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Insécurité : Fin de partie pour la bande à « Hamad Ligdi »

Publié le vendredi 22 décembre 2017 à 10h30min

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Insécurité : Fin de partie pour la bande à « Hamad Ligdi »

Au nombre de cinq (05), opérant à Ouagadougou, Pô et Galgouli, un groupe de présumés malfrats a été démantelé par le Service Régional de la Police Judiciaire(SRPJ) de Ouagadougou. Ce dernier a fait le point sur ce groupe le 21 décembre à la presse.

Les populations de Ouagadougou, Pô et Galgouli auront peut-être un peu de répit. Elles étaient régulièrement victimes des agissements d’une bande de malfrats présumés qui entre mars et novembre ont opéré une dizaine d’actes de vols et de braquages aussi spectaculaires les uns que les autres emportant de fortes sommes d’argent et des appareils électroniques tels que des télévisions, des tablettes et des téléphones portables. La bande dont le chef se fait couramment appelé « Hamad Ligdi » est désormais aux arrêts. Plusieurs biens ont été saisis. Il s’agit entre autres de cinq vélomoteurs, d’un tricycle, d’une voiture ainsi que des postes téléviseurs, des ventilateurs et treize sacs contenant des effets d’habillement, des armes à feu…

Receleurs

Le commissaire de police Honoré Kientéga du service régional de la police judiciaire estime que la loi devrait évoluer

Selon le Commissaire de Police Honoré Kientéga, c’est armés de leurs pistolets automatiques que lesdits présumés malfrats se déplacent en groupe de deux (02) à quatre (04) personnes. Les boutiques offrant des services de transferts électroniques d’argent sont particulièrement visées par la bande dont un membre est toujours en cavale. Le manège consiste à entrer dans les boutiques où s’effectuent les transferts d’argent comme simples clients.

Une fois à l’intérieur de la boutique, le malheureux prestataire est vite maitrisé et se voit dépossédé de tous ses biens. Les opérations sont effectuées entre le début de l’après-midi et la fin de journée. Ce qui n’est pas le cas pour les autres entreprises qui, elles reçoivent généralement la visite du gang en pleine nuit et lorsqu’il s’y trouve des vigiles, ceux-ci sont vite neutralisés. Après les forfaits, l’argent est vite partagé entre les différents membres du groupe. Quant aux autres biens, ils sont mis aux « bons soins » de receleurs qui sont chargés de les écouler.

Une bande de récidivistes

Les marchandises saisies sont de divers ordres

Les cinq (05) personnes appréhendées ont en commun d’avoir tous des antécédents judiciaires. « C’est un cercle infernal : les voleurs volent, nous les appréhendons. Ils purgent leur peine et une fois libérés, les voilà repartis en besogne » se désole le Commissaire Kientéga qui dit souhaiter que le Burkina revoie sa politique en matière de criminalité. Et d’appeler les populations à la vigilance, à la coopération et à la prudence d’autant que ce réseau a été démantelé grâce à des informations fournies par des victimes.

Soumana Loura (Stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 décembre 2017 à 14:22, par Madjer En réponse à : Insécurité : Fin de partie pour la bande à « Hamad Ligdi »

    Félicitation à vous je crois vraiment à la volonté de la police de bien traquer les voleurs mais, les moyens dont ils disposent sont minimes. C’est là le problème

  • Le 22 décembre 2017 à 17:03, par Amadoum En réponse à : Insécurité : Fin de partie pour la bande à « Hamad Ligdi »

    Apres un certain nombre d’actes criminels, il faut laisser le peuple prendre soin de ces indesirables. Durant une breve periode de la presidence du General Lamizana, le colonel Some Yoryan etait ministre de l’interieur, les voleurs trouvaient refuge dans les commissariats de police ; il suffisait de crier "au voleur" et le malheureux avait le choix entre la police et le chatimenr populaire. A l’epoque, les gens se balladaient les mains dans le dos, de peur de toucher a la poche d’autrui.

    Je n’aurai aucun probleme.a revivre ces jours de paix que d’aucuns trouveront "barbares". Que dire aux honnetes gens qui passent toute une vie a travailler dur et epargner et se voient victimises par ces indesirables ? Le commisaire Kitienga a raison, il faut debarrasser la societe de ces gens qui ont perdu le droit de cite dans notre Burkina Faso.

    Portez-vous bien et passez tous une excellente fin de semaine !.

    • Le 22 décembre 2017 à 20:37, par wasiba En réponse à : Insécurité : Fin de partie pour la bande à « Hamad Ligdi »

      Amadoum : très très très bien dit. Il ne faut pas se leurrer. On ne peut pas enfermer ces indésirables et les nourrir. Non non non !. Je suis totalement d’accord avec le Commissaire Kientéga. Il faut revoir la politique en matière de criminalité. Le gouvernement doit comprendre que c’est un message très très sérieux.

    • Le 23 décembre 2017 à 12:02, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Insécurité : Fin de partie pour la bande à « Hamad Ligdi »

      - Amadoum, c’est comme au temps du BIA à Koudougou. Les voleurs préféraient qu’on les amène à la Police ou à la Gendarmerie qu’au BIA. Votre Kôrô Yamyélé va vous raconter trois petites historiettes qui se sont pourtant réellement passées, deux à Koudougou et l’autre à Réo :

      Première historiette réelle  : Mais le BIA avait raison ! Il y avait trop de voleurs à Koudougou à l’époque ! Trop de voleurs même ! Un jour ils sont allés nuitamment ouvrir la maison du Lieutenant KERE Daniel pendant qu’il était en mission. Ils ont tout volé, je dis bien tout et tout ! Et comme pour se foutre de lui, ils ont prit la toile de tente et étaler à la place de son lit comme pour le narguer ’’Voilà désormais ton lit’’, et c’est à cause de cette affaire que le BIA ne pardonnait plus aux voleurs.

      Deuxième historiette réelle  : Un jour les populations ont pourchassé un voleur en criant ’’wgadere Wagare gade yaaa...!!’’. Quand les gens l’ont attrapé, il y a quelqu’un qui a crié dans la foule . ’’Amenez-le au BIA !’’. Et le voleur s’adressant à un monsieur dans la foule, lui dit : ’’C’est toi que j’ai volé. Je suis donc ton voleur. N’écoute pas ces gens !! Amène ton voleur à la Police. Le jour où lui aussi va attrapper son voleur, qu’il l’amène au BIA’’, et la foule éclata de rire, y compris le ’’propriétaire’’ du voleur !!

      Troisième historiette réelle  : Il y a avait à la direction de la Police de Réo, un policier très gentille. C’était un yarga ! Il était vraiment sympa, mais très craint par les voleurs avec lesquels il ne plaisantait pas. Certains même lui filaient des informations pour avoir un peu de paix avec lui. Il était bien bâti et avait un air à faire peur les gens peu sérieux, marchait avec son pistolet tout le temps à la Django. Et en l’absence du DPPN, il chicottait copieusement les voleurs au commissariat avec une chicotte en peau tréssée ou une courroie de mobylette. Des voleurs ont certainement décidé de le punir et de le faire partir de Réo. Un jour qu’il est allé à Ouaga où il a fait une nuit, ils sont allés casser la porte de sa maisonnette chambre-sallon où il logeait. Il ont aussi tout ramassé, là aussi je dis tout et tout ! Le policier aimait après le service, se mettre en grand boubou kaki pour faire ses 100 pas en tapettes. Les voleurs ont prit son sceau qu’ils ont rempli d’eau de sa barrique, ils se sont lavés dans son sallon puis ont utilisé son grand boubou gandoura comme serviette pour s’essuyer, et ils ont jetté le boubou à terre là-bas. Ensuite ils ont ramassé tous les caleçons du policier et les ont dispersé dans la cour qui était sans clôture ! Le lendemain matin à son absence car il n’était pas encore de retour, il eu un attroupement là-bas et un policier ayant eu la nouvelle, est allé voir, puis a ramassé les caleçons de son collègues qu’il a mit dans un sachet et s’en est allé dire au Commissariat. Ils sont venus faire un constat. Quelques temps après, les voleurs ont récidivé encore avec le même policier. Finalement il a demandé à partir et a été affecté dans un Commissariat à Bobo-Dioulasso pour le remonter le moral

      Par Kôrô yamyélé

  • Le 22 décembre 2017 à 22:24, par Le Fair play citizen En réponse à : Insécurité : Fin de partie pour la bande à « Hamad Ligdi »

    Mais au juste quelle est la durée de prison d’un assassin ? n’est ce pas la prison à vie ou la peine de mort ??
    Vraiment il faut revoir cela car des gens perdent leurs vie et tous leurs biens et même pas deux ans les victimes ressortent ! Les magistrats qui prononcent ce verdicts doivent s’expliquer !
    Trop c’est trop, on est où là ? Comment ils maitrisent même les vigiles et on se permet de les libérer !
    Il faut nous aider avec la peine capitale pour qu’on vive tranquille au Faso svp cher décideurs

  • Le 22 décembre 2017 à 23:41, par wasiba En réponse à : Insécurité : Fin de partie pour la bande à « Hamad Ligdi »

    Amadoum : très très très bien dit. Il ne faut pas se leurrer. On ne peut pas enfermer ces indésirables et les nourrir. Non non non !. Je suis totalement d’accord avec le Commissaire Kientéga. Il faut revoir la politique en matière de criminalité. Le gouvernement doit comprendre que c’est un message très très sérieux.

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