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Grèves et incivisme en milieu scolaire : Le Premier ministre échange avec les parents d’élèves afin de trouver des solutions

Publié le vendredi 5 janvier 2018 à 09h45min

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Grèves et incivisme en milieu scolaire : Le Premier ministre échange avec les parents d’élèves afin de trouver des solutions

Le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, a échangé avec l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPESB) en vue de trouver des solutions aux grèves à répétition et à la montée de l’incivisme en milieu scolaire, le mardi 2 janvier 2018.

Les grèves à répétition et la montée de l’incivisme en milieu scolaire préoccupent le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA.
C’est la raison pour laquelle, il a convié les membres de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPESB)) en vue de trouver une solution à tous ces maux qui minent le système éducatif burkinabè, le mardi 2 janvier 2018.

« Nous avons échangé sur les préoccupations des parents d’élèves et des étudiants sur les grèves récurrentes et l’incivisme en milieu scolaire et universitaire. Nous lui avons fait comprendre les craintes que nous, parents d’élèves ont au regard de ce phénomène que nous constatons dans les écoles, lycées et universités », a déclaré le président de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPESB), Hector Ardent R. K. OUEDRAOGO, à l’issue de la rencontre.

En outre, il a souhaité que la reprise des cours qui a lieu aujourd’hui 4 janvier soit plus sereine et qu’il y ait des évaluations afin que les choses reviennent à la normale.

A son avis, l’UNAPESB a entrepris plusieurs actions en vue de solutionner ces maux notamment des rencontres avec les différentes coordinations régionales, les Associations des parents d’élèves (APE) de base dans le sens d’apaiser et de trouver des solutions idoines pour la reprise des cours dans les écoles et dans les universités.
De même, M. OUEDRAOGO a confié à la presse que l’UNAPESB a demandé au Premier ministre de continuer le dialogue avec les acteurs sociaux de l’éducation.

Une demande à laquelle le Chef de l’Exécutif burkinabè a donné son accord avec la promesse ferme « de faire tout ce qui est à son pouvoir pour que les choses se passent au mieux ».

Par ailleurs, le président de l’UNAPESB a mentionné qu’une rencontre a eu lieu avec la coordination nationale des syndicats de l’éducation au cours de laquelle les parents d’élèves ont partagé leur sentiment de crainte d’une éventuelle année blanche.

C’est pourquoi, ils ont demandé aux syndicats de l’éducation de mettre un peu d’eau dans leur vin pour que l’on ne connaisse pas des situations dommageables au système éducatif national.

DCI/PM

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Vos commentaires

  • Le 5 janvier 2018 à 04:03, par Licht En réponse à : Grèves et incivisme en milieu scolaire : Le Premier ministre échange avec les parents d’élèves afin de trouver des solutions

    Le bout du tunnel n’est pas pour demain avec ces associations intestinales qui toute honte bue et après avoir empoché des perdiems bradent leur dignité en s’attaquant aux victimes plutôt que de dire la vérité aux vrais bourreaux et pilleurs de ressourcent. Pas d’égalité et de justice sociale, pas de paix !

  • Le 5 janvier 2018 à 05:08, par broo En réponse à : Grèves et incivisme en milieu scolaire : Le Premier ministre échange avec les parents d’élèves afin de trouver des solutions

    nous souhaitons qu’une solution durable soit trouvée

  • Le 5 janvier 2018 à 08:55, par SANA BOB En réponse à : Grèves et incivisme en milieu scolaire : Le Premier ministre échange avec les parents d’élèves afin de trouver des solutions

    L’incivisme en milieu scolaire prend sa source au plus haut sommet de L’État.
    Pour le lancement des travaux d’une route a l’Est ou au Sud, c’est pas moins de 50 Millions pour le déplacement du cortège. Vous Traitez toujours les opposants d’ennemis ; Emprisonnez sans juger et ce pendant des années durant. Vous Blanchissez des criminels et vous ne cessez de provoquer le peuple dans vos tâtonnements.
    On a en marre des ministres qui parlent mal

    VOUS ÊTES LES PREMIERS INCIVIQUES CHERS MESSIEURS

  • Le 5 janvier 2018 à 08:58, par Le bon En réponse à : Grèves et incivisme en milieu scolaire : Le Premier ministre échange avec les parents d’élèves afin de trouver des solutions

    C’est le rôle qu’on attend de vous, de nous. Il est temps que les parents d’élèves montent au créneau et prennent leurs responsabilités. Les APE doivent être plus présents auprès des établissements pour leur donner l’accompagnement nécessaire. Il nous faut apprendre à suivre nos enfants à la maison et à l’école. Les enfants doivent sentir notre présence sur toute la ligne. L’école n’est pas le lieu de débarras des enfants par les parents. On attend dire pendant les vacances "je suis pressé que la rentrée arrive, je vais avoir la paix". On ne doit pas refiler nos enfants que nous peinons à éduquer à la maison aux enseignants qui ont les leurs et qui n’ont plus la vocation et la solidité (au plan professionnel) des enseignants d’antan.
    C’est à nous parents, de veiller à la sécurité de nos enfants dans les écoles, dans la rue et à la maison. En leur donnant des motos et des vélos de leur âge et non du niveau de notre portefeuille ou du"mauvais amour" que nous avons pour eux ; en organisant des entretiens et des réunions avec eux dans les écoles ; en les initiant au code de la route ; en leur enseignant les valeurs qui ont toujours été nôtre du respect de l’aîné, de la chose publique, et de l’autorité ; en dressant s’il le faut des barrières au niveau des écoles pour permettre aux élèves qui veulent travailler de le faire en toute quiétude.
    Du courage à l’Association nationale ! Mon voeux est que vous initiez une feuille de route pour toutes les APE afin qu’elles soient plus présentes et plus proches des enseignants pour les aider à nous aider et à mieux former nos enfants. Poursuivez vos contacts avec les syndicats et le gouvernement, qui doivent tous avoir en vue, que la société de demain sera celle que nous préparons aujourd’hui. Nous pourrons certainement à coup de grèves réussir à améliorer nos salaires, mais cela ne remplacera jamais la bonne éducation de nos enfants, et ne rattrapera pas une année blanche.

    • Le 5 janvier 2018 à 20:36, par Djiguemde En réponse à : Grèves et incivisme en milieu scolaire : Le Premier ministre échange avec les parents d’élèves afin de trouver des solutions

      Respect doyen !
      Mais comprenez que l’enseignant n’y est pour rien dans l’échec scolaire aujourd’hui au Burkina. Voyez vous, quand les politiciens estiment que c’est dans l’enseignement qu’on peut permettre aux uns et aux autres de se débrouiller, les conséquences seront là. A votre temps certainement que l’enseignement était une priorité, point question de mépriser les acteurs. Aujourd’hui,on a tout enlevé à l’enseignant. C’est le peu qui lui reste qu’il veut préserver. Demandez s’il vous plait, à votre fils(élève) "que veut-il devenir ?" il choisira tout sauf devenir enseignant ! Et pourquoi le supposé détenteur du savoir n’inspire guère ? Parce qu’on dit qu’après le paysan c’est lui.

  • Le 5 janvier 2018 à 09:11, par Tindano Kili En réponse à : Grèves et incivisme en milieu scolaire : Le Premier ministre échange avec les parents d’élèves afin de trouver des solutions

    La rencontre avec l’UNAPESB ne suffira pas à juguler cette crise de l’éducation au BF. L’UNAPESB n’a pas d’emprise sur les élèves, même les APE au niveau des établissements ne peuvent pas empêcher les élèves de grever et de sortir dans les rues. Le PM doit rencontrer les acteurs eux-mêmes, à savoir les élèves à travers leurs associations. L’UNAPESB semble vouloir rejeter la faute de la crise scolaire sur les enseignants sous le prétexte de l’avenir des enfants.C’est un parti pris qui risque d’entraver leur rôle de médiateur, car elle sait que le premier responsable est le président RMCK avec son gouvernement par leur gestion des revendications syndicales à courte vue. Quelles propositions concrètes de sortie de crise a-t-elle faites au gouvernement et à la CNSE qui ne peut pas se fier à une hypothétique négociation globale sur les rémunérations ?

  • Le 5 janvier 2018 à 12:05, par le Belge En réponse à : Grèves et incivisme en milieu scolaire : Le Premier ministre échange avec les parents d’élèves afin de trouver des solutions

    L’état a simplement démissionné du secteur éducatif. ...
    pour se rendre compte, il suffit de dénombrer les établissements privés existants et comparer au publique. ...on tombe à la renverse. Même dans les pays développées, l’éducation est un droit élémentaire.
    Les parents d’élève doivent exiger :
    - que l’état reprenne la main sur le privé dans le domaine éducatif
    - mettre fin à toute pagaille qui se passe dans le privé
    - mettre le personnel enseignant dans les meilleures conditions de travail, enfin que nos enfants puissent bénéficier d’un enseignement de qualité.
    - soutenir les enseignants dans cette lutte légitime. ...
    - enfin, les parents d’élève doivent éviter le piège des gouvernants.

  • Le 5 janvier 2018 à 12:11, par Alexio En réponse à : Grèves et incivisme en milieu scolaire : Le Premier ministre échange avec les parents d’élèves afin de trouver des solutions

    On dirait que le burkinabe a des memoires courtes. L ecole n est pas une arene d incivisme ou de greves par le biais des manipulateurs de la politique politicienne.

    Au lieu de se mettre au travail pour oser creer son avenir comme le disait Sankara Thomas a son vivant, nos politicards sont devenus des petits rois de la cite avec leur grouspuscule qui sortent les griffes quand leur interets belliqueux sont menaces.

    Un pays ne se batisse pas dans le desordre, ou dans l anarchisme. La lutte est de lomgue haleine pour edefier une societe de democratie ordonnee et de droit pour tous.

    Les greves scolaires devraient etre bannies sur cette terre du Burkina Faso. L etat a ses limites et le manque a gagner n engage que les scolariser comme les perdants des retombees d une greve politicienne.

    Le syndicalisme responsable, et non son contraire. Le pays n a pas de petrole pour faire face a toutes ces revendications mal cousues.

  • Le 5 janvier 2018 à 12:39, par Yélmanè En réponse à : Grèves et incivisme en milieu scolaire : Le Premier ministre échange avec les parents d’élèves afin de trouver des solutions

    La crise scolaire nous interpelle tous, élèves, éducateurs, et nous aussi parents d’élèves. Si je ne m’abuse le but de cette rencontre avec le PM, n’est pas d’avoir une emprise sur les grévistes, loin s’en faut, mais plutôt d’asseoir les bases d’un dialogue franc avec tous les acteurs de cette crise.
    L’acte est louable car il incombe aussi aux parents de discuter avec leurs enfants, de les entendre, de chercher les solutions ensemble afin d’éviter qu’ils ne soient eux aussi manipulés par des individus mal intentionnés, comme les politiciens en pertes de vitesse, ou des éducateurs complexés, ou simplement des citoyens qui ne se retrouvent que dans le chaos.
    On ne saurait laisser la gestion de cette crise aux seuls gouvernants, élèves et éducateurs. L’implication doit être à tout les niveaux, et si les APE peuvent apporter une modeste et sincère contribution, c’est à leur honneur car je ne pense pas qu’il faille limiter leurs actions uniquement à la médiation.

    • Le 5 janvier 2018 à 14:35, par desire En réponse à : Grèves et incivisme en milieu scolaire : Le Premier ministre échange avec les parents d’élèves afin de trouver des solutions

      Belle initiative si elle ne vient pas assez tard. Au lieu d’être de structure de collecte de l’argent des élèves et de simples caisses de resonnance, c’est ce rôle de médiateur que l’école attend des structures des parents d’élève. Un bras de fer avec les enseignants ne peut pas résoudre le problème, il fo un dialogue franc et engagé pour sover l’école burkinabé qui agonise. La question de l’école sapera tous les efforts du gouvetnema tieba si la réponse à trouver tard encore ou n’est pas appropriée. Alors, mettons no égaux de côté et agissons dans l’intérêt bien compris de l’école et des enseignants, dont on connaît désormais la puissance de frappe.

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