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Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

Publié le samedi 14 octobre 2017 à 01h14min

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Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

Depuis quelques jours, la scène politique est marquée par cette crise ouverte à l’Union pour le progrès et le Changement (UPC). Treize députés sont entrés en dissidence en lançant ce qu’ils ont convenu d’appeler « Groupe parlementaire UPC Renouveau démocratique, UPC-RD). Les uns justifient leur option, les autres battent en brèches. Le linge salle est déporté sur la place publique pour être lavé. Piques et dérapages langagiers apparaissent parfois dans ce duel. C’est à priori une cuisine interne au parti du lion, mais il y a un aspect dans cette bagarre qui mérite d’interpeller chaque Burkinabè : la culture de visites de domiciles de ceux avec lesquels, l’on n’est plus d’accord.

Si, sous nos cieux, les clashs politiques ne surprennent plus personne, il y a quand même que les conséquences des divorces de points de vue et/ou politiques doivent être mieux gérées. C’est cela aussi être responsable. Les bisbilles sont inhérentes à toute société qui vit et qui bouge. C’est presqu’une dynamique normale. Ce qui est plutôt dérangeant, c’est que les gens se perdent, quand surviennent ces moments de mésententes.

Dans la crise en l’espèce, ‘’des’’ militants de l’UPC ont décidé de faire des pieds et des mains pour retirer « leurs mandats » au treize élus. Sentiment de frustration compréhensible car, au-delà de toutes analyses politiques, un problème de mœurs politiques peut être soulevé. Une opinion répandue fait croire qu’il n’y a pas de morale en politique, mais sans morale, la politique devient simplement du fanatisme.

N’est-ce pas pour cela que nos leaders religieux ne manquent pas d’occasion pour rappeler que la politique doit être un haut lieu de sacrifice pour sa communauté !
Dès lors que ces militants de l’UPC opposent aux dissidents, la question de ‘’morale’’, ils se doivent aussi de ne pas quitter la ligne du moralement acceptable dans leur combat. Il faut savoir rester zen car, souvent, mieux vaut perdre dignement que de vaincre avec des méthodes qui frisent la bassesse.

C’est difficile, mais il faut apprendre à rester zen dans certaines circonstances politiques, même les plus difficiles. C’est du reste, ce que leur premier responsable a maintes fois prôné. C’est en cela que la démarche qui consiste à « rendre visite aux domiciles des treize députés » est à bannir. Ces visites se veulent, selon eux, un moyen de pression, dépourvu de toute violence. Soit ! Mais dans un tel contexte, ce genre d’initiatives ne sont-elles pas porteuses des germes de dérives ? L’inévitable peut survenir, en se jouant même de la vigilance et de l’intention des organisateurs de telles démarches.

L’insurrection populaire d’octobre 2014 a eu son lot de morts et d’incendies de domiciles. L’on a assisté aux mêmes actes en septembre 2015 avec le coup d’Etat, puis à la faveur des élections municipales de 2016. Des domiciles sont partis en fumée. Or, c’est une valeur burkinabè que le domicile est un lieu qui doit être préservé de certains dérapages.

La culture de transporter donc les querelles politiques dans les cellules familiales (domiciles) doivent immédiatement prendre fin. L’espace politique, c’est l’espace politique (espace public). Rien à avoir avec les domiciles, dont les occupants (époux, épouse, enfants, frères, etc.) ne partagent parfois pas les activités politiques de l’individu en cause. La pression par les domiciles ne rime donc à rien, si ce n’est une promotion de l’incivisme. Ce que tout homme doit combattre. Au-delà de toutes considérations et colorations. L’impact de ces visites intempestives peut s’avérer négatif à vue sur les enfants et, partant, à long terme, pour toute la société.
Il faut donc s’efforcer de trouver les moyens de résoudre les problèmes politiques, en épargnant les cellules familiales. Ça ne fera que du bien à chacun et à toute la société.

Oumar L. Ouédraogo
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 octobre 2017 à 17:38, par cheickh En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Bravo et félicitations à toi pour ce questionnement, que tu devrais sans crainte d’ailleurs présenter en affirmation. Ces genres d’attitudes n’ont pour seuls qualificatifs que "la loubardise" et la "voyoucratie, car elles n’ont rien de politique. C’est à l’autorité de sévir énergiquement pour les interdire.

  • Le 13 octobre 2017 à 17:59, par nebie En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Je suis parfaitement d’avis . il faut banir a jamais ces genres de pratique politique où le dérapage est si proche. Aujourd’hui c’est Pierre demain c’est très probablement Paul. Donc à bon entendeur ....

  • Le 13 octobre 2017 à 18:14, par y En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    mais si des responsables incompétents autorisent leurs militants à lutter par tous les moyens pour récupérer des mandats, ils ne peuvent que commettre des dérives.

  • Le 13 octobre 2017 à 18:20, par Citoyen Lambda En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Correct ,ici les militants de l’ UPC ont totalement tord . J’espère qu’ils ont abandonné ces projets sauvages . De plus en plus ,certains burkinabé pensent qu’ils ont plus de droit que d’autres burkinabé .Les atteintes à la vie privée et familiale deviennent de plus en plus fréquentes .Attention ,même affaibli ,l’ État burkinabé existe encore . Et il faut que les autorités de ce pays mettent fin en urgence à certains comportements sauvages .Je condamne avec toute la rigueur requise l’acte ignoble et la traîtrise des 13 députés frondeurs de l’UPC . Je suis parfaitement d’accord avec les militants de l’UPC d’exiger la remise de leur mandat au parti .Mais de là, à aller traumatiser les femmes et enfants innocents de ces députés à domicile ,là ce n’est tout simplement pas normal et cela est tout aussi mauvais sinon plus mauvais que l’acte des 13 députés .Alors ,militants de l’ UPC arrêtez cette cette forme d’action, même si on vous comprend dans votre indignation légitime

  • Le 13 octobre 2017 à 18:25, par Vicky En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Mon frère, je te kiffe trop, parce que non seulement tu as une belle plume, mais tu es un jeune bien réfléchi dans la façon de voir la vie. Des jeunes comme vous, le BURKINA en a vraiment besoin.

  • Le 13 octobre 2017 à 19:11, par Raogo En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    "Sentiment de frustration compréhensible car, au-delà de toutes analyses politiques, un problème de mœurs politiques peut être soulevé. Une opinion répandue fait croire qu’il n’y a pas de morale en politique, mais sans morale, la politique devient simplement du fanatisme."

    Quand on est acteur et sujet de politique ! La politique n’est pas en dehors de notre société et de notre vivre ensemble ! Que dorénavant aussi ces mêmes acteurs politique "Elus" sachent aussi ne pas s’attirer le courroux des électeurs en respectant, leurs engagements, la morale, et les règles.

    Ce que tu as semé ! Tu récolteras.

    • Le 14 octobre 2017 à 13:00, par Equilibreur En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

      Ce n’est pas évident que ce que vous venez d’exprimer comme opinion est partagé par toute votre famille (mari/femme ; enfants et autres) avec laquelle vous vivez sous le même toit. Alors s’il venait que vous devez récolter le résultat de ce que vous venez de semer en ayant l’audace d’exprimer votre opinion (ce qui est normale) il faudrait que vous le récoltiez tout seul sans que le reste de votre famille n’y soit directement concernée. Et cela doit se récolter sur un terrain neutre à la famille qui est ici la politique. Je pense que c’est ce que veut dire cet article et je ne sais pas si vous êtes d’accord ou pas que ce soit ainsi.

  • Le 13 octobre 2017 à 19:22, par Raogo En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    De Paolo COELHO :

    "Je regarde quelquefois à la télévision les inaugurations de tunnels et de ponts. Voici ce qui se passe normalement : de nombreuses personnalités et des politiciens locaux se mettent en rang, et au centre se trouve le ministre ou le gouverneur du lieu.
    Alors on coupe un ruban, et quand les directeurs des travaux retournent à leurs bureaux, ils y trouvent diverses lettres exprimant reconnaissance et admiration.
    Ceux qui ont sué et travaillé pour ce résultat, qui ont tenu la pioche et la pelle, qui se sont épuisés à la tâche en été ou sont restés à la belle étoile en hiver pour terminer les travaux, on ne les voit jamais ; on dirait que la meilleure part revient à ceux qui n’ont pas versé la sueur de leur front.
    Je veux être toujours capable de voir les visages que l’on ne voit pas - de ceux qui ne cherchent pas la célébrité ou la gloire, qui accomplissent en silence le rôle que la vie leur destine.
    Je veux en être capable, car les choses les plus importantes de l’existence, celles qui nous construisent, ne montrent jamais leur visage".

    Pauvre électeurs !

    • Le 14 octobre 2017 à 08:26, par yabore En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

      le maitre d’œuvre n’est jamais le maitre d’ouvrage. il a eu un contrat pour exécuter un travail dans un délais donner être payé en conséquence dés réception définitive de l’ouvrage . si ce n’est un contrat d’objectif avec un employé, pas l’obligation de félicitation de structure liés par un contrat puisque l’une ou l’autre ont des voies de recours pour les départager en cas de non respect des termes du contrat.

  • Le 13 octobre 2017 à 20:14, par Nedbiiga En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Et si votre analyse s’intitulait " Et si les dissidents remettaient par intégrité leurs mandants à l’UPC ?". Merci de " reanalyser ".

  • Le 13 octobre 2017 à 20:46, par Razambwende En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Mon cher Oumar Ouedraogo,
    ton analyse est bien partisane. A des dirigeants ou politiciens incivistes il faut leur opposer et appliquer toute la résistance même si elle est aussi inciviste. C’est ce courage de répondre aux détracteurs de la vraie démocratie qui a conduit aux salutaires insurrections de 1966 et de 2014. Ces dissidents sont des fossoyeurs de la démocratie et savent bien que ceux qu’ils font n’est pas bon alors tous les moyens sont bons pour les empechers de commettre leur forfaiture qui n’est que la base de la destruction de l’opposition politique afin d’aboutir à un seul méga partis comme autant de Blaise Compaoré. C’est simple quand on est dissident dans un partis politique on quitte et on part créer son propre partis au lieu de faire un "COUP D’ETAT* contre son partis afin de détruire le chef du partis.

  • Le 13 octobre 2017 à 20:51, par LE CITOYEN En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Dans un commentaire sur la déclaration de M. DIABRE j ai qu’ en ne condamnant pas clairement ces visites a domicile et autres actes d d’atteintes a l’ intégrité physique, morale et matériels des frondeurs il a manqué l occasion de montrer qu’il est un HOMME D ETAT.

  • Le 13 octobre 2017 à 21:05, par Bouba En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Les relations entre un militant et son député te regarde en quoi ? Quand on bat campagne on rend visite aux militants et les militants ont les bienvenues. Une fois élus, tu voudrais que les députés écrivent "chien méchant" devant leur porte. Il vaut mieux donner des conseils pour t’attaquer à la cause "la trahison" plutôt que de t’attaquer aux visites qui ne sont que la conséquence ?

    Et ceux qui ont vu leur domicile incendié les 30 et 31 octobre ? Nulle part on ne trouve trace de ton écrit pour condamner ou dénoncer. Mais de simples visites des militants révoltés pour la juste cause, tu trouves la malice idée de pondre un écrit- parce que tu est de leur côté ou parce que tu veux ta part de gâteau de la trahison.

  • Le 13 octobre 2017 à 21:20, par soucieux pour mon pays En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Analyse acceptable si elle n’était pas partielle. Il ne faut pas oublier que pendant les campagnes au Burkina, les candidats invitent ou convoquent les électeurs à domicile pour planifier souvent les stratégies de la victoire. Et lorsqu’ils ganent, ils tournent le dos à ces mêmes électeurs et se refugient dans ces ces mêmes domiciles et les narguent, ce qui se passe actuellement et même pire est à craindre. je voudrais appeller les élus à plus de responsabilité seulement. ces genre de démissions frisent de l’incivisme et de l’indignité. Pour ceux qui pensent qu’il n’y a pas de dignité en politique, dites moi si LE BURKINDLEM DU BURKINA FASO SONT DESORMAIS A BANIR DE NOTRE LANGAGE OU DE NOTRE GOUVERNANCE. Que Dieu nous guide, amen

  • Le 13 octobre 2017 à 22:28, par mobutu En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    ZEPHIRIN est un dictateur, point bar. ce type ne mérite même plus de se présenter aux présidentielles. quand on aspire à être un homme d’état ; on doit se départir des terroristes car ces gens sont de véritables terroristes. cet homme est tout sauf in leader.

  • Le 13 octobre 2017 à 22:37, par Olga En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    J’ai pitié pour ces forumistes qui pensent que l’analyse du journaliste est partisane (et ce n’est pas interdit pour un journaliste de prendre position, c’est bien un courage et une intelligence). Voulez-vous qu’il dise que parce que les députés ont trahit donc ils n’ont qu’à brûler leur domicile ? Non, soyons un jour sérieux quand même. Quel homme intègre peut encourager ce types de comportements parce qu’on est dans une bagarre politique ? Vous pouvez faire votre bagarez4 dehors mais épargnez au moins les familles ! Je suis très déçue de certains compatriotes au raisonnement plat.

    • Le 14 octobre 2017 à 09:24, par verité no1 En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

      Notre justice fonctionne comme un rapace planneur diurne au point mort, alors les gens sont obliges de se faire justice.
      Quant au journaliste, je pense qu’il a un faible pour le CDP !!!!!!!!! Rien d’anormal !!!!!!!!

    • Le 14 octobre 2017 à 10:08, par Raogo En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

      Crise à l’UPC : Et si les députés dissidents remettaient leurs mandats à leurs suppléants ?

    • Le 14 octobre 2017 à 10:19, par soucieux pour mon pays En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

      Olga, en dehors de vos injures, je vous comprends un peu. Seulement, le danger pour un journaliste de prendre position dans ses écrits dans ce genre de situation conflictuelles, c’est qu’il induit un camp en erreur en ne relevant pas ses défaillances. je trouve qu’il faut chercher l’appaisement en soulignant les causes de ces dérives tout en invitant les uns et les autres à la retenue. j’insiste, tant que des élus vont se comporter de la sorte, comme les 13 députés de l’UPC, il n’est pas exclu que des électeurs se comportent de la sorte. Revisitez un peu notre histoire récente à travers ces deux faits :
      1) Pourquoi avant, après un accident, même mortel, les gens se comprenaient facilement et à un certain moment on a assisté à des incendi de véhicules ? C’est dû au comportement de certains propriétaires de véhicules ("si tu fais, je t’écrase ; j n’ai pas le temps, l’assurance va s’occuper de de toi, donc je vais bouger ; ......)
      2) Pourquoi l’Assmblée Nationale a été incendillée alors que les gens savaient que c’est une infrastructure chèrement acquise par notre pauvre pays ? C’est dû à l’entêtement de certains députés à voter une loi impopulaire en ayant en tête seulement que la loi leur permet de voter. Ce n’est pas ce qui n’est pas interdit seulement qu’il faut faire car si vous excluez la morale qui n’est pas forcément dans la loi, vous risquez GROS Olga.
      De grâce, avec sans froid, évitons les causes des dérives au lieu de ne regarder que les conséquences. Chacun doit éviter l’incisme. Il n’est pas bien d’être incivique et quand il y a réaction du vis-vis, on crie au scandale.
      Amicalement, compatriote Olga

  • Le 13 octobre 2017 à 23:22, par lol En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Le parti est à l image de ses chefs . Celà ne me surprend guère.

  • Le 14 octobre 2017 à 01:02, par en verité je vous le dis En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Ces militants qui se plaignent combien ils ont cotisé pour la campagne de l’UPC.L’UPC n’a t il pas bénéficié de l’argent du contribuable donc l’argent de tout le monde.Des drogeurs qui se prennent pour des dieux.Si on vous met au gnoufle à cause de votre incivisme vous allez chasser Zeph parce qu’il ne va pas vous suivre à la prison.De grâce nous on veut être tranquille.Si on vous a payé pour ça bouffé l’argent sans rendre compte car celui qui est pressé d’avoir un bébé mari une femme enceinte

  • Le 14 octobre 2017 à 06:38, par @123sougri@ En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Bonjour à tous je suis parfaitement d’accord avec toi. Depuis longtemps je denonce cette facon de regler les différents politiques mais malheureusement ceux qui sont aux pouvoirs ont passé par là pour y arrivée ; et dire aux jeunes voici le chemin et pire des osc exportent cette cette pratique.

  • Le 14 octobre 2017 à 07:48, par will En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    J’espère que le forum sur la sécurité va mettre l’accent sur ce phénomène grandissant au Burkina Faso.Pourquoi ne pas voter une loi contre ce phénomène et même le considérer comme un crime.

  • Le 14 octobre 2017 à 07:51, par Lapaz En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Belle analyse mais il faut aussi tenir compte de l’origine des choses. Sans partie pris je crois qu’il faut essayé de comprendre les choses :
    1 - Pour les visites à domicile dont vous parlez, elles ont commencés quand ? De mémoire, pendant la soit disant insurrection mais à l’époque cela ne causait pas de problème car "il fallait chassé le diable par tout les moyens" tout en oubliant que les mêmes causes provoques les mêmes effets. Les visites ont été cautionnées, cela a été pris pour acquis comme arme de défense en cas de désaccord donc ne soyez pas étonné qu’elle soit toujours utilisé . c’est les même militants qui étaient dans les rue durant l’insurrection. La raison n’a pas toujours la majorité mais la majorité a toujours raison en politique n’est ce pas ? Voici la conséquence.

    2 - Si c’est par conviction politique que les 13 étaient à l’UPC pourquoi ils ne démissionnent pas du parti ? En tant que députés ils sont mandatés par le peuple via leur parti politique alors il n’ya pas de raison qu’avec toujours ce mandant ils veuillent faire ce qu’ils veulent. Ils n’ont pas battu campagne en indépendants puis s’allies à l’UPC, c’est sous la bannière de l’UPC qu’ils ont été élus alors s’il ne sont pas d’accord la logique voudrait que simplement ils rendent leur démission ? Ou bien c’est si compliqué que ca de rendre sa démission ? Si eux ils ne penses pas aux conséquences de leur actes sur leur familles alors pourquoi voulez vous que les militants s’en préoccupent ? J en fais pas l’apologie de la violence et je suis contre les agressions des personnes et de leur biens à cause de leur conviction politique mais quant on connaît la maturité politique du citoyen Burkinabè, il faut pensé à tout ca avant de te lancé dedans.

    Je souhaite de tout cœur que les cœurs des uns et des autres s’apaisent afin que la paix et la quiétude revienne dans leur parti politique. Après tout ce n’est que de la politique !!!!!!!

  • Le 14 octobre 2017 à 07:52, par Goudiaba En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    C’est une question de bon sens mais aussi d’éducation scolaire. Des militants sans niveau intellectuel, que voulez vous qu’ils utilisent si ce n’est les muscles. Puisse les dirigeants de l’UPC partager un peu de leur savoir avec leurs militants si toutefois ils en ont encore.

  • Le 14 octobre 2017 à 08:39, par yabore En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    1) certes qu’il faut éviter les domiciles des politiciens sauf au cas ces domiciles sont transformés en sièges (national ET/OU SECTION OU SECTION ) . dans le cas , la loi portant charte des partis politiques dit que ces domiciles sont considérés comme des lieux publics.
    2) si on évolue dans l’optique d’un mandat impératif du député, pourquoi les militants d’une province vont-ils exiger le mandat d’un député qui serait élu sur leur territoire provincial ?

  • Le 14 octobre 2017 à 08:53, par patardé En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    et si on faisait un parallélisme entre un arbre et un parti. à l’arbre on reconnait le tronc et les branches, dans un parti politique, les branches sont appelés courants qui s’expriment par démocratie interne. Ici au Faso, la constitution autorise l’expression de ces courants autrement. ceux qui veulent jouir de telles possibilités sont-ils à bannir ? Patardé ou pas de recul pense que non au risque être taxé d’anticonstitutionnel.

  • Le 14 octobre 2017 à 09:36, par warzat En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    La démocratie évolue à pas de géant dans notre pays. Aux USA, Trump a du mal à faire passer certaines lois au congrès qui est pourtant en majorité républicain. En France, les républicains sont deux clans au sein du parti. L’un soutien Macron et l’autre, pur et dur proche de l’extrême droite s’oppose au gouvernement. Pour autant, les militants ne manifestent pas, ne remettent pas en cause leur mandat. Les députés ne suivent pas moutonnement ce que veut le parti ou son chef. Ce sont des gens qui réfléchissent eux aussi et qui ont leur intime conviction. Les problèmes sont à rechercher au sein même de l’UPC et de son leader qui ne doit pas être quelqu’un de facile. En effet, les députés UPC ’’dissidents’’, sont ceux qui refusent de se comporter comme ceux du CDP, enfermer pour voter le référendum et modifier l’article 37 de notre constitution. On peut cependant comprendre la frustration de ces militants UPC parce qu’ils ont voté contre le CDP nouveau (sans Blaise Compaoré) et le MPP constitué d’anciens du CDP. La seule alternative pour eux est de voir ce que prévoit les textes de l’assemblée nationale pour ce cas de figure. A défaut, il faudra attendre la prochaine législature et ne plus voter pour eux.
    La chose positive dans cette affaire est de savoir que les élus ne suivent plus forcément le parti comme avant, ont leur propre point de vue et le parti doit d’abord les convaincre. Ceci est d’autant plus vrai que du temps de l’ex PAN, il est tenu compte de l’avis de l’opposition souvent au détriment de la majorité gouvernementale.

  • Le 14 octobre 2017 à 10:46, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Hum... Faites pardon, la question n’est pas de "détruire" le chef d’un parti. Qu’il s’appelle Roch Kaboré, Bado Laurent ou Zéphirin Diabré, un parti politique ne saurait se limiter à une personne ou à son entourage proche ou être "sa chose" animée par une pensée unique.

    Ce sont des milliers de Burkinabè qui ont voté pour l’UPC aux législatives de 2015, et un grand nombre d’entre eux ne connaissent pas Zéphirin Diabré mais leur candidat local qu’ils ont soutenu. Vouloir faire du mandat électif la "propriété" du chef de parti serait donc une aberration. Par contre, l’élu doit effectivement rendre compte à sa base et lui expliquer son positionnement que ce soit par conférence de presse ou assemblée, ce que je crois qu’ils ont fait. Mais certainement pas obéir à des activistes souvent d’une autre circonscription venant mettre des domiciles en état de siège.

    Le compte est relativement simple : L’UPC a obtenu 33 sièges de députés. 13 députés représentent environs 40% des députés de l’UPC, soit théoriquement 40% des électeurs. Qu’ils ne soient pas écoutés et pris en compte par la direction de leur parti est pour le moins étonnant, pour ne pas dire troublant.

    On se demande alors si ce n’est pas la direction du parti qui devrait se remettre en cause au lieu de vouloir "démissionner" ceux qui ont d’autres opinions ? Un député du peuple devrait fermer sa bouche et suivre le "chef" au pas, ou démissionner ? Ou bien ce n’est pas la démocratie qui est pratiquée dans nos partis ?
    Le plus simple pour tous à l’UPC est de se mettre autour d’une table pour discuter au lieu d’user d’intimidation et d’accusations. Ce parti a donné trop d’espoir à beaucoup de Burkinabè pour se diviser aussi lamentablement...

  • Le 14 octobre 2017 à 12:18, par Ben En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Cette crise n’est pas du tout à l’honneur de l’UPC et Zephirin Diabré se doit de prendre de la hauteur pour régler cette crise en interne (le linge sale se lave en famille) le plus vite en recadrant ces députés et en les réintégrant.

    Ce que vous voulez faire n’est pas legal, soyons tous respectueux des lois de la republique comme nous le voulons pour nos dirigeants.

    Et puis etes vous surs que memes les suppleants ne sont pas "achétés" par le MPP comme vous le dites. Zephirin doit etre politique, stratege et realiste pour pouvoir regarder la realité en face afin d’acceder à la magistarture supreme de ce pays.

    IL le peu mais il faudra qu’il change son fusil d’épaule...

  • Le 14 octobre 2017 à 12:21, par taali soumaré laa maane sougri En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Vous avez prié demander le changement quel que soit le prix, certains ont juré de manger des termites s’ il le faut. DIEU vous a donné ce que vous voulez n’en voulez à personne. Même les saisons pluvieuses calamiteuses tirent leur source dans vos comportements parfois bestiols. Les gars les vrais solutions se trouvent dans les prières afin de chasser le diable hors du Burkina Faso. Vous aviez cru en un moment donné que COMPAORE Blaise était le vrai diable et on l’a chassé hors des frontières. Ces comportements peu orthodoxes ont été cultivés par les dirigeants actuels pétris dans le machiavelisme rampant. Mais sachez que ce sont eux les vrais actuels exemples cultivant la haine, la division, la revanche, le laxisme, l’incompétence et le tâtonnement le tout couronné par un manque de pardon. DIEU nous voit et sait faire la part du bon grain et du mauvais grain.

  • Le 14 octobre 2017 à 14:43, par Qui a commencé ? En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Qui a commencé cette tradition de visite des domiciles ?
    Mais c’est les tenants du pouvoir actuel. Ils ont etabli une liste de domiciles à visiter et a bruler. Ils ont même montré aux élèves du primaire que bruler des batiments publics etait un acte patriotique, dans la mesure ou cela relvait de la desobeissance civil selon maitre Benwédé Sankara ; Cela est donc bien puisque venant de leaders(suivez on raisonnement svp). Pour preuve des élèves ont brulé le drapeau burkinabé dans une de nos provinces juste apres ça. Maitre Benwédé Sankara faisait parti des casseurs et était même le bruleur en chef de batiments publics. Que voulez-vous c’est nos leaders qui ont commencé. Les jeunes ne font que suivre meme si quelque part les motivations initiales etaient nobles.

  • Le 14 octobre 2017 à 16:50, par Damis En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Moi j’avais prédit ici dans les forums que ZEPH a signé sa mort politique en pactisant avec les forces du mal pour mettre les bâtons dans les roues du MPP. Le comportement de ces 13 devrait plutôt être une leçon pour ZEPH qui ne fait qu’accuser le défunt Salif (paix à son âme). Dans cette situation, c’est quand même trop facile de faire avaler la pilule en accusant ses adversaires politiques. Avec ce comprtement de ZEPH, ça ne sera pas étonnant qu’un jour, les députés restant rejoignent l’autre camp. Wait and see !
    Déjà il faut que les partisans de ZEPH sachent qu’ils n’ont le monopôle de brigandage ni de la rue. A bon entendeur !

  • Le 15 octobre 2017 à 04:47, par 10sur10 En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Oumar il faut cesser d’être un journaliste partisan téléguidé. J’ai rarement eu l’intérêt de lire tes écrits car souvent très partisans et ce n’est pas bon pour ta carrière !
    Thomas Sankara est par la faute des écrits des individus mal intentionnés ! Le génocide rwandais est le fruit d’une haine cultivée par des journalistes.

    Le pays est en très mauvaise posture et il faut que les dignes fils se réveillent pour le sortir de la merde créée par les individus de basse moralité !

    • Le 16 octobre 2017 à 09:10, par Le Ché En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

      10 sur 10, je ne sais pas s’il s’agit du même article parce que j’ai l’impression que vous l’avez lu de travers, sinon on ne voit nulle part une prise de position par le journaliste, à moins que vous ne voulez qu’il dise ce que vous voulez entendre. Non, cessez de voir les choses ainsi car ce n’est pas bien pour un pays. Voulez-vous qu’il cautionne les incendies de domiciles ? Pourquoi refusez-vous les vérités dans ce pays ? Les mensonges, on sait où ça conduit et faites vraiment attention pour voir plus loin, svp. Pensez-vous un jour que vous pouvez en être victime un matin tout simplement parce que vous ne partagez pas le même point de vue ? Soyez sérieux 10 sur 10, votre intervention dénote simplement d’un incivisme et simplement irresponsable.

  • Le 15 octobre 2017 à 08:08, par MADE IN En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    On encourage les gens a piller voler brulerTue juste pr le pouvoir. une foi au pouvoir, non a l’incivisme. Honte au MPP.

  • Le 15 octobre 2017 à 12:22, par TRAORE En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Je voudrais dire aux manifestants qu’ils n’ont AUCUNEMENT RAISON de demander à ces démissionnaires de remettre leurs mandats . Démissionner du groupe parlementaire UPC et démissionner de l’UPC, c’est pas la même chose. La loi ne condamne pas les députés à rester dans le groupe parlementaire de leur parti. Et quand ils quittent le groupe parlementaire de leur parti pour en créer un autre, ils n’ont pas obligation de remettre leur mandats parce qu’ils restent toujours des députés de leur parti. C’est seulement lorsqu’ils démissionnent de leur parti qu’ils doivent remettre leurs mandats. Cela veut dire que des députés d’un même parti qui ont la même vision ou qui ne veulent pas suivre bêtement les consignes de vote de leur parti peuvent créer un autre groupe parlementaire. La même chose peut arriver au MPP ou au CDP. Avant de sortir crier dans la rue, les militants feraient mieux de chercher à savoir si ces députés avaient le droit de le faire ou pas. D’ailleurs, je ne crois pas que cela soit une mauvaise chose, bien au contraire. Je pense que es députés doivent pouvoir à un moment donné avoir d’autres alternatives si leur point de vue ne tient pas à l’interne, quand ils suggèrent de ne pas voter contre certaines lois par exemple. Et puis, je suggère à la direction de l’UPC de jouer balle à terre ou du moins, de faire un peu plus attention lorsqu’elle donne des consignes de vote à l’Assemblée. Le constat est que les députés UPC sont appelés à voter systématiquement CONTRE des lois même lorsque l’adoption de ces lois est nécessaire pour le bien être du peuple burkinabè. C’est certain que les dissidents ont voulu se libérer de cette situation. Je ne suis pas sûr qu’ils ont l’intention d’aller toujours voter POUR à chaque fois qu’il y aura une loi à voter.

  • Le 16 octobre 2017 à 09:25, par Sankara En réponse à : Crise à l’UPC : Et si l’on se passait de ces visites aux domiciles des députés dissidents ?

    Oumar, Bravo et courage à toi. Dieu aime et aide toujours la vérité et tous ceux qui se battent pour une société de paix. Que veulent certains gens au Burkina (heureusement que c’est une infirme partie et peut être le même internaute-militant passionné qui revient avec des pseudos différents) ? Comment voulez-vous que ce valeureux journaliste encourage l’incivisme ? Je n’ai jamais vu ça d’abord si ce n’est avec des internautes comme ’’10 sur 10’’. N’oublie qu’on récolte ce qu’on souhaite pour autrui. A bon entendeur...

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