LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Festival « Ciné droit libre » : Le rendez-vous des films « engagés »

Publié le jeudi 30 juin 2005 à 07h41min

PARTAGER :                          

Du 30 juin au 3juillet 2005, se déroulera la 1ère édition du Festival « Ciné droit libre ». Organisé par SEMFILMS, le festival donnera à voir une quinzaine de films sur les droits humains et la liberté de la presse.

Un nouveau-né dans l’univers des festivals cinématographiques au Burkina Faso, SEMFILMS, une association de droit burkinabè dont les objectifs sont de promouvoir les jeunes créateurs, qui en est le maître-d’œuvre. Du 30 juin au 3 juillet 2005, le comité d’organisation prévoit de diffuser neuf films traitant des droits de l’homme et cinq sur la liberté de la presse.

Le programme du festival a été dévoilé le 27 juin 2005 au Centre culturel français par le comité d’organisation. Quatre activités l’articuleront. Il s’agit des projections de films suivies de débats, d’un forum sur l’investigation documentaire en Afrique : limites, contraintes et conséquences sur la liberté d’expression ; les expositions des œuvres et publications audiovisuelles sur les droits humains et enfin, des projections de films sur les droits humains produits au Burkina.

« Ciné droit libre » est acté sous le parrainage du Pr Serge Théophile Balima, Université de Ouagadougou, Me Halidou Ouédraogo, président de l’Union Interafricaine des droits de l’Homme, Hans-Maurits Schaapveld, ambassadeur des Pays-bas et St Pierre Yaméogo, réalisateur burkinabé. Plusieurs invités sont attendus à Ouagadougou comme Pius Njawé,journaliste, Cameroun, Abdou Latif Coulibaly, journaliste sénégalais, Joseph Ramaka réalisateurs sénégalais, Marie Soleil Frère, maîre de conférence, Belgique.

Ceux-ci avec d’autres personnalités burkinabè, animeront un panel sur l’investigation documentaire en Afrique.

Les salles du centre culturel français (CCF), du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) sont prévues pour recevoir les cinéphiles contre un prix d’entrée de 500f et à l’Université de Ouagadougou, des séances gratuites sont programmées. Les films sont pour la plupart réalisés par des non-Africains mais ce n’est pas pour cela qu’ils n’intéressent pas les Burkinabè, ont rassuré les organisateurs du festival.

M. Luc Damiba et Abdoulaye Diallo, respectivement directeur général des programmes et coordonnateur du festival « Ciné droit Libre ». « De mémoire des organisateurs, c’est le premier festival du genre qui a lieu en Afrique francophone. Semfilms souhaite dans un premier temps montrer par l’image, « l’arène et l’étendue de la tâche des journalistes et des défenseurs des droits humains. Le second, offrir un cadre de débat entre journalistes et militants des droits humains sur les risques, les difficultés et les bienfaits de leurs métiers. Pour les films à voir, il y a entre autres : le cauchemar de Darwin (Hubert Sauper), « Sida, le doute ( Djamel Tahi), Donka, Radioscopie d’un hôpital africain » (Thierry Michel, Belgique) ; Delwendé (Pierre Yaméogo) Borry Bana, le destin fatal de Norbert Zongo, Drum (Zola Maseko)...

Souleymane SAWADOGO
Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique