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Commune rurale de Niou : Rendez-vous du 2 au 5 novembre pour vivre le « sacré » et le « profane » !

Publié le lundi 23 octobre 2017 à 23h56min

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Commune rurale de Niou : Rendez-vous du 2 au 5 novembre pour vivre le « sacré » et le « profane » !

« Dialogue inter-religieux pour le renforcement de la paix par la culture ». C’est autour de ce thème que la 3e édition du festival « feu de bois de Niou » se tiendra du 2 au 5 novembre 2017 dans cette commune située à une soixantaine de kilomètres sur la route nationale N°2 au nord de Ouagadougou. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse animée jeudi, 19 octobre 2017 à Ouagadougou.

Cette année, le festival a décidé de se servir de la culture pour mettre en exergue, magnifier la cohabitation entre les religions et promouvoir la tolérance.

L’édition 2017 s’ouvre également à des pays de la sous-région. Il s’agit du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Mali. Le Maroc est le pays invité d’honneur. ‘’ Le Maroc a su conserver et valoriser sa culture, malgré la forte culture de la religion’’, a justifié en substance le promoteur du festival, Ismaël Zoungrana.

Au plan national, des troupes viendront, en plus de la province de Kourwéogo d’où relève la commune de Niou, de Gaoua, Orodara, Bogandé, Pouni, Fada N’Gourma, Pilimpikou, Manga, Kénédougou, Zorgho.

Plus de cinq mille personnes (visiteurs) sont attendues à ce rendez-vous avec au programme, des prestations de musiques profanes et sacrées, des danses profanes et sacrées, une exposition artisanale et de la gastronomie consacrée essentiellement aux mets locaux.

Selon le premier responsable, Ismaël Zoungrana, « le concept met en scène une présentation de spectacles entre deux géants feux de bois, rappelant ainsi les ambiances et des scènes utilisées dans la belle vieille Afrique ». C’est donc un moment où tradition et modernité se côtoient. D’où, poursuit-il, une forte implication de toutes les couches sociales au festival, notamment les personnes âgées (les gardiens de la tradition). « Mieux, les habitants y participent, en s’investissant dans la foire et en aidant comme ils peuvent. Plusieurs familles se sont proposé également d’accueillir (héberger) les invités », ont dévoilé les organisateurs.

Le festival « feu de bois de Niou » vise, selon ses initiateurs, l’enracinement de l’identité culturelle dans une vision de consolidation de l’intégration sociale et régionale, la création d’un espace artistique culturel et touristique de révélations et de promotion des musiques et danses traditionnelles profanes et sacrées. Outre la volonté de permettre à la nouvelle génération de se ressourcer, le festival, c’est renforcer la coopération artistique et culturelle ainsi qu’à encourager l’intégration des peuples.

En deux éditions, les organisateurs se réjouissent des résultats enregistrés sur le terrain. Dans ce chapitre, ils expliquent que le festival a suscité la naissance de plusieurs organisations de lui, érigé un centre de formation culturel (en cours), une bibliothèque, une salle de spectacle de 500 places, etc.

Cette édition est présidée par le ministre des infrastructures, Eric Bougouma et patronnée par le ministre de la Culture et du tourisme, Tahirou Barry. Elle est co-parrainée par le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry et le député Raphaël Kouanda.

Lire aussi : Culture : Le Kourwéogo a désormais son festival, dénommé « Feu de bois » de Niou

O.L
Lefaso.net

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