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Protection sociale au Burkina : Les secrétaires généraux des ministères concernés en séminaire

Publié le jeudi 23 novembre 2017 à 00h01min

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Protection sociale au Burkina : Les secrétaires généraux des ministères concernés en séminaire

Le Secrétariat permanent du Conseil national pour la protection sociale (SP/CNPS), en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), a organisé un séminaire sur la protection sociale, ce mercredi 22 novembre 2017, à Ouagadougou. Ce cadre dédié aux Secrétaires généraux des ministères, vise à renforcer les capacités de ces derniers pour mieux implanter le système national de protection sociale.

Un Burkinabè sur quatre vit en dessous du seuil de pauvreté selon les résultats de l’Enquête intégrale sur les conditions de vie des ménages (EICVM), édition 2009. Cette situation est plus préoccupante en milieu rural avec près de six burkinabè sur dix dans la précarité. En 2014, l’analyse des indicateurs de pauvreté monétaire indiquait que 40,1% de la population vivaient en-dessous du seuil de pauvreté (estimé à 153 530 FCFA par an et par personne) contre 46,7% en 2009(108 454 FCFA). Un léger recul qui est intervenu grâce à l’adoption par le gouvernement en septembre 2012 de la Politique nationale de protection sociale et de son Plan d’actions opérationnelle (PAO/PNPS).

Les officiels

Avec le nouveau référentiel qu’est le Plan national de développement économique et sociale (PNDES), le gouvernement a réaffirmé une fois de plus son engagement à améliorer l’accès des populations (donc des pauvres) aux services de base. C’est en ce sens qu’est organisé ce séminaire qui se veut un cadre de renforcement des capacités des secrétaires généraux des ministères du domaine de la protection sociale, sous le thème : « Améliorer la contribution des acteurs du niveau stratégique à l’enracinement d’un système de protection sociale cohérente et efficace au Burkina Faso ». Cela pour améliorer leurs contributions à l’implantation d’un système de protection sociale cohérent et efficace à même d’adresser de façon durable la question de la pauvreté et de la vulnérabilité au pays des Hommes intègres.

Lutter contre la vulnérabilité

Le Secrétaire permanent du Conseil national pour la protection sociale, Karime Ganemtoré

A en croire le secrétaire permanent du Conseil national pour la protection sociale (SP/CNPS), Karime Ganemtoré, ce séminaire n’est pas le premier du genre. Des formations ont déjà été effectuées à l’endroit des ONG et associations intervenant dans le domaine de la protection sociale, ainsi que les cellules interministérielles spécialisées (filets sociaux, assurance sociale) et les cellules régionales pour la protection sociale. Pour lui, il est tout à fait nécessaire que tous les acteurs soient bien outillés sur les éléments de la protection sociale pour mieux aider à lutter contre la vulnérabilité et la pauvreté.

Depuis l’adoption de la Politique nationale de protection sociale (PNPS) en septembre 2012, l’administration s’attèle à l’effectivité du dispositif institutionnel mis en place au fil des années. Et l’UNICEF, partenaire incontournable veille au grain. Selon Rinko Kimoshita, représentante adjointe de l’UNICEF au Burkina, au regard de la mission de la PNPS et pour s’assurer de son efficacité, son institution accompagne le gouvernement dans le développement et l’opérationnalisation des différents outils, à travers le renforcement des capacités des acteurs.

Le secrétaire général du Premier ministère, Bamory Ouattara, a rappelé que l’ambition de la PNPS est de lutter efficacement contre la pauvreté à travers un accompagnement des groupes vulnérables. « Cela nécessite un changement fondamental dans les approches d’intervention pour un meilleur impact des programmes sur les conditions de vie des groupes victimes d’exclusion sociale de tout genre afin que chaque individu bénéficie des fruits de la croissance et accède à une vie de qualité », a-t-il souligné. Donc, les secrétaires généraux des ministères impliqués dans la mise en œuvre de la PNPS ainsi que les autres acteurs doivent travailler en interaction. Et c’est cette coordination qui va permettre une meilleure résolution des problèmes au grand bonheur des populations pauvres et vulnérables.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 novembre 2017 à 09:15, par FGH En réponse à : 11-Décembre 2017 : Le comité d’organisation régional fait le point de l’état d’avancement des travaux

    Merci pour l’invitation des fils et filles de la région pour "un 11 décembre réussi". Encore faudra-t-il que ces derniers sachent ce qu’on attend vraiment d’eux...
    Pour les investissements structurants dans les trois autres provinces qui "sont une réalité", notamment l’élargissement du réseau électrique, la rénovation des stades, la construction des infrastructures sanitaires, l’entretien de certains axes routiers qui sont une source de motivation et mobilisation, nous attendons de voir ; car selon toute vraisemblance, les entreprises chargées de la réalisation de ces investissements n’en ont pas encore fini avec leurs engagements sur Gaoua. Et ce n’est pas le 11 décembre que ces investissements seront une réalité. On a l’impression que les Maîtres d’Ouvrages n’ont aucun regard sur la planification des travaux dès qu’une entreprise est adjudicataire d’un marché ; car en gestion des marchés, ce sont les délais qui commandent la mobilisation des moyens par l’entreprise ; encore faut-il que les maîtres d’ouvrage sachent ce que cela veut dire...

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