Le train, selon le gardien de la barrière, Etienne Issa Zemba, allait en direction de la zone industrielle et le véhicule (une Toyota bâchée immatriculé 11 E 0481BF) venait du côté du camp militaire et allait vers la BRAKINA. « J’étais aux toilettes lorsque j’ai entendu le bruit du train. Je suis alors sorti rapidement et j’ai commencé à fermer la barrière,du côté de la BRAKINA. J’ai vu alors la camionnette qui arrivait à toute vitesse. Elle a percuté l’avant du train, c’est-à-dire les wagons (ndlr : la locomotive refluait des wagons en zone industrielle) et a fini sa course sur les barrières fixes », raconte-t-il.

Sous le choc, le véhicule de l’ONATEL déstabilisé, est allé sur son côté droit. Le gardien précise qu’il a eu beaucoup de chance, car a-t-il dit, « si le véhicule continuait tout droit, c’est la barrière mobile et moi qu’il aurait percutés ».

On ne comprend pas qu’un tel accident se soit produit à cet endroit, puisqu’en dépit de la lenteur relative du gardien, le passage du train est signalé à 150 mètres et juste avant la barrière, il y a un cassis qui oblige tout usager de la route à ralentir. Cet accident rappelle un autre survenu il y a deux ans entre un train et un camion remorque. En outre, très souvent, même lorsque les gardiens ferment les barrières, des usagers qui se croient malins se faufilent entre les rails et les barrières pour passer pendant que le train arrive.

Urbain KABORE
Sidwaya