga …) pour juste déposer un dossier. D’aucuns diraient que c’est une question de volonté, que c’est le prix à payer… Je leur dirais : on peut vouloir et même devoir mais ne pas pouvoir !

Pour les candidats malheureux, on aurait pu mieux faire

« Les candidats qui n’ont pas réussi au précédent recrutement, peuvent se rendre au lieu de dépôt, du 27 décembre 2017 au 06 janvier 2018, pour récupérer leurs dossiers. Ceux qui voudront, pourront actualiser leur dossier et postuler de nouveau sans payer les frais de dépôt du dossier », précise le communiqué. Cet élément est appréciable mais à sa juste valeur. On aurait pu mieux faire. L’actualisation des dossiers ramène au même point que celui qui n’avait jamais déposé un dossier. Je prends juste l’exemple du casier judiciaire qui doit être de moins de 3 mois. Je ne dis pas qu’il ne doit pas faire partie du dossier ou être actualisé. Mais quand même ! Pourquoi ne pas permettre une mise à jour à distance ? Il suffirait d’écrire en gras et en rouge : « Le fait de ne pas mettre à jour certaines pièces (casier judiciaire, ...) alors que cela s’impose au regard de changements à indiquer constitue une fausse déclaration administrative passible d’une peine de prison de … et d’une amende … ».

Ainsi, il reviendrait au Ministère de l’enseignement supérieur de procéder aux rapides vérifications auprès des ministères concernés. Quand même ! Il est temps que nos ministères travaillent ensemble. Les candidats n’ayant pas réussi au précédent recrutement auraient juste pu envoyer un mail avec les nouveaux éléments (s’il y en a) et recevoir par mail un récépissé de dépôt.

L’entretien ne vaut pas le dossier ! Une grosse erreur !

« Le recrutement comporte une phase d’instruction des dossiers et une phase d’entretien oral. L’instruction du dossier compte pour 70 % et l’entretien pour 30 % de la note finale à attribuer au candidat », indique le communiqué. Nous avons été nombreux à dénoncer l’absence de critères lors du dernier recrutement. Nous n’avons pas été entendus. Pas du tout ! 70 % et 30 % ne sont pas des critères et peu importe l’angle de vue. Déjà, il ne sert à rien de faire cette précision si on ne précise pas le caractère obligatoire ou éliminatoire (ou pas) de l’entretien. Certains candidats pourraient ne pas être disponibles pour l’entretien et ne déposeraient pas leurs dossiers s’il est obligatoire. Les pourcentages peuvent faire croire qu’il n’est ni obligatoire ni éliminatoire. Et surtout, ces proportions ne sont du tout pas pertinentes à mon avis.

Soyons terre à terre et prenons l’exemple de deux docteurs en Gestion : A et B. Le dossier A apparaît très correct. Il est présélectionné avec une note de 6/7. À l’entretien, c’est la catastrophe pour A. Il n’arrive pas à répondre à toutes les questions et obtient 0,5/3. D’où une note totale de 6,5/10. Il reste dans la course. Le dossier de B apparaît correct : 4/7. Son entretien se passe assez bien. Disons 2/3. D’où une note totale de 6/10. Dans cette logique, A est retenu et le recrutement aura été fondé sur le dossier et pas l’entretien. En plus, ce dernier n’étant ni obligatoire ni éliminatoire, A aurait eu la même note que B et cela aurait amène le jury à trancher sur des bases nouvelles et certainement injustes pour l’un ou l’autre.

Dans le cadre d’un recrutement, l’entretien doit être au moins important que le CV (ici, le dossier) qu’il permet d’éprouver. C’est une rencontre décisive avec le candidat qui doit montrer la pertinence de son parcours et de ses compétences au regard du poste, la force de sa motivation, sa capacité de prise de recul… et sa vision des fonctions qu’il aura à assumer. Ce n’est pas anodin. Dans le cas qui nous concerne, il faut notamment savoir parler : enseigner, c’est parler ! Et l’entretien doit pouvoir faire ressortir cette capacité. In fine, le dossier et l’entretien, c’est « fifty-fifty ».

Bref, revenons aux critères et faisons des propositions concrètes. Concernant l’instruction du dossier, il y a le nombre d’heures de cours, le nombre de publications (revue à comité de lecture, chapitre d’ouvrage, communication…), les responsabilités d’ordre académique (comité scientifique et d’organisation de colloques/séminaires…)… Pour l’entretien, on aurait simplement pu évoquer les éléments sur lesquels le jugement allait porter : capacité à expliquer les fondements de la discipline de façon précise et concise, capacité à expliquer ses propres axes de recherche de façon précise et concise, expression orale, posture pédagogique…

Encore ces fameuses dates et ce fameux lieu

Le communiqué précise que « l’intégration ou le détachement prendra effet pour compter du 1er février 2018 » et que « les lieux et dates du déroulement des entretiens oraux seront communiqués ultérieurement ». Primo, le Ministère n’apprend pas de ses erreurs. On ne donne pas une date quand on connait son incapacité à la respecter. Pour le précédent recrutement, c’était pour le 1er novembre 2017. A cette date, les résultats n’étaient pas disponibles. Pourquoi ne pas fixer une date après la publication des résultats … ou mieux encore, quand on est sûr de chez sûr ! Le Ministère doit comprendre que quand on fixe une date, on fixe une règle à soi-même. Quand on ne la respecte pas, on doit s’expliquer. Wait and see !

Secundo, les lieux et dates du déroulement des entretiens oraux ne sont pas fixés. Je trouve que cela déconcertant que le Ministère ne soit pas capable de le faire dès maintenant. Il ne s’agit quand même pas de la construction d’un amphithéâtre ! Le lieu et la date doivent être indiqués pour que les candidats se préparent bien en amont et se rendent disponibles. Chacun a une vie et ne sauraient vivre pour un recrutement ; et peu importe lequel. Les dates pourraient ne pas correspondre à un candidat qui ne prendrait donc pas la peine de déposer un dossier.

Pour une Université nouvelle

En fin de compte, c’est tellement simple et le Ministère mobilise tellement d’énergie à compliquer les choses. C’est pour cela que nous sommes nombreux à dire qu’il y a anguille sous roche. En effet, il y a de la fumée et il y a donc le feu. Il y a un manque malsain de transparence qui nous pousse à douter de tout et de rien. La transparence est fondamentale. De nos jours et avec internet, un candidat doit être en mesure de se comparer à un autre en consultant son CV. Nous sommes dans l’ère de la transparence et le Ministère de l’enseignement supérieur devait s’y mettre.

Dans le cadre du dernier recrutement, un second procès-verbal a été publié. Le nombre d’admis a évolué. Il y a de nouveaux admis et il y a des listes d’attentes. Au Burkina Faso où il manque des enseignants, il y a des listes d’attente !!! C’est drôle à en pleurer quand on sait qu’on a des promotions à milliers d’étudiants. Dans notre pays, il va falloir recruter massivement et c’est une solution face au problème du chevauchement des années académiques. Il faut recruter pour que les enseignants, bientôt à la retraite, puissent former avant de partir. Le vivier que croit avoir le Ministère va aller voir ailleurs et on se retrouvera dans le même cercle vicieux à crier qu’il n’y a pas de candidats.

Pourtant, c’est la politique actuelle et la procédure qui ne sont pas adaptées pour les attirer. De nos jours, il faut courtiser les candidats car le monde entier offre des possibilités et le Burkina Faso n’est pas – à mon grand regret – la meilleure des destinations (salaires bas, grèves, insécurité…). Il n’y a pas de mal à courtiser la diaspora. Quand on ne trouve pas des compétences sur place, il faut faire appel aux fils et filles qui sont ailleurs. Il y a de jeunes docteurs burkinabé partout dans le monde et il me semble que tout est fait pour qu’ils ne rentrent pas. Le recrutement actuel et le précédent en sont la preuve.

Pour finir, et pour paraphraser Monsieur Salam Kaboré, nous devons veiller, surveiller, scruter, analyser, parler, dénoncer ... « Veillons, surveillons, scrutons, analysons, parlons, dénonçons … Soyons des acteurs actifs dans la construction de notre Faso. Et c’est tant mieux ! Souvent, les choses ne changent que si nous crions et dénonçons (haut et fort) tout en veillant néanmoins à être constructifs ». Les problèmes sont nombreux dans nos universités. À Ouaga 1, le sang a encore coulé l’année dernière et le chevauchement académique aura été le cœur de l’évènement inadmissible.

Qu’attendons-nous pour (re)agir avant qu’il ne soit tard. Des morts par dizaines ? Ouaga 1 aura été le temple du sang après avoir été celui de la honte. Devant le monde entier et le président français, des étudiants ont montré leurs limites. Ce n’est certainement pas le niveau de tous les étudiants burkinabé mais c’est celui de la plupart. Il faut une nouvelle politique pour une nouvelle université. Il faut des docteurs locaux et de la diaspora.

Ensemble, ils pourront proposer une nouvelle dynamique, une autre façon de faire car actuellement un fait est constatable : l’échec. Et nous sommes tous plus ou moins coupables mais coupables quand mêmes. Le Président et son gouvernement, le Ministère de l’enseignement supérieur en particulier, les enseignants (surtout les "vieux" enseignants qui s’accrochent sans rien faire avancer), les étudiants (surtout leurs syndicats, et l’Aneb qui a versé le sang d’étudiants), les parents d’étudiants, les citoyens… Nous sommes tous coupables. Brisons le silence et crions notre droit : une université nouvelle !

Bassirou Ouédraogo
Consultant en Gestion de Ressources Humaines
ouedrao.bassirou@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 25 janvier 2018 à 14:10, par Bonus En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    Nos universites et ecoles ont forme des syndicalistes prets a tout denoncer et a faire des commentaires detailles sur chaque projet ou a tout saboter. Ce n’est pas le cas dans les pays anglophones. Il faut qu’on sorte de cette nasse pour beaucoup plus parler de developpement. Les pays asiatiques ont rattrapper l’occident par l’organisation et le travail.
    Trop de syndicalisme tue !!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 25 janvier 2018 à 14:22, par fredo En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    M. OUEDRAOGO, parlez-vous du sang de quels étudiants versé par l’ANEB ?

  • Le 25 janvier 2018 à 14:27, par le fou En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    Mon cher toi tu as raison mais ce que tu dis là même est petit. Ce qu’ils ont fait là est pire que ça. Je te jure !!!! en tout cas cela explique pourquoi plusieurs personnes ayant échoué et vivant en occident ont fustigé leurs comportements et refusent de revenir. Pauvres de nous

  • Le 25 janvier 2018 à 14:58, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    - Chers messieurs, moi j’a i lu les réaction des internautes et très peu vous ont insulté, et selon mon analyse, ceux qui vous ont insulté semblaient être directement concernés par cette magouille. Ne globalisez donc pas car Kôrô Yamyélé, bien que injurieux parfois, sait faire la différence entre le vrai et l’ivraie.

    Ma Proposition  : Au lieu de vous lamenter chaque fois à travers le faso.net, cohalisez-vous, prenez un avocat et déposez plainte, et l’avovat va vous orienter contre qui il faut le faire. Et vous auriez rendu service à la Nation en purifiant les rangs des citoyens en les débarrassant des voleurs et des magouilleurs ! Donnez du grain à moudre à la justice pour justifier leurs gros salaires !

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 25 janvier 2018 à 18:15, par Jamais En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

      J’ai l’impression Que vous n’avez Pas lu le texte. Ça m’etonne de vous

    • Le 25 janvier 2018 à 19:31, par Flavki En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

      Chapeau à vous Kôrô ! J’admire vos interventions bien que souvent j’y émets des réserves. Ce Monsieur Bassirou, consultant en gestion des ressources humaines navigue à contre-courant. Voulait-il peut-être qu’on lui confie ce recrutement, auquel cas serait une erreur monumentale. En effet, il a, certes, une certaine "expertise" en matière de recrutement, mais qu’il sache que certains typesde s recrutement ne peuvent pas leur être confié. Par exemple, il parle d’entretien dont le pourcentage dans le processus de recrutement serait percu comme relégué au second plan. Je pense que même dans la logique mathématique, quand on dit A ou B, cela est différent de A et B, car dans le premier cas, on veut seulement voir A ou voir seulement B et non les deux à la fois, ce que recherche le deuxième cas. C’est dire que l’entretien est bel et bien important, mais saurait en aucun cas remplacé le dossier qui montre d’abord ta comptétence technique en la matière selon les faits.L’entretien vient juste en appoint pour confirmer qu’on mettrise ce qui est contenu dans le dossier technique. Mais, si comment un candidat qui ne peut participer à l’entretien peut crier haut et fort à des règles mafieuses. Pour les docteurs compétents dont il a fait cas, que font-ils toujours à l’extérieur après leurs études ? Sachez que tout décisions que nous prenons implique un coût d’opportunité : accepter quelque chose et renoncer à autre chose.
      Par ailleurs, je lui donne une information que j’ai moi même apprise dans une des plus prestigieuses Universités en Europe. En effet, on m’a fait comprendre que le réseautage (c’est-à-dire le capital social de chaque individu) contribue à au moins 70% de son succès et sa compétence technique représente seulement les 30% restants. C’est pour dire, même quand on étudie à l’étranger, il faut avoir un capital social solide dans son propre pays d’origine pour espérer y bénéfier d’un certain nombre d’opportunités. Et je suis convaincu que lui-même, oublierait ces "connaissances techniques" en matière de gestion des ressources humaines qu’il a bien essayé d’exposer si une de ces connaissances voudrait compétir à un poste dont le recrutement était à sa charge.

    • Le 25 janvier 2018 à 22:01, par Mafoi En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

      Il faut être désœuvré pour se lancer à corps perdu dans des procédures judiciaires sans fin et surtout inutile.Je pense que quand on est bien formé,on peut se chercher ailleurs et surtout en gagnant très bien sa vie tout en étant très bien épanoui

    • Le 19 mars 2018 à 22:10, par jj En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

      C’est exact !!! Au lieu de polémiquer ici vous connaissez l’institution habileté à résoudre vos plaintes.vous aussi....

  • Le 25 janvier 2018 à 14:58, par Paalig yoaba En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    Bravo. Il nous faut un club des dénonciateurs de tels faits.

  • Le 25 janvier 2018 à 15:12, par Internaute En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    Un mensonge dans votre texte : les étudiants qui ont intervenu pendant la visite du Président Français ne sont pas tous de l’UO1. En effet le modérateur a essayé de représenter toutes les universités du Burkina. Il y a mêmes des universités privées qui étaient parmi les étudiant(e)s qui ont posé des questions.

    J’en déduis donc que votre texte contient certainement trop de mensonges.

  • Le 25 janvier 2018 à 15:34, par calculateur En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    M. Ouédraogo c’est de bonne guerre mais avant tout revoyez les notes déduites de vos deux exemples : c’est plutôt 4,35/10 et 3,4/10 respectivement pour les candidats A et B et non 6,5/10 et 6/10. Pour vous retrouver, c’est le résultat simple du principe de calcul de la moyenne (la pondération...). Sans trop rentrer dans les détails : a/b + c/d n’est pas égale à (a+b)/(b+d)... c’est certainement le coup de la fatigue !
    Ce qui veut dire que si nous restons dans votre logique d’évaluation, il est évident que nous ne serons pas au même niveau que les évaluateurs... qui a raison ?
    Soit ! En espérant que si vous êtes candidat retenu au prochain recrutement, vous pourriez mieux calculer les moyennes de vos étudiants (c’est moi qui fait de la spéculation maintenant).
    Toute somme d’actions humaines est perfectible. Et nous vous soutenons dans cette lutte... qui doit être construite sur une base d’appréciation et argumentaire juste et précise.
    N’oublions surtout pas que c’est la forme qui tient le fond en état !

  • Le 25 janvier 2018 à 15:40, par ELMAS2010 En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    Quand on recrute des piètres enseignants dans une université comme l’UO, on ne peut qu’avoir des piètres résultats (prestation médiocre des étudiants face à Macron). Les recrutements c’est juste des cooptations,les bras longs,les réseaux... J’en sais quelque chose.
    Nos enseignants des universités nous font honte car ils n’ont ni la pédagogie universitaire ni les compétences intellectuelles pour enseigner à l’université.Tout cela est dû au mode mafieux du recrutement.
    Ce que nos enseignants savent faire c’est bomber la poitrine dans les amphis et dire "JE SUIS LE SEUL SPÉCIALISTE DE ...AU BURKINA FASO". Quelle honte.Comparez-vous au Pr de Cote d’ivoire, du Sénégal, du Niger,du Togo etc. Vous verrez que vous êtes très plats.

  • Le 25 janvier 2018 à 16:43, par tampès En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    Monsieur Ouédraogo c’est bien de dénoncer, mais j’ai bien peur que les choses changent. Je me demande ce que l’Etat veut au juste. Le Ministère de l’Enseignement Supérieur ne cherche pas à résoudre son déficit d’enseignants et c’est un secret de polichinelle. Qu’il arrête de casser les oreilles des gens. Il y a combien de docteurs qui cherchent à intégrer les universités ? Une petite réflexion : le gouvernement vous donne 100 postes d’assistants par an. Au lieu de consacrer ces 100 postes aux jeunes docteurs qui n’ont pas de numéros matricule, vous les faites concourir avec des fonctionnaires. Si c’est pas au Burkina je ne savais pas qu’on passe deux tests dans la fonction publique. Que voulez vous ? Si il y a 20 fonctionnaires qui sont sélectionnes, c’est 20 places que les universités perdent mais cela le ministère n’en a cure. Les fonctionnaires docteurs qui veulent venir enseigner doivent avoir leurs conditions de recrutement à l’issu duquel il est détaché. Du moins c’était ainsi jusqu’à ce que des pseudo intellectuels qui pour se régler des comptes à des personnes amènent des dispositions qui mèneront nos universités vers le chaos. Combien sont ils ces Professeurs titulaires aujourd’hui si on les fait subir ce qu’ils imposent aux candidats actuels ne seraient pas là ou ils sont ? C’est ce qui arrive quand on a pas de vision et on laisse la destinée des institutions au gré des règlements de compte.

  • Le 25 janvier 2018 à 16:52, par L’integre En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    On chante partout dans le monde que nous sommes un pays intègre, pourtant et hélas, les pratiques sont très loin pour le justifier. Sinon, comment comprendre que le ministère se mure dans un silence coupable et méchant qui s’apparente à circuler, il n’ya rien cirer surtout après le dernier diagnostic de mal gouvernance qu’a fait Mr Ouedraogo Bassirou suivi de centaines de réactions dans le forum. C’est invraisemblable, sous d’autres cieux certains auraient à perdre leur poste pour ces mascarades et parodies de recrutement. Quand l’incom Rime avec l’incompétence surmontée l’insouciance aveugle, l’on peut que être révolté. Tous les points relevés par Mr ouedraogo dans le premier “procès” devraient choqués les premiers responsables du Ministère et les amener à prendre des actions idoines pour corriger es forfaitures nauséabondes qui ressemblent à des procédures de recrutement dans une république bananière comme si on recrutait des ouvriers pour aller travailler dans le champs de coton de son père au village. Regardez au moins dans les autres pays comment on recrute les professeurs d’université et essayer de copier. Mais comme Monsieur Ouedraogo l’a si bien tout est fait pour empêcher la diaspora de revenir participer a la construction du pays. Pourquoi tant de haine et mépris pour ceux qui ont osé aller se former ailleurs et qui occupent le plus souvent des positions avantageuses que celles offertes au pays, mais sont seulement guidés par leur devoir de recevabilité en voulant y revenir pour servir et partager leur expérience. Ce complexe et ce rejet sont inexplicables. Comment comprende des recrutements biaisés avec des critères bidons ( délai d’une semaine, demande timbrée, casier judiciaire) et âge limité à 45 ans comme si quelqu’un qui a 48 ans ne peut pas occuper ce poste, c’es tout comme si on organisait ces tests juste pour la forme tout ayant à l’idee Que c’est son neveu ou nièce ou belle sœur qui le destinataire de ces postes. Pourquoi ne pas autant ajouter dans le communiqué “diaspora bien vouloir s’abtenir”. Ce qui va davantage plonger le pays dans la catégorie des pays de merde c’est tout d’abord notre confort dans la médiocrité, ensuite la méchanceté, la jalousie qui sont contraires à la préservation de l’interet general. Ceux qui sont en charge de l’organisation de ces recrutements niveau universitaire doivent immédiatement relevés de cette tâche parce qu’ils maîtrisent pas le beabat, les basics d’un recrutement universitaire.

  • Le 25 janvier 2018 à 17:03, par un passant En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    On peut ameliorer les systemes de recrutement au niveau de nos universites. D’abord, il faut que le Minstere responsabilise plus les departements pour le volet technique. Le volet adminstratif doit etre clairement gere par l’Universite, le Ministere et la faculte pour s’assurer que tout soit conforme a loi. La selection du candidat doit revenir entierement au departement, par ce que le departement connait mieux ses besoins (en termes de profile du candidat).
    A ce niveau, on pourrait avoir 3 etapes : 1) un comite restreint examine les candidatures, et retient une liste de candidats pour des entretiens (soit face-a-face ou au telephone ou via skype ou tout autre mecanisme). En principe tout professeur dont un etudiant vient defendre et est candidat ne devrait pas faire partie de ce comite. 2) Apres l’entretien un nombre restreint de candidats (dans mon experience, on retient 3 par postes) sont invites au campus ou ils pourront presenter leur recherche, rencontrer les autres professeurs et les etudiants. Il se pourrait meme que la personne soit amener a donner un cours.[ Idealement, ce serait au departement de financer les frais de voyage. Dans notre situation, si le candidat vit a l’etranger, on peut proposer un forfait.] 3) Apres ces visites, le departement se rencontre et vote pour classer les candidats. L’offre d’emploi est envoyee au 1er, puis au 2eme (si le premier decline), etc.
    Ce n’est pas parfait, mais c’est la procedure dans pas mal d’universites en Amerique du Nord. Peut-etre qu’on pourrait y prendre quelques elements et les adapter a notre contexte.

    • Le 25 janvier 2018 à 17:46, par tampès En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

      Votre proposition ne manque pas de pertinence. C’est la meilleure méthode. Mais il nous revient que dans la commission chacun défend sa chapelle. Sinon le Département est la cellule idéale pour proposer les profils. L’UFR fait un arbitrage en fonction des besoins et des propositions. Chaque Université met en place sa commission et recrute en fonction du nombre de place mis à sa disposition. Le Ministère se charge des aspects administratifs. Mais il semble que la commission a couté plusieurs dizaines de millions. C’est une véritables caverne à Ali baba. Non seulement on parvient à placer ses protégés et on compte de l’argent. C’est le Burkina nouveau. Ils ont supprimé les ETP pour pouvoir mieux profiter. Je dis le burkina ne souffre d’un manque de personnel enseignant mais de la méchanceté de certaines personnes. Des critères à dormir débout. La limite d’âge est une astuce pour regler des comptes. Sinon supposant qu’on recrute un assistant à 50 ans. Théoriquement il a encore 15 ans de service au maximum 12 ans pour devenir PT, donc c’est un critère est arbitraire. Le Burkinabè n’encourage pas le mérite. Et je suis d’accord avec quelqu’un qui dit que le burkinabè est méchant.

      • Le 25 janvier 2018 à 19:55, par un passant En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

        Je suis d’accord avec vous. Les recrutements ne doivent pas couter excessivement chers et on peut en reduire l’opacite au maximum. Vous avez raison que l’age est un faux critere ici. Pour une institution de recherche, l’important est de savoir si le candidat est toujours actif ou pas. Si quelqu’un a 50 ans et continue de publier (dans de bonnes revues), il est intellectuellement plus jeune que que quelqu’un qui a 40 ans et dont la derniere publication scientifique remonte a 10 ans. Ce serait donc dommage qu’on eliminie le candidat de 50 ans au profit de celui de 40 ans sur le seul critere de l’age.

        • Le 25 janvier 2018 à 20:32, par tampès En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

          Je connais des enseignants du secondaire ou du primaire et des inspecteurs titulaires du doctorat qui peuvent bien aider à pallier à ce déficit pour peu que l’intention soit de réduire le déficit d’enseignants au supérieur. Mais ce critère d’âge va les en empêcher. Mais qui plus que ces gens parlent de pédagogie ? Pourtant environ 50% des enseignants de l’UO I viennent de ces milieux. Mais comme après moi le déluge, et comme personne ne cherche à résoudre le problème de façon frontale, on trouve des faux fuyants pour laisser croire à la transparence. Avec ces gens qui sont déjà dans l’enseignement et les 100 postes que l’Etat propose chaque année , le problème pouvait être atténuer. Mais ne nous trompons pas l’objectif est ailleurs. Sinon avec des universités qui poussent comme des champignons dans chaque région comment allons nous faire ? Plus rien ne sera comme avant dit-on. Ce sont les mêmes qui crient au manque d’enseignants qui iront y faire la vacation et revenir se reposer tranquillement à Ouaga. Ceux de la dispora, après vos études si vous avez trouvé mieux là bas, attraper bien. Si vous avez décidé de venir préparez-vous à ouvrir pour vous ici. Ainsi va le Burkina et courage à tous.

  • Le 25 janvier 2018 à 17:26, par Origine En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    Eh oui, le ministère n’a pas tiré leçon du recrutement passé. Moi je suis convaincu d’une chose, soit les méthodes acteulles changent, soit nous resterons toujoursà la traîne en matière d’enseignement supérieur et de recherché, et formerons des étudiants à la Macron !. A y voir, beaucoup des docteurs de la diaspora sont mieux formés que ceux qui sont restés au pays, et il n’y a aucun doute là-dessus. J’avais suggéré la publication des CVs des candidats au recrutement. C’est un moyen de transparence et ça permet de voir clair dans le système de recrutement. Pourquoi le ministère ne le fait-il pas s’il n’y a rien à cacher ?

  • Le 25 janvier 2018 à 18:06, par Amadoum En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    Ce n’est pas que ces gens ne voient pas les bonnes choses qui se font ailleurs. Ne serait-ce qu’a travers leur propre petit sejour professionel dans d’autres pays ou des amis qui travaillent hors du pays.
    Ils sont la personification de la mechancete et de la cupidite ou ils sont d’une incompetence criminelle.
    La suggestion de M. Koro Yamyele est bonne. Toutes les personne qui furent victimisees par le systeme doivent se regrouper et declencher une poursuite judiciere.

    Je suis pret a garder le feu a travrers mes posts au lefaso.net.

    Du courage et bonne chance a tous !

  • Le 25 janvier 2018 à 21:41, par Alain En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    « Dans le cadre d’un recrutement, l’entretien doit être au moins important que le CV (ici, le dossier) qu’il permet d’éprouver »
    Ah ba... Mon frère, calmez-vous. Il n’ y a pas de critères absolus de recrutement. Dans certains recrutements que ce soit au Burkina ou ailleurs, il arrive que l’étude dossier précède l’entretien et constitue une présélection ; dans ce cas, votre candidat B ne serait même pas retenu pour un éventuel entretien.
    L’esprit de l’article est intéressant mais pas mal d’approximations dans son contenu.

  • Le 26 janvier 2018 à 08:28, par Lol En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    Que ceux qui defendent le flou autour de ce recrutement pour n’importe quelle raison ne croient pas que cela va s’arrêter après. Il en sera ainsi pour les promotions, les formations, les decorations, financement de projet et j’en passe. Ceci est un domaine trop sérieux pour l’amateurisme.

    Ayant personellement eu affaire à l’actuel President de l’UO1 à qui j’ai juste demandé la certification que j’étais bien un étudiant de son UFR (pas de recommandation) pour postuler à une bourse africaine… Imaginez la suite. Cela ne m’étonne pas.

    Aujourd’hui, je le remercie car j’ai eu bien mieux. Merci Pr.

    Il faut qu’en même se dire la vérité s’ils avaient eu mieux, ils seraient longtemps partis. C’est pas pour rien qu’ils desertent l’université au moment des campagnes électorales.

    Si je dois enseigner à l’université, çà sera juste pour l’experience ou le titre et ensuite aller me chercher à l’international. Salaires de misère, pas d’assurance maladie, mauvais environement de vie et d’etudes pour ta famille et tes enfants, insecurité, et avec çà ils veulent des candidats qui ont déjà tout le bagage et qui vont encore faire les leche-bottes. Abah !

    C’est ainsi qu’ils finiront dans l’oubli se plaignant que la jeune generation ne les aurait pas assez honorés, valorisés.

    Que mes jeunes collegues se rassurent, ils sont le produit du même systeme voilà pourquoi… Même entre eux, ils se font des croc en jambes.

    Bye bye. Lol

  • Le 26 janvier 2018 à 10:37, par Calmos En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    Chers candidats malheureux au recrutement, prenez la vie du bon côté. Moi, Calmos, Dr en Esthétique littéraire et valeurs socioculturelles africaines, admis avec la mention très honorable, professeur de lettres des lycées et collèges depuis 2001, me suis vu refuser de postuler parce que disent-ils très vieux (45ans) pour enseigner à l’Université. La vérité, ils ont peur des nouvelles compétences. Mais tôt ou tard, il faudra enseigner nos propres valeurs socioculturelles à la jeunesse et ma thèse servira beaucoup la jeunesse burkinabè. En attendant, je retourne à la terre de mes ancêtres pour produire bio que je vendrai à ces intellectuels qui ignorent le plus souvent leur propre culture.

  • Le 26 janvier 2018 à 11:33, par Jerkilo En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    "Une tribune de Bassirou Ouédraogo • vendredi 26 janvier 2018 à 01h30min"
    Au rédacteur du faso.net, j’aimerais comprendre comment une tribune publiée le 26/01/2018 à 01h 30 min. puisse être commentée l’après-midi du 25 janvier ’cf.internautes 1 à 13) : l’heure et la date de mise sur la plateforme du journal doivent être revue.
    Ensuite l’article de M. Bassirou Ouédraogo, même si la pertinence de certains propos et propositions sont louables, contient des incorrections et imperfections. Iil s’érige en expert en tant que GRH, mais il doit reconnaître que le ministère concerné ne manque pas d’experts dans le domaine, donc il doit nuancer ses assertions dans le domaine et être plus objectif.Le délais de 12 jours (28/12/2017-08/01/2018) est suffisant à quelqu’un qui est à l’extérieur du pays pour déposer son dossier. Et puis, pourquoi voulez-vous que le ministère fixe le délai en tenant compte de compétences burkinabè de l’extérieur, alors qu’il y a au pays des centaines de compétences internes qui chôment, ou bien insinuez-vous qu’il n’y a que les diplômes obtenus à l’extérieur qui sont valables ?
    Le casier judiciaire et le certificat de nationalité peuvent s’obtenir sans la présence de l’intéressé, il suffit d’envoyer une personne patentée pour déposer le dossier puis retirer la (les) pièce(s). Le renouvellement des pièces périmées est une exigence de la fonction publique et ne saurait se faire par le net, ce qui peut ouvrir la voie à des fraudes et autres manipulations. Je ne reviens plus sur le mode de recrutement (analyse de dossier+ entretien) dont des internautes précédents ont montré les limites et les erreurs de votre proposition. Pourquoi voulez-vous que les CV (à caractère confidentiel) des candidats soit publiés sur le net ? Ce n’est pas sûr que la CIL soit d’accord sur cette proposition.
    Bref, toute oeuvre humaine est perfectible, celle du ministère comme la vôtre.

  • Le 26 janvier 2018 à 12:08, par SVP En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    Tout système ou approche à sa limite.
    Les critiques ici sont faites pour améliorer et doivent être accueillies positivement.
    Etant dans le système (jeune enseignant chercheur), ce que j’apprécie dans ce mode de recrutement contrairement à ceux que nombre d’internautes pensent, le parainage des bons petits a pris un sérieux coup. Le placement des poulains est éprouvé. Les dinosaures du système ont perdu beaucoup de leur influence et c’est la débandade et la consternation pour ceux (les protégés) qui pensaient être recrutés parce qu’ils sont dans le réseau ou pour des raisons bien plus subjectives.
    Je pense qu’il faudra échanger avec les 80 nouveaux assistants fraîchement recrutés sur leur avis par rapport à ce mode de recrutement. Je connais personnellement un qui avait perdu tout espoir d’intégrer un jour une Université du Burkina mais par le jeu de cette approche a réussi au test.
    Revenir au système de recrutement dans les départements va reveiller les vielles habitudes, et larguer les enfants des Noraogo à la pâture.
    J’invite le ministère à garder le cap tout en prenant en compte ces critiques constructives qui sont profitables au système universitaire et aux étudiants

  • Le 26 janvier 2018 à 14:58, par kapakmam En réponse à : Recrutement d’assistants et de chercheurs : Le Ministère de l’enseignement supérieur, entre "silence coupable" et récidive …

    La publication de Bassirou me fait rire. Il réagit comme plusieurs étudiants qui pensent que le doctorat obtenu à l’extérieur doit primer sur celui obtenu au pays. Généralement ceux qui se plaignent sont ceux qui ont obtenu leur document à l’extérieur, sinon ceux qui sont dans le milieu savent comment le recrutement se fait et sur quelle base, les besoins sont estimés.

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