LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Justice : Un atelier pour valider le plan d’actions national 2018-2022 du CIMDH

Publié le jeudi 28 décembre 2017 à 18h46min

PARTAGER :                          
Justice : Un atelier pour valider le plan d’actions national 2018-2022 du CIMDH

Le comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) a organisé un atelier de validation de son projet de plan d’actions 2018-2022 le mercredi 27 décembre à Ouagadougou.

Valider le projet de plan d’actions national 2018-2022 de mise en œuvre du droit international humanitaire (DIH), c’est l’objectif global de cette activité tenue le mercredi 27 décembre 2017 à Ouagadougou. Un objectif global qui s’est décliné en quatre objectifs spécifiques. Ce sont entre autres, présenter le projet de plan d’actions national de mise en œuvre du DIH, recueillir les observations et amendements pour l’amélioration de la qualité dudit document et obtenir sa validation. C’est donc à cet effet que le DR Zakaria Daboné, le secrétaire permanent du comité interministériel des droits humains (SP-CIMDH) a souligné qu’il est question de réunir les acteurs au plan national pour réfléchir sur la direction à donner au droit humanitaire au BF.

Dr Zakaria Daboné, SP-CPMDH

Et selon lui, l’élaboration de ce plan d’actions de cinq ans définira la politique et la voix à suivre par le Burkina Faso dans la mise en œuvre des règles de droit international humanitaire. Une politique qui contribuera à diffuser plus le DIH, d’améliorer la protection civique, de renforcer la coopération internationale et régionale et le comité interministériel. Et pour ce faire, « l’atelier permet de recevoir les amendements de chaque participant et de corriger le projet s’il le faut afin de connaitre la ligne à suivre en matière du DIH encore appelé droit des conflits ou de guerre dans les cinq prochaines années », a indiqué le Dr Daboné.

Outre cela, il est également nécessaire de recadrer le DIH parce qu’il est toujours confondu aux Droits humains par certains citoyens, a-t-il dit. Ce qui signifie que « la façon de conduire la politique du DIH a été tracée par les droits humains ou a été tracée pour les droits humains au BF, autrement dit, le DIH suit les droits humains alors que c’est deux corps de règles tout à fait différents avec des origines différentes et des modes de fonctionnement différents », a-t-il expliqué.

Quelques vues de l’atelier de validation du plan d’action 2018-2022

Il faudrait alors que l’on définisse la façon de conduire la politique du DIH au Burkina Faso, a appuyé le secrétaire permanent du comité interministériel des droits humains.
En rappel, le DIH est un ensemble de règles, appelé aussi droit de la guerre qui s’applique essentiellement en temps de guerre ou de conflits armés. Et pour le Dr Zakaria, il a pour objectif d’atténuer les souffrances des populations lors des conflits armés. Il ne s’agit pas d’empêcher les conflits armés mais de faire de telle sorte que ceux qui ne participent pas, soient protégés.

Yvette Zongo
Lefaso.net

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND