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Union parlementaire africaine : Ouagadougou abrite la 71e session dans un contexte plein de défis

Publié le mardi 7 novembre 2017 à 01h06min

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Union parlementaire africaine : Ouagadougou abrite la 71e session dans un contexte plein de défis

Le Burkina accueille du 6 au 10 novembre 2017, la 71e session du Comité Exécutif de l’Union Parlementaire Africaine (UPA) et la 40e Conférence de cette institution de coopération parlementaire. Cette rencontre placée sous la houlette du Président de l’Assemblée nationale du Burkina, Alassane Bala Sakandé, et sous la présidence du Comité exécutif de l’UPA, Cipriano Cassama, a été officiellement ouverte dans la matinée de ce lundi, 6 novembre 2017 à Ouagadougou.

La derrière session de l’UPA, tenue en juillet 2017, s’est achevée par l’adoption du projet de l’ordre du jour de la 40e Conférence et de l’ordre du jour de la 71e session du comité exécutif. Cette rencontre doit plancher entre autres sur la « contribution des parlements nationaux à la préservation de la souveraineté nationale et au renforcement de la paix et de la sécurité en Afrique », « le défi de la persistance de la sécheresse et de la famine dans le contexte du développement de l’agriculture et de l’agro-industrie en Afrique pour une croissance économique durable », « la promotion de la scolarisation des filles comme moyen efficace de lutte contre le mariage précoce en Afrique », etc.

Ils sont donc une centaine de parlementaires de pays africains à prendre part aux travaux de cette session qui se tiendront dans la salle de conférences de Ouaga 2000 sous la présence du président du Comité exécutif, Cipriano Cassama.
L’ouverture des travaux a été marquée par un hommage de l’institution au défunt Président de l’Assemblée nationale burkinabè, Dr Salifou Diallo, à qui une minute de silence a été dédiée.

Pour le président de l’Assemblée nationale du Burkina, Alassane Bala Sakandé, hôte de la session, chaque rendez-vous de l’UPA est toujours une occasion de jeter un regard sur la situation économique, politique, sociale et culturelle du continent, réfléchir sur les voies et moyens de satisfaire les aspirations des populations. A l’en croire, le présent cadre ne dérogera pas à cette exigence. Il est donc attendu de ces échanges de Ouagadougou, des conclusions et orientations pertinentes.
« En plus de sa vocation fédérative, l’UPA doit être perçue comme une bourse des savoirs et de meilleures pratiques parlementaires au service de la démocratie », a estimé le président, Alassane Bala Sakandé. C’est pourquoi s’est-il également réjouit de l’assiduité et de la régularité avec lesquelles les sessions précédentes se sont tenues ainsi que les résultats qu’elles ont permis d’engranger.

Selon le président de l’Assemblée nationale burkinabè, cette conférence s’ouvre dans un contexte africain caractérisé par de nombreux défis quotidiens à relever et surtout une obligation pour les Etats de produire des résultats à l’envergure de ces challenges et à la hauteur des aspirations des populations (emploi des jeunes, sécurité, changement climatique, consolidation de la démocratie, etc.). De l’avis de M. Sakandé, la nature et l’envergure de ces préoccupations ne peuvent trouver solution que par la coopération, la solidarité et le partage. « Le cadre de cette rencontre est donc une opportunité à exploiter de façon optimale pour mieux affiner les alternatives à valoriser », a-t-il annoncé avant d’exhorter toute l’équipe du Comité exécutif à poursuivre dans ses efforts de renforcement de l’organisation.

Pour le président du Comité exécutif de l’UPA, Cipriano Cassama, la session de Ouagadougou se tient à un moment où le continent est confronté à de nombreux questionnements qui retiendront l’attention des participants au cours de la 40e conférence prévue les 9 et 10 novembre. Il est revenu sur les grands actes de la dernière session tenue à Rabat avant d’exhorter les participants à faire de la réunion de Ouagadougou, un franc succès.

« Au moment où nous tenons la présente session, seulement treize parlements (seulement, treize parlements), sur la quarantaine de membres, ont réglé leur cotisation de l’année 2017, qui s’achève », a dévoilé le président du Comité exécutif de l’UPA, Cipriano Cassama, invitant ainsi les membres de l’organisation à s’acquitter régulièrement de leurs cotisations. Il les a appelés aussi à éviter les accumulations d’arriérés afin de permettre à l’organisation de mettre en œuvre les missions qu’elle s’est assigné.

La rencontre de Ouagadougou va s’achever par la détermination de l’objet de la prochaine session (72e) et le lieu de sa tenue.

Créée à Abidjan (Côte d’Ivoire) en février 1976, l’UPA compte à ce jour une quarantaine de Parlements nationaux en qualité de membres et plusieurs pays et organisations en tant qu’observateurs.

OO
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