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« Les agents de la police doivent veiller à la protection des civils et préserver à la face du monde l’image d’une police burkinabè rompue à sa mission », dixit Richard Silga

Publié le jeudi 2 novembre 2017 à 23h32min

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« Les agents de la police doivent veiller à la protection des civils et préserver à la face du monde l’image d’une police burkinabè rompue à sa mission », dixit Richard Silga

Le coordonnateur général de Tous unis pour un Burkina apaisé (TOUBA), Richard Silga, a animé une conférence de presse, le jeudi 2 novembre 2017. A l’occasion, il a invité le Premier-ministre, Paul Kaba Thiéba « à prendre ses responsabilités pour que tous ceux qui touchent à l’autorité de l’Etat soient traités avec fermeté afin que chaque citoyen puisse vaquer sereinement à ses occupations ». M. Silga était assisté par son secrétaire général, Ollo Basile Dah.

Situation nationale oblige, le coordonnateur général de Tous unis pour un Burkina apaisé (TOUBA) s’est prononcé sur les mouvements d’humeur au sein de la police nationale. Pour Richard Silga, « si trop de viande ne gâte pas la sauce, l’excès de table lui est un pêché ». « Il n’est pas juste que dans un contexte d’insécurité connu de tous, que des agents de police jettent le peuple à la merci de toutes sortes de risques potentiels d’insécurité », a-t-il dit en substance, avant de se questionner : « Admettons qu’une attaque terroriste intervenait. Où est le sens de l’éthique et de la déontologie ? ».

C’est avec consternation qu’il a déclaré que le gouvernement dans son rôle politique post insurrectionnel se refuse à prendre des mesures franches et claires pour restaurer l’autorité de l’Etat.

A en croire le TOUBA, même si le droit de grève existe, l’intérêt supérieur de la nation doit prévaloir sur les intérêts coopérateurs et personnels de tous. C’est pourquoi, il a demandé aux agents grévistes de la police de rentrer définitivement dans les rangs. S’appuyant sur le cas des policiers radiés de 2009, le conférencier d’un soir a laissé entendre qu’une injustice va s’installer au vue de certains actes posées au cours de ces mouvements d’humeurs. Il a notamment cité le refus d’obéir à l’autorité de l’Etat, le refus d’assurer les tâches quotidiennes liées aux prérogatives du policier et l’utilisation des matériels de la police pendant la grève etc.

En lieu et place d’une manière conjoncturelle, l’association suggère l’approche structurelle dans la résolution des revendications liées à tous les travailleurs de la fonction publique. Puis à M. Silga de poursuivre : « Nous demandons au chef du gouvernement de sortir de sa léthargie et de démontrer que l’autorité de l’Etat ne se discute pas ».

Il a en outre rendu un vibrant hommage à l’armée nationale, la gendarmerie ainsi que les autres corps habillés. « Grâce à votre sens élevé de civisme et votre amour pour la patrie, vous avez su vous mettre au-dessus de la mêlée et penser républicain », a-t-il indiqué. Afin de garder le cap dans cet état d’esprit, le TOUBA leur a conseillé de privilégier le dialogue, la cohésion sociale ainsi que la bonne image du Burkina Faso au concert des nations.

Lors de la conférence de presse, le coordonnateur de TOUBA n’a pas manqué de saluer l’arrestation en France de François Compaoré suite au mandat international lancé contre lui, le 5 mai dernier. A l’entendre, à travers cet acte, la France, pays de démocratie, de liberté et des droits humains a donné une leçon aux pays africains surtout les pays francophones d’exécuter les mandats d’arrêts internationaux. S’inscrivant dans cette dynamique, M. Silga a sollicité le concours du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara pour l’extradition de l’ex président Blaise Compaoré pour comparaitre devant la justice.

Par ailleurs, quelques préoccupations ont été émises par les hommes des médias. Par votre manière de faire, est-ce que vous ne vous érigez pas en syndicat du pouvoir ? Ont-ils demandé. « Si défendre les institutions de la République, défendre la souveraineté nationale, c’est faire le jeu du pouvoir, nous le faisons et nous l’assumons », a rétorqué le coordonnateur de TOUBA.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 novembre 2017 à 07:12, par Minata En réponse à : « Les agents de la police doivent veiller à la protection des civils et préserver à la face du monde l’image d’une police burkinabè rompue à sa mission », dixit Richard Silga

    Le Président Roch Marc Christian Kaboré et le Premier ministre Paul Kaba THIEBA ont toujours été clairs contre les grèves intempestives. Sachez que les autorités ne sauraient approuvé les agissements fébriles et indisciplinés de l’UNAPOL. Seules les solutions de négociation et de dialogue républicain sont à privilégier. Les problèmes indemnitaires et de salaires évoqués par l’UNAPOL datent de 7 ans, donc antérieurs à l’accession du régime Kaboré au pouvoir. Par conséquent, l’UNAPOL ne doit pas chercher à tenir le président Kaboré et son ministre de la sécurité Simon Compaoré d’être les boucs émissaires de ces dysfonctionnements administratifs. Ce ne sera pas d’un coup de bâton magique que le Chef de l’Etat résoudra ces problèmes d’ordre interministériels. Mais le gouvernement y cherchera les solutions de façon équitable comme le précise le Premier ministre lors d’une interview le 28 Octobre 2017.

  • Le 3 novembre 2017 à 07:24, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : « Les agents de la police doivent veiller à la protection des civils et préserver à la face du monde l’image d’une police burkinabè rompue à sa mission », dixit Richard Silga

    Ce qui y est dit est juste et bien juste. Ce fut de graves risques que de laisser tout un pays, par voie de grève pour des sujets qui pouvaient être traités sans autant de bruits, orphelin de contrôle dans une période aussi dangereuse que nous vivons en ce moment ; actions des terrorismes obligent. Mais que faire devant des Ministres irresponsables "Bandidos" qui s’estimant au-dessus des autres font la sourde oreille à des problèmes récurrents à lui soumis. Quoique l’UNAPOL ait manqué de discernement dans son action, il y a lieu de jeter l’opprobe sur celui-là même qui est à la base du/des problèmes qui furent à la base de cette grève. En effet, de par ses arrogances connues, leur Ministre de Tutelle dans une incompétence démesurée a manqué de tacts généralement indispensables dans la résolution de cas aussi sensible de la Sécurité en écartant du revers de la main les problèmes à lui soumis et ce, avec arrogances, désintérêts et inconsidérations. C’est vrai, l’UNAPOL a quelque peu exagéré, mais l’on pourra comprendre cette montée de moutarde. Il est tout aussi vrai que nos Textes le permettent. Donc, plutôt que de s’en tenir à cet écart des Flics, il faudrait retenir que leur Hiérarchie n’a pas été vraiment assez responsable dans cette Affaire.

  • Le 3 novembre 2017 à 09:23, par oreille attentive En réponse à : « Les agents de la police doivent veiller à la protection des civils et préserver à la face du monde l’image d’une police burkinabè rompue à sa mission », dixit Richard Silga

    Ecoutez je ne comprends pas la.Rien ne doit vous étonné dans ce pays la.A défaut d’apprendre des erreurs des uns et des autres ou de part les expérience dans le vécu quotidien, on apprendra de nos erreurs.Un comportement de mouton suscite une réaction du berger.Quelle suite est réservée aux revendications dans la plate-forme Minimale de l’UNAPOL soumit il y’a environ un an maintenant si ce n’est que laissée croupir dans les terroirs ou encore de servir de décoratifs.Ce qui fait l’affaire de certains égoïstes.On dit que l’avenir d’un pays ne peut contourner la cours de sa Police Nationale.Donc aidons les a nous aider.

  • Le 3 novembre 2017 à 11:40, par Insultez-moi si ça vous dit En réponse à : « Les agents de la police doivent veiller à la protection des civils et préserver à la face du monde l’image d’une police burkinabè rompue à sa mission », dixit Richard Silga

    « Aux entêtés, ce qui arrive à leurs semblables ne leur sert jamais de leçon ». Chers amis de la Police, méditez un peu le sort de vos collègues radiés. Vous ne les dépassez en rien : ni en bravoure, ni en entêtement, ni en bêtise. Je suis sûr que si on proposait à ces radiés de les reprendre aujourd’hui pour la moitié de leur rémunération quand ils étaient en service, ils seraient nombreux à accepter même sans rappel. Trop tirer sur la corde n’arrangera personne quand celle-ci cèdera. Je m’évertue à vous le répéter mais vous n’en faites qu’à votre tête. Malheureusement, des innocents risquent de faire les frais de vos agissements, à commencer par vos femmes et vos enfants. Quand cela va arriver, surtout restez dignes et assumez en silence sans importuner le Mogho Naba ou toute autre personnalité morale pour intercéder en votre faveur. Combien d’entre vous, policiers en activité ont pu donner régulièrement par mois ne serait-ce que mille francs CFA par solidarité à un collègue depuis sa radiation ? Croyez-vous que si les évènements de 2011 étaient à revivre, les radiés seraient-ils partie prenante ? A bon entendeur... Maintenant, insultez-moi !

    • Le 3 novembre 2017 à 13:36, par Oh Mon FASO En réponse à : « Les agents de la police doivent veiller à la protection des civils et préserver à la face du monde l’image d’une police burkinabè rompue à sa mission », dixit Richard Silga

      Radié encore des policiers, vous risquerez de grossir les rangs des terroristes ! Dissoudre l’Unapol, vous serez demain comptable d’une autre mutinerie. Le pays n’a pas besoin de ça !
      Loin de défendre le mouvement des policiers sachiez qu’elle à une origine, les problèmes mal gérée entrainent toujours des conséquences dommageables : insurrection populaire au Faso, génocide au Rwanda, crise en Centrafrique. Quand un fils vous soumet son problème ; en tant que père vous avez l’obligeance de l’écouter et le devoir de lui trouver des pistes de solutions en fonction de vos moyens.
      Quand perché du haut de la montagne vous reniez ceux qui vous y ont amené, ils trouveront les moyens de vous faire redescendre.
      La responsabilité se résume à l’humilité, la sagesse, le sens de l’écoute, le respect d’autrui, la capacité d’adaptation ; quand vous perdez ces valeurs, vous perdez l’estime et le respect de ceux que vous gérez. Vivement qu’une solution soit trouvée au problème des policiers, qu’il y ait des mécanisme d’encadrement quand aux conditions de manifestations des policiers, que les personnes investies d’autorités soit exemplaires dans leur comportement afin d’inculqué ces valeurs à ceux qu’ils commandent.
      NB/ Une fois la plateforme satisfaite, nous attendons des résultats des policiers, et tolérance zéro quand à la corruptions et aux rackets
      Dieu bénisse le FASO et ses filles et fils.

    • Le 3 novembre 2017 à 20:38, par MAXWELL En réponse à : « Les agents de la police doivent veiller à la protection des civils et préserver à la face du monde l’image d’une police burkinabè rompue à sa mission », dixit Richard Silga

      Non au contraire, on ne doit pas vous insulter, c’est votre point de vue que vous avez donné. C’est comme cela que nous devons animer notre coin des internautes. Malheureusement certains croient que c’est en insultant qu’ils vont se faire comprendre. C’est dommage. C’est un débat d’idées,pas une guerre de chiffoniers

  • Le 3 novembre 2017 à 12:21, par lagitateur En réponse à : « Les agents de la police doivent veiller à la protection des civils et préserver à la face du monde l’image d’une police burkinabè rompue à sa mission », dixit Richard Silga

    Qui est ce Richard SILGA là-même ? Je ne connais pas mais force est de reconnaître que ses paroles ne proviennent pas d’un cabaret. C’est plein de sens. En tout cas, il faut dire la vérité à ces anarcho-syndicalistes. Prenons l’exemple des Allemands qui négocient chaque fois qu’il y a une revendication. C’est le pays le plus exportateur et l’un des plus forts économiquement aujourd’hui. Pendant ce temps, nous autres ne faisons que mimer le coq gaulois, l’ancien colon qui n’est d’ailleurs pas loin. Pitié pour mon pays, pitié pour l’Afrique noire.

  • Le 3 novembre 2017 à 13:25, par Dimzoure En réponse à : « Les agents de la police doivent veiller à la protection des civils et préserver à la face du monde l’image d’une police burkinabè rompue à sa mission », dixit Richard Silga

    C’est plutôt ces genres OSC qu’on doit supprimer afin que le pays puisse respirer. Ces associations sortent de leur cadre et l’on devait prendre garde. Si les policiers sont a
    rrivés a là c’est qu’ils n’ont pas reçus une oreille attentive sinon ils sont aussi burkinabé et aiment leur pays’ Eux au moins ont un métier et doivent restés républicains et n’ont pas la la possibilité de faire la politique de la panse comme la plus part de ces organisations.

  • Le 3 novembre 2017 à 14:12, par Wioug pa Yalm-yé En réponse à : « Les agents de la police doivent veiller à la protection des civils et préserver à la face du monde l’image d’une police burkinabè rompue à sa mission », dixit Richard Silga

    Quant les médiocres forment la majorité, la minorité, même véridique est moquée. Le policier burkinabé, à diplôme égal touche bien plus confortablement que les autres (santé, enseignement-agriculture, etc..). Un policier BEPC touche environ 200 000 FCFA et un enseignants BEPC touche environ 125 000 FCFA ; Un commissaitre de police, même avec un bac simple touche environ 500 000 FCFA. Un Ingénieur d’élevage, Bac+5 ou mater, touche environ 250 000 FCFA. A voir la réaction des policiers, c’est ça on dit que "le niveau influence sur la qualité".

  • Le 3 novembre 2017 à 15:49, par yat En réponse à : « Les agents de la police doivent veiller à la protection des civils et préserver à la face du monde l’image d’une police burkinabè rompue à sa mission », dixit Richard Silga

    le nommé Ollo du TOUBA n’est surement pas un vrai Ollo ; Au lieu d’aller cultiver des ignames, il se met à suivre des mouvements de ventre. ROCH n’est pas comme BLAISE qui donne n’importe comment.

    Thrrrrrrrr !! juste pour avoir le prix de 4 litres de dolo.

  • Le 4 novembre 2017 à 14:40, par JAH En réponse à : « Les agents de la police doivent veiller à la protection des civils et préserver à la face du monde l’image d’une police burkinabè rompue à sa mission », dixit Richard Silga

    Le chien aboie et la caravane passe. C’est dommage pour certaines internautes qui croit être des intellectuelles mais en réalité nous étalent leur ignorance total. Monsieur Wioug quand on connait pas on se tait quant à monsieur " Insulter moi" vous adorez peut être qu’on vous insulte mais cette fois ci c’est raté mais sachiez que tout ce que vous avez dit n’a aucun sens si tout le monde raisonnait de cette manière aucune lutte syndicale ne verra un aboutissement radieux sur cette terre si on radis tout les policiers leur femmes et enfants ne souffriront jamais car ils trouveront bien autre choses à faire peut être que certains seront vos chefs à quelques part. Sans rancune.

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