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Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

Publié le lundi 11 décembre 2017 à 16h00min

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Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

Peuple du Burkina Faso
Chers compatriotes

Le 57ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance de notre pays m’offre l’agréable occasion d’adresser aux Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur un message d’espérance et d’engagement renouvelé pour une Nation forte, paisible et prospère.

Je voudrais à ce stade, vous inviter toutes et tous à avoir une pensée pour les artisans de notre indépendance politique arrachée de haute lutte afin que leur patriotisme et leur volonté de bâtir une nation indépendante continuent de nous inspirer et à unir les efforts des générations présentes et futures.

En ces moments où nous affrontons les menaces et attaques terroristes, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à nos frontières, je salue la mémoire de nos soldats tombés sur les différents champs de bataille pour la Patrie, et pour la cause de la paix en Afrique et dans le monde ainsi que celle de tous les civils…
A tous ceux qui risquent au quotidien leur vie pour défendre notre « vivre ensemble » dans cette guerre asymétrique qui nous est imposée, je réitère nos encouragements et notre profond respect.

Mes vœux de prompt rétablissement accompagnent les blessés ainsi que ma solidarité à l’endroit des membres des familles éprouvées.
Leur engagement à défendre la nation jusqu’au sacrifice suprême nous interpelle individuellement sur le fait qu’aucun sacrifice n’est de trop lorsqu’il s’agit de la survie de la Patrie et nous rappelle que notre plus noble devoir trouve son sens dans ce que nous faisons pour notre pays.

Chers compatriotes
Vaillant peuple du Burkina Faso

La fierté que nous éprouvons en célébrant le 11 décembre chaque année sera encore plus grande lorsque nous aurons réussi ensemble à créer les bases matérielles de l’indépendance et de la souveraineté véritables qui nous sont si chères.
Le Burkina Faso auquel nous sommes profondément attachés ne pourra se construire que dans la conjugaison des efforts constants des filles et des fils de toutes les régions, de toutes les communautés, malgré nos différences politiques, culturelles et de croyances.
C’est pourquoi, la commémoration du 57ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale est placée sous le thème « Diversité culturelle et citoyenneté responsable pour un Burkina Faso solidaire et harmonieux ».
En effet, la solidité du tissu social de notre pays a toujours résidé dans la réalité et la pratique permanente du dialogue et de la concertation.
Plus que jamais, nous devons puiser dans nos racines, les énergies indispensables pour raviver la flamme de la solidarité, gage d’une citoyenneté laborieuse et responsable, indispensable à une vie nationale porteuse d’harmonie et de bien-être pour tous.

Peuple du Burkina Faso

Nous avons la responsabilité de bâtir ensemble une Nation prospère et respectée, attachée aux valeurs d’égalité, d’intégrité, de justice et d’équité.
C’est un combat de longue haleine qui exige de chacun de nous beaucoup de don de soi, d’abnégation et de lucidité pour mettre la défense de l’intérêt général au-dessus des intérêts particuliers ou partisans qui guettent les différents regroupements.
La rupture que nous appelons de tous nos vœux doit s’accompagner d’un profond changement de mentalités qui valorise le travail consciencieux, la discipline, le respect de la loi et des autres ainsi que le dialogue social.

Personne ne viendra construire le Burkina Faso à notre place, car nous devons être les acteurs pleinement conscients de notre propre destin.
C’est pourquoi, tout en comprenant les attentes de certains de nos compatriotes qui veulent tout et tout de suite, je ne peux ignorer les nombreux défis auxquels nous devons faire face pour satisfaire les préoccupations de tous les autres Burkinabè et particulièrement ceux du monde rural.

Je voudrais rassurer les partenaires sociaux de l’engagement du Gouvernement à œuvrer autant que faire se peut à l’amélioration des conditions de vie et de travail de chacun et de tous.
Cet objectif ne peut cependant être atteint que dans un climat apaisé, de respect et de confiance mutuels.
La seule ligne rouge de toutes les revendications mises en avant par les partenaires sociaux doit être trouvée dans les limites des ressources dont nous disposons pour répondre aux besoins fondamentaux de tous les Burkinabè des villes et des campagnes.

Au total, il s’agit de ne pas compromettre l’avenir de notre pays afin de pouvoir transformer nos potentialités sociales, économiques et culturelles en opportunités au profit de nos enfants, de nos jeunes et de nos femmes.

Chers compatriotes

La réconciliation nationale reste un enjeu majeur que nous devons réussir, dans l’intérêt supérieur de la Nation. Nous devons nous donner toutes les chances pour y parvenir, dans le respect du tryptique « Vérité-Justice-Réconciliation ».
Je dois souligner que cette démarche n’est pas dictée par la volonté contreproductive de faire des règlements de comptes politiques.

C’est le lieu pour moi de saluer l’avancée des dossiers pendants devant la justice, tout en rappelant aux acteurs chargés de les vider que la soif légitime de justice des Burkinabè reste intacte.

Nous devons tout faire pour que la justice soit rendue dans toutes ces affaires sensibles pour aider notre Peuple à se réconcilier avec son histoire, pour ramener la paix des cœurs et créer les conditions propices à la contribution de tous les Burkinabè à l’œuvre de construction nationale.

Au plan sécuritaire, les efforts du Gouvernement se poursuivront pour renforcer les capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité, tout en améliorant les conditions de travail de nos soldats sur les théâtres d’opérations, pour plus d’efficacité et de sécurité.

L’opérationnalisation de la Force conjointe du G5-Sahel à laquelle le Burkina Faso participe continuera à faire l’objet de toutes les attentions. A cet égard, je me réjouis des échanges fructueux que nous avons eus ces dernières semaines sur cette question avec mes pairs du continent et de l’Union européenne. Elle sera également au centre du Sommet que nous aurons à Paris le 13 décembre courant pour concrétiser l’engagement de tous nos partenaires dans cette lutte sans concession qui doit être menée et gagnée contre le terrorisme.

Parce que le terrorisme est un phénomène mondial, l’action internationale du Burkina Faso pour contribuer à son éradication ne faiblira pas.
C’est pourquoi, j’adresse mes encouragements aux soldats burkinabè déployés dans les missions de paix à l’étranger, sous la bannière de la CEDEAO, de l’Union africaine et de l’ONU.

Avec les autres pays de la sous-région et du continent, le Burkina Faso s’investit pour la réalisation de l’unité politique et économique de l’Afrique.
Ce n’est qu’à ce prix, que les peuples africains seront au rendez-vous de l’histoire pour le bonheur des Africains.

Peuple du Burkina Faso
Chers compatriotes

A chacune de mes rencontres avec nos compatriotes vivant à l’extérieur, j’ai pu mesurer combien ils sont profondément attachés à la mère patrie. Je tiens à leur réitérer ma détermination et celle du Gouvernement à leur garantir la place qui leur revient tout naturellement dans l’œuvre commune de construction nationale.
J’ai l’intime conviction qu’aujourd’hui, plus qu’hier, nous avons les ressources internes et les moyens de nous surpasser pour garantir aux générations montantes le Burkina Faso dont elles sont en droit de rêver. Un Burkina fort de la responsabilité plus que jamais affirmée de ses fils et filles, un Burkina riche de la diversité de ses cultures et traditions, un Burkina solidaire d’un monde à la recherche de solutions durables aux maux qui minent l’humanité.

C’est au nom de cette solidarité que nous devons à tous les peuples qui se battent pour un mieux-être que je renouvelle ma gratitude à la communauté africaine ainsi qu’à la communauté internationale pour leur soutien et leurs appuis multiformes dans le grand et noble combat pour le développement humain durable. C’est le lieu pour moi de saluer particulièrement nos amis et nos partenaires techniques et financiers pour leur contribution à la concrétisation du Plan national de Développement économique et social (PNDES).

Je souhaite que la célébration de la fête nationale dans la cité de Bafudji, foyer de résistance des peuples du Sud-Ouest contre la pénétration coloniale contribue à consolider la paix, l’unité nationale et la solidarité des Burkinabè dans l’effort de construction d’une nation démocratique et prospère.

Aux travailleurs des campagnes, des secteurs publics et privés, à toutes nos Forces de Défense et de Sécurité, aux autorités coutumières et religieuses de toutes nos régions, aux enseignants, étudiants, élèves et paysans, à tous les Burkinabè vivant loin de la mère patrie, à toutes les communautés étrangères vivant sur la terre libre du Burkina, j’exprime mes vœux de bonne et heureuse fête nationale.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso.
Je vous remercie.

Gaoua, le 10 décembre 2017

Source : Présidence du Faso

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Vos commentaires

  • Le 10 décembre 2017 à 21:19, par zil En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

    M. le president la justice ne bouge pas. en 2 ans combien de dossiers de crime de sang et economique ont ete juge ? surtout ne dite pa que la justice est independante on sait tous que ces du blof. on ne pe se plaindre de manques de ressources pendant que les enquetes montrent que des individus doivent des milliards a l’Etat et que certaines structures arrivent a percevoir 25 milliards comme fond commun en 2 trimestres

  • Le 10 décembre 2017 à 22:53, par Kass Bill En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

    Tres bon discours son excellence Monsieur le President. Je suis sympathisant de l’opposition politique, particulierement de l’UPC, mais j’apprecie votre discours.

  • Le 11 décembre 2017 à 09:55, par Yako En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

    Nous avons suivi le message du PF à 6000km de Ouaga,apparemment l’homme était peu concentré,voire même ailleurs,le regard dans le vide.Bref,un homme inquiet et préoccupé !Pour les initiés quelqu’un peut nous en dire un peu plus ?Merci

  • Le 11 décembre 2017 à 11:50, par sheiky En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

    Il est bien Rock, mais vraiment ce n’est pas arrivé. En l’écoutant hier, je me suis rendu compte qu’une année (12 mois, 52 semaines et 365 jours) était déjà passée depuis son discours du 11 novembre 2016. On est encore loin du compte...

  • Le 11 décembre 2017 à 12:01, par Yanogo Ric En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

    "....En ces moments où nous affrontons les menaces et attaques terroristes, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à nos frontières". C’est a croire que les attaques a nos frontieres ne sont font pas partie des attaques contre le pays ou quoi ?

  • Le 11 décembre 2017 à 12:07, par Koura Salif Doamba En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

    SEM. Mr. Le President, vous avez commis une erreur tres grosse en doublant le salaire de certains corps. Vous ne pourrez pas convaincre les autres de ne pas revendiquer leur part."C’est pourquoi, tout en comprenant les attentes de certains de nos compatriotes qui veulent tout et tout de suite, je ne peux ignorer les nombreux défis auxquels nous devons faire face pour satisfaire les préoccupations de tous les autres Burkinabè et particulièrement ceux du monde rural". Je ne suis pas sur que la greve des enseignants a laquelle vous faites allusion est due a des gens qui veulent tout tout de suite. Appliquez les accords passes et il n’ y aura pas de probleme. mais a force de vouloir rouler les partenaires sociaux, ils finissent par etre intelligents aussi un jour.
    Koura Salif Doamba
    Delegue Syndical

  • Le 11 décembre 2017 à 12:13, par Yanogo Ric En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

    "....En ces moments où nous affrontons les menaces et attaques terroristes, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à nos frontières". C’est a croire que les attaques a nos frontieres ne sont font pas partie des attaques contre le pays ou quoi ?

  • Le 11 décembre 2017 à 16:58, par Substance Grise En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

    Bonne Fête d’Indépendance !
    Vivement que les mentalités changent.
    Ceci est indispensable si non primordiial pour developper le pays.
    Mais Excellence ça passe par la mise en place de principes de vie que tout le monde doit respecter en commençant par l’élite intellectuelle et politique puisque les acteurs de la justice en font parti.
    Bonne célébration . Il faut prendre le baton.

  • Le 11 décembre 2017 à 17:30, par madi En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

    Discours propre mais le président doit comprendre que son erreur a été la satisfaction des doléances des magistrats sur le plan salarial ; quand on gère le destin de plusieurs enfants on doit faire en sorte de ne pas frustrer certains, faire en sorte qu’il y ait traitement plus ou moins juste de tous ; il faut donc à corriger l’injustice

    • Le 12 décembre 2017 à 09:38, par Ego En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

      Soyons claires les avantages octroyés au magistrats l’ont été par le CNT. Même si le régime actuel en est comptable de par sa participation au CNT. lorsque RMCK arrive au pouvoir il ne restait plus que les arrêtés d’applications a prendre. pouvait -il mettre le pied dessus ? il a essayé mais les magistrats sont allés en grèves. il a du céder mais il n’était plus possible de revenir sur les avantages acceptés par le CNT. pour ma part les magistrats se sont montrer égoïstes et opportunistes. étant les fonctionnaires qui étaient les mieux payés dans ce pays, ils auraient pu patienter et permettre a l’état de s’occuper en priorité des travailleurs moins bien traités (santé , éducation et autres) cordialement.

      • Le 12 décembre 2017 à 10:51, par madi En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

        Parfaitement d’accord avec toi Ego, les magistrats auraient dû revoir leurs prétentions à la baisse, mais je crois que le président aurait dû se montrer persuasif quand il est allé les rencontrés seuls sans son ministre de la justice : quand on rencontre des acteurs d’une fronde, c’est pour négocier avec eux, si c’est pour tout concéder autant mieux ne pas les rencontrer et leur donner ce qu’ils veulent. Ce qui est plus frustrant c’est que les dossiers sérieux dorment toujours dans les tiroirs, si c’est pour seulement l’établissement des certificats de nationalité, des casiers judiciaires et le jugement des voleurs de poules, ces avantages sont trop élevés !

      • Le 12 décembre 2017 à 12:37, par Ericson le Zulu En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

        Mon frère EGO. Je suis d’accord avec vous que c’est le CNT qui a pris les textes en faveur des magistrats. Mais il y a beaucoup d’autres textes adoptés ou des décisions du CNT que le régime actuel a refusé de cautionner. Je prend par exemple des nomination d’ambassadeurs qu ont été annulés (cas de Zida et de Amina Bambara/Billa,).Le CNT avait adopté des textes pour faire de la RTB une société d’Etat mais jusqu’aujourd’hui ce régime a bloqué le processus.
        Il faut reconnaître que Rock a commis des erreurs en créant des injustices dans les traitements salariaux. En plus de celle causée par une augmentation faramineuse du salaire des magistrats, le gouvernement a octroyé 40 000Fcfa aux GRH toutes catégories confondues.Les informaticiens quant à eux chacun s’en tire avec 35 000Fcfa de plus. Pour les autres personnels du MINEFID (fiscalistes,financiers et comptables), les fonds communs ont été revus à la hausse.Les inspecteurs et contrôleurs du travail ont aussi eu des avantages financiers et des avantage en nature.La liste est longue.Vous voyez qu’en fait rien ne peut expliquer ces injustices. A ce que je sache ces corps sont dans loi 081 donc dans le régime général de la Fonction publique. Pourquoi avec un tel désordre, les autres ne réclameraient-ils pas leur part ?

    • Le 12 décembre 2017 à 15:51, par MAXWELL En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

      Ce qui est dommage au Burkina c’est le ’’Sounkiri’’ des gens. Les magistrats ont longtemps lutté et ça a fini par payer. Il y a ce qu’on appelle le principe des droits acquis qui fait que ce gouvernement ne pouvait pas remettre en cause ce que le CNT a donné aux magistrats. Si le dossier avait été traité sur toute la ligne par ce gouvernement, on pouvait leur reprocher quelque chose. De manière imagée c’est comme si le CNT a donné un chèque aux magistrats et le gouvernement actuel les empêche de le toucher. C’est les mêmes qui allaient sortir encore pour crier qu’à peine élu, Rock va à l’encontre des intérêts des travailleurs. Est ce qu’il faut pourrir le climat social pendant 5 ans parce que la lutte des magistrats a payé ? Il faut sortir de cette manière de penser que si les magistrats ont été satisfaits c’est qu’il y a l’argent. Et c’est souvent des grands syndicalistes bien connus de ce pays qui tiennent ce langage.

  • Le 12 décembre 2017 à 09:50, par Marlène En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

    Par rapport aux revendications des différents corps que vous dites comprendre, SEM s’agissant du privé et parapublic nous souhaitons grandement la suppression pure et simple de l’Iuts sur les indemnités et primes et cela pour une question d’égalité devant l’impôt. Déjà l’Iuts sur nos salaires de base c’est pas petit.
    En rappel jusque là seuls les travailleurs du privé et parapublic payent L’Iust sur l’indeminité et les primes. ce n’est pas le cas pour les travailleurs du public. deux poids deux mesures, et tout le monde regarde en parle de temps en temps mais sans faire bouger les lignes à ce niveau. au lieu de l’entendre à tous ce qui pourrait gripper le climat social, on le suspend le temps de voir clair ou on le supprime tout simplement. Comme l’Etat rembourse rarement les sommes dejà encaissées, cette injustice pour la réparer nous devons être exonérés jusqu’à épuisement ses sommes perçues.

  • Le 12 décembre 2017 à 13:42, par Marou En réponse à : Message à la nation du président du Faso, Roch Kaboré, à l’occasion de la célébration de la fête nationale

    bon sang mais qu’est ce qu vous avez contre les magistrats ?
    je note ici la naïveté de certains. Comment vous pouvez oser imaginer un seul instant que les magistrats auraient dû aller avec des prétentions à la baisse. dans une lutte ca ne passe pas comme ca.
    en plus vous vous braquer sur les magistrats pourtant eux ils n’ont que leur salaire et autre avantages comme remuneration. et en terme de remuneration noter qu’ils ne sont pas les mieux aisés dans la fonction publique.
    en moyenne un cadre de l’administration des finances gagne combien ? ca n’a rien à avoir avec ce que gagne un juge donc laisser les gars tranquille.

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