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Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

Publié le samedi 18 novembre 2017 à 17h39min

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Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

L’on a appris que Youssouf Ouédraogo, ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du régime de Blaise Compaoré est décédé ce matin à Abidjan. De l’illustre disparu, l’on retient qu’il faisait partie de la jeune génération étant arrivée aux commandes de l’Etat burkinabè dès les années 1980. Depuis la Révolution Démocratique et Populaire(RDP) jusqu’à ce jour où il a rendu l’âme, Youssouf Ouédraogo aura comptabilisé plus de trois décennies de vie politique.

Youssouf Ouédraogo est né le 25 décembre 1952 à Tikaré, dans la région du Centre-Nord. Il est titulaire d’un doctorat en Marketing obtenu conjointement auprès des Universités de Dijon, Clermont-Ferrand et Lyon III (France). Après cette consécration intellectuelle, il entame à partir de 1982 une carrière d’enseignant à l’Université de Ouagadougou.

Ministre planificateur sous la révolution

Youssouf Ouédraogo s’engage en politique à la demande de Thomas Sankara dont il était proche. Militant révolutionnaire, le 31 août 1984, le président du CNR le nomme, par Décret N°84/329/CNR/PRES, ministre de la Planification et du Développement populaire dans le 2e gouvernement du Conseil National de Révolution(CNR). Il est reconduit à ce poste 31 août 1985 dans le 3e gouvernement révolutionnaire (Kiti N°85/3/CNR/PRES du 31 août 1984).

A ce poste, il joue un rôle de premier ordre dans la conception et la mise en œuvre du Programme populaire de développement(PPD). Il est encore au cœur de l’échafaudage et l’exécution du premier Plan quinquennal de développement populaire (PQDP, 1986-1991) du Conseil national de la révolution(CNR). Reconduit dans ce département ministériel lors du remaniement du 29 août 1987 (Kiti An IV - 26/CNR/PF ) Youssouf Ouédraogo est au cœur de l’encadrement et de la mobilisation des ressources pour l’opérationnalisation de la planification révolutionnaire où les Comités de défense de la révolution(CDR) s’illustrent au niveau de la base. Le 04 septembre 1987, Youssouf Ouédraogo est promu à un autre portefeuille ministériel, celui de la Coopération (Kiti An V-5/CNR/PF).

Lorsque surviennent les évènements du 15 octobre 1987, il est maintenu à ce poste dans le premier gouvernement du Front populaire de Blaise Compaoré (Kiti An V-5/FP/PF du 31 octobre 1987 portant composition du gouvernement).

Du ministère de la Coopération sous le Front Populaire au Premier ministère sous la IVe République

A partir du 23 août 1988, Youssouf Ouédraogo quitte le navire gouvernemental du régime du Front Populaire. Il est alors promu à la présidence du Conseil révolutionnaire et social(CRES) qu’il transformera par la suite en l’actuel Conseil économique et social(CES). Hors du gouvernement, il n’en demeure donc pas moins un cacique du régime du Front Populaire qui glissait petit à petit vers l’instauration d’un Etat de droit constitutionnel, la IVe République.

Le référendum du 02 juin 1991 et l’élection présidentielle de décembre de la même année parachèvent cette marche vers la constitutionnalisation du pouvoir au Burkina Faso. Après les élections législatives et l’installation de l’Assemblée des députés du peuple(ADP), Youssouf Ouédraogo revient dans le gouvernement. Il est nommé Premier ministre (Décret N°92-161/PRES/PM portant composition du gouvernement) par Blaise Compaoré le 19 juin 1992.

Promoteur de réformes favorables au secteur privé, il engage notamment son gouvernement dans des négociations avec le FMI et la Banque mondiale pour conclure un accord d’ajustement structurel, passage obligé pour accéder aux ressources financières des partenaires techniques et financiers internationaux à l’époque. Il pilote la dévaluation du CFA pour le Burkina Faso en 1994 et met en place un programme d’urgence en vue de tempérer les chocs induits. L’échec des négociations avec les syndicats le pousse à la démission en mars de la même année. Le 22 mars 1994, il est remplacé par Roch Marc Christian Kaboré.

Carrière diplomatique

Après la primature, Youssouf Ouedraogo entame une carrière diplomatique à partir d’octobre 1994 où il est nommé aux fonctions d’ambassadeur du Burkina Faso auprès de la Belgique, du Royaume-Uni, du Luxembourg, des Pays-Bas et de l’Union européenne. Président du Comité des ambassadeurs du Groupe Afrique – Caraïbes - Pacifique (ACP), il prend part activement aux négociations avec la Commission européenne sur le partenariat ACP-UE(1995-1999) dans le cadre du renouvellement de la IVe Convention entre les deux parties.

Au renouvellement du gouvernement consécutif à la crise politique née de l’assassinat de Norbert Zongo, Youssouf Ouédraogo est rappelé et nommé ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères (Décret N°99-004/PRE/PM), le 14 janvier 1999. Le Burkina Faso ayant obtenu la présidence de l’Organisation de l’unité africain en juin 1998, Youssouf Ouédraogo représente l’Afrique au lancement en mars 1999 du partenariat États-Unis-Afrique pour le XXIe siècle, aux côtés du président Bill Clinton. Il est favorable dans les négociations à l’accord préférentiel proposé les États-Unis pour favoriser les relations commerciales avec le continent africain (AGOA).

Toujours dans cadre, il exerce un plaidoyer en faveur de la création du programme Millenium Challenge Corporation initié par l’administration Clinton. Grâce à ses bons offices, le Burkina Faso accueille la deuxième réunion ministérielle de mise en œuvre du partenariat Afrique-Union européenne le 28 novembre 2002, puis le dixième Sommet de la Francophonie (26 et 27 novembre 2004).

L’épilogue du leadership de Youssouf Ouédraogo s’opère en 2007, quelque peu terni par la grève des diplomates. L’on se rappelle effectivement que c’est sous lui que les diplomates avaient battu le macadam pour réclamer de meilleures conditions de travail. Dans cette circonstance, plusieurs diplomates avaient été reversés à la Fonction publique et l’Institut de la diplomatie et des relations internationales(IDRI) avait été fermé. C’est dans cette conjoncture de remous au sein du ministère des Affaires étrangères que lors du remaniement gouvernemental du 11 juin 2007, Youssouf Ouédraogo avait été mis à la touche.

Dans le sérail des organisations internationales

Après avoir quitté la barque gouvernementale du pays des Hommes intègres, Youssouf Ouédraogo dépose ses valises en septembre 2007 à la Banque africaine de développement(BAD) à la sollicitation de Donald Kaberuka, présidente de ladite institution. Il y exerce le rôle de conseiller spécial auprès de ce dernier et s’occupe également des questions politiques et diplomatiques.

L’arrivée de Youssouf Ouédraogo dans cette position aux côté de Donald Kaberuka est marquée par l’approfondissement des relations de partenariat entre la BAD et ses États membres d’une part, et les Communautés économiques régionales et les institutions internationales d’autre part. Dans cette vision, il prône le renforcement du partenariat avec le Maghreb et l’Afrique Sub-Saharienne.

En 2016, il est élu membre associé à l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Lors de la cérémonie solennelle de réception des nouveaux académiciens le 28 mai, il est honoré de prononcer un discours au nom des nouveaux académiciens.

En somme, l’on pourrait dire que l’illustre disparu a mené une vie bien remplie au service de l’Etat burkinabè et sur l’échiquier international. Requiescat in pace !

Anselme Marcel Kammanl
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 18 novembre 2017 à 18:42, par ZOUNDI Léontine En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Paix à l’âme du disparu
    Mais vous le journaliste, retournez à l’école apprendre le français.
    De vous même vous n’avez écrit que l’introduction et la conclusion de cet article. Rien que ça. Et quand je lis ceci de votre écrit :
    - ayant arrivé aux commandes....
    - à passer l’arme à gauche....
    - l’illustre disparu au mené une vie bien remplie...
    AYANT arrivé ? Est-ce que vous pouvez dire : j’ai arrivé ?
    PASSER l’arme à gauche ? Oui, l’expression en tant que tel ne pose pas problème mais est-ce qu’elle sied à la personne à laquelle vous parlez ?
    Au mené une vie bien remplie....Lisez tout ce que vous écrivez avant de publier.
    Tous vos professeurs vous ont toujours dit de relire vos copies avant de les remettre. Hé bien nous y voilà. Si vous ne voulez pas le faire, ne publiez plus sur lefaso.net

    • Le 20 novembre 2017 à 09:12, par SAC En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

      Bien dit Madame ; les écrits des journalistes doivent être parfaits, surtout exempts de fautes pour faciliter la lecture. Ceraines fautes ne sont pas tolérables par les journalistes et vous faites bien de nous le rappeler. Merci ! Mais Madame, quand je décripte votre écrit, je vois que vous en faites vous aussi, au point qu’on est obligé de vous relire avant de vous comprendre. Juste en exemple, la ponctuation fait partie intégrante de la compréhension d’un écrit ; si je prends votre phase : "De vous même vous n’avez écrit que l’introduction et la conclusion de cet article. Rien que ça. Et quand je lis ceci de votre écrit...", je ne suis pas pas prof de français, mais, vous auriez pu écrire ceci : "De vous même, vous n’avez écrit que l’introduction et la conclusion de cet article ; rien que ça. Et quand je lis ceci de votre écrit..." regardez le sens que donne la ponctuation à votre écrit ; juste pour dire qu’on doit tous retourner à l’école, car nos professeurs nous ont toujours dit de relire nos copies avant de les remettre. Qu’à cela ne tienne, journalistes, relisez-vous et épargnez-nous de certaines fautes qui peuvent rabaisser vos écrits.

  • Le 18 novembre 2017 à 18:43, par Alastop En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Vaillant fils du BURKINA, en lisant tout ce qui est dit sur toi à travers les ligne du rédacteur, j’ai les larmes aux yeux. Adieu, Youssouf et que ton âme repose en paix. A sa famille, je présente mes condoléances les plus attristés. Adieu ! Adieu ! Adieu !

  • Le 18 novembre 2017 à 21:04, par RV En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Reposes en paix !
    Que Dieu bénisse ta postérité et tes œuvres !
    Sincères condoléances aux familles éplorées.
    Tout à un début et une fin.
    Ça doit donner à réfléchir à tous.
    UDP

  • Le 18 novembre 2017 à 21:07, par Zimm En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Mes condoléances à la famille du disparu
    Un parcours BRILLANT sur le plan intellectuel, politique, diplomatique, international.
    quelqu’un peut-il élaborer un peu plus sur ce parcours hors norme ?

  • Le 18 novembre 2017 à 21:52, par TRANQUILOS En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Reposes en paix grand frère, que la terre de tes ancêtres te reçoit dans toute sa plénitude qui sied à tes mérites. Désormais, je sais que cette phrase me manquera à chaque que me souviendrai de toi : "Que Dieu prive au taureau belliqueux des cornes".

  • Le 18 novembre 2017 à 22:18, par Le COMBATTANT En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Que son âme repose en paix. Au Burkina on a besoin des HOMMES qui font l’Histoire et non des HOMMES que l’Histoire fait. Au regard de toutes les péripéties, on voit que l’homme est resté serviable pour son pays et çà il prouver par sa disponibilité à servir. De la RDP au FP et maintenant la démocratie, l’homme est resté lui-même. C’est ça être BURKINABE, intelligent travailleur, courtois, aimable.
    Que sa progéniture face mieux.

  • Le 19 novembre 2017 à 06:42, par Baye Babou En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Paix à son âme !

    Mais que cet article est mal écrit ! Des fautes, des formules inappropriées. Un peu d’humilité ne ferait pas de mal à son auteur.

  • Le 19 novembre 2017 à 10:02, par Plumard OGM Sawadogo En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Paix a son ame. Condoleances a la famille attristee. mais Youssouf a ete le pire des Ministres des Affaires Etrangeres de ce pays. Gestion opaque et familiale, autoritarisme, souission aveugle a l famille presidentielle, je suis de la boite et je sais ce que je dis.Les agents du ministere ont pousse un ouf quand il a ete mis a la touche. Le cauchemar avait trop dure. Il faut dire aussi ce qui n’a pas fonctionne. Ne dites pas seulement qu’ il a eu un brillant parcours. C’est du journalisme plat ca. D’ aiklleurs, vous etes vraiment journaliste ? Meme un bon eleve deCM1 ecrit mieux le francais. mais c’est pas grave. C’esdt la generation des journalistes OGM.

  • Le 19 novembre 2017 à 11:22, par Le Roi En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Paix à l’âme de l’illustre Disparu , puisse Allah l’accueillir dans son paradis .
    Excellence , à ce jour je puisse affirmer que vous avez beaucoup donné à votre pays , mais en retour vous n’avez pas bénéficié de la plus grande récompense qu’un grand travailleur de votre trempe puisse bénéficier : QUELQUES ANNÉES DE REPOS APRES UN SI LONG PARCOURS AVANT D’ETRE ADMIS POUR L’AU-DELA . En effet , 65 ans c’est l’âge de la retraite pour un grand homme comme vous ; mais , comme on le dit , c’est la volonté de Dieu .
    Peut-être que l’occasion n’est pas indiquée pour parler des PLANS QUINQUENAUX sous la révolution , de L’EPI (Effort Populaire D’Investissement ) au décours de la guerre de NOEL 1985 , qui a eu pour conséquences l’amputation des salaires desfonctionnaires et des braves militaires , le départ à la retraite à 53 ans ; du fameux P.A.S , que vous avez piloté de bout en bout , des élections truquées dont vous avez été le principal initiateur dans votre propre village , et pour finir , de votre aversion vis -à-vis de vos propres parents pendant qu’on vous disait fan de tous ceux qui venaient de ZINIARE ; d’où votre surnom de « }Yssouf ZINIARE } » . Quid des diplomates que vous avez obligé à s’habiller en JEAN faisant faisant la risée de Blaise ?
    Néanmoins , je vous aime ; le burkinabê est amour ; le burkinabê est pardon et c’est pour cela que des hommages vous seront certainement rendus .
    Excellence soyez béni . RIP .

  • Le 19 novembre 2017 à 13:26, par El_monstro En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Excellent technocrate qui a côtoyé Sankara et Blaise. Personnage très cultivé et s’exprime aisément. Néanmoins comme bon nombres de cerveaux burkinabè il s’est planté sur Blaise. Quand Il est devenu ministre des affaires étrangères, il venait de comprendre (en retard) que le système Compaoré n’a pas besoin de ta tête mais de ton ventre. Ainsi il s’est fait une idée ou du moins une raison et il est devenu sophiste. Il n’a d’ailleuirs plus jamais rédigé un discours. Comme il était très cultivé et parlait bien il a préféré d’dorénavant improvisé et discourir.

  • Le 19 novembre 2017 à 18:21, par Zimm En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Continuez a donner d’autres points pour que je puisse avoir un portrait d’ensemble sur Youssouf , c’est quelqu’un que je n’ai pas connu...

  • Le 19 novembre 2017 à 21:53, par TIENFO En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Mes condoléances à la famille éplorée. Que la terre du Burkina lui soit légère.

  • Le 20 novembre 2017 à 02:35, par Bougoumbarga En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Oh Zama, ainsi tu es parti ? Paix à ton âme. Tu parts laissant tes parents, amis et admirateurs dans une situation inconsolable. Tu nous manqueras. Ce qu’on retiendra de toi, ce sera ta modestie, ta discrétion et ton humilité, ta compétence avérée et ton élégance. On se rappelle au temps fort de la Révolution, tes actes et comportements humbles, discrets et efficaces que tu ne cessais de poser le plus souvent dans l’ombre sans que beaucoup de personnes ne sachent. On se rappellera de ton éternelle élégance et ta silhouette toujours plaisante. Tout Tikaré te regrettera et ce, pendant longtemps. Mes condoléances les plus sincères à Victor le neveu, aux frères, soeurs, cousins et cousines laissés au village. Ce sont des personnes comme toi que la jeunesse burkinabé veut en exemple pour avancer. Dors en Paix et que la terre du Burkina que tu as servi toute ta vie. Tu me manqueras.

  • Le 20 novembre 2017 à 05:33, par Ids. En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Toutes mes vives condoléances à sa famille et à toute la nation. Que Le Seigneur, Le Tout-Haut, lui accorde Sa miséricorde.

  • Le 20 novembre 2017 à 10:08, par karimoun En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Qu’il repose en paix.Que la terre du Burkina lui soit lègère et que des générations tirent profit de son expérience.

  • Le 20 novembre 2017 à 12:53, par TANGA En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Issou, Zama, Boss, Issouf premier, Repose en paix.
    Des Hommes comme toi ne suffisent jamais et c’est pour cela que nous te pleurons.
    Puisse Allah tout Puissant t’accueillir parmi les vertueux.
    Qu’Allah, apaise les cœurs de tes parents
    Amen !!!

  • Le 20 novembre 2017 à 16:49, par Maria de Ziniaré En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Paix à l’âme de l’illustre disparu qui comme la plupart de nos compatriotes n’est pas né avec une cuillère dorée à la bouche ( suivez mon regard) et à mouillé le maillot pour se tracer une des trajectoires politiques et professionnelles la plus brillantes au plan national et international des fils du Burkina. Le maire de Tikaré doit lui ériger une statut pour honorer sa mémoire ( a l’image de celles de Araba Diallo, Nazi Boni , Ouezzin Coulibaly œuvres du ministre Tahirou Barry) et le montrer en exemples aux jeunes générations.
    L’enfant mouta-mouta de Tuiré qui fait la prouesse de dormir au milieu d’un feu de brousse, doit également instruire son protégé Armand Beouinde de baptiser une des rue de Ouaga au nom de Youssouf OUĖDRAOGO comme l’enfant terrible de Ziniaré l’a fait faire par Simon Compaoré pour Pascal ZAGRE un de nos dignes économistes arraché à notre affection..

  • Le 20 novembre 2017 à 19:08, par Source En réponse à : Youssouf Ouédraogo : Adieu l’ex ministre révolutionnaire, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

    Internaute n° 13, pour votre information, Youssouf n’était ni modeste, ni discret ni humble. Compétent et élégant, oui. Ceux qui l’ont bien cotoyé ne diront pas le contraire. Néanmoins la disparition d’un connaissant, bon ou pas est toujours douloureuse et pour cela je présente à son épouse et ses deux enfants toutes mes condoléances, que la terre lui soit légère.

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