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Journées agro-alimentaires : C’est parti pour la 9e édition

Publié le mercredi 29 novembre 2017 à 01h11min

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Journées agro-alimentaires : C’est parti pour la 9e édition

Ouagadougou abrite, du 28 novembre au 03 décembres 2017, la 9e édition des Journées agro-alimentaires (JAAL). Initiée en 2000 par la Fédération nationale des industries de l’agro-alimentaire et de la transformation du Burkina (FIAB), cette biennale vise à promouvoir les produits et les entreprises agro-alimentaires du Burkina.

« Emergence et développement des PME /PMI de l’agro-alimentaire burkinabè dans le cadre du PNDES : défis, enjeux et perspectives ». C’est le thème de la présente édition qui va ressembler pendant 6 jours les acteurs de l’agro-alimentaire et activités connexes. Leur mission, faire découvrir dans l’enceinte de la maison du peuple, leur savoir-faire en matière de transformation des produits locaux.

En effet, après huit éditions, soutient Simone Zoundi, présidente du conseil d’administration de la FIAB, par ailleurs présidente du comité d’organisation des journées agro-alimentaires, les JAAL ont contribué à rehausser de façon notable, la qualité de produits alimentaires, ainsi que le niveau de compétitivité des entreprises. A l’en croire, ces journées ont permis d’obtenir la création d’un espace de promotion des produits locaux et d’entreprises agro-alimentaires au plan national, sous régional et international.

A ces acquis s’ajoute la création d’un espace de communication permettant à la jeunesse d’avoir une meilleure connaissance de l’existence de la qualité des produits nationaux. « Les JAAL ont contribué à la naissance d’un vaste chantier pour la créativité, une augmentation de la demande en produits nationaux qui lance un nouveau défi, celui de la production anticipative en vue d’absorber la demande » a-t-elle noté.

A ce propos, madame Zoundi reste convaincue que les problèmes de l’agriculture et de l’agro-alimentaire doivent être recherchés dans une vision régionale, car l’Afrique regorge de nombreuses potentialités agricoles. Et selon elle, cela sous-entend une mutualisation des productions et des ressources à travers un marché commun exempt de barrières et de tracasseries, la facilitation de la circulation des produits locaux et la mise en place d’une structure régionale, pour dynamiser les flux transfrontaliers.

Conquérir de nouveaux marchés

Représentant Stéphane Sanou, ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, le secrétaire général dudit ministère, Sibiri Sanou, a souligné qu’en dépit de l’existence d’une matière première abondante pour la transformation industrielle, le secteur secondaire reste le maillon faible de l’aide nationale. Et si cette situation traduit une sous-utilisation des potentialités du pays, Sibiri Sanou a signifié que ces journées serviront de cadre de réflexion sur les actions à entreprendre au profit du développement de l’industrie agro-alimentaire au Burkina.

Et à ce jour, il confie que le gouvernement œuvre à la promotion d’un environnement favorable, visant à promouvoir les entreprises et les produits agro-alimentaires au plan national, sous régional et international.

Au programme de ces journées : une exposition vente, des conférences-débats, des rencontres B2B, des journées stimulus dédiées aux enfants, des journées promotionnelles des filières, des compétitions des produits exposés.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 novembre 2017 à 10:51, par Jerkilo En réponse à : Journées agro-alimentaires : C’est parti pour la 9e édition

    C’est dans ce secteur que se trouve le développement du Burkina : avec 80% de la population active dans le secteur agricole, il n’est pas normal que la promotion de l’agro-alimentaire soit laissée à la charge des promoteurs privés ou des associations. Le gouvernement devrait aller au delà du discours pour engager une véritable politique de promotion de l’agro-alimentaire qui semble peu soutenu, si l’on se réfère aux vicissitudes de "Dafani" et de l’usine mort-née de Lumbila.
    Cette promotion devrait commencer par la formation professionnelle initiale (combien de collèges et de lycées agricoles existent dans ce pays ?) et non formelle, le financement (combien de projets agricoles et agro-alimentaires ont reçus les appuis financiers des différents fonds"Emplois-jeunes et Femmes et à quels taux ?). Les projets du secteur tertiaire et du secteur artisano-industriel (soudure-menuiserie-mécanique-maçonnerie, etc.) ont des impacts limités.

  • Le 29 novembre 2017 à 17:56, par fc En réponse à : Journées agro-alimentaires : C’est parti pour la 9e édition

    Quand allons nous comprendre dans ce pays, que l’on ne peut faire une foire avec des produits alimentaires et transformés sous une tente avec 40° C à l’ombre devant la Maison du Peuple !

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